| Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
La basilique
Guelph est une ville du sud-ouest de l'Ontario. Elle se situe à environ 28 km (17 milles) à l'est de Kitchener et à environ 100 km (62 milles) à l'ouest de Toronto. Elle est le chef-lieu du comté de Wellington.
L'appellation Guelph vient, via le terme italien "Guelfo", de la dynastie Welf de Bavière. Ce nom a été choisi en l'honneur du roi (1820-1830) George IV (1762-1830) - le monarque britannique régnant au moment de la fondation de la ville - dont la famille, la maison de Hanovre, est la branche cadette de celle de Welf. Cette référence explique son surnom de « ville royale ».
Historique
Lorsque John Galt (1779-1839) fonde la ville de Guelph le 23 avril 1827, il donne l'emplacement le plus élevé sis au centre de la nouvelle ville aux catholiques en reconnaissance à son ami, Mgr Alexander Macdonell (1762-1840), évêque (1820-1840) de Kingston, qui l'a conseillé lors de la création de la Canada Company. Une route menant au sommet de la colline est par la suite construite et nommée en l'honneur de l'évêque, la rue Macdonell. John Galt caresse de grands plans pour la ville de Guelph. Il veut qu'une magnifique église soit construite sur la colline et que l'endroit devienne le siège d'un évêque catholique, mais ce dernier élément ne s'est pas concrétisé.
Un important pionnier est le forgeron John Owen Lynch, un Irlandais venant de New York. Une cabine de bois est construite pour lui et sa famille. C'est à cet endroit que le jésuite James W. Campion, le premier prêtre à desservir la paroisse, célèbre la messe. Le père Campion est l'aumônier militaire de Niagara tout en étant responsable de la pastorale pour les catholiques résidant dans ce qui est aujourd'hui l'ouest de l'Ontario. Il visite chaque emplacement de temps en temps et c'est lui qui célèbre la première messe à Guelph le 26 août 1827.
Au début, les catholiques sont principalement des Irlandais. Ils sont peu nombreux et pauvres de sorte que de 1827 à 1835, il n'ait pas d'église. Jusqu'en 1831, la messe est célébrée dans la maison de monsieur Lynch et, par la suite, dans l'école qui est aussi utilisée, le dimanche, par les méthodistes et les presbytériens. Durant cette période, les pères John Cullen et Cassidy desservent les catholiques de Guelph, mais ne résident pas dans la ville. Finalement, en 1835, les paroissiens peuvent construire, sur la colline, une petite chapelle de bois et, comme ils sont principalement des Irlandais, ils la dédient à saint Patrick. C'est le premier édifice peint de la colonie et est utilisé jusqu'au 10 octobre 1844, jour où il est détruit par un incendie.
En 1837, le père Thomas Gibney devient le premier prêtre résident de Guelph tou en étant responsable de tout le territoire allant de Mount Forest à Goderich. Quoique la paroisse soit toujours extrêmement pauvre, le père Gibney inaugure, en 1846, une petite église de pierre, dédiée à saint Bartholemew, en replacement de celle dédiée à saint Patrick. Le père Gibey décède à la suite d'un accident d'équitation le 17 octobre 1846.
En 1841, le territoire de la ville de Guelph passe sous la juridiction du nouveau diocèse de Toronto qui vient d'être créé à partir du diocèse de Kingston.
Le père Peter Schneider est brièvement en charge en 1847. Il fut remplacé par le père Simon Sanderi, un membre de la communauté des rédemptoristes. Malheureusement, le manque de ressources financières et les dettes accumulées par la paroisse le poussent à exiger davantage de la part des paroissiens, mais ceux-ci, déjà très pauvres, ne peuvent accepter et, en 1850, il est forcé de quitter. Une nouvelle ère dans l'histoire de la paroisse commence en janvier 1852 lorsque Mgr Armand-François-Marie de Charbonel (1802-1891), évêque (1847-1860) de Toronto, nomme un jésuite, le père John Holzer (1817-1888), en tant que curé (1852-1863) de Guelph, lequel s'avère un grand organisateur. La paroisse sera desservie par les pères jésuites pendant 80 ans, jusqu'en 1931.
En 1856, Mgr John Farrell (1820-1873) est nommé en tant que premier évêque (1856-1873) du nouveau diocèse de Hamilton et le territoire de Guelph est transféré dans ce nouveau diocèse tandis que les Jésuites de Guelph demeurent responsables du territoire situé au nord et nord-ouest de la ville s'étendant de la baie Georgienne au lac Huron. Le 4 octobre 1863, Mgr Farrell procède à la bénédiction de la pierre angulaire d'une vaste église destinée à remplir presque totalement la colline. La construction de cette église débute, mais le projet est abandonné après qu'une dette de 20 000$ soit accumulée. Il devint impossible de poursuivre. Le ministère du père Holzer prend fin en 1884 alors qu'épuisé, il est victime d'une attaque cardiaque. Il décède le 23 avril 1888 quelques mois avant l'inauguration de l'église actuelle.
La basilique
En 1874, le père Pierre Hamel (1832-1905) élabore les plans pour une troisième église d'après la cathédrale Saint-Pierre ou « des trois rois » de Cologne. Il choisit l'architecte canadien irlandais John Connolly (1840-1904) qui a déjà construit des églises en Irlande, en Angleterre et en Ontario, dont la basilique-cathédrale St. Peter de London (Ontario). Le 10 juillet 1876, Mgr Peter Francis Crinnon (1818-1882), évêque (1874-1882) de Hamilton, procède à la levée de la première pelletée de terre et, le 5 juillet 1877, Mgr George Conroy (1832-1878), de la délégation apostolique du Canada, pose la pierre angulaire. La construction débute à l'arrière de l'église St. Bartholomew et se poursuit pendant plus de dix ans. En 1883, l'abbé William J. Doherty devient curé. En 1887, les travaux sont assez avancés pour que l'église St. Bartholomew puisse être démolie et, le 10 octobre 1888, près de deux mille personnes assistent à la cérémonie d'inauguration de l'église présidée par Mgr Thomas Joseph Dowling (1840-1924), évêque (1887-1889) de Peterborough, puisque le siège de Hamilton est alors vacant. L'année suivante, Mgr Dowling devint évêque (1889-1924) de Hamilton.
Construite en calcaire local dans le style du renouveau gothique, l'édifice est considéré comme un chef-d'œuvre de Connolly. Matthew Bell (1820-1880), un artisan bien connu de Guelph, est responsable des sculptures à l'extérieur ainsi que celles des piliers intérieurs de l'église. En fait, il est décédé en 1880 à la suite de blessures subies lors d'une chute alors qu'il travaillait à l'édifice.
En 1908, l'actuel maître-autel est installé de même que les verrières et les murales. Mgr Donato Raffaele Sbaretti (1856-1939), de la délégation apostolique du Canada, procède à la bénédiction de l'intérieur de l'église. L'extérieur n'est achevé que le 13 novembre 1926 alors que les deux clochers, qui s'élèvent à plus de 61 mètres (200 pieds), sont complétés. La construction de l'édifice aura duré plus de 50 ans, se qualifiant comme la construction ayant duré le plus longtemps dans l'histoire de la ville. Ces travaux se sont achevés durant le ministère (1912-1930) du père Wafer Doyle (1863-1944).
En 1931, le temps est venu pour les Jésuites de mettre fin à leur ministère dans la paroisse. Depuis quelques années, les Jésuites veulent se départir de cette charge, car, selon leur supérieur provincial, le père William Hales Hingston (1877-1964), la mission principale des Jésuites est le travail missionnaire ou d'enseignement. Puisque le collège établi dans la paroisse est fermé depuis quelques années et que la paroisse n'est plus une mission, il est temps que les prêtres diocésains prennent en charge la paroisse afin que les Jésuites puissent poursuivre leur travail dans les domaines qui sont leurs. L'évêque (1924-1937) de Hamilton, Mgr John Thomas McNally (1871-1952) accepte de placer la paroisse entre les mains des prêtres diocésains et nomme, le 6 septembre 1931, l'abbé John A. O'Reilly comme curé. Il y demeurera pendant 25 ans, soit le plus long ministère dans l'histoire de la paroisse. Il est remplacé, en 1956, par l'abbé John Noonan.
Au fil des ans, trois paroisses se détachent de la paroisse mère : Sacred Heart (1930), St. Joseph (1952) et Holy Rosary (1956). En 1958, un nouvel accès à partir de la rue Macdonnell est construit et, mis à part cette addition, l'apparence de l'édifice n'a presque pas changée depuis 1926. En 1960, des travaux de terrassement sont exécutés du côté des rues Northumberland et Dublin et une nouvelle statue de la Vierge Immaculée est aménagée en face de l'église en remplacement de la statue originale endommagée par les intempéries. En 1967, une rénovation majeure de l'église est entreprise et l'intérieur est complètement repeint. En 1973, durant le ministère (1969-1979) de l'abbé William L. Ryan (1917-2003), un fonds en fiducie est créé afin de pourvoir à l'entretien et la préservation de l'église.
En 1986, Mgr John H. Newstead, vicaire général du diocèse de Hamilton, est nommé curé. La même année, Mgr Matthew Ustrzycki (1932-), évêque auxiliaire (1985-2007) de Hamilton, devient résident de la paroisse. Ainsi se concrétise le désir exprimé par le fondateur de la ville, John Galt, que sa ville devienne la résidence d'un évêque. Le 10 octobre 1988, la paroisse célèbre le centenaire de l'inauguration de l'église.
La restauration tant attendue de l'église débute en avril 2007. Les pourparlers, débutés au début des années 1990, comprenaient les travaux sur la toiture, lesquels furent achevés en 1992. Entre-temps, de nouveaux plans devant mener à la rénovation de l'intérieur ont été présentés. Devant les controverses qu'ils ont soulevées, ils sont retirés. Le coût de la restauration extérieure et intérieure est estimé entre 10 et 12 millions, incluant la rénovation des clochers (1.2 million$), le toit, les fenêtres et portes, et la crypte. La restauration complète de l'église, en cinq phases, est complétée en décembre 2014 grâce à des fonds provenant de la communauté et du diocèse de Hamilton. À la messe spéciale de dédicace, Mgr David Douglas Crosby (1949-), évêque (2010-) de Hamilton, annonce que le pape (2013-) François (1936-) a élevé l'église au rang de basilique mineure à cause de sa riche histoire et de son importance pour la ville de Guelph et le diocèse de Hamilton.
L'édifice fait partie des sites historiques nationaux du Canada depuis le 23 février 1990.
L'orgue
L'orgue a été construit en 1919 par Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe (Québec). Le style utilisé par les facteurs n'avait que peu changé de celui qu'ils avaient ramené d'Europe quelque 40 ans plus tôt. Cet instrument, conçu selon les principes de la fin du XIXe siècle, est resté identique à l'original et les seules modifications apportées au cours des quelque 80 dernières années n'ont été que des rénovations mécaniques. La sonorité de cet instrument est donc authentiquement anglo-française du XIXe siècle et a su échapper aux « améliorations » préconisées dans les années 1960 et 1970.
Il s'agit d'un instrument adapté tout spécifiquement au répertoire de la musique d'orgue « symphonique » écrit au cours de la deuxième demie du XIXe siècle, lequel demande un riche mélange de sonorités similaires à un orchestre. L'orgue symphonique possède aussi la possibilité du crescendo allant d'un son riche, chaud et doux jusqu'à un apogée saisissant où se mêlent les anches éclatantes, telles les trompettes. Le devis démontre une prépondérance des jeux de 8 pieds. Ils sont harmonisés de façon à ce que la majorité de ceux-ci se marient d'une manière parfaite de façon à fournir une palette très large de coloris sonores.
Le magnifique buffet, sculpté dans du chêne pâle et qui adopte une forme qui complémente la rosace, contient près de 2 400 tuyaux. Comme tous les tuyaux sont originaux et même que la console, cet instrument de 42 jeux, toujours utilisé de façon régulière, a été reconnu par le Collège royal canadien des organistes comme étant un instrument historique, de classe A, digne de préservation.
En 2014, l'orgue a été entièrement démonté et nettoyé alors que la console a été rénovée et équipée d'un système électronique de combinaisons.
Guelph is a city in southwestern Ontario. It is roughly 17 miles (28 km) east of Kitchener and 62 miles (100 km) west of Toronto. It is the seat of Wellington County.
The name Guelph comes, via the Italian "Guelfo", from the Bavarian Welf. It is a reference to the House of Welf, and was chosen to honor King (1820-1830) George IV (1762-1830) — the reigning British monarch at the time of the city's founding — whose family, the Hanoverians, descended from the Welfs. This explains its nickname « the Royal City ».
History
When John Galt (1779-1839) founded the city of Guelph, on April 23, 1827, he allocated the highest point in the center of the newly founded town to Roman Catholics as a compliment to his friend, Alexander Macdonell (1762-1840), bishop (1820-1840) of Kingston, who had given him advice in the formation of the Canada Company. A road was also later cleared leading up to the hill and named after the Bishop, called Macdonell Street. Galt had grand plans for Guelph, and wanted a magnificent church built on the hill and he also wanted a Catholic bishop to be stationed in Guelph but his latter plan was not fulfilled.
An important early settler was John Owen Lynch, an Irishman who was brought in from New York to be the settlement's blacksmith. A wood cabin was constructed for him and his family and it was there that Fr Campion, the first priest to take care of the parish, celebrated Mass. Fr Campion was the military chaplain at Niagara and was responsible for the pastoral care of the Catholics in what is now western Ontario. He would visit each settlement from time to time, and he celebrated the first Mass in Guelph on August 26, 1827.
In the early years of Guelph, the Catholics were mainly Irish. They were few and poor. From 1827 to 1835, there was no church. Until 1831, Mass was celebrated in the home of Mr. Lynch, and after that in a schoolhouse, which was also used on Sundays by the Methodists and by the Presbyterians. During this period, Fr John Cullen and Fr Cassidy cared for the Guelph Catholics, but did not live in the town. Finally, by 1835, the parishioners were able to build a small wooden church on the hill, and, being mainly Irish, they dedicated it to St. Patrick. It was the first painted structure in the settlement, and was used until October 10, 1844, when it was destroyed by fire.
In 1837, Fr Thomas Gibney became the first resident pastor in Guelph, and was responsible as well for the territory from Mount Forest to Goderich. Even though the parish was still extremely poor, Fr Gibney dedicated, in 1846, a small stone church, St. Bartholomew's, to replace St. Patrick's. Fr Gibney was killed in a riding accident on October 17, 1846.
In 1841, Guelph came under the jurisdiction of the new Diocese of Toronto, which was separated in that year from the Diocese of Kingston.
Fr Peter Schneider was briefly pastor in 1847. He was followed by Fr Simon Sanderi, a member of the Redemptorist order. Unfortunately, lack of funds and increasing parish debts led him to heavily press the parishioners for money, but they, being themselves poor, did not accept that. In 1850, he was forced to leave. A new era in the history of the parish began in January of 1852 when Armand-François-Marie de Charbonel (1802-1891), bishop (1847-1860) of Toronto, appointed a Jesuit, Fr John Holzer (1817-1888) to be Pastor in Guelph who proved to be a great organizer. The parish was to be under the care of the Jesuit Order for about 80 years, until 1931.
In 1856, the Diocese of Hamilton was established, with John Farrell (1820-1873) as its first bishop (1856-1873), and Guelph came under the jurisdiction of the new diocese while the Jesuits of Guelph were responsible for the territory north and northwest of the town to Georgian Bay and Lake Huron. On October 4, 1863, Bishop Farrell laid the cornerstone for a huge church which was meant to occupy most of the hill. Construction of the church was begun, but the project was abandoned after a debt of $20,000 had been accumulated. It simply seemed impossible to continue. Fr Holzer's pastorate ended in 1864, when worn out by his labors, he suffered a stroke. He died on April 23, 1888, a few months before the opening of the present church.
The Basilica
In 1874, Fr Pierre Hamel (1832-1905) drew plans for a third church based on the Cologne'a St. Peter Cathedral. He appointed Irish-Canadian architect Joseph Connolly (1840-1904) who had designed many churches in Ireland, England and Ontario, notably the St. Peter's Cathedral Basilica in London, Ontario. On July 10, 1876, Peter Francis Crinnon (1818-1882), bishop (1874-1882)of Hamilton, turned the sod for the new church, and on July 5, 1877, Bishop George Conroy (1832-1878), Apostolic Delegate to Canada, laid the cornerstone. Construction began at the rear of St. Bartholomew, and was to continue for over ten years. In 1883, Fr William J. Doherty became pastor. In 1887, work had reached the stage at which St. Bartholomew's could be demolished, and on October 10, 1888, almost two thousand people attended the ceremony as the Church of Our Lady Immaculate was dedicated by Thomas Joseph Dowling (1840-1924), bishop (1887-1889) of Peterborough, because the Hamilton see was vacant at the time. The next year, Bishop Dowling became Bishop (1889-1924) of Hamilton.
Built of local limestone in Gothic Revival style, the building is considered to be Connolly's masterpiece. Matthew Bell (1820-1880), a well-known Guelph artisan, was responsible for some of the carvings on the exterior as well as on the interior pillars of the church. In fact, he died in 1880 following injuries sustained in a fall while working on the building.
In 1908, the present main altar was erected, the walls were painted with murals, and the stained glass windows were installed. Bishop Donato Raffaele Sbarretti (1856-1939), the Apostolic Delegate, blessed the church's interior decoration. The exterior of the church was not completed until November 13, 1926, when the two towers, which rise to a height of over 200 feet (61 meters), were completed. The complete construction of the building took more than 50 years, probably qualifying it as the longest construction project in the city's history. This work was accomplished during the pastorate (1912-1930) of Fr Wafer Doyle (1863-1944).
By 1931, the time has come for the Jesuit to end the pastoral care of the parish. For a few years, the Jesuits had sought to relinquish the parish and the reason, according to their Provincial Superior, Fr William Hales Hingston (1877-1964), was that the main mission of the Jesuits was missionary or educational work, and since the College once established in the parish had closed long ago and since the parish was no longer a missionary center, it was time for diocesan priests to assume responsibility for the parish while the Jesuits moved on to work more in keeping with their particular call. Bishop (1924-1937) John Thomas McNally (1871-1952) agreed to place it in the hands of the diocesan priests, and on September 6, 1931, Fr James A. O'Reilly, became Pastor for the next 25 years, the longest pastorate in the history of the parish. He was succeeded in 1956 by Fr John Noonan.
Over the years, three parishes were separated from Our Lady parish : Sacred Heart (1930), St. Joseph (1952), and Holy Rosary (1956). In 1958, a new entrance from Macdonnell Street was constructed, but aside from this, the exterior appearance of the building has changed very little since 1926. In 1960, landscaping was done on the Northumberland and Dublin Street sides of the property and a new statue of Our Lady of the Immaculate Conception was placed on the front of the church to replace the original one, damaged by weather. In 1967, there was a major renovation of the church, with a repainting of the whole interior. In 1973, during the pastorate (1969-1979) of Fr William L. Ryan (1917-2003), a trust fund was established for the perpetual care and preservation of the church.
In 1986, Msgr John H. Newstead, Vicar General of the Diocese of Hamilton, was appointed as the pastor. In the same year, Matthew Ustrzycki (1932-), the auxiliary bishop (1985-2007) of Hamilton, took up residence in the parish. This fulfilled the desire of the founder of the city, John Galt, that a bishop resides in Guelph. On October 10, 1988, the parish celebrated the one hundredth anniversary of the opening of the church.
Long-awaited restoration of the church began in April 2007. Talk of restoration began in the early 1990s, with work on the slate roof completed in 1992. Subsequent plans for renovating the interior generated some controversy and were put on hold. The estimated cost of the inside and outside restoration is estimated between $10 and $12 million, including renovations to the towers ($1.2 million), the roof, the windows and the doors, the interior and the basement. After an intensive five-phase restoration spanning many years, the restoration was completed in December 2014 thanks to funds coming from the community and from the diocese of Hamilton. There was a special dedication mass at the church on December 8, 2014. At this mass, David Douglas Crosby (1949-), bishop (2010-) of Hamilton, announced that our Holy Father Pope (2013-) Francis (1936-) had elevated the church to the status of a minor basilica in honor of its rich history and the importance of this parish in the diocese of Hamilton and the city of Guelph.
On February 23, 1990, the building was registered as a National Historic Site of Canada.
The Organ
The organ was built in 1919 by Casavant Frères of St. Hyacinthe, Quebec. The style used by the builders, at this point close to their retirement, was little changed from the style they had experienced in Europe forty years earlier. Its design is from the late 19th century, and the only changes made over the past 80-plus years have been mechanical renovations. The sounds heard today are genuine Anglo-French 19th-century voices, as the instrument escaped the tonal "improvements" so popular in the 1960s and 1970s.
It is thus uniquely suited to the "symphonic" organ music written in the second half of the 19th century, which called for a rich blend of a range of sonority, similar to an orchestra. The symphonic organ also has the ability to crescendo from a quiet, warm, lush sound to a thrilling climax, capped with blazing reeds, such as trumpets. As is clear from the stoplist, there is a preponderance of 8' stops. They are voiced so that the majority will combine together to provide a remarkably wide palette of tonal colors.
The magnificent case, carved in light oak, and shaped to complement the rose window, contains about 2,400 pipes. As the original pipes and console are intact, and indeed in regular use, the instrument is recognized by the Royal Canadian College of Organists as a Heritage Instrument, worthy of special care.
In 2014, the organ was completely overhauled and cleaned while the console was refurbished and updated with an electronic combination system.
Great |
Swell |
|||
|---|---|---|---|---|
| Open Diapason | 16' | Bourdon | 16' | |
| Open Diapason I | 8' | Open Diapason | 8' | |
| Open Diapason II | 8' | Stopped Diapason | 8' | |
| Gemshorn | 8' | Viola da Gamba | 8' | |
| Hohl Flute | 8' | Voix Céleste | 8' | |
| Octave | 4' | Aeoline | 8' | |
| Harmonic Flute | 4' | Flauto Traverso | 4' | |
| Fifteenth | 2' | Gemshorn | 4' | |
| Mixture | III | Flautino | 2' | |
| Cornet | V | Dolce Cornet | III | |
| Tromba | 8' | Contra Oboe | 16' | |
| Tremulant | Cornopean | 8' | ||
| Chimes | Oboe | 8' | ||
| Vox Humana | 8' | |||
| Tremulant | ||||
Choir |
Pedal |
|||
|---|---|---|---|---|
| Violin Diapason | 8' | Doble Open Diapason | 32' | |
| Melodia | 8' | Open Diapason | 16' | |
| Dulciana | 8' | Bourdon | 16' | |
| Viole d'orchestre | 8' | Gedeckt | 16' | |
| Viole Céleste | 8' | Bass Flute | 8' | |
| Flauto Dolce | 4' | Stopped Diapason | 8' | |
| Piccolo | 2' | Cello | 8' | |
| Clarinet | 8' | Contra Trombone | 32' | |
| French Horn | 8' | Trombone | 16' | |
| Tromba (GT) | 8' | Tromba (GT) | 8' | |
| Tremulant | ||||
| Chimes | ||||