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Limburg est une ville allemande, chef-lieu de l'arrondissement de Limburg-Weilburg en Hesse. La ville se compose de deux parties : la ville basse (Dolhain) qui est devenue le centre commercial et industriel et la ville haute historique avec les ruines du château, les remparts ainsi que la pittoresque place Saint-Georges avec ses maisons du XVIIIe siècle et ses pavés de Vesdre.
La localité est citée pour la première fois en 910 sous le nom de « Lintpurc » au moment où la fondation Saint-Georges est construite. Elle a été construite autour du château fort au VIIe siècle. Le nom de Lintpurc vient du nom du ruisseau de Linter qui se déverse près du château dans la rivière Lahn. Le château fort a été construit à l'époque des Mérovingiens pour protéger le gué sur la rivière Lahn situé près du ruisseau. Pendant le Moyen-Âge, elle s'est développée comme ville commerçante. Elle était un des arrêts sur la route commerciale nommé Via publica entre Cologne et Francfort.
La cathédrale Saint-Georges est un édifice religieux du XIIIe siècle sis au sommet d'un rocher dominant la vieille ville de Limburg an der Lahn en Hesse (Allemagne). L'édifice qui est l'un des bâtiments les plus accomplis du style roman tardif est église cathédrale du diocèse catholique de Limbourg.
La première église
La date de construction de la première église sur le site actuel est inconnue. Toutefois, selon une référence dans le nécrologue (Nekrolog) de la basilique Saint-Castor de Koblenz, l'archevêque Hetti, de Trèves, (814-847) consacra une église dédiée à saint Georges à "Lympurgensis". Il s'agit probablement de la chapelle Saint-Georges ajoutée au début du IXe siècle au château datant de l'ère mérovingienne (VIIIe siècle ou avant).
Les recherches archéologiques entreprises sous l'église actuelle supportent l'existence d'un édifice du IXe siècle dans les environs. Il n'existe pas de vestiges de cet édifice ni aucune indication quant à son emplacement exact. L'information quant à sa consécration, elle est mentionnée par écrit seulement au XVIe siècle. Cette information est un sujet de controverses dans le milieu scientifique.
Le 10 février 910, le roi Louis III émet un acte pour la fondation d'un collège de 18 chanoines régis par la règle de l'évêque Chrodegang, de Metz, préconisé par le comte de Niederlahngau, Konrad Kurzbold. La construction d'une église collégiale a probablement débuté immédiatement. Le choix de saint Georges comme patron est mentionné par l'empereur Otto I dans un document datant de 940. À cette date, l'église était probalement achevée.
Les vestiges de cette première église ont été retrouvés sous la nef de l'édifice actuel lors d'excavations réalisées au XXe siècle. Ceux-ci suggèrent une édifice de structure basilicale. La nef, avec sept arches sur des piliers carrés existaient à cette époque alors que le transept et le choeur rectangulaire sont de date ultérieure. Un oratoire joint à cette structure a probablement été consacré en 1058 selon une inscription sur l'édifice et préservé dans des textes. Cette inscription n'existe plus.
La relation entre un reliquaire de plomb datant du XIe siècle et retrouvé en 1776 dans l'ancien mâitre autel de style roman et un modèle schématique de l'église est nébuleuse.
La cathédrale
La date de la fondation de la cathédrale actuelle est inconnue. Toutefois, la dendochronologie et les facteurs stylistiques des niveaux inférieur de la structure actuelle indiquent que le début de la construction pouvait se situer entre 1180 et 1190. La consécration a lieu en 1235 par l'évêque Theoderich von Wied, de Trèves. L'église est dédiée à saint Georges, patron des chanoines, et saint Nicolas, patron des résidents de Limbourg. Chaque saint possédait son propre autel tandis que le clergé et les fidèles étaient séparé par un grand écran dans le choeur jusque vers 1600. Le constructeur de l'édifice est inconnu. Le financement a été fourni les marchants de Limbourg à partir des richesses accumulées lors dse croisades. Les travaux se poursuivent jusqu'en 1245.
Il est presque certain que la cathédrale a été construite en quatre étapes. La première comprenait la façade ouest, le bas-côté sud, le choeur et le transept jusqu'au matroneum. Cette section forme l'église conradienne. La seconde étape consiste à ajouter les pilers intérieur de la nef sud. Dans la troisième étape, le matroneum de la nef sud est construit. La quatrième étape inclut le matroneum du côté nord du transept et du choeur. À ce stage, l'influence gothique est très visible.
Lors de la sécularisation, en 1802, l'indépendance du collège prend fin et il est donné aux princes de Nassau-Usingen. Après la sécularisation, la cathédrale devient une église paroissiale. En 1827, à la demande du duché de Nassau, le diocèse de Limbourg est formé et l'église paroissiale accède au rang de cathédrale.
L'architecture
Extérieur
La cathédrale est de forme basilique à trois allées qui contient des éléments de style roman tardif et de style gothique primitif. Elle possède un narthex à l'extrémité ouest et un choeur semicirculaire avec un déambulatoire. L'extérieur mesure 54,5 mètres (178,8 pieds) de long avec une largeur de 35,4 mètres (116,1 pieds). L'édifice possède uns structure complexe avec sept clochers. Ce nombre symbolise les sept sacrements dont les plus élevés sont situés du côté ouest et s'élèvent à 37 mètres (121,4 pieds) formant une façade à deux clochers jumeaux. Celui à la croisée du transept surpasse tous les autres avec une hauteur de 66 mètres (216,5 pieds) soit 6,5 mètres (21,3 pieds) de moins que sa hauteur originale à la suite d'avoir été frappé par la foudre en 1774. Les tours de coin du transept sud ont été érigées en 1863.
La façade ouest comprend cinq niveaux. Le plus remarquable est la grande rosace entourée de huit rosaces plus petites. Malgré leur symétrie, les clochers possèdent plusieurs variantes : arcs ronds et élancés, petits piliers, archivoltes, fenêtres et arcs aveugles. Le niveau supérieur de clocher nord possède des éléments gothiques.
Au cous de restaurations exécutées en 1872-1873 afin de mieux se conformer à l'idéal romantique d'une église médiévale, la peinture polychrome extérieure (les couleurs étaient le blanc, le rouge, le jaune-brun, le noir et un peu de vert) est enlevée et la pierre est laissée nue. D'autres rénovations surviennent en 1934/1935 à la lumière d'une meilleure connaissance de l'art et l'architecture originale. Entre 1965 et 1990, l'extérieur retrouve son plâtrage et ses couleurs (orange, blanc et jaune) d'avant 1872 afin de retrouver son apparence originale et aussi pour protéger la maçonnerie qui s'était détériorée rapidement lorsque exposée aux éléments.
Intérieur
L'intérieur est couvert de fresques médiévales réalisées entre 1220 et 1235. Magnifiques et importantes, elles n'ont pas eu la vie facile. En 1749, elles furent recouvertes puis découvertes et repeintes maladroitement en 1870 lors de l'incorporation de Limbourg au royaume de la Prusse pour enfin être restaurées dans les années 1980.
L'intérieur a été détruit par les soldats suédois au cours de la Guerre de Trente Ans (1618-1648) et reconstruit dans le style baroque tardif en 1749. Au cours de ces travaux plutôt maladroits, les verrières médiévales sont remplacées, les peintures murales sont couvertes, les nervures de la voûte et les colonnes des arches sont peintes en bleu et rouge, les clés de voûtes sont dorées tandis que le maître-autel original est remplacé.
Lorsque l'église devient cathédrale en 1827, les murs sont peints en blanc et les fenêtres sont refaites en bleu et orange.
La cathédrale possède deux trésors de la sculpture médiévale : les fonts baptismaux (vers 1230) dans la chapelle Saint-Erasmus dans le bas-côté sud et le cénotaphe (XIe siècle) de Konrad Kurzbold dans le transept nord. Deux autres oeuvres d'art sont dignes de mention : le tabernacle de style gothique tardif (1496) sur un pillier de la nef et la croix de jubé de style gothique tardif (vers 1500) au-dessus du maître-autel.
L'intérieur de la cathédrale (nef et choeur) est dominé par les contreforts non décorés lesquels rejoignent la voûte. Une partie des contreforts est aussi cachée dans les tribunes des bas-côtés. L'intérieur sobre et clair est marqué par une haute nef centrale qui comprend quatre niveaux avec ses arches, ses tribunes, le triforium et les claires-voies.
L'orgue
Les premières mentions d'un orgue remontent à 1331. La présence de deux orgues est mentionnée en 1443. à la suite de plusieurs rénovations au cours des XVIe et XVIIe siècles, l'orgue principal est injouable en 1749 moment où Johann Christian Köhler en construit un nouveau (III/P, 36 jeux) entre 1750 et 1752.
Entre 1872 et 1877, A. et M. Keller, de Limbourg, convertissent le buffet dans le style néo-roman tout en conservant l'orgue de Köhler.
Une quasi reconstruction complète est exécutée par Johannes Klais en 1912. Le même facteur effectue une restauration complète en 1935 et un agrandissement dans le style néo-baroque en 1960.
L'instrument actuel est installé dans un buffet moderne conçu par Josef Schäfer sur la tribune ouest par le facteur Klais en 1978. Les conseillers au projet étaient Hans Bernhard, Michael Schneider and Friedrich Troost. L'instrument comprend 60 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier. La traction des claviers est mécanique alors que la traction des jeux est électrique.
L'ancien instrument a été transféré à l'église Saint-Pankratius de Oberhausen-Osterfeld.
Limburg is a German city, county seat of Limburg-Weilburg in Hesse. The city is made up of two districts: the lower city (Dolhain) which became the shopping and industrial centre and the historical upper city with its castle ruins, ramparts and the picturesque St. George Place with its 18th-century houses and its Vesdre pavings.
The city was first mentionned in 910 under the name of "Lintpurc" when St. George Foundation was set up. It was built around the 7th-century fortified castle. The name of Lintpurc came from the Linter stream which flowed near the castle into the Lahn River. The fortified castle was built in the Merovingian era to protect the Lahn River ford located near the stream. During the Middle Ages, it developed as a commercial city. It was one of the relays on the commercial way called Via publica between Cologne and Frankfurt.
St. George cathedral is a 13th-century religious building located at the top of a rock dominating the old city of Limburg an der Lahn in Hesse (Germany). The building, which is one of the most perfect late Romanesque buildings, is the cathedral church of Limbourg Roman Catholic diocese.
The First Church
The construction date of the first church on the actual site is unknown. However, according to a reference in the Nekrolog of the St. Castor Basilica in Koblenz, Archbishop Tetti, of Trier (814-847) consecrated a St. George church in "Lympurgensis". This probably refers to St. George chapel added early in the 9th century to the castle built in the Merovingian era (7th century or earlier).
Archaeological discoveries carried out under the actual church support the existence of a 9th-century church building in the area of the current chapel. There are no actual remains of the building nor any indications of its exact location. The information about its consevration was mentioned in writing only in the 16th century. This information has been controversial in scholarly literature.
On February 10th, 910, King Louis III issued a deed for the foundation of a college of 18 canons governed by the rule of Bishop Chrodegang, of Metz, which the Count of Niederlahngau, Konrad Kurzbold had pushed for. The construction of a collegiate church probably began immediately. The choice of St. George as patron saint is mentioned by Emperor Otto I in a document from the year 940. By then, the church had very likely already been completed.
Remains of this first church building were found under the nave of the current church during excavations in the 20th century. These suggest that it was a basilica style structure. The nave, with seven arcade openings on square pillars existed at that time; transepts and a rectangular chancel came later. An oratorium connected to this structure was probably consecrated in 1058, according to a building inscription, which is preserved in textual sources. The actual inscription no longer exists.
The relationship between a lead reliquary from the 11th century found in 1776 in the late Romanesque high altar and a schematic model of a church, is unclear.
The Cathedral
The foundation date of the current cathedral is unknown. However, dendrochronology and stylistic factors of the lowest level of the current structure indicate that the beginning of construction should be placed around 1180/1190. The consecration was performed in 1235 by Archbishop Theoderich von Wied, of Trier. The church was dedicated to St. George, the patron saints of the canons and to St. Nicholas, the patron saint of the residents of Limburg. Each patron saint had its own altar and the clergy and the worshippers were seperated by a large wall in the chancel up to 1600. The builder of the cathedral is not known. Financing was provided by the merchants of Limburg from the wealth accumulated during the Crusades. Works went on until 1245.
It seems certain that the cathedral was built in four stages. The first stage encompassed the west facade, the south side aisle, the chancel and the transept up to the matroneum. This section forms the Conradine church. The second stage consisted of the addition of the inner pillars of the south nave. In the third phase, the matroneum in the southern nave was built. The fourth stage included the north side of the transept and the choir matroneum. By this stage, Gothic influence is very clear.
In 1802, during secularisation, the college's independence was brought to an end and it was given to the Princes of Nassau-Usingen. After secularisation, the cathedral was used as a parish church. In 1827, at the request of the Duchy of Nassau, the independent diocese of Limburg was foundedand the former St. George collegiate church was promoted to the rank of cathedral.
Architecture
Exterior
The cathedral is a three-aisled basilica, which combines late Romanesque and early Gothic elements. It has a narthex at the western end and a semi-circular chancel with an ambulatory. The outside measures 178.8 feet (54.5 meters) long, with a width of 116.1 feet (35.4 meters). The building has a complicated structure; seven spires rise from it. The number seven is a symbolic reference to the number of the sacraments. The tallest of these towers are on the western side and rise to a height of 121.4 feet (37 meters) where form the distinctive twin-tower facade. The pointed crossing spire towers over all the other spires with a height of 216.5 feet (66 meters) which is 21.3 feet (6.5 meters) shorter that in was before being struck by lightning in 1774. The corner towers on the souther transept were erected in 1863.
The west facade is divided into five levels. The most eye catching stylistic element is the huge rose window, surrounded by eight small rosettes, which forms a clear centre of the west facade. Despite the symmetry of the twin-towers, there are variations in forms and building elements: round and pointed arches, pilaster strips, small pillars, archivolts, windows and blind arches. The upper level of the north tower includes gothic elements.
To meet an idealized Romantic vision for a medieval church, restorations were carried out in 1872 and 1873 where the polychrome exterior painting was removed (the colours were white, red, yellow-brown, black and a little green) and the stone was left bare. Further renovations came in 1934-1935, enlightened by better knowledge of the original art and architecture. Between 1965 and 1990, the polychrome exterior was restored using colors from the period before 1872 (orange, white, yellow) and also to protect the stonework which had been rapidly deteriorating when left exposed to elements.
Interior
The interior is covered with medieval frescoes dating from 1220 to 1235. They are magnificent and important survivals, but time has not been terribly kind to them. In 1749, they were whitewashed over and, in 1870, when Limburg was incorporated into the Prussia Kingdom, they were uncovered and repainted with a heavy hand before finally being restored more sensitively in the 1980s.
The interior was destroyed by Swedish soldiers during the Thirty Years War (1618-48) and reconstructed in a late Baroque style in 1749. The Baroque renovation was heavy-handed: the surviving medieval stained glass windows were replaced; all the murals were covered up; the ribs of the vaults and columns of the arcades were painted blue and red; the capstones were gilded; the original high altar was replaced.
When the church became a cathedral in 1827, the walls were coated white, the windows were redone in blue and orange.
The cathedral houses two real gems of medieval sculpture: the Late Romanesque baptismal font (c.1230) in the St. Erasmus Chapel in the south aisle, and the tomb (11th century) of Konrad Kurzbold in the north transept. Other notable works of art in the cathedral include the Late Gothic tabernacle (1496) on a pillar of the nave and the Late Gothic rood cross (c.1500) above the high altar.
The interior of the cathedral (nave and chancel) is dominated by the completely undecorated buttresses, which reach all the way to the ceiling. More of the buttress system is hidden in the galleries of the side-aisles. The comparatively plain and bright interior is marked by a narrow, high central nave. It is divided into four levels with arcades, galleries, triforia and clerestories.
The organ
The first mention of the presence of an organ goes back to 1331. In 1443, two organs are mentionned. After several renovations carried out in the 16th and 17th centuries, the main organ was unplayable in 1749 when Johann Christian Köhler built a new organ from 1750 to 1752.
Between 1872 and 1877, A. and M. Keller, from Limburg, converted the baroque organcase into a neo-romanesque one while retaining Köhler's instrument.
An almost complete reconstruction within the neo-romanesque organcase was carried out in 1912 by Johannes Klais. The same organbuilder carried out a complete restauration in 1935 and a neo-baroque extension in the neo-baroque style in 1960.
In 1978, the current organ was built by the Klais firm and installed on the west gallery in a modern organcase designed by Josef Schäfer. Project consultants were Hans Bernhard, Michael Schneider and Friedrich Troost. The instrument has 60 stops over four manuals and pedal. The key action is mechanical while the stop action is electrical.
The former instrument has been transfered to St. Pankratius Church in Overhausen-Osterfeld.
I. Oberwerk |
II. Hauptwerk |
|||
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Praestant | 8' | Praestant | 16' | |
Holzagedackt | 8' | Principal | 8' | |
Quintade | 8' | Bifaria | 8' | |
Principal | 4' | Wienerflöte | 8' | |
Rohrflöte | 8' | Spitzgamba | 8' | |
Octave | 2' | Octave | 4' | |
Larigot | 1 1/3' | Hohlflöte | 4' | |
Sesqualter 2 2/3' | II | Quinte | 2 2/3' | |
Scharff 1' | IV | Superoctave | 2' | |
Rankett | 16' | Cornet 8' | V | |
Cromorne | 8' | Mixtur 2' | V | |
Tremulant | Cymbel 1/3' | III | ||
Trompete | 8' |
III. Schwellwerk |
IV. Positiv |
|||
---|---|---|---|---|
Rohebourdon | 16' | Rohrflöte | 8' | |
Holzprincipal | 8' | Praestant | 4' | |
Trichtergedackt | 8' | BlockflöteTD> | 4' | |
Salicional | 8' | Nasard | 2 2/3' | |
Vox coelestis | 8' | Principal | 2' | |
Octavflöte | 4' | Flageolet | 2' | |
Viola | 4' | Terz | 1 3/5' | |
Waldflöte | 2' | Sifflet | 1' | |
Fourniture 2 2/3' | V | Acuta 1/2' | III | |
Basson | 16' | Bärpfeife | 8' | |
Trompete | 8' | Tremulant | ||
Hautbois | 8' | |||
Clairon harmonique | 4' | |||
Tremulant |
Pedal | |
---|---|
Untersatz | 32' |
Principal | 16' |
Subbass | 16' |
Octave | 8' |
Apielflöte | 8' |
Quinte | 5 1/3' |
Superoctave | 4' |
Trichterflöte | 4' |
Rohrgedackt | 2' |
Hintersatz 4' | V |
Posaune | 16' |
Holztrompete | 8' |
Schalmey | 4' |