L'église
L'église Saint-Étienne est l'église paroissiale catholique la plus ancienne de Karlsruhe. Dans une ville à majorité protestante, les catholiques sont desservis au XVIIIe siècle par des prêtres venus de Bruchsal et un lieu de rencontre est mis à leur disposition. La paroisse catholique n'est établie qu'en 1804.
Déjà en 1807, le grand-duc Karl Friedrich von Baden-Durlach (1728-1811) de la communauté catholique offre un terrain pour la future église tout en laissant une partie à la comtesse Maria Viktoria Pauline von Arenberg, l'épouse du comte August Georg Simpert von Baden. Leur mariage ne produit aucun successeur; ainsi se confondent la lignée des Baden-Durlach et celle des Baden-Baden.
Moins d'un an après la pose de la première pierre de l'église protestante, la construction de l'église Saint-Étienne représente le courant catholique des habitants de la ville. Les plans, confiés à l'architecte Friedrich Weinbrenner (1766-1826), sont, à l'origine, établis d'après le modèle du Panthéon de Rome dont Weinbrenner a pu s'inspirer lors d'un voyage en Italie. Toutefois, afin de ne pas créer de controverse, on doit renoncer à construire un clocher haut de 63 mètres (206 pieds) de haut. Longtemps Weinbrenner s'oppose au grand-duc qui veut que l'église possède un clocher; finalement, il met de côté ses scrupules stylistiques et le grand-duc, alors très âgé, pose la première pierre de l'édifice en 1808. L'église est inaugurée en 1814.
Les plans originaux prévoient quatre édifices qui seraient élevés aux quatre coins de l'église qui occuperait l'espace central. Jusqu'en 1850, seuls deux de ces quatre bâtiments sont construits : l'école et le presbytère; ils sont détruits lors d'attaques aériennes au cours de la Deuxième Guerre mondiale. L'église, dont la coupole marque la silhouette des édifices de la ville, est en forme de croix grecque. Le choix de saint Étienne comme patron de l'église est le résultat effectué avant même la fin de la construction et se veut un hommage à la grande-duchesse catholique Stéphanie de Beauharnais (1789-1860), fille adoptive de Napoléon, qui s'était mariée à Baden se joignant ainsi à la communauté catholique. De plus, elle s'est hautement impliquée dans le catholicisme à Baden. Depuis 1882, sa façade extérieure non crépitée caractérise la construction classique religieuse qui compte parmi les oeuvres maîtresses de Weinbrenner et, parmi les églises classiques à coupoles, elle est l'une des plus importantes de de l'Allemagne du Sud-ouest.
L'église possède une cloche de Noël. Celle-ci a été produite, en 1866, par la fonderie Karl Rosenläche, de Constance; elle porte l'inscription "fondue à nouveau par amour de Karlsruhe" et comprend une scène de crèche avec Jésus, Marie et Joseph. Officiellement, la cloche sonne le "si" et s'appelle la "cloche de Ludwig". Elle était la plus grosse cloche de la région de Baden-Wurtemberg jusqu'à ce que l'église Christuskirche en reçoive une plus grosse en 2004. Les premières cinq cloches proviennent de l'ancienne église abbatiale de Saint-Blaise. En 1827 et en 1866, elles sont refondues. Deux cloches sont réquisitionnées au cours de la Première Guerre mondiale. En 1941/42, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, toutes les cloches d'Allemagne sont réquisitionnées et sont transportées à Hambourg pour y être détruites. Plusieurs tentatives sont alors effectuées afin de préserver les cloches de Karlsruhe, mais sans succès; elles sont expédiées au cours de l'été 1942. Ce transfert assure aussi leur sauvetage puisque l'église sera détruite en 1944, et avec elle, la petite cloche de baptême restée sur place. À Hambourg, des collaborateurs, sans autorisation, protègent et sauvent les cloches particulièrement belles. C'est ainsi qu'en 1947, les cloches expédiées en 1942 arrivent au port de Mannheim sur la voie du retour à Karlsruhe. Elles sont de retour dans la tour graduellement reconstruite de 43 mètres (141 pieds) de haut au cours des années d'après-guerre jusqu'à 1986 et agrandie pour recevoir, en 1987, quatre cloches produites par la Glocken- und Kunstgiesserei de Karlsruhe (fonderie d'art et de cloches de Karlsruhe). L'église possède actuellement 12 cloches.
En 1944, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, l'église est partiellement détruite lors d'attaques aériennes. Sa reconstruction, amorcée en 1946 par le bureau des constructions de l'archidiocèse d'Heidelberg, se déroule au cours des années 1951 à 1955. La construction de la nouvelle coupole fait appel à des éléments préfabriqués en béton. Une rénovation intérieure complète est exécutée à partir de 2010.
L'intérieur de l'église possède des reliefs de la Trinité créés par Hans Morinck (1555-1616) ainsi qu'une peinture de Mary Ellenrieder (1791-1863). En 1963, Emil Wachter crée trois tapisseries murales illustrant la vie et le martyre de saint Étienne lesquelles sont suspendues du côté nord derrière l'autel mettant en liaison la création et la Jérusalem céleste. L'artiste Emil Sutor réalise les stations du chemin de la croix et les bas-reliefs des autels latéraux.
Les orgues
L'orgue de tribune
Après la sécularisation de l'église en 1807, le nouveau propriétaire de l'église, le grand-duc de Baden, fait don, en 1814, d'un orgue construit par Johann Andreas Silbermann dans les années 1772-1775 et de 12 cloches provenant de l'église abbatiale Saint-Blaise. En 1808, le facteur Ferdinand Stieffell, de Rastatt, démonte et reconstruit l'instrument de Silbermann puis en assure l'entretien jusqu'en 1856. L'instrument de 43 jeux répartis sur trois clavier et pédale est inauguré le 26 décembre 1814. Dès 1818, deux jeux sont retirés.
En 1856, la firme E. F. Walcker, de Ludwigsburg, est invitée à construire un nouvel instrument et à l'installer sur la nouvelle tribune du côté Ouest de l'église. Le Positif est retiré et les sommiers originaux sont remplacés par des sommiers à cônes. Les travaux sont achevés en 1862. La firme construit un nouvel instrument en 1882. La console devient indépendante et l'instrument utilise des machines Barker. En 1908, la firme Heinrich Voit & Sons, de Karlsruhe, installe un ventilateur électrique. Lors de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, l'église est durement endommagée par les bombardements aériens et ce qui reste de l'orgue est démonté par Carl Hess de la firme Hess & Binder et la tuyauterie de Silbermann est vendue pour le métal.
De 1948 à 1959, un orgue temporaire, fourni par la firme Walcker, est utilisé.
Un nouvel orgue est construit et installé du côté Sud de l'église par la firme Johannes Klais, de Bonn. L'inauguration a lieu le 22 novembre 1959 lors d'un concert donné par Karl Winter, organiste de la cathédrale de Freiburg.
Cet instrument est l'un des grands instruments produits par la firme Klais dans la période de l'après-guerre où les sommiers à registres et les systèmes de traction mécanique pour les claviers reviennent à la mode. À cause de restrictions budgétaires, l'instrument ne reflète pas, au moment de son installation, l'ensemble de ces principes, ce qui explique les nombreuses révisions au cours des années qui suivirent. Cet état de croissance est musicalement attrayant, mais techniquement, elle n'est pas sans problème. C'est ainsi que l'instrument est agrandi à 63 jeux à partir de 1969.
En 1973 et en 1988, l'instrument est profondément reconstruit. Certains jeux du Hauptwerk et de la pédale utilisent la traction électrique. L'instrument fait l'objet d'une restauration en 2000 et un combinateur est ajouté.
En 2009, 50 ans après son installation, une révision complète s'impose afin de réorganiser la structure sonore et de renforcer l'instrument tout en préservant, pour le futur, certaines modifications apportées au cours des cinq décennies. Le projet est élaboré en étroite collaboration avec le directeur musical de l'église, Patrick Fritz-Benzing, et le conseiller pour les orgues de l'archidiocèse de Freiburg, le professeur Michael G. Kaufmann.
Le nouveau concept, tout en tenant compte de préserver les acquis de l'instrument actuel, apporte la possibilité d'élargir le spectre sonore qui n'a pas été réalisé en 1959 en raison de contraintes budgétaires. Afin de multiplier les possibilités musicales de ces nouveaux jeux, ceux-ci sont regroupés en une seule division qui se veut « flottante ». Les jeux peuvent être insérés à différents niveaux de ton à une ou plusieurs divisions déjà existantes.
Le nombre de boîtes expressives disponibles est augmenté et permet à toute la tuyauterie qui y réside de participer à un développement sonore optimum et d'obtenir une portée dynamique allant du Pianissimo au Fortissimo. Les nouveaux jeux sont insérés dans leur propre boîte expressive.
De plus, une nouvelle traction et une nouvelle console sont installées. Les travaux ont été réalisés en 2011 et 2012 par la firme Klais, de Bonn. L'orgue est réinauguré le 29 septembre 2012 lors d'un concert donné par Patrick Fritz-Benzing, Carsten Wiebusch, Jörg Schwab et Gerhard Gnann.
Un carillon fabriqué par la firme Schiedmayer est ajouté dans la division auxiliaire en 2014.
L'orgue de choeur
L'église possède aussi petit orgue de choeur de 11 jeux construit par la firme Sandtner en 1988.
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The church
St. Stephen (St. Étienne) church is the most ancient Catholic parish church in Karlsruhe. In a mostly Protestant city, the Catholics were served in the 18th century by priests coming from Bruchsal and a meeting place was at their disposal. The Catholic parish was established only in 1804.
Already in 1807, the grand duke Karl Friedrich von Baden-Durlach (1728-1811) of the Catholic community gave a piece of land for the future church and bequeathed a portion to countess Maria Viktoria Pauline von Arenberg, the spouse of Count August Georg Simpert von Baden. Their marriage will have no successor; the descendants of Baden-Durlach and those of Baden-Baden were then merged.
Less than a year after the corner stone of the Protestant church was laid, the construction of the St. Stephen church represents the Catholic trend for the city residents. Plans, entrusted to architect Friedrich Weinbrenner (1766-1826), were, originally, drawn based on Rome's Pantheon which Weinbrenner visited during a trip in Italy. Nevertheless, the idea of building a 206-foot (63-meter) high bell tower was abandoned in order not to create controversy. For a long time Weinbrenner was opposed to the grand duke who wanted the church to have a bell tower; finally, he will put aside his stylistic scruples and the then very old grand duke laid down the corner stone of the building in 1808. The church was inaugurated in 1814.
Original plans called for a church built in the center of the piece of land and a building on each corner. Until 1850, only two of these four buildings were built: the school and the presbytery; they were destroyed in an air raid during the Second World War. The church building, whose dome marks the city's skyline, adopts the Greek cross floor plan. The church was dedicated to St. Stephen and this choice was made before the construction was completed as a tribute to Catholic grand duchess Stephanie de Beauharnais (1789-1860), Napoléon's adopted daughter, who got married in Baden then joining the Catholic community. Besides, she highly got involved in Catholicism in Baden. Since 1882, its non-roughcasted exterior facade characterizes the religious classical building which is among Weinbrenner's main works and, among classical churches with domes, one of the most important in southwestern Germany.
The church has a Christmas bell. It was cast by the Karl Rosenläche foundry, of Constance, in 1866; it carries the inscription "melted anew by love of Karlsruhe" and has a Christ Child's crib with Jesus, Mary and Joseph. Officially, the bell rings "B" and is nicknamed "Ludwig's' bell". It was the biggest bell in the Baden-Wurtemberg region until Christuskirche received a larger one in 2004. The first five bells came from the ancient St. Blasius monastery. In 1827 and in 1866, they were melted down. Two bells were requisitioned during the First World War. In 1941/42, during the Second World War, all bells in Germany were requisitioned and transported to Hamburg to be destroyed. Several attempts were made to preserve the bells of Karlsruhe, but unsuccessfully; they are sent during the summer of 1942. This transfer also assured their salvage because the church was destroyed in 1944, and with her, the small Christening bell left behind. In Hamburg, colleagues, without approval, protected and saved particularly beautiful bells. It was how, in 1947, bells sent in 1942 arrived at the Mannheim harbor on their way back to Karlsruhe. They are back in the 141-foot (43-meter) high tower progressively rebuilt in the postwar years period until 1986 and enlarged to accept four bells cast, in 1987, by the Glocken-und Kunstgiesserei firm of Karlsruhe (Art and Bells Foundry). Today, the church has 12 bells.
In 1944, during the Second World War, the church was partly destroyed in air attacks. Its reconstruction, begun in 1946 and supervised by the construction office of the archdiocese of Heidelberg, took place from 1951 to 1955. The construction of the new dome called for prefabricated concrete elements. A complete interior restoration took place from 2010.
The church interior has reliefs depicting the Trinity created by Hans Morinck (1555-1616) and a painting by Mary Ellenrieder (1791-1863). In 1963, Emil Wachter created three wall tapestries illustrating the life and the martyrdom of St. Stephen which are hanging of the north side behind the altar thus creating a connection between the Creation and the celestial Jerusalem. Artist Emil Sutor executed the stations of the Way of the Cross and the bas-reliefs of the lateral altars.
The organs
The Gallery Organ
After the church's secularization in 1807, the new church owner, the Grand Duke of Baden, donated, in 1814, an organ built by Johann Andreas Silbermann between 1772 and 1775 and 12 bells coming from St. Blasius monastery. In 1808, organbuilder Ferdinand Stieffell, from Rastatt, disassembled and rebuilt the Silbermann instrument then was in charge of its maintenance until 1856. The 43-stop instrument over three manuals and pedal was inaugurated on December 26th, 1814. In 1818, two stops were removed.
In 1856, the E.F. Walcker firm, from Ludwigsburg, was entrusted to built a new instrument and to install it on the new gallery of the western side of the church. The Positive division was removed and the original windchests were replaced with cone windchests. Works were completed in 1862. The same firm built a new instrument in 1882. The console became independent and the instrument used Barker machines. In 1908, the Heinrich Voit & Sohne firm, from Karlsruhe, installed an electrical ventilator. During the Second World war, in 1944, the church was badly damaged and what was left of the organ was disassembled by Carl Hess from the Hess and Binder firm and the Silbermann pipework was sold as metal scrap.
From 1948 till 1959, a temporary organ, provided by the Walcker firm, was used.
A new organ was built and installed on the southern side of the church by the Johannes Klais firm, from Bonn. Inauguration took place on November 22nd, 1959, in a concert given by Karl Winter, Freiberg Cathedral organist.
This instrument was one of the first large instruments built by the Klais firm in the postwar period where slider chests and mechanical key action came back into style. Due to budget restrictions, the instrument did not include, at the time of its installation, all these features, which explains the many modifications made over the following years. This growth was musically engaging, but technically, it was not without problems. From 1969 on, the instrument featured 63 stops.
In 1973 and in 1988, the instrument was extensively rebuilt. Certain Hauptwerk and pedal stops were using electric key action. The instrument was restored in 2000 and an electronic combinator was added.
In 2009, 50 years after its installation, a complete revision was required to reorganize the tonal structure and to strengthen the instrument while preserving, for the future, certain modifications carried on over the five-decade period. The project was worked out in close cooperation with church musical director, Patrick Fritz-Benzing, and the organ adviser for the Freiburg archdiocese, Professor Michael G. Kaufmann.
The new concept, while preserving the best features of the actual instrument, brought the possibility of extending the tonal spectrum which was not carried out in 1959 due to budget restrictions. To multiply the musical possibilities of these new stops, they were regrouped into the single enclosed « floating »division. Stops can be inserted at different tone levels in one or several already existing divisions.
The number of available swell boxes was increased and allows all residing pipework to participate in an optimal sound development and to develop a dynamic range going from Pianissimo to Fortissimo. The new stops are enclosed in their own swell box.
A new action system and a new console were also installed. Works were carried out in 2011 and 2012 by the Klais firm, from Bonn. The organ was reinaugurated on Septemnber 29th, 2012, in a concert by Patrick Fritz-Benzing, Carsten Wiebusch, Jörg Schwab and Gerhard Gnann.
A carillon built by the Schiedmayer firm was added in the auxiliary division in 2014.
The Chancel Organ
The church also houses a small 11-stop chancel organ built by the Sandtner firm in 1988.
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III. Schwellwerk (expressif / enclosed) |
|
II. Hauptwerk |
Gedacktpommer | 16' |
|
Principal | 16' |
Principal amabile | 8' |
|
Principal | 8' |
Holzflöte | 8' |
|
Viola da Gamba | 8' |
Gemshorn | 8' |
|
Gedackt | 8' |
Viola | 8' |
|
Octave | 4' |
Aeoline | 8' |
|
Koppelflöte | 4' |
1Vox coelestis | 8' |
|
Quinte | 2 2/3' |
Octave | 4' |
|
Superoctave | 2' |
Flûte octaviante | 4' |
|
1Kornett 8' | V |
Salicional | 4' |
|
Mixtur 2' | IV-V |
Quinte | 2 2/3' |
|
Acuta 2/3' | IV |
Octavin | 2' |
|
Trompete | 8' |
Terz | 1 3/5' |
|
Spanische Trompete | 8' |
Mixtur 2' | V |
|
|
|
Fagott | 16' |
|
|
|
Trompette harmonique | 8' |
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|
|
Hautbois | 8' |
|
|
|
Tremulant |
|
|
|
|
IV. Brustwerk |
|
I. Oberwerk |
Holzgedackt | 8' |
|
Principal | 8' |
Rohrflöte | 4' |
|
Quintade | 8' |
Waldflöte | 2' |
|
Rohrgedackt | 8' |
Septime | 1 1/7' |
|
Octave | 4' |
Sifflet | 1' |
|
Venezianerflöte | 4' |
None | 8/9' |
|
Nasard | 2 2/3' |
Terzcymbel 1/3' | III |
|
Principal | 2' |
Vox humana | 8' |
|
Terz | 1 3/5' |
Tremulant |
|
|
Larigot | 1 1/3' |
|
|
|
Scharff 1' | IV |
|
|
|
Dulzian | 16' |
|
|
|
Cromorne | 8' |
|
|
|
Tremulant |
|
Pedal |
|
Auxiliarwerk (expressif / enclosed) |
Gedacktpommer (ext) | 32' |
|
Kontrabass (ext) | 32' |
|
P |
Principal | 16' |
|
Bordun (ext) | 32' |
|
I,II,P |
Subbass | 16' |
|
Kontrabass | 16' |
|
P |
Gedacktpommer (SW) | 16' |
|
Bordun | 16' |
|
I,II,IV,P |
Octavbass | 8' |
|
Hornprincipal | 8' |
|
I,II,P |
Pommer | 8' |
|
Flöte | 8' |
|
I,II,IV,P |
Choralbass | 4' |
|
Bordun (ext) | 8' |
|
I,II,IV,P |
Nachthorn | 2' |
|
2Stentorgambe | 8' |
|
I,II,III,IV,P |
Pedalmixtur 2 2/3' | IV |
|
2Stentorflöte | 8' |
|
I,II,III,IV,P |
Kontrafagott | 32' |
|
Quinte | 5 1/3' |
|
P |
Posaune | 16' |
|
Weitoctave | 4' |
|
I,II,P |
Trompete | 8' |
|
Flöte (ext) | 4' |
|
I,II,IV,P |
Clarine | 4' |
|
2Stentorgambe (ext) | 4' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
2Stentorflöte (ext) | 4' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
Terz | 3 1/5' |
|
I,II,P |
|
|
|
Quinte (ext) | 2 2/3' |
|
I,II |
|
|
|
Weitoctave (ext) | 2' |
|
I,II |
|
|
|
Flöte (ext) | 2' |
|
I,II |
|
|
|
Terz (ext) | 1 3/5' |
|
I,II |
|
|
|
Weitoctave (ext) | 1' |
|
I,II |
|
|
|
Basszink 5 1/3' | IV |
|
P |
|
|
|
Trompete | 16' |
|
I,II,IV,P |
|
|
|
Klarinette | 16' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
2Tuba | 8' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
Trompete (ext) | 8' |
|
I,II,IV |
|
|
|
Klarinette (ext) | 8' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
2Tuba (ext) | 4' |
|
I,II,III,IV,P |
|
|
|
Trompete (ext) | 4' |
|
I,II,IV |
|
|
|
Glockenspiel |
|
|
IV |
- Légende / Legend:
-
1 |
|
À partir du deuxième DO / From tenor C |
1 |
|
Non expressif / Unenclosed |
- Autres caractéristiques / Other details:
-
- Étendue des claviers / Manual compass: 56 notes (C-g3)
- Étendue du pédalier / Pedal compass: 30 notes (C-f1)
- Sommiers à registres / Slider chests
- Accouplements électriques / Electric couplers:
- OW/PED, HW/PED, SW/PED, BW/PED
- OW/HW, SW/HW, BW/HW
- HW/OW, SW/OW, BW/OW
- BW/SW
- Accouplements mécaniques / Mechanical couplers:
- OW/HW, SW/HW
- HW/OW, SW/OB
- Zimbelstern
Clavier / Manual |
|
Pedal |
1Principale | 8' |
|
En tirasse / pulldown |
2Voce Umana | 8' |
|
|
|
3Tapalet | 8' |
|
|
|
1Ottava | 4' |
|
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Flauta in VIII | 4' |
|
|
|
2Flauta in XII | 2 2/3' |
|
|
|
1Quinta Decima | 2' |
|
|
|
2Cornetta XVII | 1 3/5' |
|
|
|
1Decima Nona | 1 1/3' |
|
|
|
Vicesima Seconda | 1' |
|
|
|
1Tromboncini | 8' |
|
|
|
- Légende / Legend
1 |
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basses et dessus / bass and treble |
2 |
|
dessus / treble |
3 |
|
à partir de / from d0 |
- Autres caractéristiques / Other details:
-
- Étendue des claviers / Manual compass: 51 notes (C-d3)
- Étendue du pédalier / Pedal compass: 11 notes (C-d0 sans /without C#, D#, F#, G#)
- Sommiers à registres / Slider chests
- Gaïda / Gaida
- Tambour / Drum
- Rossignol / Nachtigall
Enregistrements / Recordings:
- Motette CD 11161 (1987): Die Orgel im Karlsruheseer Dom: Karg-Elert, Bach, Bossi, Weiner (Paul Wisskirchen)
Références / References:
- Blanchard, Homer D. Organs of Our Time I, Delaware, OH, The Praestant Press, 1975
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