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George Stevens, c 1862
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Auburn est un village situé dans le comté de Kings, à 136 km (85 milles) au nord-ouest de Halifax. Son nom provient probablement d'un village dans le Westmeath (Angleterre). Deux des premiers propriétaires terriens dans le secteur sont (Walter Wilkins (1 000 acres le 20 octobre 1770) et James Morden (5 000 acres le 10 septembre 1783). Le territoire a été peuplé par les loyalistes britanniques à partir de 1784.
Le village comprend l'église anglicane St. Mary's qui est la deuxième plus ancienne église anglicane de la Nouvelle-Écosse et la seconde église anglicane à être consacrée en Amérique du Nord. Érigée selon le modèle des églises londoniennes de Christopher Wren, elle est surnommée « la petite église Wren ". Avec sa fenêtre palladienne au-dessus du choeur, elle rappelle l'église St. James, Piccadilly.
Historique
Comme plusieurs anciennes églises anglicanes de la Nouvelle-Écosse, l'histoire de St. Mary's est intimement liée à l'histoire militaire de la province. Entre 1755 et 1763, environ 10 000 Acadiens sont déportés après que leurs représentants eurent refusé de porter allégeance à l'Angleterre. Leurs terres sont offertes à des soldats britanniques qui décident de demeurer au Canada après la Conquête de Québec en 1760. Ils sont suivis par un groupe d'immigrants écossais en 1773, par des esclaves et des personnes libres qui fuient les États-Unis durant la guerre de la Révolution américaine et par les loyalistes britanniques après que le Traité de Paris, signé en 1783, met fin au conflit.
L'église
L'histoire de cette église est étroitement liée à l'histoire de l'Église anglicane en Nouvelle-Écosse et à l'évêque Charles Inglis (1734-1814) qui, étant un membre du clergé irlandais ordonné en 1758, vient servir dans des paroisses de l'Église unie d'Angleterre et d'Irlande aux États-Unis jusqu'à ce que ses idées et sympathies loyalistes l'obligent à quitter les États-Unis. En novembre 1783, Inglis retourne en Angleterre alors que la grande partie de ses fidèles émigrent en Nouvelle-Écosse. Le 11 août 1787, George III crée le diocèse de la Nouvelle-Écosse qui inclut alors Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Édouard, le Québec, et les Bermudes. Il nomme Inglis en tant que premier évêque ce qui en fait le premier évêque anglican de l'Amérique du Nord. Le diocèse de Québec sera créé en 1793. Inglis, qui vit pendant plusieurs années après 1796 dans son domaine de Clermont, situé à quelques kilomètres à l'ouest d'Auburn, est très impliqué dans le processus de construction de l'église St. Mary's.
Le terrain sur lequel est construite l'église est un don du colonel James Morden. Il a combattu avec le général James Wolfe (1727-1759) à Québec, et est, à ce moment, responsable des munitions à la garnison de Halifax. Il fiat don de six acres à l'évêque Inglis avec la seule exigence que le banc no. 8 lui soit réservé ainsi qu'à ses héritiers. Une fois, le terrain obtenu, la construction de l'église débute immédiatement sous les auspices du gouverneur (1782-1791) de la Nouvelle-Écosse, John Parr (1725-1791), de l'évêque Inglis, et de James Morden.
L'édifice de style classique géorgien est conçu et construit en 1791 par le maître charpentier William Matthews, de la division des minutions à Halifax, avec l'assistance de son frère, le maître maçon Michael Matthews, du briqueteur Jabex Benedict, et de Benjamin Foster taille les bardeaux. Étant associé au chantier naval de Halifax, il est possible que Matthews a reçu la commande pour la construction de l'église de la part de Morden. Presque tout le matériel utilisé dans la construction de l'édifice provient de ressources locales. Le pin, provenant des boisés d'Aylesford appartenant à James Morden, est utilisé pour la structure et les murs. Les billots de pin sont débités manuellement pour fournir ce qui est nécessaire pour les planchers, les bancs et la tribune. Les surfaces extérieures sont recouvertes de déclin et le toit, de bardeaux de pin. Des chevilles de bois sont utilisées pour assembler les grosses poutres de 0,3 mètre (12 pouces) d'épaisseur qui forment la structure de l'édifice.
Pour la finition intérieure, les constructeurs utilisent des clous de fer. Selon la tradition, ceux-ci, fabriqués manuellement, sont expédiés de Halifax par des soldats qui marchent la distance chacun avec un poids de 4,5 à 6,8 kg (10 à 15 livres) de clous dans son sac. Les portes et les fenêtres sont aussi obtenues de Halifax et sont apportées, en sections, de la même façon. La flèche avec son faîteau en forme de ballon supporte une girouette de cuivre en forme de crapaud, symbole de la fertilité. Une cloche est placée à l'intérieur de la flèche.
La chaux pour la maçonnerie et le plâtre est commandée de St. Jean, NB par James Morden. Au moment où débutent les travaux de plâtrage pour l'intérieur, on découvre qu'on en manquera. Selon la tradition, pour compenser ce manque, on réduit en poudre des montages de coquillages de moules que l'on mélange ensuite à la chaux. Ces coquillages avaient été laissés par les Acadiens sur les plages de French Cross (maintenant Morden) alors qu'ils attendaient leur déportation en 1755.
Lorsque achevée, l'église n'a pas de dette, et elle est consacrée le 10 octobre 1791 par l'évêque Inglis. Le coût total de construction s'élève à 475 livres. Celui-ci est payé par le gouverneur Parr qui fournit 222 livres, James Morden qui donne 165 livres en plus des petits dons monétaires reçus. D'autres dons sont aussi reçus. Le commissaire Duncan donne un ensemble de tentures en soie et damas rouge pour la table de communion, l'ambon et la chaire. John Wentworth présente une bible datant de 1753 et un livre de prières tous deux richement reliés et arborant le monogramme royal de George III. L'évêque Inglis donne un calice et une patène en argent de même que 200 acres de terre situées dans le comté d'Aylesford qui serviront de sources de revenus pour la paroisse. James Morden ajoute 200 acres aux terres paroissiales et donne quatre panneaux, en noir et or, sur lesquels sont imprimés le Credo, le Notre Père, et les dix commandements.
Son Altesse Royale Edward, duc de Kent (père de la reine Victoria), ami intime de l'évêque Inglis assiste au service religieux dans cette église, le 5 novembre 1797.
Au cours des ans, l'église a subi seulement deux modifications structurelles majeures. La première a lieu en 1826 lorsque les tribunes latérales sont ajoutées. Elles sont supportées par de minces piliers de bois coiffés de simples chapiteaux classiques. En 1865, un poêle est installé ce qui amène des modifications aux bancs dont le haut dossier est réduit de moitié et les portes sont enlevées. La seconde modification majeure survient en 1890. À cette occasion, le choeur original est démoli et prolongé d'environ 4,6 mètres (15 pieds) vers l'est de façon à y incorporer l'orgue. Au même moment, une sacristie est ajoutée du côté nord du choeur avec une porte installée près du siège de l'évêque. En 1918, une verrière est installée dans la fenêtre du choeur sans en affecter la structure et les luminaires électriques sont ajoutés de façon discrète. En 1967, dans le cadre d'un programme de restauration, un nouveau système de chauffage est installé, la verrière est nettoyée et son plomb est restauré, le retable de l'autel est restauré à l'original, les coussins des bancs sont recouverts et les agenouilloirs refaits, tandis que les bardeaux du toit sont complètement changés.
Dans la nuit du 20 septembre 1981, la fiche de l'église est frappée par la foudre et s'embrase. Une foule se rassemble et les pompiers de quatre villages voisins arrivent pour porter main forte. Ils découvrent que leurs échelles et que la pression dans leurs boyaux sont inadéquates pour atteindre les flammes le long de la flèche. Le recteur, le révérend Langley MacLean, invite toutes les personnes présentes à prier pour que l'église soit sauvée. Presque immédiatement, une rafale projette l'eau sur les flammes et l'incendie est maîtrisé. Maintenant, un paratonnerre, en forme de croix, est ajouté à la flèche.
En 1986, la sacristie de 1891, sise au nord du choeur, est remplacée par une salle paroissiale conçue par l'architecte Ron Peck laquelle s'harmonise admirablement avec l'église.
L'architecture de l'église St. Mary's est remarquable à cause de son adaptation quasi parfaite des églises de pierre monumentales de l'architecte anglais Christopher Wren. La réduction au niveau des frontons, chapiteaux et détails architecturaux classiques à une taille applicable au bois est réalisée de façon brillante. Depuis le 17 juin 1986, l'édifice est protégé selon la loi du patrimoine de la Nouvelle-Écosse.
L'intérieur
À l'origine, le choeur était moins profond. Il mesurait 2,1 mètres (7 pieds) de long et assez large pour y loger l'autel et deux chaises. Sur le mur arrière de l'autel étaient les quatre panneaux donnés par James Morden. Aujourd'hui, il n'en reste que deux et ils occupent leur emplacement original.
Les fenêtres de l'église sont de style palladien et sont typiques de l'époque. Les huit fenêtres à meneaux de la nef sont intactes et contiennent, en presque totalité, le verre artisanal d'origine.
À l'origine, une chaire à trois niveaux avec un abat-voix était située sur les marches du choeur. Un laïc était assis au premier niveau, du deuxième palier, le ministre présidait les prières et enfin, il montait au troisième palier pour le sermon. Cette chaire a été remplacée en 1865 par un ambon en conformité avec le tractarianisme initié en 1833 à l'Université d'Orford.
À l'origine, les bancs à haut dossier, de type georgien, étaient installés dans des boîtes avec des portes qui servaient à repousser l'air froid et à conserver la chaleur prodiguée par les briques chaudes. Les bancs font face à l'autel excepté pour deux petits bancs qui se font face de chaque côté de la nef: le banc de l'évêque, du côté nord et le banc royal ou du gouverneur, du côté sud.
L'orgue
En septembre 1852, le recteur, le révérend Richard Avery, préside sa première rencontre officielle avec les membres du conseil de la paroisse. À cette occasion, il exprime son désir qu'un orgue à tuyaux puisse être acheté et installé dans l'église pour remplacer les instruments actuels (hautbois, clarinette et violon). En 1862, les sommes requises sont disponibles, les préparatifs pour l'installation d'un orgue sont prêts et les communications sont établies avec la firme George Stevens & Company, de East Cambridge, MA.
En mai 1862, un orgue est trouvé à Boston où il a été construit pour église américaine qui ne l'a pas pris. Le coût d'achat est de 150 livres (environ 475 $). L'orgue à traction mécanique et à opération manuelle est installé sur la tribune ouest. Malgré une prise méticuleuse des dimensions, le sommet central du buffet doit être enlevé afin de pouvoir s'intégrer sous le plafond de la tribune. Il demeure à cet endroit jusqu'en 1890, au moment où le choeur est agrandi et que l'orgue et la chorale sont déplacés dans le choeur.
En 1960, l'opération manuelle des réservoirs est remplacée par un moteur électrique. La barre originale de pompage est toujours en place et peut encore être utilisée en cas de panne électrique. L'orgue est régulièrement entretenu. À une occasion, des rebuts de journaux, probablement du Boston Herald, datant de 1862, ont été découverts à l'intérieur des mécanismes.
Du milieu jusque vers la fin des années 1980, l'orgue a été complètement nettoyé et les tuyaux de façade ont été enlevés, nettoyés et repeints. Vers 2015, une barre électrique de chaleur est installée à l'intérieur du buffet afin de contrôler l'humidité. En 2019, la paroisse a reçu un certificat de la part du CRCO (Collège royal canadien des organistes) attestant la valeur historique de l'instrument.
Auburn is a community located in Kings County, 85 miles (136 km) north-west of Halifax. It was probably named for a village in Westmeath (England). Two of the early grantees of land in this area were Walter Wilkins (1,000 acres on October 20th, 1770) and James Morden (5,000 acres on September 10th, 1783). The area was settled by British Loyalists in 1784.
It is the home St. Mary's Anglican Church which is the second-oldest Anglican church in Nova Scotia and the second Anglican Church to be consecrated in British North America. Modeled on Christopher Wren's London church designs, it is known as "The Little Wren Church". Complete with a Palladian window over the chancel, it most closely resembles St James's Church, Piccadilly.
History
Like many of the early Anglican churches in Nova Scotia, St. Mary’s history is closely tied to the military history of the province. Between 1755 and 1763, approximately 10,000 Acadians were deported after delegates refused to take an oath of allegiance to Britain. Their land was offered to British soldiers who decided to stay in Canada after the Conquest of Québec in 1760. They were followed by a group of Scottish emigrants in 1773, by slaves and free persons who fled the United States during the American Revolution and by British Loyalists when the Treaty of Parish ending the Revolution was signed in 1783.
The Church
The church history is closely tied the history of the Anglican Church in Nova Scotia and to Bishop Charles Inglis (1734–1816) was an Irish clergyman ordained in 1758 and went to serve the United Church of England and Ireland parishes in the United States until his Loyalist sympathies alienated him in the United States after the American Revolution. In November 1783, Inglis returned to England while his most of his congregation went to Nova Scotia. On August 11th, 1787, George III created the Diocese of Nova Scotia which included, at the time, Newfoundland, Prince Edward Island, Québec and Bermuda and named Inglis its first bishop who was consecrated the first Anglican bishop in North America. Québec diocese will be established in 1793. Inglis lived many years after 1796 at his estate at Clermont, a few miles west of Auburn, and was closely involved in the construction process.
The land on which the church stands was donated by Colonel James Morden. Morden had fought with General James Wolfe (1727-1759) at Québec, and was, at the time, the Ordnance Keeper of the garrison at Halifax. He deeded six acres of land to Bishop Inglis with one stipulation being that pew no. 8 be reserved for him and his heirs forever. Once the land was obtained, construction of the church began immediately under the patronage of Nova Scotia Governor (1782-1791) John Parr (1725-1791), Bishop Inglis and James Morden.
The classical Georgian era church was designed and built in 1790 by master builder William Matthews, from the military ordnance department in Halifax with the assistance of his brother, stone mason Michael Matthews, brick maker Jabex Benedict,and by Benjamin Foster who made the shingles. Being associated with the dockyard in Halifax, it is possible that Matthews was commissioned by Morden to build the church. Much of the material used in the construction of the building was obtained locally. Pine from the Aylesford grant of James Morden was used for the framing and boarding in. Pine logs were hand-split to provide lumber for the completion of the floor, the pews and the gallery. The plain surfaces on the exterior walls were done in clapboard and the roof shingled with split pine. Wooden pins were used for putting together the heavy 12-inch (0.3-meter) thick hand-hewn timbers used in framing the building.
For the boarding in, the builders used iron nails. These nails, according to tradition, were hand-forged and brought from Halifax by soldiers who marched the distance each with a 10 or 15 pounds (4.5 to 6.8 kg) parcel of nails in his knapsack. The doors and windows were also obtained from Halifax and were brought from there, in sections, in the same manner. The steeple was topped with a copper finial of balloon ball supporting a pennant-style weathervane surmounted by a frog, the classical symbol of fertility. Inside, the steeple housed a bell.
Lime for the masonry and plaster work was ordered from St. John, NB by James Morden, but when the time came to plaster the church, there was found to be a shortage. It is said that the shortage of lime was made up by powdering the mounds of mussel quahog shells left by the dispossessed Acadians on the beach as they awaited transport into exile at French Cross (nor Morden) in 1755.
When completed, the church was debt free and was consecrated on October 10th, 1790, by Bishop Inglis. The total cost of the construction amounted to 475 pounds. Governor Parr contributed 222 pounds, James Morden donated 165 pounds and smaller monetary gifts were received. Other gifts were also received. Commissioner Duncan donated a set of red silk-damask hangings for the Communion Table, the reading desk and the pulpit. John Wentworth presented a handsomely bound 1753 Church Bible and Prayer Book embossed with the Royal monogram of George III. Bishop Inglis donated a silver chalice and paten as well as 200 acres in the Aylesford Township as glebe lands. James Morden added a further 200 acres to the glebe lands and also donated four panels, done in black and gold, on which were printed the Creed, the Lord's prayer, and the Ten Commandments.
His Royal Highness Edward Duke of Kent (Queen Victoria's father) was a close friend of Bishop Inglis, and on Sunday, November 5th, 1797, he attended worship in this church.
Over the years, the church has undergone only two major structural changes. The first one took place in 1826, when the two side galleries were added. They are supported by slander wooden pillars with simple classical capitals. In 1865, a stove was installed. This led to the original high-backed pews being remodeled. The pews were lowered by about one half and the doors removed. The second major change took place in 1890. The original chancel was cut off and extended approximately 15 feet towards the east, lengthening the chancel, in order to make room for the organ. At the same time, a vestry was added to the north side of the chancel and a small doorway put in beside the Bishop's pew. In 1918, the beautiful stained glass windows were fitted into the windows of the chancel without disturbing the original windows, and electric lights have been added fairly unobtrusively to the interior. In 1967, as part of a restoration program, a new heating system was installed, a new foundation laid, the chimney replaced, the stained glass windows were cleaned and re-leaded, the reredos of the altar was restored to its original design, the pew cushions were recovered and the kneelers padded, and the roof was completely reshingled.
In the night of September 20th, 1981, the spire of the church was hit by lightning and set ablaze. A crowd gathered, and four fire departments from nearby towns arrived only to discover that their ladders and the pressure in their hoses were inadequate to get water to where the flames were burning down the length of the spire. The rector, Rev. Langley MacLean, called on all present to pray that the church might be saved. Almost immediately, a gust of wind carried the water to the flames, and the fire was put out. Now, a lightning arrestor is added, made in the shape of a cross.
In 1986, the 1891 vestry on the north side of the chancel was replaced by a small church-hall building, designed by architect Ron Peck to blend architecturally with the church.
St. Mary's is outstanding architecturally because of its near-perfect adaptation of the monumental stone church architecture of English architect Sir Christopher Wren. The reduction of classical pediments, capitals and architectural detail of a scale suited to wood was brilliantly achieved. Since June 17th, 1986, the building is protected under the Nova Scotia Heritage Property Act.
The Interior
Originally, the chancel was shallower. It was seven feet long and large enough to contain the altar and two chairs. On the chancel wall behind the altar were the four panels given by James Morden. Two of these panels are still in their original place.
The windows in the church are of the Palladian design and are typical of their period. The eight mullioned windows in the nave are still intact and most of the original handmade glass remains in them.
Originally, a three-decker pulpit with a sounding board stood at the chancel steps. The parish clerk sat in the lowest deck, the minister read the service from the center deck and mounted to the top deck to preach. It was replaced in 1865 with a reading desk as a result of the Tractarian Movement initiated in 1833 at the University of Oxford.
Originally, the pews were typical Georgian high box pews and were fitted with doors to keep the cold out and the heat, supplied by portable hot bricks, in. The pews faced the chancel except for two small pews facing each other one on either side of the nave: the Bishop's pew on the north side, and the Governor's or Royal pew, on the south.
The Organ
In September 1852, the rector, Rev. Richard Avery, presided his first official meeting with the wardens and vestry. At that meeting, he expressed his hope that a pipe organ might be procured and installed in the church to provide music for the services in place of the usual oboe, clarinet and violin trio. By 1862, the necessary funding having been raised, preparations were made for the new organ and communications were established with the George Stevens & Company, of East Cambridge, MA.
In May 1862, an organ had been located and purchased for 150 pounds sterling (about $ 475) in Boston, where it has been built for an American church that had failed to take it. The hand-pumped tracker organ was installed in the west gallery. Despite all the careful measurement, the top front had to be cut down so it would fit under the ceiling of the gallery. It remained there until 1890 when the chancel was enlarged and the organ and choir were moved to the chancel.
In 1960, the original hand-pumped bellows was replaced with one using an electric motor. The original pump handle remained in place and could be used, if required, in the case of the power outage. The organ is regularly maintained and serviced. On one occasion, inside the mechanism were found scraps of newspaper fated 1862 and believed to be from the Boston Herald.
In the mid to late 1980s, the organ was fully cleaned, and the facade pipes were removed, cleaned and repainted. Around 2015, a heat bar was installed inside the organcase to help control humidity. In 2019, the parish received a certificate from the RCCO (Royal Canadian College of Organists) attesting the historical value of the instrument.
Manual |
Pedal |
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Open Diapason | 8' | Sub Bass | 16' | |
Dulciana | 8' | Stopped Diapason Bass | 8' | |
Keraulophone | 8' | |||
Principal | 4' | |||
Twelfth | 2 2/3' | |||
Fifteenth | 2' |