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Casavant, Opus 1409, 1930 / 1993
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Regina est la capitale de la province de la Saskatchewan. Elle était auparavant la capitale des Territoires du Nord-Ouest, desquels l'Alberta et la Saskatchewan faisaient partie, et du district de l'Assibinoine. Les peuplades indigènes nommaient cette région « Waskana » qui se traduit littéralement par » Amoncellement d'os ». Les explorateurs européens, les marchands de fourrure et les colons donnèrent le nom de « Pile-of-bones». Celui-ci fut changé, le 23 mars 1883 en Regina (mot latin qui veut dire reine) pour honorer la reine Victoria (1819-1901) qui était alors la monarque britannique du temps. Cette décision a été prise par la fille de la reine Victoria, la princesse Louise (1848-1939), qui était l'épouse du gouverneur général (1878-1883) du Canada, John Campbell (1845-1914), 9e duc d'Argyll et marquis de Lorne.
Historique
Des peuplades indigènes ont habité cette région de plusieurs milliers d'années. Elle était une des principales places où ils venaient chasser les troupeaux nomades de bisons. Ils commencèrent à empiler les longs os de bison pour honorer l'esprit des bisons alors que leurs nombres diminuaient à cause de la chasse excessive pratiquée par les chasseurs non indigènes.
La colonisation européenne débute dans les années 1880 alors que des immigrants arrivent par train entier pour prendre possession des terres promises par le gouvernement fédéral. Si ceux-ci défrichent un terrain et qu'ils y élisent domicile, ce terrain devient leur propriété. Certains utilisent la tourbe fraichement défrichée comme matériau de construction, les empilent pour faire des maisons d'une ou deux pièces. D'autres, creusent un trou dans la terre et, pendant un temps, y vivent sous un wagon renversé en attendant de pouvoir construire une structure permanente. Regina devient une communauté agraire et sert de point de distribution pour les équipements et produits de ferme. Regina obtient le statut de ville en 1903. Deux ans plus tard, la Saskatchewan devient une province et Regina est choisie comme capitale.
Le diocèse
Plusieurs immigrants sont catholiques et, lors du développement des villes et villages, la première structure qui vient briser la ligne infinie de l'horizon est le clocher d'une église. Certaines sont construites sur des terrains donnés par un fermier local et, au lieu d'être construites dans la communauté, elles le sont dans la prairie, en un endroit central afin d'en faciliter l'accès à ceux qui proviennent des communautés avoisinantes.
à l'instigation de Pascal Bonneau et de Charles Joseph McCusker, la communauté catholique romaine de Regina et des environs construit, dans la dernière partie de l'année 1883, la première église St. Mary au coin de la rue Cornwall et de la 12e avenue. Elle pouvait accommoder 200 personnes. Le père oblat L.N. L'Arche en est le premier curé et l'église est bénite, en août 1884, par Mgr Alexandre-Antonin taché (1823-1894), archevêque (1858-1894) de Saint-Boniface (Manitoba). La paroisse devient le quartier-maitre de plusieurs missionnaires catholiques desservant alors la région des prairies.
Le 4 mars 1910, le pape Pie X, qui vécut de 1835 à 1914 et qui fut pape de 1903 à 1914, érige le diocèse de Regina en tant que suffragant du district de l'Assiniboine (archidiocèse de Saint-Boniface). La nomination du premier évêque, Olivier Elzéar Mathieu (1853-1929), alors recteur de l'Université Laval à Québec, n'est faite que le 21 juillet 1911. Il est sacré évêque à Québec le 5 novembre 1911 et son installation à Regina se fait le 23 novembre suivant à l'église St. Mary, alors la seule paroisse de la ville. Son diocèse couvre toute la partie sud de la province de la Saskatchewan et se compose d'une population formée d'Amérindiens, de Métis, de Canadiens-français et de colons récemment arrivés d'Europe.
En 1915, l'organisation des diocèses de l'Ouest canadien est modifiée de façon à coïncider avec les frontières civiles des provinces. Regina devient alors le siège métropolitain de la province ecclésiastique de la Saskatchewan et, le 4 décembre 1915, Mgr Mathieu est élevé au rang d'archevêque.
Le 14 septembre 1998, le pape Jean-Paul II, qui vécut de 1920 à 2005 et qui fut pape de 1978 à 2005, annonce des changements majeurs dans le territoire de la Saskatchewan. Ainsi, le diocèse de Gravelbourg, érigé le 31 janvier 1930 à partir de territoires alors appartenant à l'archidiocèse de Régina, est fusionné à l'archidiocèse de Regina, et sa cathédrale, Notre-Dame-de-l'Assomption, devient une cocathédrale de l'archidiocèse.
La cathédrale
Le 1er juin 1912, un mois avant que l'ouragan Regina frappe la majeure partie du centre-ville tuant 28 personnes, Mgr Mathieu lève la première pelletée de terre sur le site de la 13e avenue. La firme Smith Brothers & Wilson érige l'édifice, conçu par l'architecte montréalais Joseph-Ernest Fortin (1877-1945) selon des modèles d'églises du nord de la France,, pour la somme alors considérable de 135 000 $. Sa façade est couverte de briques jaunes avec des incrustations de grès. La première messe, dans la crypte de l'édifice toujours en construction, est célébrée le 8 décembre 1912 par le premier recteur de la cathédrale, l'abbé David Gillies.
Le 29 juin 1913, un peu plus d'un an après la levée de la première pelletée de terre, la pierre angulaire de la cathédrale à moitié achevée est bénite par le délégué apostolique (1910-1918) au Canada, Mgr Pellegrino Francesco Stagni (1859-1918). La cathédrale est achevée en 1917.
Construit dans le style du renouveau roman, l'édifice mesure 61 mètres (200 pieds) de longueur sur 27,4 mètres (90 pieds) de largeur et possède deux élégants et hauts clochers. La tour de l'est comprend une grosse cloche qui a fait l'objet d'un don en 1915. L'intérieur a été redécoré en 1928. De 1930 à 1933, Mgr Charles-Adrien Maillard (1873-1939), un prêtre diocésain né en France, peint la murale « Marie, Reine du monde ». Quarante-trois (43) belles verrières sont achevées en 1949-1950 et installées en 1951 par l'artiste André Rault (1912-1997), de Rennes (France). Elles furent restaurées en 2002 par David Johnson de l'Académie royale des artisans du verre (Royal Academy of Stained Glass Artisans).
Les changements dans l'emphase liturgique et la direction esthétique ont mené à plusieurs rénovations majeures de l'intérieur de la cathédrale. D'abord en 1968, lorsque l'intérieur a été rénové et redécoré pour se conformer aux directives du concile Vatican II. Les travaux comprennent le démantèlement du maître-autel à l'extrémité orientale du choeur et l'installation d'un autel de célébration à la croisée du transept. Le choeur est alors converti en chapelle. Ensuite, en 1976-1977, à la suite d'un incendie survenu le 12 avril 1976 dans la partie sud de l'édifice. La cathédrale est alors inutilisable et les messes sont transférées à l'église unie Westminster. Finalement, en 1992-1993, où l'écran opaque séparant la nef du choeur est enlevé, et le maître-autel est replacé dans le choeur près de l'endroit où le maître-autel original était dans l'ancien sanctuaire.Parmi les éléments dignes de mention, il y a la cathèdre de l'archevêque laquelle date du temps de Mgr Mathieu, et la grande murale dans l'abside illustrant les cinq mystères glorieux du rosaire. Cette oeuvre en céramique, conçues et réalisée par l'artiste locale Lorraine Malach, a été commandée en 1988 pour souligner le 75e anniversaire de l'archidiocèse de Regina.
La cathédrale est un symbole visible et un témoin de la présence catholique à Regina, tout en étant un remarquable élément architectural de la ville. C'est l'une des plus belles et imposantes églises de la province et, au cours des récentes décennies, a donné son nom à tout un quartier dans le secteur ouest de la ville. Elle est un témoin éloquent de la foi, la générosité et l'espoir en l'avenir des premiers catholiques de Regina. Elle fait partie du registre municipal des monuments historiques depuis 1989.
L'orgue
Les premières approches auprès de la maison Casavant concernant l'acquisition d'un orgue remontent à 1919 afin de remplacer un gros harmonium. Toutefois, un manque de fonds suspend le projet dès l'année suivante; les négociations ne sont reprises qu'en septembre 1928. Un contrat est finalement signé après une correspondance entre Samuel Casavant et Mgr Mathieu. L'orgue est installé en décembre 1930, et ce, après la mort de Mgr Mathieu et au début de la période de la grande dépression. Presque la moitié du coût de l'instrument est supporté par le Catholic Women's League de la paroisse de la cathédrale. Quoique les spécifications (datées du 14 mai 1930) prévoyaient un instrument à trois claviers et de 34 rangs, seules les divisions du Grand-Orgue, du Récit, et de la Pédale sont construites, le Choir expressif restant « préparé » à la console. Durant les années maigres qui suivirent et malgré, à l'occasion, le manque de chauffage de la cathédrale durant l'hiver, l'instrument fonctionne adéquatement. Il subit des modifications et des ajouts - incluant une division Positif en montre - en 1968-1970, et ensuite en 1977-1978 à la suite d'un incendie survenu à l'extrémité sud de la cathédrale le soir du dimanche des Rameaux 1976. Le feu, quoiqu’à 200 pieds de l'orgue, fait fondre la tuyauterie de la division du Positif et les notes aiguës de la Pédale, ruine la console originale, et endommage les sommiers et les réservoirs. Vers le milieu des années 1980, les séquelles du feu combinées à l'usure et les avaries d'une utilisation quotidienne pendant un demi-siècle, rendent l'orgue de moins en moins fiable.
Vers la fin des années 1980, il devient évident que le remplacement ou la reconstruction de l'instrument tout entier s'avère nécessaire. Deux années de planification mènent à l'approbation, en principe, pour le remplacement par le conseil de la paroisse de la cathédrale. L'archevêque Charles-Aimé Halpin (1930-1994) donne l'approbation finale en décembre 1991 et un contrat est signé, au cours du même mois, avec Casavant. Le remplacement est rendu possible par de généreux dons consentis par les paroissiens de la cathédrale et par des personnes de l'extérieur de la paroisse et principalement par un don de la part de Donald et Claire Kramer.
Jacquelin Rochette, de Casavant, Stephen Miller, le représentant Casavant pour l'Alberta et la Saskatchewan, et Thomas Chase, organiste et directeur musical de la cathédrale, collaborent à l'élaboration des spécifications du nouvel instrument. Commencé le lundi de Pâques 1992 et complété au début du mois de mai 1993, le travail de démontage de l'orgue original ainsi que celui de l'installation du nouvel instrument est sous la direction de Stephen Miller. Jean-Louis Coignet et Jacquelin Rochette préparent la conception sonore; Yves Champagne et Gaétan Robert réalisent, sur place, l'harmonisation et la finition sonore. La nouvelle façade est l'œuvre de l'artiste Jean-Claude Gauthier et de l'architecte Pierre Drouin, tous deux de chez Casavant.
Dédié à la gloire de Dieu par la musique, l'orgue est bénit par Mgr Halpin lors du concert inaugural tenu le 19 mai 1993 et donné par Thomas Murray, organiste universitaire et professeur de musique à l'Université Yale. L'envoûtement public pour cet instrument a produit salle comble à la cathédrale lors de cet événement; des portions de ce concert furent enregistrées pour diffusion par la radio de la CBC.
Occupant au-delà de 83,6 mètres carrés (900 pieds carrés) d'espace de plancher sur deux étages, l'orgue contient 3,114 tuyaux répartis en cinq divisions dont deux sont expressives. La façade met en évidence la tuyauterie des notes graves provenant du Violonbasse 16' (division du Grand-Orgue, côtés gauche et droit), ceux de la Montre 8' (division du Grand-Orgue, au centre), et la tuyauterie de cuivre poli de la Trompette-en-chamade 8' (division de la Bombarde). La console est détachée du buffet, elle comporte trois claviers et est équipée d'un système de combinaison électronique à niveaux multiples afin de permettre une grande flexibilité au niveau de la registration.
Tant les fidèles que les récitalistes et les audiences font l'éloge de la magnifique sonorité produite par l'orgue et sont frappés par l'apparence du buffet. Installé dans un environnement acoustique splendide - la réverbération étant de plus de cinq secondes quand la cathédrale est vide - sa palette sonore s'étend de flûtes limpides aux fonds chauds jusqu'au riche tonnerre de son tutti et de la couleur enflammée de la Trompette-en-chamade. Quoique possédant une affinité spéciale avec le répertoire français, l'orgue est un excellent véhicule pour la musique de toutes les périodes et provenant de toutes les écoles. Depuis son inauguration, il est en usage continuel pour l'accompagnement liturgique, pour des récitals et concerts, pour l'enseignement et pour plusieurs retransmissions radiophoniques. Sa présence a donné naissance à un programme de concerts qui inclut, chaque année, une série estivale.
L'orgue est nommé en honneur de Soeur Marion McGuigan, une religieuse de la congrégation des soeurs d'Our Lady of the Mission, grand humanitaire et éducatrice.
Thomas Chase
Organiste de la cathédrale
(traduction)
Regina is the capital of the province of Saskatchewan. It was previously the seat of government of the North-West Territories, of which the current provinces of Saskatchewan and Alberta originally formed part, and of the District of Assiniboia. Indigenous peoples named the area « Waskana », which roughly translates to “bone piles”. European explorers, fur traders and settlers translated this to « Pile of Bones ». It was renamed, om March 23, 1883, to Regina (Latin for "Queen") in honor of Queen Victoria (1819-1901), who was the British monarch at the time. This decision was made by Queen Victoria's daughter Princess Louise (1848-1939), who was the wife of the Governor General (1878-1883) of Canada, John Campbell (1845-1914), 9th Duke of Argyll and the Marquess of Lorne.
History
Indigenous people have lived in this region through many thousands of years. It was one of the important places where they would come to hunt the roaming herds of bison. They began to stack the long bison bones into large piles in an effort to honor the animals’ spirit as the bison herds were becoming depleted due to overhunting by non-Indigenous hunters.
European settlement began in the 1880s as immigrants arrived by the trainful to grab a prime quarter section of land as promised by the federal government. If they cleared the land and had some sort of domicile in which to live, the quarter section was theirs. Some used the freshly turned sod as construction material and layered them together into one- and two-room houses. Others dug a hole in the ground and for a time lived under an overturned wagon until such time as they could build a more permanent structure. Regina became an agricultural community and served as a distribution point for farm materials and produce. Regina became a city in 1903. Two years later, Saskatchewan became a province and chose Regina as its capital.
The Diocese
Many immigrants were Catholics and in building towns and villages, the first structure that broke the prairie endless horizon was a church steeple. Some were built on land donated by a local farmer and instead of being built in the community it rose on the prairie, in a central location for better access by those living on the land or in surrounding communities.
Under the leadership of Pascal Bonneau and Charles Joseph McCusker, the Roman Catholic community of Regina and district built St. Mary's first church on Cornwall Street and 12th Avenue in the latter part of 1883. It seated 200 people. Oblate Fr L.N. L’Arche was the first pastor and the church was officially dedicated in August 1884 by Alexandre-Antonin Taché (1823-1894) archbishop (1853-1894) of St. Boniface (Manitoba). The parish became headquarters for many of the Catholic missionaries who served throughout the prairies at that time.
On March 4, 1910, Pope Pius X, who lived from 1835 to 1914 and was a pope from )903 to 1914, established the Regina diocese as a Suffragan See in the District of Assiniboia (Archdiocese of St. Boniface). The appointment of its first bishop, Olivier Elzéar Mathieu (1853-1929), then rector of Laval University in Québec City, was made only on July 21, 1911. He was consecrated in Québec City on November 5, 1911, and his installation in Regina took place on the following November 23 in St. Mary's church, then the only parish in the city. His diocese covered all the southern portion of the province of Saskatchewan, and served a mixed population of First Nations, Metis, French-Canadian and recently arrived European settlers.
In 1915, the western dioceses were realigned to coincide with the boundaries of the civil provinces. Regina became the Metropolitan See of the ecclesiastical province of Saskatchewan, and on December 4, 1915, Bishop Mathieu was elevated to the rank of Archbishop.
On September 14, 1998, Pope John Paul II, who lived from 1920 to 2005 and was a pope from 1978 to 2005, announced major boundary changes in Saskatchewan. The diocese of Gravelbourg, established on January 31, 1930, on territory split off from the Archdiocese of Regina, was merged with the Archdiocese of Regina, and its cathedral, Our Lady of the Assumption, was assigned as a co-cathedral of the archdiocese.
The Cathedral
On June 1, 1912, just a month before the Regina Cyclone devastated large parts of the city’s downtown core and killing 28 people, Bishop Mathieu turned the sod on the 13th Avenue site. The Smith Brothers and Wilson firm built the edifice, designed by Montréal architect Joseph-Ernest Fortin (1877-1945) and modeled after churches in northern France, for the then considerable sum of $135,000. It is faced in yellow brick with limestone accents. The first mass in the basement of the partially completed structure was celebrated on December 8, 1912, by the cathedral’s first rector, Fr David Gillies.
On June 29, 1913, a little more than a year after the sod turning, the cornerstone of the partially built cathedral was blessed by Archbishop Pellegrino Francesco Stagni (1859-1918), the Apostolic Delegate (1910-1918) to Canada. The cathedral was completed in 1917.
Built in Romanesque Revival style, it measures 200 feet (61 meters) by 90 feet (27.4 meters), and features two tall, elegant spires. In the east tower is a large bell donated in 1915. The interior was redecorated in 1928. From 1930 to 1933, Msgr Charles-Adrien Maillard (1873-1939), a French-born diocesan priest, painted the "Mary, Queen of Heaven" mural. Forty-three (43) beautiful stained glass windows were completed in 1949/1950 and installed in 1951 by the artisan André Rault (1912-1997) of Rennes (France). They were fully restored in 2002 by David Johnson of the Royal Academy of Stained Glass Artisans.
Changes in liturgical emphasis and aesthetic direction have led to several major renovations of the cathedral interior. First in 1968, when the interior was renovated and redecorated to conform the church with the directives of the Vatican II Council. The works included the dismantling of the high altar at the east end of the choir, and a nave altar being installed at the crossing. The choir was converted into a chapel. Then in 1976-1977, following a fire on April 12, 1976, at the building’s south end. The cathedral was unusable and masses were held in the neighboring Westminster United Church. Finally, in 1992/1993, when the opaque screen separating the nave from the choir was removed, and the main altar was restored to a position in the choir closer to the site of the original high altar in the former sanctuary.
Notable features include the Archbishop’s cathedra, which dates from the time of Archbishop Mathieu, and the large mural in the apse depicting the five glorious mysteries recounted in the rosary. This imposing work of ceramic art, conceived and executed by Regina’s Lorraine Malach, was commissioned in 1988 to mark the 75th anniversary of the Archdiocese of Regina.
The cathedral is both a visible symbol of and a witness to the Catholic presence in Regina, and one of the city’s outstanding architectural landmarks. It is one of the province’s most beautiful and imposing churches, and has in recent decades given its name to a district of the city’s west end, the Cathedral area. It stands as eloquent testimony to the faith, generosity, and hope for the future of Regina’s early Catholics. This property has been on the Regina Heritage Holding Bylaw List since 1989.
The Organ
In 1919, inquiries to Casavant began about an organ to replace a large reed organ. Lack of funds suspended the project a year later; negotiations were not resumed until September 1928. A contract was finally signed after an exchange of letters between Samuel Casavant and Archbishop Mathieu. The organ was installed in December 1930, after the Archbishop's death and at the beginning of the Great Depression. Nearly half its cost was borne by the Catholic Women's League of the Cathedral parish. Though the specification (dated 14 May 1930) called for a three-manual 34-rank instrument, only the Great, Swell, and Pedal divisions were built, the enclosed Choir remaining « prepared for » in the console. In the lean years to follow, despite on occasion the lack of winter heating in the cathedral, the instrument functioned well. It underwent modifications and additions - including an exposed Positif division - in 1968-1970, and again in 1977-1978 following a fire at the south end of the cathedral on the evening of Palm Sunday 1976. The fire, though nearly 200 feet away from the organ, melted the pipework of the Positif division and the Pedal upper work, ruined the original console, and damaged the organ's windchests and reservoirs. By the mid-1980s, after-effects of the fire, combined with the wear and tear of a half-century's daily use, made the organ increasingly unreliable.
In the late 1980s, it became clear that the renewal or the reconstruction of the entire instrument was needed. Two years of planning led to approval in principle of the renewal by the parish council of the cathedral. Archbishop Charles Aimé Halpin (1930-1994) gave final approval in December 1991, and a contract with Casavant was signed that month. The renewal was made possible by the generous donations of Cathedral parishioners and people outside the parish, and especially by a benefaction from Donald and Claire Kramer.
Jacquelin Rochette of Casavant, Stephen Miller, Casavant's representative for Alberta and Saskatchewan, and Thomas Chase, cathedral organist and director of music, collaborated in the development of the new specification. Begun of Easter Monday 1992 and completed in early May 1993, the work of dismantling the original organ and installing the renewed instrument was supervised by Stephen Miller. Jean-Louis Coignet and Jacquelin Rochette conceived the organ's tonal design; Yves Champagne and Gaétan Robert performed the on-site voicing and total finishing. The new façade is the work of Casavant artist Jean-Claude Gauthier and architect Pierre Drouin.
Dedicated to the glory of God through music, the organ was blessed by Archbishop Halpin at the inaugural concert on May 19, 1993, by Thomas Murray, University Organist and Professor of Music at Yale University. Public interest in the instrument ensured a standing room only crowd in the Cathedral that evening; parts of the concert were recorded for broadcast by CBC Radio.
Occupying over 900 square feet (83.6 square meters) of floor space on two stories, the organ contains 3,114 pipes in five divisions, two of which are enclosed. Visible in the façade are the bass pipes of the 16' Violonbasse (Grand-Orgue division, left and right sides), the 8' Montre (Grand-Orgue, center), and the polished copper pipes of the horizontal 8' Trompette-en-chamade (Bombarde division). The detached three-manual console is equipped with a multilevel solid-state combination system that gives the organist great flexibility in registration.
Worshipers, recitalists, and audiences alike praise the organ's beautiful sound and striking appearance. Situated in a splendid acoustical setting - the reverberation period in the empty cathedral is more than five seconds - its tonal palette ranges from limpid flutes and warm fonds to the rich thunder of the tutti and the Trompette-en-chamade's fiery color. Though it has a special affinity to the French repertoire, the organ is an excellent vehicle for music of all periods and schools. Since its inauguration, it is in constant use for the accompaniment of services, for solo recitals and concerts, for teaching, and for several broadcasts. Its presence has led to the foundation of an active concert program including a biweekly summer series each year.
The organ is named in honor of Sr Marion McGuigan (1924-2012) a sister of Our Lay of the Missions congregation, humanitarian and educator.
Thomas Chase
Cathedral organist
II. Grand-Orgue |
I. Positif |
|||
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1Violonbasse | 16' | 2Principal | 8' | |
1Montre | 8' | 1Bourdon | 8' | |
Principal | 8' | Flûte céleste | 8' | |
Bourdon | 8' | Prestant | 4' | |
Flûte harmonique | 8' | Flûte à fuseau | 4' | |
1Prestant | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
Flûte à cheminée | 4' | Quarte de nazard | 2' | |
1Doublette | 2' | Tierce | 1 3/5' | |
1Cornet | III | Larigot | 1 1/3' | |
1Grande fourniture 2 2/3' | II-III | 1Cymbale 1' | III-IV | |
1Fourniture 1 1/3' | IV | Cromorne | 8' | |
Trompette | 8' | 2Voix humaine | 8' | |
Tremulant |
III. Récit |
Bombarde chamade |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Bombarde (ext) | 16' | |
Principal | 8' | Trompette | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Clairon (ext) | 4' | |
Voix céleste | 8' | |||
Bourdon | 8' | |||
Octave | 4' | |||
Octavin | 2' | |||
Flûte harmonique | 4' | |||
Plein jeu 2' | III-IV | |||
Basson (ext) | 16' | |||
Trompette harmonique | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
1Clairon harmonique | 4' | |||
Tremulant |
Pédale |
|
---|---|
Résultant | 32' |
Flûte ouverte | 16' |
Soubasse | 16' |
1Violonbasse (GO) | 16' |
Bourdon (REC) | 16' |
Octavebasse | 8' |
Flûte (ext) | 8' |
Bourdon (ext) | 8' |
Octave | 4' |
Mixture 2' | III |
Contre bombarde (ext) | 32' |
Bombarde | 16' |
Basson (REC) | 16' |
Trompette (ext) | 8' |
Clairon (ext) | 4' |
1 | Nouveau jeu / New stop | |
2 | Préparé / Prepared for |