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La cathédrale Saint-Pierre, située au coeur du centre-ville de Trèves dans la région de Rhénanie-Palatinat, est la plus ancienne cathédrale d'Allemagne et le siège du diocèse catholique de Trèves.
L'édifice est remarquable par sa longévité, ce qui permet d'y voir une accumulation de styles architecturaux dans sa construction, dont le centre de la chapelle principale de style roman faite en briques posées sous la direction de sainte Hélène. Finalement, les différents éléments de la cathédrale se sont ajoutés graduellement au lieu d'être reconstruits à chaque époque.
Historique
La ville de Trèves a été fondée en l'an 16 BC sous le nom d'« Augusta Treverorum » et de ce fait, elle la plus vieille ville d'Allemagne. La chrétienté est apparue à Trèves aussi tôt que vers la fin des années 100 AD et une légende locale affirme que la foi y a été apportée par un évêque envoyé par l'apôtre saint Pierre lui-même.
Dans le dernier tiers du IIIe siècle, il existe une communauté chrétienne dirigée par les premiers évêques : Eucharius, Valerius et Maternus. On suppose que leur église est située à l'intérieur des murs de la cité. En 313, l'empereur Constantin promulgue l'édit de tolérance envers les chrétiens et la liberté de religion.
Après le dernier séjour de Constantin à Trèves en 328/329, selon des sources remontant au Moyen-Age, sainte Hélène, mère de Constantin, aurait fait don de son palais à l'évêque Agritius pour la transformer en église épiscopale. Des recherches archéologiques, entreprises d'abord en 1843 puis principalement après la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1981 sous la direction successive de Theodor K. Jempf et Einfried Weber, ont permis de découvrir, sous la cathédrale, les vestiges d'une résidence datant du IIe ou IIIe siècle et comprenant un plafond peint d'environ 70 mètres carrés. Cette fresque a été reconstituée et est actuellement conservée dans le musée de la cathédrale.
Après la destruction du palais, l'évêque Maximin érige, de 330 à 349, un monumental complexe composé de quatre basiliques, d'un baptistère et de nombreuses dépendances. Celle-ci était quatre fois plus grande que la cathédrale actuelle et recouvrait la surface de la cathédrale, de l'église Notre-Dame, du parvis entier et des maisons avoisinantes y compris leurs jardins, atteignant ainsi pratiquement la place du Marché. À partir de 340, le « bâtiment carré » est érigé dont les murs extérieurs (25,88 mètres / 86 pieds de hauteur) constituent encore maintenant le noyau de la cathédrale avec ses quatre colonnes monumentales provenant de l'Odenwald. Le centre religieux de Trèves compte alors parmi les plus grandes installations ecclésiastiques du IVe siècle.
Au début du Ve siècle, les bâtiments sont laissés en ruines à la suite d'invasions par les Francs. L'évêque Nicétius (526-561) fait reconstruire, par des architectes italiens, le « bâtiment carré » et une partie de l'église nord. En 882, la cathédrale est pillée et sérieusement endommagée lors d'invasions par les Vikings dans la vallée du Rhin. Sous l'évêque Egbert (977-993), la cathédrale est agrandie et restaurée. En 889 et 890, il fait recouvrir les deux colonnes nord de croisée du transept par des piliers cruciformes.
À partir de 1030, l'archevêque Poppon de Babenberg et ses successeurs rénovent l'église épiscopale, les cryptes et la façade ouest qui prend des formes typiques de l'architecture salienne. D'importants éléments de l'église du Moyen-Âge sont conservés tels les grilles du choeur, des monuments funéraires et des sculptures. Le chœur roman, consacré en 1121, et sa crypte sont accolés au mur est du « bâtiment carré » et la cathédrale est dotée d'un ensemble de voûtes. Entre 1235 et 1270, l'église Notre-Dame, de style ogivaire primaire, est construite sur l'emplacement de l'ancienne basilique sud qui est rasée. Le cloître date également de cette période. La fin du Moyen-Âge apporte des modifications à l'extérieur de la cathédrale. Ainsi, l'archevêque Balduin von Luxemburg (1307-1354) fait surélever les deux tours est de la cathédrale et en 1515, l'archevêque Richard von Greiffenklau en fait autant avec la tour sud-ouest, car le clocher de l'église Saint-Gangolf était plus élevé que celui de la cathédrale.
À la fin de la guerre de Trente Ans, entre 1664 et 1668, l'archevêque Carl Gaspard von der Leyen restaure l'intérieur du chœur ouest dans le style baroque. Entre 1687 et 1699, l'archevêque Johan Hugo von Orsbeck fait construire le devant de la chapelle de la Sainte-Tunique. Entre 1702 et 1708, une chambre sacrée est ajoutée en amont du chœur pour abriter la relique. Après un incendie survenu le 17 août 1719 dans la structure du toit, la cathédrale est restaurée de 1719 à 1723 par Johann Georg Judas qui ajoute un transept et coiffe les tours de l'est avec de bonnets de style baroque. En 1781, les stalles du choeur, ornées de marqueterie, ont été apportées de la chartreuse Saint-Michel de Mayence. Elles sont l'œuvre de J.-J. Schacht, de Hambourg, et de ses 21 compagnons.
Au XIXe siècle, d'importants travaux de restauration sont entrepris. Ceux-ci avaient pour but de redonner à la cathédrale son aspect médiéval. Dans le cadre de ces travaux, en 1883, les bonnets de style baroque des tours de l'est sont remplacés par des structures néo-gothiques. Plusieurs éléments baroques sont aussi enlevés et remplacés par des éléments néo-romanesques.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, principalement durant l'hiver 1944-1945, la cathédrale, comme le reste de la ville, est sérieusement abîmée lors des combats pour la prise de la ville par les troupes alliées. Le calcaire des murs extérieurs est grandement endommagé, mais il a pu être rapidement réparé. Une grande partie du cloître, le toit et la voûte de la chapelle de la Sainte-Tunique de même que les toits des tours de l'ouest furent détruits. Les voûtes de la cathédrale ont été préservées, mais des dommages ont été subis par différents éléments de l'édifice.
Entre 1960 et 1974, d'importants travaux de restauration sont entrepris, sous la direction des architectes Gottfried Böhm et Nikolaus Rosiny. Afin de se conformer à la constitution liturgique du Concile Vatican II, un autel de célébration a été installé à la croisée du transept obligeant le réaménagement de plusieurs éléments de la cathédrale. La cathédrale a été rouverte le 1er mai 1974.
L'édifice, qui combine une structure romane avec une décoration baroque et des voûtes gothiques, mesure 112 mètres (367 pieeds) de long par 41 mètres (134,5 pieds) de large. Il possède une triple nef, deux choeurs avec transepts et six clochers. En raison de son importance capitale pour l'humanité, la cathédrale de Trèves et l'église Notre-Dame ont été inscrites sur la liste du patrimoine culturel mondial de l'UNESCO en 1986.
La Sainte-Tunique
La légende indique que sainte Hélène rapporta la sainte tunique à Trèves, un vêtement sans couture qu'aurait porté Jésus. Son existence est évoquée pour la première fois au XIe siècle. Un siècle plus tard, le 1er mai 1196, elle est transférée au nouvel autel du chœur.
En 1512, un premier pèlerinage a lieu sous l'archevêque Richard von Greiffenklau. L'empereur Maximilien assiste à l'ouverture du maître-autel où l'on découvre la présence de la Sainte Tunique et d'autres reliques provenant de la Terre sainte. L'usage de ces pèlerinages se perdra au milieu du XVIe siècle, mais sera relancé au début du XIXe siècle avec depuis un pèlerinage tous les 30 ou 40 ans.
La sainte tunique est conservée dans un reliquaire en bois datant de 1891. L'ensemble est placé dans une vitrine climatisée dans la chapelle de la Sainte-Tunique qui n'est accessible qu'une fois par an, mais le vêtement sacré n'est pas exposé. En raison des évènements passés et des mauvaises conditions de conservation, l'état originel du tissu s'est trouvé modifié par des raccommodages répétés. Il est difficile d'affirmer avec certitude qu'il s'agisse bien de la véritable Sainte Tunique.
Les orgues
L'orgue de la nef
Depuis le début du XIVe siècle, la présence d'un orgue est attestée dans cet édifice. L'emplacement traditionnel du grand orgue est, comme dans beaucoup d'églises médiévales, sur le mur nord de la nef, au-dessus de la chaire, où l'instrument est accroché en nid d'hirondelle. Plusieurs grands représentants de la facture européenne y laissent des ouvrages, tels Peter Bryssiger en 1537, Florent Hocquet en 1593 et Jean Nollet en 1727.
Au cours du XIXe siècle, les nouveaux grands orgues abandonnent l'emplacement médiéval : l'orgue érigé en 1834 par Wilhelm Breidenfeld, de 52 jeux sur trois claviers et pédale, est placé, dans le choeur occidental, sur une nouvelle grande tribune qui fait la largeur totale de la nef à la manière de Karl Friedrich Schinkel créant ainsi beaucoup d'espace pour l'orgue, les chantres et les instrumentalistes afin de permettre la production de grands concerts. Les deux-tiers de la tuyauterie proviennent de trois orgues : l'ancien orgue de la cathédrale, celui du monastère de Himmerode et l'ancien orgue de la cathédrale de Wetzlar. Le tout, un don du roi Friedrich Wilhelm III.
Remanié et agrandi en 1870 et en 1890, l'orgue est restauré, en 1896, par la firme Breidenfeld. L'opération se veut temporaire, car un nouvel orgue est prévu dès que les travaux de restauration en cours dans la cathédrale seront achevés.
En 1898, l'orgue est remplacé par un instrument neuf construit par la maison Weigle et placé dans le choeur oriental, au-dessus de la chapelle de la Vierge, à proximité de la chambre du trésor. Divisé des deux côtés du choeur et doté de 55 jeux sur trois claviers et pédale, dont plusieurs jeux à haute pression, cet instrument est le premier orgue d'Allemagne à utiliser la transmission électro-pneumatique dévoilée par Carl Weigel lors de l'exposition universelle de Vienne en 1873. Sa construction est paralysée par des querelles financières et n'est achevée qu'en 1909 par la maison Klais. Endommagé par les bombardements de 1944, l'orgue reste partiellement jouable jusqu'en 1969.
Lorsqu'il fut question de construire un nouvel instrument dans le cadre de la campagne de restauration de l'édifice, on revient à l'emplacement en nid d'hirondelle, plus favorable sur le plan acoustique. Le nouvel orgue de Johannes Klais, de Bonn, est achevé en 1974. La palette sonore est caractéristique de la facture allemande des années 1970, encore très marquée par le mouvement néo-baroque, avec des jeux romantiques cantonnés au Récit expressif et des mixtures parfois inhabituelles. Le buffet suit les principes du "Werkprinzip", selon lesquels chaque plan sonore est clairement visible en façade, mais il est décoré - beaucoup plus richement que ce qui était l'usage durant le troisième quart du XXe siècle - par les sculpteurs Elmar Hillebrand et Theo Heiermann et par le peintre Breiling. Particulièrement originale est l'utilisation de cylindres en étain pour servir de claires-voies, en réponse aux tuyaux de façade de même diamètre. Dans l'esprit un peu facétieux de l'orgue médiéval, un volet peut s'ouvrir dans le cul-de-lampe, à gauche du Positif, et faire sortir un automate du dieu Pan jouant de sa syrinx. La traction des notes est mécanique, sauf pour les accouplements électriques et pour les tuyaux du Bourdon 32, et la traction des jeux est électrique avec un combinateur électronique.
L'orgue de choeur
Cet instrument a été construit par la maison Klais, en 1996. Il comporte 24 jeux sur deux claviers et pédale. Il possède deux consoles : l'une attachée au buffet et l'autre, placée au niveau du sanctuaire.
St. Peter cathedral, located in the heart of the city of Trier in the Rhineland-Palatinate region, is the most ancient cathedral in Germany and the seat of the Catholic diocese of Trier.
The building is remarkable for its longevity which allowed the accumulation of different architectural styles, its center being the main Romanesque chapel, made of bricks, under the supervision of St. Helen. Finally, various cathedral elements were progressively added instead of being rebuilt.
History
The city of Trier, founded in 16 BC under the name of « Augusta Treverorum », is the oldest city in Germany. Christendom appeared in Trier around the end of the 100's AD and a local legend maintains that faith was brought in by a bishop sent by apostle St. Peter himself.
In the last third of the 3rd century, there was a Christian community led by the first bishops: Eucharius, Valerius and Maternus. It is presumed that their church was located inside the city walls. In 313, emperor Constantine promulgated the Tolerance decree towards the Christians and freedom of religion.
After Constantine's last stay in Trier in 328/329, according to sources going back up to the Middle Ages, St. Helen, Constantine's mother, donated her palace to Bishop Agritius to transform it into a cathedral. Archeological searches, undertaken first in 1843 but carried out mainly after the Second World war and until 1981 under the successive direction of Theodor K. Jempf and Einfried Weber, allowed to uncover, underneath the cathedral, relics of a residence dating from the 2nd or 3rd century with a 70-sqare-meter painted ceiling. This fresco was reconstructed and is nowadays kept in the cathedral museum.
After the destruction of the palace, Bishop Maximin built, from 330 to 349, a monumental complex including four basilicas, a baptistry and of numerous dependencies. It was four times larger than the actual cathedral and covered the surface of the actual cathedral, the Notre-Dame church, the whole square and the neighbouring houses including their gardens, and almost all the Market Square. From 340, the « square building » was built whose 86-foot (25,88-metre) high outside walls constitute even today the core of the cathedral with its four monumental columns coming from the Odenwald. The Trier religious centre was among the largest ecclesiastical installations in the 4th century.
Early in the 5th century, buildings were left in ruins following invasions by Francs. Bishop Nicetius (526-561) entrusted the reconstruction the « square building » and a part of the north church to Italian architects. In 882, the cathedral was ransacked and seriously damaged during invasions by the Vikings in the Rhine Valley. Under Bishop Egbert (977-993), the cathedral is enlarged and restored. In 889 and 890, both transept crossing north columns were covered with cross-shaped pillars.
From 1030, Archbishop Poppon de Babenberg and his successors renovated the cathedral, the crypts and the west facade which received a Salian look. Important elements from the Middle Ages church were preserved, among them the chancel gates, the funeral monuments and the sculptures. The Romanesque chancel, consecrated in 1121, and its crypt was set against the square building's eastern wall and vaults were installed in the cathedral. From 1235 to 1270, the early ogival Notre-Dame church was built on the site of the former south basilica which was torn down. The cloister also dates from that era. Modifications to the cathedral exterior were carried out at the end of the Middle Ages. Archbishop Balduin von Luxemburg (1307-1354) raised the height of both eastern towers and in 1515, Archbishop Richard von Greiffenklau did the same with the southwestern tower, because St. Gangolf church's steeple was taller than the cathedral's.
At the end of the Thirty Years war, from 1664 to 1668, Archbishop Carl Gaspar von der Leyen restored the interior of the west chancel in the Baroque style. From 1687 to 1699, Archbishop Johan Hugo von Orsbeck built the Holy Rock chapel facade. From 1702 to 1708, a sacred room was added on top of the chancel to house the Holy Rock relic. After a fire happened on August 17th, 1719 in the roof structure, the cathedral was restored from 1719 till 1723 by Johann Georg Judas who added a transept and crowned the eastern towers with Baroque onions. In 1781, the choir stalls, decorated with marquetry, were brought in from the St. Michael Carthusian monastery in Mainz. They had been executed by J.J. Schacht, from Hamburg, and his 21 companions.
In 19th century, major restoration works were carried out. They aimed at giving back to the cathedral its medieval look. As part of these works, in 1883, the eastern towers Baroque onions were replaced with neo-Gothic structures. Several baroque elements were also removed and replaced with neo-Romantic ones.
During the Second World war, mainly during the 1944-1945 winter, the cathedral, as well as the rest of the city, was seriously damaged during battles for the city by the Allied troops. The limestone of the outside walls was greatly damaged, but was quickly repaired. Most of the cloister, the Holy Rock chapel roof and vault as well as the western tower roofs were destroyed. The cathedral vaults were preserved but various building elements were damaged.
From 1960 to 1974, major restoration were carried out, under the supervision of architects Gottfried Böhm and Nikolaus Rosiny. In order to meet the Vatican II Council liturgical constitution, a celebration altar was installed at the transept crossing. This installation meant the redevelopment of several elements of the cathedral. The cathedral was re-opened on May 1st, 1974.
The building, which combines a Romanesque structure with a Baroque decoration and Gothic archways, is 367 feet (112 metres) long by 134.5 feet (41 metres) wide. It has a triple nave, two chancels with transepts and six bell towers. Owing to its key importance for the humanity, the Trier cathedral and the Notre-Dame church were inscribed on the list of UNESCO's worldwide cultural heritage in 1986.
The Holy Rock
Legend points out that St. Helen brought back the Holy Rock in Trier, a piece of seamless clothing which would have belonged to Jesus. Its presence was recalled for the first time in the 11th century. A century later, on the May 1st, 1196, it was transferred into the new chancel altar.
In 1512, Archbishop Richard von Greiffenklau organized the first pilgrimage. Emperor Maximilian attended the ceremony where the main altar was opered to uncover the presence of the Holy Rock and other relics coming from the Holy Land. The pilgrimage tradition was lost in the middle of the 16th century, but it was restarted early in the 19th century; ever since, they take place every 30 or 40 years.
The Holy Rock is preserved in a wooden reliquary dating from 1891. It is put in an air-conditioned window in the Holy Rock chapel which is opened only once a year, but the sacred cloth is not displayed. Owing to past events and poor conservation conditions, the original condition of the fabric was modified by repeated mendings. It is difficult to ascertain that it is definitely the genuine Holy Rock.
The organs
The Nave Organ
Since the beginning of the 14th century, the presence of an organ is certified in this building. The traditional site of the large organ was, as in many medieval churches, on the north wall of the nave, above the pulpit, where the instrument was hung in a swallow's nest. These instruments were built by the best European organbuilders: Peter Bryssiger in 1537, Florent Hocquet in 1593 and Jean Nollet in 1727.
In the 19th century, the new large organs left the medieval location: the 52-stop 3-manual and pedal organ installed in 1834 by Wilhelm Breidenfeld, was installed, in the western chancel, on a new large gallery, in the Karl Friedrich Schinkel style, which covered the whole width of the nave with a lot of space for the organ, the cantors and the instrumentalists for the production of large concerts. Two-thirds of the pipework came from three organs: the former cathedral organ, th eone from the Himmerode monastery and the former organ in Wetzlar cathedral. The whole was donated by King Friedrich Wilhelm III.
Modified and enlarged in 1870 and 1890, the organ was restored in 1896 by the Breidenfeld firm. Thie last operation was only temporary because a new organ would be built as soon as restoration works in the cathedral would be completed.
In 1898, the organ was replaced with a new organ from the Weigle firm and installed in the eastern chancel, above the Lady chapel, close to the treasury room. Divided on both sides of the chancel, the 55-top 3-manual and pedal instrument had several stops on high wind pressure. It was the first organ in Germany to use electro-pneumatic transmission presented by Carl Weigel during the 1874 Vienna world fair. Its construction was plagued with financial difficulties and was completed only in 1909 by the Klais firm. Damaged by bombings in 1944, the organ remained partly playable until 1969.
When the construction of a new instrument was discussed as part of the cathedral restoration campaign, the swallow's nest location was favored as being the most favorable location for acoustical reasons. The new organ by Johannes Klais, from Bonn, was completed in 1974. The tonal structure is very much in line with the 1970 German organbuilding school which was still very influenced by neo-Baroque movement with Romantic stops included in the enclosed Récit and with sometimes unusual mutations. The organcase follows the "Werkprinzip" principle where every division is visible in the facade, but it is decorated - much more richly than what would usually be done during the third quarter of the 20th century - by sculptors Elmar Hillebrand and Theo Heiermann and by painter Breiling. Mainly original is the use of tin cylinders to serve as pipe shades, to act as an answer for the facade pipes of the same diameter. In an attempt at conciliation with the medieval organ, a shutter can be opened in the pendant, to the left of the Positif division, and display a robot of the Pan god playing its syrinx. The key action is mechanical except for the electric couplers and for the 32' Bourdon pipes while the stop action is electric and uses an electronic combinator.
The Chancel Organ
This instrument was built by the Klais firm, in 1996. It features 24 stops over two manuals and pedal. It uses two consoles: one attached to the organcase and the other one located on the chancel floor.
I. Rückpositiv |
II. Hauptwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Praestant | 8' | Praestant | 16' | |
Quintade | 8' | Principal | 8' | |
Gedackt | 8' | Holhflöte | 8' | |
Principal | 4' | Gemshorn | 8' | |
Rohrflöte | 4' | Quinte | 5 1/3' | |
Octave | 2' | Octave | 4' | |
Waldflöte | 2' | Nachthorn | 4' | |
Larigot | 1 1/3' | Terz | 3 1/5' | |
Sesquialter 2 2/3' | II | Quinte | 2 2/3' | |
Scharff 1 1/3' | IV | Superoctave | 2' | |
Glockencymbel 1/3' | II | Cornet 8' | V | |
Dulcian | 16' | Mixtur 2' | V | |
Cromorne | 8' | Cymbel 1/3' | III | |
Tremulant | Trompete | 16' | ||
Trompete | 8' | |||
Trompete | 4' | |||
Glockenspiel |
III. Brustwerk |
IV. Schwellwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Rohrflöte | 8' | Bordun | 16' | |
Praestant | 8' | Principal | 8' | |
Blockflöte | 4' | Lochgedackt | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Gamba | 8' | |
Doublette | 2' | Unda Maris | 8' | |
Terz | 1 3/5' | Octave | 4' | |
Sifflet | 1' | Flûte octaviante | 4' | |
Acuta 2/3' | IV | Salicional | 4' | |
Oberton 4/7' | III | Flageolett | 2' | |
Hautbois | 8' | Fourniture 2 2/3' | VI | |
Vox humana | 8' | Cor anglais | 16' | |
Tremulant | Trompete | 8' | ||
Clairon | 4' | |||
Tremulant |
Pedal |
||
---|---|---|
Untersatz | 32' | |
Principal | 16' | |
Subbass | 16' | |
Octave | 8' | |
Spielpfeife | 8' | |
Superoctave | 4' | |
Flöte | 4' | |
Aliquotbass 5 1/3' | IV | |
Hintersatz 4' | V | |
Piffaro 2' | II | |
Bombarde | 32' | |
Posaune | 16' | |
Trompete | 8' | |
Schalmey | 4' | |
Tremulant |
I. Hauptwerk |
II. Schwellwerk |
|||
---|---|---|---|---|
Principal | 8' | Lieblich Gedackt | 16' | |
Bordun | 8' | Rohrflöte | 8' | |
Octave | 4' | Salicional | 8' | |
Rohrflöte | 4' | Principal | 4' | |
Quinte | 2 2"3' | Blockflöte | 4' | |
Superoctave | 2' | Nazard | 2 2/3' | |
Mixtur 1 1/3' | IV | Schweizerpfeife | 2' | |
Trompete | 8' | Terz | 1 3/5' | |
Quinte | 1 1/3' | |||
Sifflet | 1' | |||
Oboe | 8' | |||
Tremulant |
Pédale |
||
---|---|---|
Subbass | 16' | |
Salicet | 16' | |
Octave | 8' | |
Gedackt | 8' | |
Fagott | 16' |