Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Références References |
Retour Return |
Les origines de cette communauté remontent à 1830 lorsqu'un groupe d'immigrants écossais ont formé la communauté de St. Andrew. Le 19 novembre 1833, le révérend Alexander Gale devient le pasteur de cette nouvelle communauté. Les services religieux ont lieu au Palais de justice. Peu de temps après, la construction d'une église devint un sujet de conversation. En 1835, un église de bois était construite au coin nord-ouest des rues James et Jackson sur un terrain acheté en 1833 de Peter Hunter Hamilton au coût de £42,10.
Lorsque le révérend Robert Burnett devient pasteur en octobre 1853, il exige que l'on considère sérieusement la construction d'une église afin d'accueillir la communauté. L'architecte William Thomas, de Toronto, est choisi pour concevoir le nouvel édifice. Lorsque les plans sont soumis, le comité de construction eut toutes les raisons d'hésiter avant de les approuver, car il semblait quasi impossible pour une si petite communauté d'entreprendre la construction d'une église dans le style du renouveau gothique anglais dont les coûts étaient estimés à environ 60 000 $. La proposition fut acceptée et la pierre angulaire fut déposée par John Young le 9 septembre 1854. La vieille église fut déménagée sur la rue Charles, entre les rues Hunter et Jackson. Pendant un certain temps, elle fut louée au gouvernement pour être utilisée en tant qu'école pour les enfants des soldats stationnés dans la ville. Finalement, elle a été utilisée par l'église catholique allemande avant d'être démolie. La pierre grise de la nouvelle église provient presque entièrement des carrières de Hamilton. Le clocher s'élève à une hauteur de 30,5 mètres (100 pieds) jusqu'au parapet d'où elle devient une flèche octogonale. La hauteur totale du clocher est de 54,9 mètres (180 pieds); il est probablement le clocher de son genre, tout en pierre, le plus élevé au Canada. L'église a été inaugurée le 7 mars 1857 par le révérend Dr. Mathieson, de Montréal.
Après que le révérend Burnett ait quitté l'ancienne église St. Andrew, de la rue Hunter, la communauté décida de se fusionner avec celle de la rue James. La communauté fut réorganisée le 2 avril 1874 et le révérend J.C. Smith devint le pasteur. La nouvelle communauté fusionnée prit le nom de St. Paul, le 4 mai.
Les cloches furent installées, au coût de 4 000 $, et utilisées pour la première fois le 11 novembre 1906. Le carillon se compose de 11 cloches, la plus grosse pesant 955 kg (2 100 lbs) et la plus petite, 136 kg (300 lbs). Le poids total est de 4 488 kg (9 873 lbs). Le carillon est utilisé chaque dimanche matin pour convoquer les fidèles au service religieux ainsi que lors d'occasions spéciales.
La Croix du sacrifice a été érigée devant l'église en 1921 en mémorial pour les personnes décédées lors des deux grandes guerres mondiales. Un service du souvenir est célébré chaque année le dimanche le plus près du Jour du Souvenir.
Les belles verrières dépeignent des scènes de la Bible. Quant à la fenêtre sise à l'avant de l'église, elle illustre la dernière Cène.
L'architecture
L'église a été conçue, en 1854, par William Thomas (1799-1860) qui a reçu sa formation d'architecte en Angleterre et a travaillé à Birmingham et Leamington Spa (Warwickshire) avant de déménager à Toronto en 1843 où il s'est fait rapidement connaître pour ses conceptions d'églises. L'église anglicane St. Paul, de London (élevée au rang de cathédrale en 1857) a été construite entre 1844 et 1846 puis, il a travaillé à la cathédrale catholique St. Michael's, de Toronto, qui fut mise en chantier en 1845. Dans ces deux églises, Thomas a démontré ses profondes connaissances concernant l'architecture médiévale anglaise. Le premier projet, qu'il a réalisé à Hamilton, est survenu en 1847 alors qu'il conçoit l'édifice de la Bank of British North America, situé au coins des rues King et James, (maintenant détruit) puis vint, en 1852, l'église anglicane Christ Church (maintenant cathédrale). Enfin, deux ans plus tard, vint la commande pour l'église presbytérienne St. Paul's, ou St. Andrew's avant que le nom ne soit modifié en 1874.
D'un côté, l'édifice devait être construit dans le style chrétien, en d'autres mots, selon le style gothique ou ogival tel que privilégié par la vaste majorité des communautés dans les années 1850, quelles soient catholiques, anglicanes, baptistes, méthodistes ou presbytériennes. Ceci impliquait qu'il faille se référer aux Principes d'Augustus Welby Pugin tels que publiés en 1841, et dont tous les aspects de l'architecture religieuse médiévale devaient être rigoureusement appliqués.
D'un autre côté, une église destinée au culte presbytérien ne peut adhérer aux stricts principes d'un plan médiéval avec un sanctuaire séparé pour y loger le maître-autel et le choeur et avec une longue nef pour la communauté. Les presbytériens exigent que l'emphase soit placée sur la chaire alors il est totalement hors de question d'introduire une longue nef médiévale, spécialement si elle est flanquée par des allées divisées par de gros piliers de pierre. Pour être efficace, une aire de prédication doit être courte et large en plus de contenir des tribunes afin que la communauté puisse voir et entendre le prédicateur. Le modèle de Thomas répond à ces exigences. Mis à part la voûte où les poutres de bois sont visibles et répondent aux modèles médiévaux, la forme intérieure de l'édifice ferait rougir Pugin, en particulier, la présence de tribunes aurait été intolérable. Celles-ci coupent les fenêtres et leur présence ne fait pas partie de l'articulation extérieure de l'édifice.
Thomas était un converti au catholicisme et, pour lui, tout ce qui ne correspondait pas au rituel de la forme gothique catholique et de son agencement architectural exact n'était pas acceptable. D'un oeil moins fanatique, William Thomas a produit une église gothique presque parfaite pour une communauté presbytérienne c'est-à-dire une église qui fournit un plan de salle pratique dans une structure gothique exquise. Il aurait fait l'envie de toutes les communautés chrétiennes de Hamilton.
Les détails des moulures que l'on retrouve sur l'arche du choeur proviennent de sources du XIIIe siècle. En particulier, l'ornement en dent-de-chien (dog-tooth) - une version stylisée de la violette - peut être comparée à celui que l'on retrouve sur les arches du transept nord de la cathédrale de York.
La tour de pierre, quant à elle, était exceptionnelle dans l'Ontario des années 1850 surtout qu'elle a été complétée selon les plans de Thomas. À Toronto, quoique le corps principal de la cathédrale St. Michael's était complété en 1848, le clocher et la flèche ne furent ajoutés qu'en 1865 et encore, ce ne fut pas selon la conception initiale de Thomas. Il en est de même pour la cathédrale anglicane St. James, de Toronto, qui fut commencée en 1850, elle ne recevra son clocher et sa flèche qu'en 1873.
De plus, le clocher et la flèche possèdent toute une série de détails médiévaux dont les origines remontent à la période du gothique décoratif anglais du XIIIe siècle et de la première demie du XIVe siècle. La comparaison entre St. Paul's et l'église St. Gile's, de Cheadle (Staffordshire), construite par Pugin de 1841 à 1846, démontre ce point : les deux édifices possèdent des ouvertures ogivales de chaque côté du clocher; les coins du clocher sont renforcés par des contreforts à angle droit avec les murs; la flèche octogonale possède de lucarnes (ouvertures ogivales surmontées de pignons) alternativement sur les côtés. Il existe même des tourelles de faible angle possédant leur propre flèche délicate et décorées de crocs (petites branches de feuillages courbées) sur les côtés et ses terminant par un fleuron (ensemble de feuilles courbées).
D'autres caractéristiques de Pugin sont présentes sur l'embrasure de la porte principale du côté oriental. Les chapitaux de feuillages et les fleurs stylisées entre les tiges sont similaires à ceux que l'on retrouve à l'entrée du porche sud de l'église St. Gile's, Cheadle. Dans les deux cas, l'arche est encadrée dans un larmier ou plinthe et repose sur une plinthe d'arrêt en forme de bouquet de feuillages. Dans l'arche, les moulures alternent avec l'ornement sculpté. À St. Paul, ce feuillage sculpté est plus proligique que celui que l'on retrouve sur le porche de l'église de Cheadle.
La maçonnerie de la pierre taillée et les contreforts bien proportionnés coïncident au sens médiéval que préconise Pugin. Celui-ci aurait certainement approuvé les porches de côté et l'articulation externe claire du vestibule. Différent types de remplage sont présents dans les fenêtres de St. Paul's. La deuxième fenêtre de droite du côté sud est topologiquement la plus ancienne en terme médiéval. Ce type est connu soue le nom de remplage géométrique à cause des formes géométriques simples - cercles comprenant des quatre-feuilles et un trois-feuilles - au sommet de la fenêtre. La première et la quatrième fenêtre possèdent un remplage fluide, appelé ainsi parce que les motifs vont d'une unité à l'autre au lieu d'être divisés géométriquement. Finalement, la troisième fenêtre présente des analogies avec une fenêtre que l'on retrouve à Slapton (Northamptonshire).
Le choeur a été extensionné vers l'ouest en 1909 selon les plans d'un paroissien, Hugh Vallance. Mis à part les lucarnes qui ont été ajoutées au toit du sanctuaire, le chef-d'oeuvre de Thomas est demeuré tel qu'il l'avait conçu.
L'orgue
En janvier 1880, un orgue, construit par les facteurs Steer and Turner, de Springfield, MA, au coût de 2 392 $, a été inauguré.
En 1909, un contrat est signé avec Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, pour un instrument de 44 jeux répartis sur quatre claviers manuels et pédalier. L'instrument a été installé en 1911.
En 1959-1960, la firme Casavant Frères installe une nouvelle console et regroupe les divisions de Choir et de Solo en une nouvelle division élargie de Choir. Des modifications sont apportés à la structure sonore de l'instrument.
En 1964, la firme Leggee Organ Co., installe une division Antiphonal de quatre rangs dans la tribune arrière.
En 1998-1999, la firme Denton Organ Co., exécute une importante opération de recuirage et installe un jeu de 32 pieds électronique dans la division de la Pédale.
En 2009, la firme Denton Organ Co., procède à la reconstruction de la console et ajoute un choeur de Principaux de trois rangs à la division Antiphonal. L'instrument principal contient plus de 2 800 tuyaux alors que la division Antiphonal en compte 232.
The church has its origins in 1830, when a group of Scottish immigrants formed the St. Andrew's congregation. On November 19th, 1833, Rev Alexander Gale was inducted to pastorate the newly formed congregation. Services were held in the Court House. It was not long before a church building became a subject for discussion. In 1835, a frame church was built at the northwest corner of James and Jackson Streets on land purchased in 1833 from Peter Hunter Hamilton at the cost of £42,10.
When Rev Robert Burnett was inducted in October 1853; he compelled the congregation to seriously consider the subject of erecting a church to accommodate the congregation. Architect William Thomas, of Toronto, was selected to design the new building. When the plans were submitted, the building committee had cause for hesitation. It hardly seems probable that a few members would undertake to erect an English Gothic revival church costing in the neighbourhood of $60,000. The proposal was accepted and the foundation stone was laid by John Young on September 9th, 1854. The old frame church was removed to Charles Street, between Hunter and Jackson. For a time it was rented by the Government as a school for the children of the soldiers then stationed in this city. Finally it was used as a German Catholic Church, and then razed to the ground. The new building's grey stone mostly came from Hamilton quarries. The tower rises dramatically to a height of 100 feet (30.5 meters) to the top of the parapet line, where it almost imperceptibly reduces itself into an octagonal spire. The total height of tower and spire is 180 feet (54.9 meters), and it is believed to be the highest of its kind, entirely stone, in Canada. The church was opened for worship on March 7th, 1857 by Rev Dr. Mathieson, of Montreal.
After Rev Burnett left the old St. Andrew's church, on Hunter Street, the congregation decided to amalgamate with St. Andrew's, on James Street. On April 2nd, 1874, the congregation was reorganized and Rev J.C. Smith was inducted. On May 4th, the new amalgamated congregation became St Paul's.
The bells were installed at a cost of $4,000 and were used first on November 11th, 1906. Eleven bells make up the chimes, the largest one weighing 2,100 pounds (955 kg) and the smallest one 300 pounds (136 kg). The total weight is 9,873 pounds (4,488 kg). The bells are played every Sunday morning calling worshippers to church and on other special occasions.
The Cross of Sacrifice was erected in 1921 in front of the church to commemorate the fallen men and women of the two great wars. A Service of Remembrance is held at the cross each year on the Sunday closest to Remembrance Day.
The many beautiful stained glass windows depict the stories of the Bible. The Lord's Supper is depicted in the window at the front of the church.
Architecture
The church was designed in 1854 by William Thomas (1799-1860) who received his architectural training in England and worked in Birmingham and Leamington Spa (Warwickshire) before moving to Toronto in 1843. In that city, he soon established a successful practice which became renowned for its church designs. St Paul's Anglican Church, London (elevated to Cathedral in 1857) was built between 1844 and 1846, and work on St. Michael's Roman Catholic Cathedral, Toronto, commenced in 1845. In both churches, Thomas demonstrated his profound knowledge of English medieval architecture. Thomas's earliest commission in Hamilton came in 1847 for the Bank of British North America, located at King and James Streets (now destroyed), and this was followed in 1852 by Christ Church Anglican Church (now Cathedral). Then, two years later, came the commission for St Paul's Presbyterian, or St Andrew's as it was before the name change in 1874.
On the one hand, the building had to be built in the Christian style, in other words the Pointed or Gothic style favoured by the vast majority of congregations in the 1850s, whether Catholic, Anglican, Baptist, Methodist or Presbyterian. This involved reference to the True Principles of Augustus Welby Pugin, as published in 1841, in which all aspects of medieval ecclesiastical architecture were followed assiduously.
On the other hand, a church intended for a Presbyterian congregation could not successfully adhere to the strict tenets of a medieval plan with a separate sanctuary for the high altar and choir, and a long nave for the congregation. The Presbyterians required focus on the pulpit and therefore the long medieval nave, especially one flanked with aisles divided by large stone piers, was quite impractical. A successful preaching space had to be shorter and wider and include galleries for the congregants to see and hear the preacher. Thomas's design fitted the requirements. Apart from the open timber roof which followed medieval models, the form of the interior would have made Pugin turn in his grave. In particular, the inclusion of galleries would have been intolerable. That they cut across the windows and were therefore not expressed in the exterior articulation of the building would have been untruthful.
Thomas was a convert to Catholicism and anything that did not follow the ritual of the medieval form of Catholic worship and its exact architectural setting would not have been acceptable. Viewed in a less fanatical way, William Thomas produced a near-perfect Gothic church for the Presbyterian congregation, one that provided a workable seating arrangement in an exquisitely detailed Gothic frame. It would have been the envy of all Christian congregations in Hamilton.
On the choir arch, the details of the mouldings are based on 13th-century sources. In particular, the dog-tooth ornament - a stylized version of dog's tooth violet - may be compared with one of the arches in the north transept at York Minster.
St. Paul's stone spire was exceptional in 1850s Ontario for it was completed according to Thomas's design. In Toronto, although the body of St Michael's Catholic cathedral was completed in 1848, the belfry and spire were only added in 1865, and then not to Thomas's original design. Similarly, St James's Anglican Cathedral, Toronto, commenced in 1850, had to wait until 1873 for the completion of its tower and spire.
Moreover, St Paul's tower and spire display a host of medieval details, even from the Middle Pointed or Decorated phase of English Gothic of the late 13th and first half of the 14th century. Comparison of St Paul's with Pugin's St Giles's, Cheadle (Staffordshire) (1841-1846), demonstrates the point. Both have twin, pointed belfry openings on each side of the tower. The corners of the tower are reinforced with buttresses at right angles to the walls. The octagonal spire has lucarnes (pointed openings topped with gables) on alternate sides. There are even narrow angle turrets each with their own delicate spire adorned with crockets (curling sprigs of foliage) up the sides and a finial (a cluster of curling leaves) at the top.
Further Puginian analogues are evident in the main east doorway of St Paul's. The foliage capitals and the stylized flowers between the shafts are similar to the entrance to the south porch at St Giles's, Cheadle. In both cases, the arch is framed by a projecting hood mould or label and this rests on label stops in ball-like bunches of foliage. In the arch, projecting roll mouldings alternate with carved ornament. At St Paul's this carved foliage is more prolific than on the Cheadle porch.
Features like the cut-stone masonry and well-proportioned, stepped buttresses are convincingly Gothic in a medieval, and concomitantly Puginian, sense. Pugin would also have approved of the side porches and the clear external articulation of the vestibule. Different types of tracery are found in the windows of St Paul's. The second window from the right on the south side is typologically the earliest in medieval terms. This is known as Geometrical tracery because of the use simple geometrical forms - circles enclosing quatrefoils and a trefoil - in the head of the window. The first and fourth windows at St Paul's have flowing tracery, so called because patterns flow from one unit to the next rather than being divided geometrically. Finally, a window at Slapton (Northamptonshire) provides analogues for Thomas's third window design.
The choir at the west end of St Paul's was extended in 1909, to the designs of a son of the church, Hugh Vallance. The dormer windows were added in the sanctuary roof, otherwise Thomas's masterpiece remains as he designed it.
The Organ
In January 1880, an organ, built by Steer and Turner, of Springfield, MA, at the cost of $2,392, was inaugurated.
In 1909, a contract is signed with Casavant Frères, of St. Hyacinthe, for a 4-manual and pedal, 44-stop instrument which will be installed in 1911.
In 1959-1960, Casavant Frères installed a new console and the Choir and Solo divisions were combined into one enlarged Choir division while other tonal additions and changes were made.
In 1964, Leggee Organ Co. installed a 4-rank Antiphonal division is installed in the rear gallery.
In 1998-1999, Denton Organ Co. carried out an extensive re-leathering operation and installed an electronic 32-foot stop to the Pedal division.
In 2009, Denton Organ Co. rebuilt the console and added a 3-rank Principal chorus to the Antiphonal division. The actual main instrument has more than 2,800 pipes while the antiphonal organ has 232 pipes.
II. Great |
III. Swell |
|||
---|---|---|---|---|
Quintaton | 16' | Gedeckt | 16' | |
Open Diapason I | 8' | Diapason | 8' | |
Open Diapason II | 8' | Viola di gamba | 8' | |
Doppel Flute | 8' | Voix céleste | 8' | |
Gemshorn | 8' | Stopped Flute | 8' | |
Prestant | 4' | Dolcissimo | 8' | |
Harmonic Flute | 4' | Principal | ' | |
Twelfth | 2 2/3' | Traverse Flute | 4' | |
Fifteenth | 2' | Flautino | 2' | |
Mixture | IV | Mixture | V | |
Trumpet | 8' | Trumpet | 8' | |
Oboe | 8' | |||
Harp |
I. Choir |
IV. Antiphonal |
|||
---|---|---|---|---|
Melodia | 8' | Rohrflöte | 8' | |
Unda maris | 8' | Flûte céleste | 8' | |
Geigen Principal | 8' | Violin Diapason | 8' | |
Gamba | 8' | Salicional | 8' | |
Dulciana | 8' | Principal | 4' | |
Dolce Flute | 4' | Super Octave | 2' | |
Nazard | 2 2/3' | Trumpet | 8' | |
Piccolo | 2' | |||
Tierce | 1 3/5' | |||
Twenty-Second | 1' | |||
Clarinet | 8' | |||
Tremulant | ||||
Chimes |
Pedal |
|
---|---|
Resultant | 32' |
Bourdon (ext) | 16' |
Gedeckt (SW) | 16' |
Violone (ext) | 16' |
Bourdon | 8' |
Violone | 8' |
Choral Bass | 4' |
Contre Bombarde (ext) | 32' |
Trombone | 16' |
Tromba (ext) | 8' |
Rohr Schalmei (ext) | 4' |