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La cathédrale Saint-Étienne (en allemand : Stephansdom) est l'église mère de l'archidiocèse catholique romain de Vienne. Les formes actuelles de style roman et de style gothique de la cathédrale furent grandement initiées par le duc Rodolphe IV (1339-1365). Elle s'élève sur les ruines de deux églises antérieures, la première étant une église paroissiale consacrée en 1147. En tant qu'édifice religieux le plus important de la capitale de l'Autriche, la cathédrale Saint-Étienne a été témoin d'importants événements de l'histoire de ce pays et, avec son toit aux tuiles multicolores, elle est devenue l'un des symboles les plus reconnaissables.
Historique
Vers le milieu du XIIe siècle, Vienne était devenue un centre important de la civilisation germanique de l'Europe de l'Est et, ses quatre églises alors existantes, dont une seule était une église paroissiale, ne suffisaient plus face aux besoins religieux de la ville. En 1137, Reginmar, évêque de Passau, et le compte Léopold IV signèrent le Traité de Mautern qui, pour la première fois, décrivait Vienne comme étant une ville et qui permettait la construction d'une église, en dehors de Passau, dédiée à saint Étienne. Non seulement l'évêque obtint l'église Saint-Pierre de Vienne, mais il devint le propriétaire du lieu où s'élèverait plus tard la cathédrale Saint-Étienne. En compensation, le comte Léopold IV obtint de grandes étendues de terres sises hors des murs de la ville à l'exception du territoire prévu pour la nouvelle église paroissiale laquelle deviendrait, plus tard, la cathédrale Saint-Étienne. Pendant longtemps, on croyait que l'église paroissiale avait été construite sur un terrain vague hors des murs de la ville, mais des excavations pour l'installation d'un système de chauffage en 2000 ont permis de découvrir que celle-ci avait été effectivement construite sur un ancien cimetière, car selon la datation au carbone effectuée sur des sépultures découvertes à 2,5 mètres (8 pieds) sous la surface, indique que celles-ci remontraient au IVe siècle. Cette découverte suggère qu'un édifice religieux encore plus ancien aurait pu exister et ce, devançant l'actuelle église Saint-Rupert considérée jusqu'ici comme la plus ancienne église de Vienne.
Établie en 1137, cette église non achevée de style roman fut solennellement dédiée en 1147 à Saint-Étienne en présence de Conrad III d'Allemagne, de l'évêque Otto de Freising, et d'autres notables allemands qui étaient sur le point de s'embarquer pour la seconde croisade. Cette première structure fut achevée en 1160. De 1230 à 1245, elle fut prolongée vers l'ouest; l'actuel mur occidental et les tours romanes datent de cette période. Toutefois, en 1258, un énorme incendie détruisit la majeure partie de l'édifice. Une structure de remplacement plus vaste, aussi de style roman et réutilisant les deux tours, fut construite sur les ruines de l'ancienne église. Elle fut consacrée le 23 avril 1263. Cet anniversaire est souligné chaque année par une des rares sonneries de la cloche Pummerin pendant trois minutes au cours de la soirée.
En 1304, le roi Albert I ordonna la construction d'un choeur à trois nefs, de style gothique, le « choeur Albertin », du côté oriental de l'église; celui-ci assez large pour rejoindre l'extrémité des anciens transepts. Sous le règne de son fils, le duc Albert II, les travaux se poursuivirent et le choeur fut consacré en 1340. La nef centrale fut dédiée à saint Étienne alors que celles du nord et du sud le furent à Vierge Marie et les Apôtres. Le choeur fut à nouveau agrandi sous le règne du fils d'Albert, le duc Rodolphe IV, afin d'augmenter l'importance religieuse de Vienne. Le 7 avril 1359, Rodolphe IV posa la pierre angulaire près de l'actuelle tour sud marquant un nouvel agrandissement, de style gothique, du choeur Albertin. Cet agrandissement encapsula éventuellement la totalité de l'ancienne église et, en 1430, l'ancienne église fut enlevée et les travaux progressèrent sur la nouvelle église. La tour sud fut achevée en 1433 sous la direction de Hans von Prachatitz alors que la construction de la voûte de la nef, débutée en 1446, se termina en 1474. Les fondations de la tour nord furent posées en 1450 et sa construction débuta sous la supervision de Hans Puchsbaum, mais celle-ci fut abandonnée lorsque les travaux sur l'église cessèrent en 1511. Pour couronner cette tour non achevée, une structure octogonale fut attachée et un « bonnet écossais » fut appliqué par Kaspar et Hans Saphoy en 1578. Un « bonnet écossais » est une forme de dôme gothique.
En 1365, à peine six ans après l'agrandissement gothique du choeur Albertin, Rodolphe IV, ne tenant pas compte du statut de Saint-Étienne comme celui d'une simple église paroissiale, établit présomptueusement un chapitre de chanoines seyant à une cathédrale. Cette action n'était que le premier pas vers la réalisation longuement chérie qu'entretenait Vienne d'obtenir son propre diocèse; en 1469, l'empereur Frédéric III pressa le pape Paul II de donner à Vienne son propre évêque lequel serait nommé par l'empereur. Malgré la résistance de longue date de la part des évêques de Passau qui ne veulent pas perdre le contrôle sur ce territoire, le diocèse de Vienne est canoniquement créé le 18 janvier 1469; l'église Saint-Étienne en devient la cathédrale et l'église mère. Le 1er juin 1722, au cours du règne de Karl VI, le diocèse est promu au rang d'archidiocèse par le pape Innocent XIII.
En 1640, l'évêque, Mgr Philipp Friedrich von Breuner, initie la transition des ameublements de la cathédrale vers la période baroque en guise de démonstration de la contre-réforme. Il demande aux frères Pock, de Constance, de construire un nouveau maître-autel.
En 1683, la cathédrale est endommagée par de nombreux boulets de canon au cours du deuxième siège de la part des Turcs. Une deuxième vague de transformations vers le style baroque prend son envol : les autels gothiques avec volets ainsi que leurs premiers remplacements baroques sont remplacés pour des autels baroques en marbre.
La cathédrale est aussi endommagée par des tirs d'artillerie en 1809 au cours des guerres françaises. La tour sud est réparée en 1810 et le toit au-dessus du choeur Albertin est rénové en 1831. En 1853 et 1854, l'ensemble des pignons sur le toit est complété, car un seul avait été achevé par Puchsbaum sous Friedrich III. En 1863 et 1864, l'architecte Friedrich Schmidt rénove le dôme de la tour.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale a été sauvée de la destruction intentionnelle aux mains des forces allemandes lorsque le capitaine Gerhard Klinkicht ordonna au commandant de la ville, Josef Dietrich, de « tirer une centaine d'obus et de ne laisser que débris et cendres ». Toutefois, le 13 avril 1945, des feux en provenant de commerces établis tout près, feux initiés par des pillards civils alors que les troupes russes entraient dans la ville, furent transportés, par le vent, vers la cathédrale. Le toit fut détruit et les voûtes du milieu du choeur ainsi que celles de l'allée sud s'effondrèrent. La cloche Pummerin tomba au sol et éclata. Heureusement, des coquilles de protection en briques établies autour de la chaire, de la tombe de Frederick III et d'autres trésors minimisèrent les dommages aux oeuvres d'art les plus précieuses. Toutefois, les magnifiques stalles du choeur, sculptées par Wilhelm Rollinger en 1487, ne purent être sauvées. La reconstruction débuta immédiatement et une réouverture partielle eut lieu le 12 décembre 1948. La réouverture complète n'eut lieu que le 23 avril 1952.
La crypte a été construite en 1953 dans les catacombes sous le choeur. La tour sud fut restaurée de 1954 à 1965. Le dôme de la tour du nord (le bonnet de Saphoy) fut achevé et la nouvelle cloche Pummerin fut installée. La tour nord fut restaurée de 1977 à 1998.
En 1989, le choeur a été réaménagé et le nouvel autel de célébration fut consacré le 14 septembre.
Architecture
L'église est dédiée à saint Étienne et est orientée vers le lever du soleil le matin de la fête patronale, le 26 décembre, l'année de sa construction. Construite en calcaire, la cathédrale mesure 107 mètres (351 pieds) de long, 30 mètres (131 pieds) de large et 136,7 mètres (448 pieds) de haut à son sommet. Au cours des siècles, la suie et d'autres agents de pollution accumulés sur l'édifice lui ont donné cette couleur noire, mais de récents projets de restauration ont fait retrouver, à certaines portions de l'édifice, sa couleur blanche originale.
S'élevant à une hauteur de 136,7 mètres (448 pieds) et affectueusement dénommée "Steffl" (diminutif pour "Stephen/Étienne") par les résidents, la massive tour du sud est son plus haut point et est un trait caractéristique du paysage de Vienne. Sa construction a duré 65 ans, de 1368 à 1433. Durant le siège de Vienne en 1529 et encore au cours de la bataille de Vienne en 1683, elle a servi de point central d'observation et de poste de commandement pour la défense des murailles de la ville; elle comportait même un logis pour les gardiens qui, jusqu'en 1955, habitaient la tour durant la nuit et sonnaient les cloches si un feu était aperçu. Au sommet de la tour, il y a l'aigle bicéphale impérial portant sur son poitrail les armoiries des Habsburg-Lorraine surmonté de la croix apostolique à double traverse laquelle réfère à la majesté apostolique, le style impérial des rois de Hongrie.
La tour du nord ou tour de l'aigle fut, à l'origine, conçue pour être le miroir de la tour du sud, mais le plan s'avéra trop ambitieux, considérant que l'ère des cathédrales gothiques touchait à sa fin, et sa construction s'arrêta en 1511. En 1578, elle reçut une couronne qui fut surmonnée « le toit de la tour d'eau » par les Viennois. La tour s'élève à 68 mètres (223 pieds), environ la moitié de la hauteur de la tour sud.
L'entrée principale de l'église est nommée « Porte du Géant » (en allemand : Riesentor) en référence au fémur d'un mastodonte qui fut suspendu pendant des décennies après avoir été découvert en 1443 alors que l'on procédait au creusage des fondations de la tour nord. Le tympan au-dessus de la porte du Géant représente le Christ pantocrator entouré de deux anges alors qu'à sa gauche et à sa droite, on retrouve les deux tours romanes Heiden (en allemand : Heidentürme) qui s'élèvent chacune à environ 65 mètres (215 pieds). L'appellation de ces tours vient du fait qu'elles furent construites avec les débris de vieilles structures construites par les Romains (en allemand, Heiden veut dire païens) au cours de leur occupation du territoire. Carrées à la base et octogonales au-dessus de la ligne du toit, ces tours contenaient, à l'origine, les cloches; celles de la tour sud furent perdues au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais la tour nord contient d'être un clocher. Les tours romanes et la porte du Géant sont les parties les plus anciennes de l'édifice.
La gloire de la cathédrale est, sans doute, son toit à motifs richement colorés, 111 mètres (361 pieds) de long, et couvert de 230 000 tuiles vitrifiées. Le toit est si abrupt qu'il se nettoie par la pluie et qu'il est rarement couvert de neige. À certains endroits, il atteint une inclinaison de 80°. Au-dessus du choeur, du côté sud de l'édifice, les tuiles forment une mosaïque illustrant l'aigle bicéphale qui est le symbole de l'empire de la dynastie des Habsburg qui dirigea Vienne. Du côté nord, elles illustrent les armoiries de la ville de Vienne et celles de la République d'Autriche. En 1945, au cours de la Seconde Guerre mondiale, le feu qui endommagea les édifices avoisinants se transmit à la tour nord détruisant la structure de bois du toit. Le coût de reconstruire la structure à l'identique pour un si grand toit, situé à 38 mètres (125 pieds) du plancher, aurait été si prohibitif que l'on décida plutôt d'utiliser plus de 600 tonnes métriques d'acier.
Le compositeur Ludwig van Beethoven découvrit qu'il était complètement sourd lorsqu'il vit des oiseaux s'envoler du clocher parce que les cloches sonnaient alors que lui n'entendait rien. La cathédrale possède 23 cloches. La tour nord en contient quatre. Parmi celles-ci, Sainte-Marie, communément appelée "Pummerin". À 20 130 kg (44 380 livres), elle est la plus grosse d'Autriche et la seconde cloche balançante d'Europe, après la cloche Pierre (23 500 kg / 51 800 livres) de la cathédrale de Cologne. À l'origine, coulée en 1711 à partir de canons et 200 boulets de canon capturés aux envahisseurs musulmans, elle a été refondue (en partie à partir du métal original) en 1951 après être tombée de son support de bois lors du feu de 1945. La nouvelle cloche possède un diamètre de 3,14 mètres (9,6 pieds) et elle fut un cadeau de la province de la Haute-Autriche. Elle sonne que lors d'événements très spéciaux incluant l'arrivée de la nouvelle année. Le tour abrite aussi trois autres cloches anciennes qui ne sont plus utilisées : Kleine Glocke (petite cloche) fondue vers 1280; Speisglocke (cloche du souper) fondue en 1746; et Zügenglocke (cloche de procession) fondue en 1830.
Un carillon de 11 cloches, opérées électriquement, fondues en 1960, est logé dans la tour sud. Ces cloches sont utilisées durant les messes à la cathédrale : quatre sont utilisées pour une messe ordinaire; la quantité augmente jusqu'à 10 pour une messe d'une fête importante; et la 11e, la plus grosse, s'ajoute que si le cardinal-archevêque de Vienne y assiste.
La tour romaine du nord contient six cloches dont cinq furent fondues en 1772. Elles sont utilisées pour les prières du soir et pour les funérailles. Ce sont les cloches de travail de la cathédrale et leur appellation rappelle leur usage primitif : Feuerin (alarme de feu, maintenant utilisée pour les prières du soir) fondue en 1859; Kantnerin (appel des chantres/musiciens pour la messe); Fehringerin (utilisée pour la grand-messe du dimanche); Bieringerin (appel de la bière, comme dernier appel pour les taverniers); Arme Seelen (la cloche des funérailles); et Churpötsch (appel aux dévotions mariales; donnée par la curie locale en l'honneur de l'icône Maria Pötsch dans la cathédrale). Le feu de 1945 a détruit toutes les cloches qui étaient logées dans la tour sud.
Intérieur
Il existe 18 autels dans la partie principale de l'église et plusieurs autres dans les chapelles. Celui qui attire notre attention est le maître-autel construit de 1641 à 1647 lors d'un premier réaménagement de la cathédrale dans le style baroque. L'autel, réalisé par les frères Johann Jakob et Tobias Pock, est fait de marbre provenant de Pologne de Styrie et du Tyrol. Il contient un tableau représentant la lapidation de Saint-Étienne lequel est entouré des patrons régionaux - saints Léopold, Florian, Sébastien et Roch -, d'une statue de la Vierge Marie qui regarde le ciel où le Christ attend qu'Étiemme (le premier martyr) s'envole vers le ciel.
L'icône Maria Pötsch, de style byzantin, représente la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus. L'icône tient son appellation du sanctuaire catholique byzantin hongrois de Máriapócs (prononcé Poach) d'où elle a été transférée à Vienne. L'icône de 50 x 70 cm (20 x 27 pouces) fut commandée en 1676 au peintre István Papp par László Csigri lors de sa libération comme prisonnier de guerre avec les Turcs qui avaient envahi la Hongrie à ce moment-là. Comme Csigri fut incapable de payer la somme de 6 florins, l'icône a été achetée par Lorinc Hurta qui la donna à l'église de Pócs.
Après deux incidents miraculeux en 1696 où la Vierge de l'icône versa de réelles larmes, l'empereur Léopold I ordonna qu'elle soit apportée à la cathédrale Saint-Étienne afin qu'elle soit en sécurité et hors d'atteinte des armées musulmanes qui contrôlaient alors une grande partie de la Hongrie. Dès son arrivée, après un voyage triomphal qui dura cinq mois en 1697, l'impératrice Eleonora Magdalena commanda la splendide oklad Rosa Mystica ainsi que le cadre. L'empereur lui-même ordonna que l'icône soit placée près du maître-autel, en avant de l'église, où elle fut exposée bien en vue de 1697 jusqu'en 1945. Depuis son arrivée, l'icône n'a jamais versé de larmes, mais d'autres miracles lui sont attribués incluant la victoire du prince Eugène de Savoie sur les Turcs à Zenta quelques semaines après l'installation de l'icône dans la cathédrale. Aux résidents de Pócs qui désiraient que leur saint tableau lui soit retourné, l'empereur leur expédia plutôt une copie. Depuis lors, il est rapporté que la copie a versé des larmes et accompli des miracles de sorte que le village a changé son nom de Pócs à Máriapócs et est devenu un important lieu de pèlerinage.
La chaire de pierre est une oeuvre d'art de la sculpture gothique tardive. Longtemps attribué à Anton Pilgram, on croit aujourd'hui que c'est plutôt l'oeuvre de Niclaes Gerhaert van Leyden. Les côtés de la chaire éclatent comme des pétales stylisés émanant du pied qui les supportent. Sur ces pétales gothiques apparaissent les portraits des quatre premiers docteurs de l'Église (Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Grégoire le Grand et Saint Jérôme) chacun d'eux dans un des quatre tempéraments et dans une des quatre différentes étapes de la vie. La rampe de l'escalier s'enroulant autour du pilier à partir du sol jusqu'à la cuve comporte de fantastiques décorations de crapauds et de lézards se mordant l'un et l'autre, symbolisant la bataille du bien et du mal. Sous les marches se trouve l'un des symboles les plus admirés de la cathédrale : l'autoportrait dans la pierre de ce sculpteur inconnu à bouche bée (en allemand : guken) à une fenêtre (en allemand : fernster) d'où l'appellation populaire de « Fenstergucker ». Le ciseau dans la main du sujet et la signature de maître maçon sur le bouclier au-dessus de la fenêtre mènent à la spéculation qu'il s'agit d'un autoportrait du sculpteur.
Les orgues
La première mention d'un orgue dans la cathédrale remonte à 1334. Probablement, un nouvel orgue y fut installé en 1336. En 1371, des réparations sont exécutées par l'organiste et facteur Peter. Vers 1400, des travaux sont exécutés par Jörg Behaim qui a ou bien réparé l'instrument existant ou installé un nouvel orgue dont l'existence est attestée à partir de 1404. Des réparations sont exécutées en 1416. Des améliorations sont apportées à l'instrument, en 1469, par le frère franciscain Hans.
En 1513, une nouvelle plateforme, construite par Anton Pilgram, est installée dans l'allée nord et l'orgue de 1336 y est transféré. En 1560, l'instrument est rénové par Friedrich Pfannmüller qui meurt en 1562 avant d'avoir terminé son travail. Les travaux sont parachevés, à partir de 1565, par Harman Raphael Rodensteen, de Zwickau (Pays-Bays). Une rénovation ultérieure a lieu en 1675 par Christoph Vogel.
Pendant ce temps, en 1448, un baldaquin, don d'Agnes Füchsel, est achevé par Hans Puchsbaum et placé dans l'allée sud près de la sacristie. En 1507, Burchhard Tischlinger ou Dinslinger, de Balzano (Italie), y installe un grand orgue lequel sera agrandi en 1545 par Wolfgang Schmeltzl. Plusieurs interventions seront exécutées sur cet instrument : réparations, en 1550-1551, par Jakob Kuningschwerdt, de Zwettl, rénovations, en 1565-1568, par Harmen Raphael Rodensteen, de Zwickau (Pays-Bays), réparations, en 1681, par Johann Ulrich et Ferdinand Josef Römer, rénovations, en 1730, par Gottfried Sonnholz, de Vienne, et réparations, en 1784-1785, par Franz Xaver Christoph, de Vienne.
En 1797, les deux orgues sont démolis et leur tuyauterie est incorporée dans l'instrument de 41 jeux placé à la tribune ouest.
L'orgue de tribune
En 1711, un appel d'offres est publié concernant la construction d'un nouvel orgue. Parmi ceux qui présentent des propositions, on note Ferdinand Josef Römer, de Vienne, et Johan David Sieber, de Brünn.
Le contrat est accordé à Römer qui construit, en 1720, un orgue de 32 jeux répartis sur deux claviers et pédalier. Cet orgue est accompagné d'une dotation à long terme par le sacristain de longue date, Georg Neuhauser. Gottfried Sonnholz, de Vienne, qui assure l'entretien de l'instrument de 1724 à 1776, exécute des réparations en 1730 et probablement les réparations majeures exécutées vers 1770.
En 1797, l'instrument est agrandi à 41 jeux par Ignaz Kober avec la tuyauterie provenant des deux vieux orgues de la cathédrale. Des réparations sont exécutées par Ferdinand Buckow, de Hirschberg/Silésie, en 1858.
En 1886, Eberhard Friedrich Walcker, de Ludwisburg, crée, dans le buffet de Römer, son fameux instrument à traction mécanique de 90 jeux répartis sur trois claviers et pédalier surnommé « l'orgue du Géant » à cause de la présence de la porte du Géant située sous la tribune. L'instrument est détruit lors du feu dans la cathédrale dans les derniers jours de la Deuxième Guerre mondiale le 13 avril 1945.
En 1948, le facteur Johann Michael Kauffman, de Vienne, construit un nouvel orgue de 5 jeux répartis sur un clavier et pédalier lequel sera agrandi, en 1949, à 21 jeux sur deux claviers et pédalier en utilisant le matériel déjà réalisé selon un projet d'agrandissement entamé en 1939. La cathédrale réouvre ses portes le 23 avril 1952 sans qu'il y ait un grand orgue.
En 1952, la firme Kauffman est sélectionnée pour construire un nouvel orgue financé à partir d'un don émanant du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne. Le facteur Johann Michael Kauffman décède en 1953 et c'est son fils, Johann Marcellinus qui lui succède à la tête de la firme. Ce grand orgue comprend quatre claviers manuels, 125 jeux et près de 10 000 tuyaux. Au moment de sa construction, cet orgue était l'un des derniers instruments équipés avec des sommiers à cônes. L'orgue possède trois divisions de Positif : l'un faisant face à nef et chacune des deux autres dans une allée latérale. La façade est l'un des exemples les plus remarquables de façade à tuyauterie visible au monde. Il est inauguré le 2 octobre 1960.
L'utilisation régulière de cet orgue révèle des problèmes tant acoustiques que techniques principalement dus à son emplacement avec le résultat que l'orgue pouvait à peine être entendu à l'avant de cathédrale lorsque celle-ci était remplie de fidèles. De plus, plusieurs composantes ont été construites avec des matériaux d'après guerre de qualité inférieure. Dans les années 1970, certains tuyaux de façade menacent de tomber et s'affaissent sous leur poids. Une dégradation progressive s'observe au cours des décennies suivantes tandis que les autorités envisagent la construction d'un orgue de nef. En 1991, l'orgue cesse de fonctionner au cours d'une messe à cause d'un court-circuit électrique. L'instrument devient muet jusqu'en 2017.
Le 1er octobre 2010, un comité est formé pour élaborer une solution aux problèmes de l'instrument. En 2014, l'orgue est remis en marche le temps d'effectuer des tests acoustiques. Au cours de la semaine sainte 2017, un contrat, au montant d'environ trois millions d'euros, est accordé à la firme Rieger pour la construction d'un nouvel orgue à être placé derrière la façade de Kaufmann. Les travaux débutent le 12 avril 2017 et nécessiteront environ 50 000 heures de travail. La firme Rieger reconfigure complètement l'instrument. Réutilisant une partie de tuyauterie, l'instrument incorpore une technologie moderne du 21e siècle. L'ancienne console est préservée et transférée au Technisches Museum Wien.
Le nouvel instrument comprend 130 jeux (8 588 tuyaux) placés sur de nouveaux sommiers et opéré à partir d'une console à cinq claviers et pédalier. Environ la moitié de la tuyauterie de Kaufmann est réutilisée tandis que l'autre moitié a été fondue ou offerte en échange de don. Les caractéristiques spéciales de cet instrument incluent la présence d'un jeu à bouche de 32' au clavier d'Hauptwerk, de deux jeux d'anches de 32' à la Pédale, et de deux jeux d'Harmonica à la division du Solo. Des 104 jeux aux différents claviers, il existe huit jeux à bouche de 16', 26 jeux à bouche de 8', 23 jeux d'anches dont quatre jeux en chamade. Chaque clavier, à l'exception de celui du Hauptwerk possède un accouplement « soprano » qui consiste à accoupler la ligne mélodique supérieure d'un clavier à un autre dans le but de renforcer la mélodie lors du chant de l'assemblée. Cet instrument et celui de la nef sont accessibles à partir de deux consoles de cinq claviers et pédalier, la première placée à la tribune et l'autre, amovible, au niveau du plancher de la nef.
L'instrument devait être inauguré le dimanche de Pâques, 12 avril 2020, soulignant ainsi le 75e anniversaire de la destruction de la cathédrale lors de la Deuxième Guerre mondiale, mais cette date a dû être remise au 4 octobre 2020 à cause de restrictions sanitaires dues à la CIVID-19. Il a été inauguré par les organistes Ernst Wally et Nathan Laube.
L'instrument (tribune + nef : 185 jeux, 243 rangs) occupe le troisième rang parmi les plus grands orgues d'Europe et le neuvième rang parmi ceux du monde entier.
L'orgue de transept
En 1942, la firme Kaufmann construit et installe un orgue de 18 jeux répartis sur deux claviers et pédalier utilisant des sommiers à cônes et une traction électrique tant au niveau des claviers que pour les jeux. La console est placée dans la première travée de la nef. Il est utilisé jusqu'en 1952.
En 1991, un nouvel orgue est installé dans l'allée sud (côté droit) près de la croisée du transept. Le nouvel instrument, construit par la firme Rieger, de Vorarlberg (Suisse), possède 55 jeux répartis sur quatre claviers manuels et pédalier. Cet instrument est l'un des plus grands instruments, en Autriche, utilisant une traction mécanique pour les claviers et les accouplements ainsi que pour les jeux. Cette dernière traction incorpore une assistance électronique non obligatoire. Cet instrument moderne possède une division baroque de Positiv, un Schwellwerk (Récit) romantique et un Hauptwerk (Grand-Orgue). La division de Solo se compose d'une Trompete, d'un Clairon et d'un Cornett. Il est inauguré le 13 septembre 1991 par Peter Planyavsky.
L'orgue de choeur
Jusqu'au milieu du XVIIe siècle, les services religieux se déroulaient devant un autel possiblement placé au milieu de la cathédrale alors que le choeur était de plus en plus le centre des événements liturgiques. En 1685, il est mention d'un orgue (un Positif?) près de la tombe de l'empereur Friedrich III.
En 1701, un orgue de choeur de 10 jeux est construit par Ferdinand Römer et placé au-dessus des stalles du choeur.
En 1886, un orgue à traction mécanique de 16 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier est construit par la firme Rieger, de Jägerndorf, et placé dans le buffet de Römer. Cet instrument fut détruit lors du feu dans la cathédrale dans les derniers jours de la Deuxième Guerre mondiale le 13 avril 1945.
Un nouveau petit orgue arriva à la cathédrale à l'automne 2009. Cet instrument est principalement utilisé pour les messes célébrées ailleurs qu'au maître-autel ainsi que pour accompagner les petits concerts de musique sacrée et en tant que continuo ou solo lors de concerts. L'instrument est amovible, ce qui veut dire qu'il peut, à volonté, être déplacé à différents endroits dans la cathédrale. Le besoin d'un petit instrument amovible pour complémenter le grand orgue de transept avait été identifié il y a plusieurs années et les premières esquisses remontent au milieu des années 1990. Des dons privés couvrant la moitié des coûts de construction facilitèrent grandement la réalisation du projet. La balance des fonds a été fournie par le chapitre de la cathédrale et celui du chapitre métropolitain.
À partir de plus d'une douzaine de propositions reçues, deux firmes d'Autriche et une autre de Suisse et de Belgique furent sélectionnées et invitées à soumettre des projets détaillés. Le contrat a été accordé à la firme Rieger, de Vorarlberg (Suisse), peu avant Noël 2008. Le nouvel orgue va jouer le rôle de petit frère de l'instrument de transept aussi construit par Rieger.
Cet orgue souligna de façon spéciale l'année Joseph Haydn 2009 à la cathédrale. Joseph Haydn et ses frères reçurent une formation complète à la cathédrale et ont accumulé près de 10 ans d'expériences musicales alors qu'ils étaient membres de la chorale de la cathédrale. Le nouvel instrument a été baptisé « Orgue Haydn » pour honorer leur contribution.
L'instrument a été bénit par le cardinal-archevêque Christoph Schönborn le 24 octobre 2009. La cérémonie d'inauguration marqua aussi le début officiel de l'édition 2009 du Festival d'orgue Saint-Étienne.
St. Stephen's Cathedral (German: Stephansdom) is the mother church of the Roman Catholic Archdiocese of Vienna. The current Romanesque and Gothic form of the cathedral was largely started by Duke Rudolf IV (1339–1365) and stands on the ruins of two earlier churches, the first being a parish church consecrated in 1147. The most important religious building in Austria's capital, St. Stephen's Cathedral has borne witness to many important events in that nation's history and has, with its multi-colored tile roof, become one of the city's most recognizable symbols.
History
By the middle of the 12th century, Vienna had become an important center of German civilization in eastern Europe, and the four existing churches, including only one parish church, no longer met the town's religious needs. In 1137, Reginmar, bishop of Passau, and Margrave Leopold IV signed the Treaty of Mautern, which referred to Vienna as a civitas for the first time and permitted the construction of a church outside Passau that stood under the patronage of St. Stephen. Not only did the bishop got St. Peter's church in Vienna but also the area for the actual St. Stephen's Cathedral. As compensation, Margrave Leopold IV received extended stretches of land beyond the city walls, with the notable exception of the territory allocated for the new parish church, which would eventually become St. Stephen's Cathedral. Although previously believed to have been built in an open field outside the city walls, the new parish church was in actuality likely built on an ancient cemetery dating back to ancient Roman times; excavations for a heating system in 2000 revealed graves 8 feet (2.5 meters) below the surface, which were carbon-dated to the 4th century. This discovery suggests that an even older religious building on this site predated the St. Rupert's Church, which is considered today to be the oldest church in Vienna.
Erected in 1137, the partly constructed Romanesque church was solemnly dedicated in 1147 to St. Stephen in the presence of Conrad III of Germany, Bishop Otto of Freising, and other German nobles who were about to embark on the Second Crusade. This first structure was completed in 1160. From 1230 to 1245, the initial Romanesque structure was extended westward; the present-day west wall and the Romanesque towers date from this period. In 1258, however, a great fire destroyed much of the original building, and a larger replacement structure, also Romanesque in style and reusing the two towers, was built over the ruins of the old church and consecrated on April 23, 1263. The anniversary of this second consecration is commemorated each year by a rare ringing of the Pummerin bell for three minutes in the evening.
In 1304, King Albert I ordered a Gothic three-nave choir, the "Albertine choir", to be built east of the church, wide enough to meet the tips of the old transepts. Under his son, Duke Albert II, work continued and the choir was consecrated in 1340. The middle nave was dedicated to St. Stephen and All Saints, while the north and south nave, were dedicated to St. Mary and the Apostles respectively. The choir was again expanded under the reign of Albert II's son, Duke Rudolf IV, to increase the religious significance of Vienna. On April 7, 1359, Rudolf IV laid, near the present south tower, the cornerstone for a westward Gothic extension of the Albertine choir. This expansion would eventually encapsulate the entirety of the old church, and in 1430, the old church was removed from within as work progressed on the new church. The south tower was completed in 1433 under the direction of Hans von Prachatitz, and the vaulting of the nave, begun in 1446, was completed in 1474. The foundation for a north tower was laid in 1450, and construction began under Master Hans Puchsbaum, but its construction was abandoned when major work on the church ceased in 1511. To crown the tower stump, an octagonal superstructure was attached, which was then completed with a so-called “Welsh bonnet” by Kaspar and Hans Saphoy in 1578. The Welsh bonnet is a Gothic-style shape of a dome.
In 1365, just six years after beginning the Gothic extension of the Albertine choir, Rudolf IV disregarded St. Stephen's status as a mere parish church and presumptuously established a chapter of canons befitting a large cathedral. This move was only the first step in fulfilling Vienna long-held desire to obtain its own diocese; in 1469, Emperor Frederick III prevailed on Pope Paul II to grant Vienna its own bishop, to be appointed by the emperor. Despite long-standing resistance by the bishops of Passau, who did not wish to lose control of the area, the diocese of Vienna was canonically established on January 18, 1469, with St. Stephen's Cathedral as its mother church. On June 1, 1722, during the reign of Karl VI, the see was elevated to an archbishopric by Pope Innocent XIII.
In 1640, Bishop Philipp Friedrich von Breuner started the change into the Baroque era of the furnishings in the cathedral as a demonstration of the counter-reformation. He commissioned the Pock brothers, from Constance, to build a new high altar.
In 1683, the cathedral is damaged due to numerous cannon balls during the Second Turkish Siege. A second wave of transformation into the Baroque era occurred around 1700: Gothic winged altars as well as their early Baroque replacements are exchanged for Baroque marble altars.
The cathedral was also damaged by artillery fire in 1809 during the French Wars. The south tower was repaired in 1810 and the roof over the Albertine choir was renovated in 1831. In 1853 and 1854, the remaining gables were built in the roof area, only one of which was completed by Puchsbaum under Friedrich III. In 1863 and 1864, architect Friedrich Schmidt restored the tower dome.
During World War II, the cathedral was saved from intentional destruction at the hands of retreating German forces when Captain Gerhard Klinkicht disregarded orders from the city commandant, Josef Dietrich, to "fire a hundred shells and leave it in just debris and ashes". On April 13, 1945, however, fires from nearby shops, started by civilian looters as Russian troops entered the city, were carried to the cathedral by wind. The roof burned down, the vaults of the middle choir and the southern side gate collapsed. The bell Pummerin fell to the ground and busted. Fortunately, protective brick shells built around the pulpit, Frederick III's tomb, and other treasures, minimized damage to the most valuable artworks. The beautiful choir stalls, carved in 1487 by Wilhelm Rollinger, however, could not be saved. Rebuilding began immediately, with a limited reopening on December 12, 1948, and a full reopening on April 23, 1952.
The crypt was built in 1953 in the catacombs under the choir. The south tower was restored from 1954 to 1965. The dome on the north tower (Saphoy's bonnet) was completed and the new Pummerin bell was installed. The north tower was restored from 1977 to 1998.
In 1989, the chancel was refurbished and the new celebration altar was consecrated on September 14th.
Architecture
The church is dedicated to St. Stephen and is oriented toward the sunrise on his feast day December 26th, as the position stood in the year that construction began. Built of limestone, the cathedral is 351 feet (107 meters) long, 131 feet (40 meters) wide, and 448 feet (136.7 meters) tall at its highest point. Over the centuries, soot and other forms of air pollution accumulating on the building have given it a black color, but recent restoration projects have again returned some portions of the building to its original white.
Standing at 448 feet (136.7 meters) tall and affectionately referred to by the city's inhabitants as "Steffl" (a diminutive form of "Stephen"), the massive south tower is its highest point and a dominant feature in the Vienna skyline. Its construction lasted 65 years, from 1368 to 1433. During the Siege of Vienna in 1529 and again during the Battle of Vienna in 1683, it served as the main observation and command post for the defense of the walled city, and it even contains an apartment for the watchmen who, until 1955, manned the tower at night and rang the bells if a fire was spotted in the city. At the tip of the tower stands the double-eagle imperial emblem with the Habsburg-Lorraine coat of arms on its chest, surmounted by a double-armed apostolic cross, which refers to Apostolic Majesty, the imperial style of kings of Hungary.
The north tower or Eagle Tower was originally intended to mirror the south tower, but the design proved too ambitious, considering the era of Gothic cathedrals was nearing its end, and construction was halted in 1511. In 1578, the tower stump was augmented with a Renaissance cap, nicknamed the "water tower top" by the Viennese. The tower now stands at 223 feet (68 meters) tall, roughly half the height of the south tower.
The main entrance to the church is named the Giant's Door, (German: Riesentor) referring to the thighbone of a mastodon that hung over it for decades after being unearthed in 1443 while digging the foundations for the north tower. The tympanum above the Giant's Door depicts Christ Pantocrator flanked by two winged angels, while on the left and right are the two Roman Heathens Towers (German: Heidentürme) that each stand at about 215 feet (65 meters) tall. The name for the towers derives from the fact that they were constructed from the rubble of old structures built by the Romans (German Heiden meaning heathens or pagans) during their occupation of the area. Square at the base and octagonal above the roofing, these towers originally housed bells; those in the south tower were lost during World War II, but the north tower remains an operational bell tower. The Roman Towers, together with the Giant's Door, are the oldest parts of the building.
The glory of the cathedral is its ornately patterned, richly colored roof, 361 feet (111 meters) long, and covered by 230,000 glazed tiles. The roof is so steep that it is sufficiently cleaned by the rain alone and is seldom covered by snow. At some spots, an angle of inclination of 80° is achieved. Above the choir on the south side of the building, the tiles form a mosaic of the double-headed eagle that is symbolic of the empire ruled from Vienna by the Habsburg dynasty. On the north side, the coats of arms of the City of Vienna and of the Republic of Austria are depicted. In 1945, fire caused by World War II damage to nearby buildings leaped to the north tower and went on to destroy the wooden framework of the roof. The cost for replicating the original bracing for such a large roof (it rises 125 feet / 38 meters above the floor) would have been prohibitive, so over 600 metric tons of steel bracing were used instead.
Composer Ludwig van Beethoven discovered the totality of his deafness when he saw birds flying out of the bell tower as a result of the bells' tolling but could not hear the bells. The cathedral has 23 bells in total. The north tower contains four bells. Among them, St. Mary, but usually called Pummerin. At 44,380 pounds (20,130 kilograms), it is the largest in Austria and the second-largest swinging bell in Europe (after the 51,800-pound / 23,500-kilogram Peter in Cologne Cathedral). Originally cast in 1711 from cannons and 200 cannonballs captured from the Muslim invaders, it was recast (partially from its original metal) in 1951 after crashing onto the floor when its wooden cradle burned during the 1945 fire. The new bell has a diameter of 9.6 feet (3.14 meters) and was a gift from the province of Upper Austria. It sounds on only a few special occasions each year, including the arrival of the new year. The tower also houses three older bells that are no longer used: Kleine Glocke ("small bell") cast around 1280; Speisglocke ("dinner bell") cast in 1746; and Zügenglocke ("processions bell") cast in 1830.
A peal of 11 electrically operated bells, cast in 1960, hangs in the soaring south tower. They are used during masses at the cathedral: four are used for an ordinary mass; the quantity increases to as many as ten for a major holiday mass; the 11th and largest is added when the Cardinal Archbishop of Vienna himself is present.
The north Roman tower contains six bells, five of which were cast in 1772, that ring for evening prayers and toll for funerals. They are working bells of the cathedral and their names usually recall their original uses: Feuerin ("fire alarm" but now used as a call to evening prayers) cast in 1859; Kantnerin (calling the cantors/musicians to mass); Fehringerin (used for high mass on Sundays); Bieringerin ("beer ringer" for the last call at taverns); Arme Seelen (the funeral bell); and Churpötsch (rung for rosary devotionals; donated by the local curia in honor of the Maria Pötsch icon in the cathedral). The 1945 fire destroyed the bells that hung in the south Roman tower.
Interior
There are 18 altars in the main part of the church, and more in the various chapels. The first focal point is the distant high altar, built over seven years from 1641 to 1647 as part of the first refurbishment of the cathedral in the Baroque style. The altar, built by Johann Jakob and Tobias Pock, is made of marble from Poland, Styria and Tyrol. It includes a painting representing the stoning of St. Stephen. It is framed by figures of patron saints from the surrounding areas – Saints Leopold, Florian, Sebastian and Rochus – and surmounted with a statue of St. Mary, which draws the beholder's eye to a glimpse of heaven where Christ expects Stephen (the first martyr) to ascend from below.
The Maria Pötsch Icon is a Byzantine style icon of St. Mary with the child Jesus. The icon takes its name from the Hungarian Byzantine Catholic shrine of Máriapócs (pronounced Poach) from where it was transferred to Vienna. The 20 by 27 inches (50 x 70 cm) icon was commissioned in 1676 from painter István Papp by László Csigri on his release as a prisoner of war from the Turks who were invading Hungary at the time. As Csigri was unable to pay the 6-forint fee, the icon was bought by Lorinc Hurta who donated it to the church of Pócs.
After two miraculous incidents in 1696 with the Virgin in the picture shedding real tears, Emperor Leopold I ordered it brought to St. Stephen's Cathedral, where it would be safe from the Muslim armies that still controlled much of Hungary. Upon its arrival after a triumphal 5-month journey in 1697, Empress Eleonora Magdalena commissioned the splendid Rosa Mystica oklad and framework for it, and the Emperor personally ordered the icon placed near the high altar in the front of the church, where it stood prominently from 1697 until 1945. Since its arrival, the picture has not been seen weeping again but other miracles and answered prayers have been attributed to it, including Prince Eugene of Savoy's victory over the Turks at Zenta few weeks after the icon's installation in the cathedral. The residents of Pócs wanted their holy miracle-working painting returned, but the emperor sent them a copy instead. Since then, the copy has been reported to weep real tears and work miracles, so the village changed its name from merely Pócs to Máriapócs and has become an important pilgrimage site.
The stone pulpit is a masterwork of late Gothic sculpture. Long attributed to Anton Pilgram, today Niclaes Gerhaert van Leyden is thought more likely to be the carver. The sides of the pulpit erupt like stylized petals from the stem supporting it. On those Gothic petals are relief portraits of the four original doctors of the Church (St. Augustine of Hippo, St. Ambrose, St. Gregory the Great and St. Jerome), each of them in one of four different temperaments and in one of four different stages of life. The handrail of the stairway curving its way around the pillar from ground level to the pulpit has fantastic decorations of toads and lizards biting one another, symbolizing the fight of good against evil. Beneath the stairs is one of the most beloved symbols of the cathedral: a stone self-portrait of the unknown sculptor gawking (German: gucken) out of a window (German: fenster) and thus famously known as the Fenstergucker. The chisel in the subject's hand and the stonemason's signature mark on the shield above the window let to the speculation that it could be a self-portrait of the sculptor.
The Organs
The first mention of an organ in the cathedral dates back to 1334. There was probably a new organ installed in 1336. In 1371, repairs were carried out by the organist and organbuilder Peter. Around 1400, works were carried out by Jörg Behaim who either repaired the existing instrument or installed a new organ whose existence was certified in 1404. Repairs were carried out in 1416. Improvements to the instrument were carried out in 1469 by Franciscan Br Hans.
In 1513, a new platform, built by Anton Pilgram, was installed in the northern aisle and the 1336 organ was installed on it. In 1560, the instrument was renovated by Friedrich Pfannmüller who died in 1562 before he could complete the task. It was finalized, from 1565, by Harmen Raphael Rodensteen, from Zwickau (Netherlands). Another renovation was carried in 1675 by Christoph Vogel.
Meanwhile, in 1448, a baldachin, donated by Agnes Füchsel, was completed by Hans Puchsbaum in the southern aisle near the sacristy. In 1507, Burchhard Tischlinger or Dinslinger, from Bolzano (Italy), installed a large organ which was enlarged in 1545 by Wolfgang Schmeltzl. There were several interventions on this instrument: repairs, in 1550-1551, by Jakob Kuningschwerdt, from Zwettl, renovations), in 1565-1568, by Harmen Raphael Rodensteen, from Zwickau (Netherlands) repairs, in 1681, by Johann Ulrich and Ferdinand Josef Römer, renovations, in 1730, by Gottfried Sonnholz, fromof Vienna.
In 1797, both organs were demolished and the pipework was incorporated into the 41-stop west gallery organ.
Gallery Organ
In 1711, there was a call for tenders concerning the construction of a new organ. Proposals were received among others from Ferdinand Josef Römer, of Vienna, and John David Sieber, of Brünn.
The contract was entrusted to Römer who completed the organ (II/P, 32 stops) in 1720 with an endowment from the long-standing cathedral sexton, Georg Neuhauser. Gottfried Sonnholz, of Vienna, who was responsible for the maintenance of the instrument from 1724 to 1776, executed repairs in 1730, and probably the major ones carried out in 1770.
In 1797, the instrument was enlarged by Ignaz Kober with pipework coming from the two old cathedral organs bringing the total number of stops to 41. Repairs were carried out by Ferdinand Buckow, of Hirschberg/Silesia, in 1858.
In 1886, Eberhard Friedrich Walcker, of Ludwigsburg, created, in Römer's organcase, his famous three-manual, 90-stop mechanical-action Giant Organ (named after the Giants' Gate entrance below the western loft). The instrument was lost in the cathedral fire in the last days of World War II, on April 13, 1945.
In 1948, organbuilder Johann Michael Kauffman, from Vienne, built a new one-manual and pedal, 5-stop organ which will be enlarged, in 1949, to 21 stops over two manuals and pedal, by using the pipework already completed as part of an enlargement project initiated in 1939. The cathedral re-opened its doors on April 23, 1952 without a large organ.
In 1952, the Kaufmann firm was selected to build a new organ mainly financed through a donation received from the German Federal Republic. When organbuilder Johann Michael Kauffman died in 1953, his son, Johann Marcellinus, took over the projet. This large organ had four manuals, 125 stops and about 10,000 pipes. At the time of its construction, the organ was one of the last ones to be built using cone-valve chests. The organ has three back Positifs: one facing the main nave and the others are each facing a side aisle. The facade is one of the most remarkable examples of an exposed pipe facade in the world. It was inaugurated on October 2, 1960.
The day-to-day use of the organ revealed acoustical and technical problems mainly due to its deployment with the result that the organ could barely be heard in the front part of the cathedral when it was full of worshippers. Besides, it was built with inferior post-war meterials. In the 1970s, the facade metal pipes threatened to buckle and fall under under their weight. The next decades showed the progressive degradation of the instrument, and the cathedral authorities started to consider the construction of a new organ. In 1991, the organ failed during a mass due to a short circuit in the electric system. The instrument became silent until 2017.
On October 1, 2010, a committee was set up to work out a solution to the problems of the instrument. In 2014, the organ was made playable the time to perform acoustical tests. In the 2017 Holy week, a contract, to the amount of about three million euro, was granted to the Rieger firm for the construction of a new organ to be installed behind Kayfmann's facade. Work started on April 12, 2017, and will require about 50,000 working hours. The Rieger firm completely reconfigure the instrument. Reusing part of the pipework, the instrument incorporates modern 21st-century technology. The former console was preserved and sent to the Technisches Museum Wien.
The new instrument has 130 stops (8,588 pipes) installed on new windchests and operated from a 5-manual and pedal console. About the half of Kaufmann's pipework was reused while the other half was melted or given in exchange for a donation. The special characteristics of this instrument include the presence of a 32' labial stop in the Hauptwerk, of two 32' reeds stops in the Pedal, and of two Harmonica stops in the Solo division. Out of the 104 stops in the different manuals, there are eight labial 16' stops, 26 8' labial stops, 23 reeds stops among which four are en chamade. Each manual, except the Hauptwerk, has a « soprano » coupler which transfers only the top line from another manual so as to reinforce the melody for congregational singing. This instrument and the one in the nave are playable from two 5-manual and pedal consoles, the first one is located in the gallery and other one, movable, is on the nave floor.
The instrument was to be inaugurated the Easter Sunday, April 12, 2020, to celebrate the 75th anniversary of the destruction of the cathedral during the Second World War, but this date had to be delayed until October 4, 2020, due to COVID-19 health restrictions. It was inaugurated by organists Ernst Wally and nathan Laube.
The instrument (gallery + nave: 185 stops, 243 ranks) ranks third among the largest organs in Europe and ninth worldwide.
Transept Organ
In 1942, the Kaufmann firm built and installs an organ with 18 stops over two manuals and pedals using cone valve windchests and electric action for both keys and stops. The console was located in the first bay of the nave. It was used until 1952.
In 1991, a new organ was installed in the south (right-hand) aisle close to the crossing. The new instrument, built by the Rieger firm, of Vorarlberg (Switzerland), has 55 stops over four manuals and pedal. This organ is one of the largest organs in Austria with mechanical key action and mechanical couplers, having full mechanical stop action with integrated, non-obligatory, electronic assistance. This modern organ has an enclosed Baroque Positiv, a romantic Schwellwerk and Hauptwerk. Mixtures include the Solowerk with Trompete, Clairon and Cornett. It was inaugurated on September 13, 1991, by Peter Planyavsky.
Chancel Organ
Till the middle of the 17th century, services used an altar possibly located in the middle of the cathedral while the chancel became more and more the center of liturgical events. In 1685, there is mention of an organ (a Positiv?) near the tomb of Emperor Friedrich III.
In 1701, a ten-stop chancel organ by organbuilder Ferdinand Römer was installed above the choir stalls.
In 1886, a new mechanical 16-stop organ (II/P) was built by the Rieger firm, of Jägerndorf, and placed inside Römer's organcase. The instrument was lost in the cathedral fire in the last days of World War II on April 13, 1945.
A small new organ arrived at the cathedral in autumn 2009. The instrument is primarily being used for masses conducted at locations other than the main altar and to accompany smaller sacred music performances, and as continuo or solo instrument for concerts. The organ is mobile, meaning that it can be positioned at various locations in the Cathedral as required. The need for a smaller, mobile instrument to complement the main organ in the Friedrichsschiff nave (inaugurated in 1992) was recognized many years ago, and the first ideas put forward in the mid-1990s. Private donations, amounting to around half of the construction costs, greatly helped the project. The remaining costs were funded by the Cathedral and Metropolitan Chapters.
Of an original pool of over a dozen organ manufacturers, two companies from Austria and one each from Switzerland and Belgium were shortlisted and invited to submit tenders for the project. The contract was awarded to the Rieger firm, of Vorarlberg (Switzerland), shortly before Christmas 2008. The new organ will play the role of a little sister to the four-manual transept organ, also built by Rieger.
The organ provided a special highlight for Joseph Haydn Year 2009 at the cathedral. Joseph Haydn and his brothers received a comprehensive education at the cathedral and gathered almost 10 years’ musical experience while serving as members of the Cathedral Choir. The new instrument has been named the "Haydn Organ" as a memorial for their contribution.
Archbishop Christoph Cardinal Schönborn blessed the instrument on October 24, 2009. The inauguration ceremony marked the official opening of the 2009 St. Stephen’s Organ Festival.
I. Hauptwerk |
III. Schwellwerk |
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Prinzipal | 32' | Quintaton | 16' | |
Prinzipal | 16' | Viola | 16' | |
Bourdon | 16' | Diapason | 8' | |
Prinzipal I | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Prinzipal II | 8' | Bourdon | 8' | |
Doppelflöte | 8' | Bourdon céleste | 8' | |
Gedeckt | 8' | Violoncelle | 8' | |
Viola | 8' | Voix céleste | 8' | |
Quinte | 5 1/3' | Oktave | 4' | |
Oktave | 4' | Flûte traversière | 4' | |
Offenflöte | 4' | Salicet | 4' | |
Gemshorn | 4' | Nazard harmonique | 2 2/3' | |
Terz | 3 1/5' | Flûte octaviante | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Tierce harmonique | 1 3/5' | |
Oktave | 2' | Cornet 8' | V | |
Cornet 8' | V | Fourniture 2 2/3' | V | |
Mixtur major 2 2/3' | IV | Cymbale 2/3' | III | |
Mixtur minor 1 1/3' | IV | Bombarde | 16' | |
Posaune | 16' | Trompette harmonique | 8' | |
Trompete | 8' | Basson-Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | Voix humaine | 8' | |
Klarine | 4' | Clairon harmonique | 4' | |
Tremblant |
V. Trompeteria |
V. Solo |
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Trompete (B/D) | 16' | Gambe | 8' | |
Trompete (B/D) | 8' | Gambe céleste | 8' | |
Trompete (B/D) | 4'/8' | Flûte harmonique | 8' | |
Tuba | 8' | Flûte harmonique | 4' | |
Bells | Harmonika | 16' | ||
Harmonika | 8' | |||
French Horn | 8' | |||
Clarinette | 8' | |||
Tuba | 8' | |||
Tuba | 4' | |||
Tremolo |
II. Positiv |
II. Rückpositiv |
IV. Positiv |
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Kontrabass | 16' | Prinzipal | 8' | 1Bourdon | 16' | ||
1Aeoline | 16' | Bourdon | 8' | Salicional | 16' | ||
Suavial | 8' | Quintaton | 8' | Prinzipal | 8' | ||
1Gedeckt | 8' | Prinzipal | 4' | 1Wienerflöte | 8' | ||
Gambe | 8' | Nachthorn | 4' | Gemshorn | 8' | ||
Vox coelestis | 8' | Nazard | 2 2/3' | Unda maris | 8' | ||
Aeoline | 8' | Doublette | 2' | Quinte | 5 1/3' | ||
Blockflôte | 4' | Tierce | 1 3/5' | Prestant | 4' | ||
Fugara | 4' | Larigot | 1 1/3' | Flauto amabile | 4' | ||
Nazard | 2 2/3' | Sifflöte | 1' | Terz | 3 1/5' | ||
Flöte | 2' | Scharff 1' | IV-III | Nazard | 2 2/3' | ||
Septime | 1 1/7' | Cromorne | 8' | Septime | 2 2/7' | ||
Harmonia aetheria 2 2/3' | IV-V | Tremulant | Oktave | 2' | |||
Klarinette | 8' | None | 1 7/9' | ||||
Rohrschalmei | 8' | Mixtur 2' | IV | ||||
Tremulant | Fagott | 16' | |||||
Trompete | 8' | ||||||
Cor anglais | 8' | ||||||
Tremulant |
Grosspedal |
Kleinpedal | |||
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Gravissima | 64' | Violonbass | 16' | |
Prinzipalbass | 32' | Prinzipal | 8' | |
Untersatz | 32' | Gedeckt | 8' | |
Subbass | 16' | Cello | 8' | |
Offenbass | 16' | Oktave | 4' | |
Gemshorn | 16' | Nachthorn | 4' | |
Quintbass | 10 2/3' | Flöte | 2' | |
Grossseptime | 9 1/7' | Mixtur 2' | IV | |
Offenflöte | 8' | Dulcian | 16' | |
Terz | 6 2/5' | |||
Theorbe | 3 1/9' | |||
Kontrabombarde | 32' | |||
Kontrafagott | 32' | |||
Bombarde | 16' | |||
Posaune | 16' | |||
Trompete | 8' | |||
Klarine | 4' |
1 | Disponible aussi à la Pédale / Available in Pedal |
I. Hauptwerk |
II. Positiv |
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Principal | 16' | 1Principal | 8' | |
Octav | 8' | Gedeckt | 8' | |
Gamba | 8' | Quintade | 8' | |
Hohlflöte | 8' | Principal | 4' | |
Octav | 4' | Rohrflöte | 4' | |
Spitzflöte | 4' | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Quint | 2 2/3' | Octav | 2' | |
Octav | 2' | Blockflöte | 2' | |
Mixtur major 2' | VI | Larigot | 1 1/3' | |
Mixtur minor 1 1/3' | IV | Scharff 1' | IV | |
Trompete | 16' | Regal | 16' | |
Trompete | 8' | Cromorne | 8' | |
Tremulant |
III. Schwellwerk |
IV. Solowerk |
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Bourdon | 16' | Trompete | 8' | |
Principal | 8' | 2Cornet 8' | V | |
Bourdon | 8' | Clairon | 4' | |
Salicional | 8' | |||
1Schwebung | 8' | |||
Octav | 4' | |||
Flöte | 4' | |||
Nazard | 2 2/3' | |||
Viola | 2' | |||
Flachflöte | 2' | |||
Terz | 1 3/5' | |||
Mixtur 1 1/3' | VI-VIII | |||
Trompete | 8' | |||
Oboe | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremulant |
Pedal |
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Untersatz | 32' |
Principal | 16' |
Subbass | 16' |
Octavbass | 8' |
Gedecktbass | 8' |
Quintbass | 5 1/3' |
Choralbass | 4' |
Nachthorn | 2' |
Rauschpfeife 2 2/3' | V |
Posaune | 16' |
Trompete | 8' |
Zinke | 4' |
1 | À partir de/From c0 | |
2 | À partir de/From f0 |
I. Hauptwerk |
II. Positiv |
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Principal | 8' | 3Coppel | 8' | |
Viola da Gamba | 8' | 4Traversflöte | 8' | |
Gedeckt | 8' | Flöte | 4' | |
Octave | 4' | Flachflöte | 2' | |
1Principal | 2' | 2Quinte | 2 2/3' | |
Mixtur 2' | III | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Tremulant |
Pedal |
|
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Subbass | 16' |
1 | De la Mixtur, tirage à deux crans / From Mixtur, double-draw stop | |
2 | De la Sesquialtera, tirage à deux crans / From Sesquialtera, double-draw stop | |
3 | Basse et dessus / Bass and Treble | |
4 | À partir de/From c1 |