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L'histoire des débuts de la Communauté du Christ est partagée avec les autres dénominations du mouvement « Latter Day Saint » lequel a début dans le nord de l'éat de New York sous la direction de Joseph Smith Jr. Avec la collaboration d'Olivier Cowdery et de Sidney Rigdon, Smith dicta et publia des travaux sur l'écriture sainte que ses partisans crurent inspirés, et forma une nouvelle Église du Christ. Le nombre de fidèles s'accrut rapidement. Leurs solides croyances et leur communauté tissée serré sont apparues comme particulières et même menaçantes pour les étrangers. Rencontrant régulièrement l'oppostion de leurs voisins, ils furent chassés des endroits où ils s'étaient établis tels Kirtland dans l'OH, Independance au Missouri, Far West au Missouri and finalement de Nauvoo en Illinois.
L'histoire des deux plus grandes dénominations commence à se diviser au moment du meurtre de leur fondateur, Joseph Smith Jr., le 27 juuin 1844 à Carthage (Illinois). C'est à ce moment qu'apparaissent un nombre de différences doctrinales entre le mouvement LDS et les Communautés du Christ tout en laissant place à la confusion et la désorganiastion concernant la succession du fondateur. Plusieurs dirigeants prétendent qu'ils ont des droits sur la présidence; ce qui produit la formation de plusieurs factions du mouvement LDS. Le groupe le plus nombreux suivent Brigham Young qui les conduit vers vers le Grand Bassin (aujourd'hui l'Utah) et forment l'église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Church of Jesus Christ of Latter-day Saints). Parmi les autres dirigeants, on note: Sidney Rigdon, James J. Strang, Lyman Wight, Alpheus Cutler, William Smith, et David Whitmer. Parmi les séquelles de cette désorganisation, le terme « Mormon » est devenu graduellement rattaché au groupe de personnes qui ont suivi Brigham Young au Utah.
Plusieurs personnes croyaient que Smith avait désigné, comme successeur, son fils aîné, Joseph Smith III, et elles attendirent que le jeune Joseph prenne la relève mais celui-ci n'avait que 11 ans lorsque son père est décédé. Sa mère, Emma Hale Smith et sa famille demeurèrent à Nauvoo plutôt que de se joindre à tout autre dirigeant. Dans les années 1850, un groupe de personnes qui n'étaient pas affiliées à aucune faction (ou qui avaient quitté celles-ci) décidèrent de s'unir. Les dirigeants, dont Jason W. Briggs et Zenos H. Gurley Sr., réclamèrent la création d'une nouvelle organisation du mouvement LDS. Ils invitèrent le jeune Joseph III à diriger cette nouvelle organisation. Il accepta seulement après avoir été convaincu qu'il possédait la personalité spirituelle pour la tâche. Lors d'une conférence, le 6 avril 1860, à Amboy (Illinois), Joseph III accepta solennellement la direction d'un mouvement qui allait devenir l'église réformée de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Reorganized Church of Jesus Christ of Latter Day Saints).
Initialement, Joseph III continua de vivre à Nauvoo mais, avec le temps, il réalisa que son isolation relative nuisait à ses charges administratives. Il déménagea à Plano (Illinois) où la maison d'impression de l'église était établie et qui allait lui servir de quartier général. Joseph III et ses frères, Frederick G.W., Alexander Hale, and David Hyrum entreprirent plusieurs missions pour l'église, ramenant d'anciens fidèles dans la réforme. Comme la communauté grandissait, plusieurs membres désiraient se réunir et vivre selon les enseignements de l'église. Malgré que Joseph III évitait d'identifier un nouveau lieu de rencontre, il supportait les efforts des membres qui fondèrent la ville de Lamoni, dans le sud de l'état de l'Iowa. Finalement, Joseph III déménagea à Lamoni qui devint le quartier général de l'église.
à la fin du XIXe siècle, Joseph III et l'église furent impliqués dans l'affaire du temple de Kirtland tn tentant d'obtenir des titres concernant l'église où fut fondé le mormonisme. En 1880, une cour de l'Ohio statue que l'église réformée est le successeur légal de l'église originale de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours mais ce titre fut obteni par voir de possession adverse. Joseph III et l'église furent aussi impliqués dans l'affaire du terrain du Temple qui éventuellement mena à la libération du titre concernant une portion du lot du temple d'Independence pour une autre dénomination LDS, l'Église du Christ. Vers la fin de sa vie, Joseph III déménagea à Independence (Missouri) lieu où son père avait désigné comme le centre de la nouvelle cité de Zion. Il mourut le 10 décembre 1914 après avoir dirigé l'église pendant 54 ans.
Le fils de Joseph III, Frederick Madison, fut accepté, en 1915, en tant que président. Durant sa présidence. les quartiers généraux de l'église déménagèrent à Independence (Missouri). Sa vision audacieuse d'une grande église inclua la construction d'un édifice impressionant comme quartiers généraux mondial, connu sous le nom de l'Auditorium. L'édifice, dont la construction commença en 1926, fut conçu pour servir de quartiers généraux avec des espaces à bureaux et une large salle de conférence pou y tenir les conférences bi-annuelles de l'église. La construction fut retardée par la grande Dépression et la deuxième Guerre mondiale. Il ne sera pas encore complété alors que Frederick Madison meurt en 1946. Son frère et successeur, Israel A., le complètera et présidera l'ère de prospérité de l'après-guerre.
Après la mort imprévue d'Israel A. en 1958, il fut remplacé par son frère W. Wallace, le troisième fils de Joseph III à devenir président de l'église. En 1976, W. Wallace Smith désigna son fils, Wallace B. Smith, en tant que son successeur. Wallace B. assuma la présidence en 1978 après un intérim de deux ans. En 1984, il annonça que l'église allait contruire un temple, dédié à la paix, à Independence. Lorsque la construction du temple fut complétée et que celui-ci sit été inauguté le 17 avril 1994, les quartiers généraux de l'église y ont été transférés.
Alors que le système de la présidence avait été établi pour être transmis dans la lignée paternelle des Smith, Wallace B. Smith désigna W. Grant McMurray comme son successeur. Lors de la conféréence mondiale de 2000, les membres approuvèrent la proposition du président qui visait à changer son nom de « Église réformée de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours » (Reorganized Church of Jesus Christ of Latter Day Saints) en celui de « Communauté du Christ » (Community of Christ) lequel décrit plus clairement les buts de l'église. Ce changement fut effectif le 6 avril 2001. W. Grant McMurray démissionna le 29 novembre 2004.
Le 7 mars 2005, le conseil annonça que Stephen M. Veazey était appelé par Dieu pour être le prochain président. Il fut ordonné à ce poste le 3 juin 2005.
Les orgues
L'orgue du Temple
Le buffet de l'orgue est fait d'érable sur lequel a été appliqué un traitement spécial afin de lui donner une couleur très pâle sans obscurcir le grain naturel du bois. Le buffet de 12,2 mètres (40 pieds) de large donne l'apparence d'être courbé mais, comme d'ailleurs toutes les autres surfaces dans l'édifice, il est en facettes. La facade contient les tuyaux de la Montre 32' et s'élève 15,24 mètres (50 pieds) au-dessus du niveau de la console. Lorsque les plans ont été préparés pour représenter la facade, la pratique normale de travailler à l'échelle de 1/4" au pied a dû être modifiée pour une échelle de 1/6" au pied de façon à inclure sur une seule feuille de papier le buffet de l'orgue et l'élévation de l'édifice afin de fournir une évaluation de l'instrument à l'intérieur de la structure finale. L'utilisation d'une telle échelle a fait dire à l'un de nos concepteurs que la largeur de son trait de crayon avait le même diamètre qu'un des tuyaux les plus petits.
Les divisions de l'instrument sont distribuées selon la manière classique avec le Positif expressif juste au-dessus de la console. Le Grand-Orgue est au centre juste au-dessus du Positif et, le Récit au-dessus du Grand-Orgue au sommet du buffet. La Pédale-Résonnance est divisée à gauche et à droite des trois divisions de clavier.
Chaque projet d'orgue requiert une évaluation soignée et une planification basée sur les besoins musicaux, les caractéristiques de la salle, les spécifications de l'orgue ainsi que sa localisation. Concevoir un orgue pour un édifice qui n'existe pas encore présente des défis mais encore plus lorsque la dimension et la forme de la salle sont aussi inhabituelles que celles du Temple. Dès le début du projet, il était évident qu'une approche réellement unique serait requise tant au niveau de la conception du devis qu'au niveau de la traction utilisée pour l'orgue. Un espace exceptionnel exigeait un orgue exceptionnel simplement pour remplir ce large volume où le plafond spirale jusqu'à 61 mètres (200 pieds) au-dessus du plancher de la nef.
Du point de vue sonore, cet instrument se présentait comme une opportunité parfaite pour créer un Grand Plein-jeu basé sur une Montre 32' rappelant ainsi les exemples célèbres de la Cathédrale de Tours et de l'orgue Riepp en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ce vaste espace semblait être créé pour recevoir une division Résonnance aux proportions héroiques de façonà produire suffisamment de puissance lorsque l'orgue joue avec un orchestre ou qu'il accompagne un grand groupe. Casavant a, pour la première fois, utilisé le concept de la Résonnance il y a environ dix ans lors de la production de son Opus 3606 pour l'Université du Nébraska à Omaha (III, 31/45). Le concept d'extensionner les jeux de la pédale aux claviers de façon à ce que ces jeux puissent être utilisés à l'une ou l'autre des deux divisions, a été introduit par un moine-facteur français, le frère Isnard, dans son orgue à Saint-Maximin en 1772. Curieusement, en dépit de l'efficacité et la beauté de cet orgue, la Résonnace était considérée comme une particularité étrange et conséquemment elle n'a pas été utilisée dans d'autres orgues jusqu'à tout récemment. Heureusement, John Obetz, l'organiste principal,ainsi que les responsables de l'église et les membres du comité de l'orgue étaient réceptifs à un tel concept et étaient volontiers à ce que les devis de conception incluent une Résonnance dans cet instrument.
Le plan de base pour ce devis est d'avoir une conception structurée à partir de règles architectoniques. De même que la forme conique du Temple possède sa plus grande surface à sa base, de même la structure sonore de l'orgue est pyramidale. La pédale contient quatre jeux de 32', une Montre, une Trombonne à pleine longueur, plus des extensions électroniques pour le Flûte et la Soubasse. La Flûte 16' en bois, à la pédale, a été contruite en utilisant une très grande échelle de façon à produire un pouvoir suffisant dans les bas registres, quelque chose que le critique Scott Cantrell décrit comme « une basse que vous ressentez jusque dans vos tripes.» Il eiste des plena de 32' aux divisions de la Pédale et de la Résonnance, des plena de 16' au Grand-Orgue et au Récit et un plenum de 8' au Positif. Un principe similaire s'applique aussi aux cornets. Le Théorbe III de la Pédale (10 2/3', 6 2/3' et 4 4/7') est utilisé pour reforcer le son au niveau des 32' sans avoir recours aux anches, formant ainsi un pont entre les fondations et les anches. Le Cornet V du Grand-Orgue, le cornet décomposé du Positif, le Carillon III du Récit ainsi que le Grand cornet de la Résonnance avec la Grande Tierce 3 1/5' offrent des cornets de différents caractères et diapasons dans chaque division.
Des anches de timbres, d'intensité et de diapasons variés se retrouvent à travers toutes les divisions de l'orgue. Des canaux Clicquot ont été utilisés sur les anches du Grand-Orgue et contrastent avec les jeux d'anches du Récit contruits avec des canaux Cavaillé-Coll et sont localisés sur un sommier utilisant une pression de 125mm. Le Hautbois 8' du Récit utilise une pression de 90mm et ce, selon la tradition française qui associe ce jeu aux fonds d'orgue. Toutes les anches de la Pédale-Résonnance utilisent des canaux Cavaillé-Coll à l'exception de la Trombonne 32' qui, comme le Cromorne 8' du Positif, utilise des canaux Dom Bédos. La Trompette-en-chamade, de cuivre poli, utilise des canaux Schiffchen sur une pression de 200mm.
La nomenclature de l'orgue est de prédominence française et ce, pour des raisons d'uniformité et aussi une façon de reconnaître l'orientation sonore de base de l'instrument. Tout au long du développement du dévis, chaque effort a étéfait pour créer un instrument qui pourrait inspirer les musiciens et qui soit approprié tant pout l'espace et que pour l'usage qu'on lui destinait plutôt que de tenter de copier un instrument existant ou un style historique. Toutefois, d'importantes pratiques en provenance de la riche histoire de l'orgue ont été étudiées et certaines, comme ce fut le cas pour la Résonnance, ont servi de catalysateur pour les concepts utilisés dans cet instrument.
Dès que l'on envisage de grands instruments pour de vastes espaces, le nom de Cavaillé-Coll nous vient immédiatement à l'esprit. En plus de plena construits sur différents dispasons débutant aux 32', on y retrouve des séries harmoniques s'extensionnant jusqu'au septième (1 1/7') et au neuvième (8/9'), Cavaillé-Coll avait raison de prétendre que ces diaphasons non seulement ajoutent de la couleur aux jeux solos et aux ensembles mais aussi génèrent une sorte d'alchimie entre les jeux, les renforçant dramatiquement. Le Carillon III du Récit (2 2/3', 1 3/5' et 1') et les Harmoniques II (2 2/7' et 1 7/9') de la Résonnance proviennent aussi de cette tradition.
Dès le tout début, John Obetz et les membres du comité étaient intéressés à ce que l'orgue possède une traction mécanique. Le défi de réaliser une traction, qui serait agréable dans un instrument d'une telle dimension et possédant un tel devis, était de surmonter les exigences requises par l'orgue pour produire une sonorité intéressante dans un aussi vaste espace. Les grandes divisions basées sur des diapasons de moins de 8' exigent des sommiers avec des canaux et des palettes de grande dimension, aucun n'étant complètement compatible avec l'ouverture des pallettes par voie de pression normalement acceptable des doigts. Introduisez des diapasons élaborés plus un désir que certains jeux soient sur des pressions de vent plus élevées et voilà que les défis pour le facteur s'accroissent. Comme solutions, différentes méthodes furent employées, incluant de placer les gros toyaux de la basse et les jeux à haute pression sur des sommiers différents avec des tractions différentes. De fait, un tel procédé n'est approprié que dans de très gros instruments et ce doit être fait de telle façon à ne pas nuire au résultat musical. La question primordiale est la sensation que l'on éprouve à la console. L'organiste doit sentir la même traction sur tous les claviers et ce, sur toute leur étendue, de la basse à l'octave la plus aiguë. Ceux pour qui la théorie doit primer sur les résultats et la pratique seront peut-être scandalisés par de telles idées, mais pour ceux qui approchent l'orgue avec un esprit ouvert se perdent vite dans le processus de la production de la musique et oublient les dogmes et les préjugés.
Même avant que l'orgue ne fit le voyage vers Independence, à l'intérieur de 3 camions, la fièvre croissait pendant que l'orgue prenait forme à l'atelier. Sa structure remplissait, de mur à mur, la plus grande salle disponible à l'atelier; le plafond n'etait pas assez haut pour permettre de placer les plus grands tuyaux du Récit sur leurs sommiers. Plusieurs visiteurs de l'Amérique du nord et d'Europe ont pu le jouer à Saint-Hyacinthe. John Obetz et Peter Judd ont visité l'atelier en novembre 1992 alors qu'une équipe de tournage de l'église a filmé le travail final accompli sur l'orgue juste avant le démontage. Ce film fait partie de la documentation visuelle détaillée de l'édifice du Temple.
Dès son arrivée, le 5 janvier 1993, de l'Opus 3700 au Temple, l'intérêt était ardent en attente des premiers sons de l'orgue dans cet édifice hors de l'ordinaire. Quel serait le résultat de plus de 20,000 heures de planification et de fabrication? Quoique les résultats doivent être entendus pour être réellement appréciés, depuis le tout début, il existait un tel envoûtement à propos de cet instrument. Dans les toutes premières critiques publiées dans le Kansas City Star, Scott Cantrell écrit «Sans aucun doute, c'est l'un des plus grands orgues de l'Amérique du nord.» Les mélomanes, aussi, ont été enthousiastes dans leur accueil. Le théologien Martin Marty s'est vu contraint, dans un article du Christian Century, d'observer que le Temple «possèdait un orgue Casavant pour lequel quelqu'un devrait y venir en pélerinage.»
Les réactions les plus importantes et les plus valorisantes sont probablement celles qui proviennent de ceux qui ont joué cet instrument. Des mots comme riche, chaud, savoureux et opulent furent fréquemment utilisés pour décrire les sons qui ont virtuellement embrassé l'auditeur. Il existe de la clarté dans la musique contrapuctiste ainsi que des sons puissants d'une densité incrédible dans le plein ensemble. Les sons de l'orgue ne sont jamais agressifs alors que les sons délicats et lyriques provenant de toute la palette chantent sans effort dans un espace remarquable. Dans un article paru dans le Kansas City Star, le 10 octobre 1992, John Obetz déclare, «De toutes les personnes qui ont joué ou entendu cet instrument, il existe une unanimité pour dire qu'il s'agit d'un des orgues les plus spectaculaires qu'il leur ait été donné d'entendre.»
Le récital de dédicace a été donné trois fois devant des auditoires remplis à capacité en octobre 1993. Un CD est disponible et il contient toute la musique entendu lors de ce programme à l'exception de l'encore qui a été une expérience d'une émotion incroyable alors que l'assemblée entière a chanté «Praise, my soul, the King of heaven» (Lauda anima / Rends grâce, ô mon âme, au Roi du ciel). Les fêtes de la dédicace ont pris fin avec le symposium: «L'orgue au 21è siècle», qui s'est tenu en mars 1994.
Pour les facteurs, c'est avec une énorme fierté qu'ilsont pu participer à la fabrication d'un tel instrument. L'accueil positif et enthousiaste de la part des auditeurs provenant de toutes les sphères de la société et de tous les niveaux de formation musicale a été des plus enréchissante
Jean-Louis Coignet, Jacquelin Rochette, Stanley R. Scheer
The American Organist, Février 1995 (traduction)
L'orgue de l'Auditorium
Immédiatement après son installation en 1959, l'orgue devint - et demeure - probablement le meilleur exemple du travail accompli par cette firme durant cette période. L'exposition de la tuyauterie du Great, Positif et de la Pédale forme la pièce de résistance visuelle de cette vaste amphithéâtre. L'orgue principal est entouré de dix-neuf nuages acoustiques suspendus au-dessus et devant l'instrument de même que devant la chorale et la vaste estrade. La salle entière est couverte par un énorme dôme qui se termine par un oculus à plus de 30,5 mètres (100 pieds) au-dessus du plancher.
Le président et directeur artistique de la firme Aeolian-Skinner, G. Donald Harrison, qui est aussi des plus importants facteurs d'orgues du XXe siècle, a été responsable pour la conception initiale et l'élaboration des spécifications de l'instrument au milieu des années 1950. Suite au décès de M. Harrison en 1956, Joseph Whiteford a été nommé directeur artistique et, en collaboration avec les consultants Catherine Crozier et Harold Gleason, en a terminé la conception et a spécifié les tailles à utiliser pour la tuyauterie.
L'orgue de l'Auditorium est un exemple parfait de l'orgue classique américain, un concept développé par la firme Aeolian-Skinner qui incorpore les couleurs et les textures provenant des orgues français et allemands des XVIIIe et XIXe siècles avec des sonorités du XXe siècle développées ou adaptées par le facteur. Ce schéma était conçu de façon à permettre l'exécution d'un large éventail du répertoire d'orgue.
La sonorité de l'instrument est basée sur le Principal 32', un jeu qui fournit une fondation formidable à tout l'ensemble. En réalité, le plus gros tuyau de ce jeu mesure près de 12,2 mètres (40 pieds) de haut et est placé dans la tour centre gauche de la façade. L'orgue est joué à partir d'une élégante console, construite en noyer, possédant quatre claviers et placée sur une plateforme juste au-dessus de l'estrade.
Un orgue antiphonal de trois divisions est placé à l'arrière opposé de la salle. Il peut être joué à partir de sa propre console placée dans la tribune arrière ou à partir de la console principale. Une caractéristique remarquable de l'orgue de l'Auditorium est la présence d'une Trompette en chamade, un jeu de trompettes horizontales installées au-dessus de l'orgue antiphonal.
Au cours des années, quelques jeux ont été judicieusement ajoutés à cet instrument afin d'en augmenter les possibilités ainsi que sa flexibilité. Ces jeux ont été conçus, fabriqués et harmonisés dans le style Aeolian-Skinner et, dans certains cas, par d'anciens employés de cette firme. L'instrument utilise maintenant des relais électroniques, un système électronique de combinaisons, et un système MIDI qui inclut des fonctions d'enregistrement et de lecture permettant d'enregistrer une exécution et, dès qu'elle est terminée, d'en effectuer une lecture qui reproduit exactement l'exécution.
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The early history of Community of Christ is shared with other denominations in the Latter Day Saint movement, which originated in upstate New York under the leadership of Joseph Smith, Jr. With the assistance of Oliver Cowdery and Sidney Rigdon, Smith dictated and published works of scripture believed by followers to be inspired, and formed a new Church of Christ. This church grew rapidly. Their strong beliefs and their close community often seemed peculiar or even threatening to outsiders. Regularly meeting opposition from their neighbors, the early Latter Day Saints established and were driven from several gathering places including Kirtland, Ohio, Independence, Missouri, Far West, Missouri and finally Nauvoo, Illinois.
The history of the two largest of Latter Day Saint denominations began to diverge with the murder of the movement's founder, Joseph Smith Jr. on June 27, 1844 in Carthage, Illinois and have led to a number of doctrinal differences between the LDS and Community of Christ. After Smith was killed in a jail at Carthage, Illinois, the movement fell into confusion and disorganization over the question of succession. Several leaders emerged with claims to the church's presidency and this led to the formation of several Latter Day Saint factions. The largest group of Mormons followed Brigham Young, who led them to the Great Basin area (in what is now Utah) as The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints. Other factional leaders included: Sidney Rigdon, James J. Strang, Lyman Wight, Alpheus Cutler, William Smith, and David Whitmer. In the aftermath of the disorganization of the church the term "Mormon" gradually came to be used primarily in reference to those persons who joined with (and currently belong to) the group that followed Brigham Young to Utah.
Many Latter Day Saints believed that Smith had designated his eldest son, Joseph Smith III, as successor and some of these waited for young Joseph to take up his father's mantle. However, young Joseph was only 11 years old at the time of his father's death — his mother Emma Hale Smith and their family remained in Nauvoo, rather than moving to join any of the factional leaders. In the 1850s, groups of Midwestern Latter Day Saints who were unaffiliated with any of the factions (or who had left such affiliations) began to come together. Leaders including Jason W. Briggs and Zenos H. Gurley, Sr. began to call for the creation of a New Organization of the Latter Day Saint movement. They invited young Joseph III to lead their New Organization and he accepted only after he believed he received a personal spiritual confirmation that this was the appropriate course of action. At a conference on April 6, 1860 at Amboy, Illinois, Joseph III formally accepted the leadership of what became known as the Reorganized Church of Jesus Christ of Latter Day Saints.
Initially, Joseph III continued to live in Nauvoo, but over time he determined its relative isolation hampered his administrative duties. He moved to Plano, Illinois, where the church's print house was established and this served as the headquarters of the church. Joseph III and his brothers, Frederick G. W., Alexander Hale, and David Hyrum served many missions for the church, gathering old Latter Day Saints into the Reorganization. As the church grew, many members were eager to gather together and live some of the teachings of the early church. Although Joseph III avoided calling for a new gathering place, he supported the efforts of members who founded a town called Lamoni in southern Iowa. Joseph III eventually relocated to Lamoni, which became the headquarters of the church.
During the late 19th century, Smith III and the church were involved in the Kirtland Temple suit, which attempted to gain clear title for the church over Mormonism's original temple. In 1880, an Ohio court ruled that the Reorganized church was the legal successor to the original Church of Jesus Christ of Latter Day Saints, but title of the temple was gained by means of adverse possession. Smith III and the church also were involved in the Temple lot suit, which eventually resulted in clearing the title to a portion of the original Independence temple lot for another Latter Day Saint denomination, the Church of Christ (Temple Lot). Late in life, Smith III moved to Independence, Missouri, which his father had designated as the "centerplace" for the City of Zion. He died on December 10, 1914, having led the Reorganized church for 54 years.
Joseph Smith III's son, Frederick Madison Smith, was accepted in 1915 as his successor as president. During his presidency, the faith moved its headquarters to Independence, Missouri. His bold vision for the growing church included the construction of a massive World Headquarters building, known as the Auditorium. This building, begun in 1926, was designed to serve as a headquarters building for the denomination with office spaces and a large conference chamber for holding the church’s biennial conferences. The construction was delayed during the Great Depression and World War II. Not completed when Frederick M. died in 1946 and it was completed by his successor and brother Israel A. Smith who presided over an optimistic era of post-War growth.
After Israel A. Smith's unexpected death in 1958, he was succeeded by his brother W. Wallace Smith, the third son of Joseph III to become church president. In 1976, W. Wallace Smith designated his son, Wallace B. Smith, as his successor. Wallace B. assumed the presidency in 1978 after a two-year "internship". In 1984, he announced that the church would build a temple, dedicated to peace, in Independence. When the temple was completed and dedicated on 17 April 1994, the headquarters of the church was transferred there from the Auditorium.
While the pattern had previously been for the presidency to be carried along the Smith patriarchal line, Wallace B. Smith designated W. Grant McMurray as his successor. At a World Conference in 2000, the church approved its leader's proposal to change its name from the "Reorganized Church of Jesus Christ of Latter Day Saints" to the "Community of Christ", which more clearly defines the purpose of the church. This change occurred on April 6, 2001. On November 29, 2004, W. Grant McMurray resigned.
On March 7, 2005, the Council announced that Stephen M. Veazey is called by God to be the next prophet-president of Community of Christ. On June 3, 2005 he was ordained to this office.
The Organs
The Temple Organ
The organ's woodwork is made of maple finished with a special treatment to give it a very light color without obscuring the natural grain of the wood. The 40-foot (12.2 m) wide case has the appearance of being curved but, like most of the building's other surfaces, is faceted. The facade contains pipes of the 32' Montre and rises 50 feet (15.24 m) from the console level. When preparing sketches for the facade, the usual practice of working in one-quarter-inch scale was changed to one-six-teenth inch per foot in order to draw on one piece of paper both the organ casework and the building elevation so there could be an evaluation of the instrument in the finished structure. Such a minute scale led our designer to state that the width of his pencil line was about the same diameter of some of the smaller pipes.
The divisions of the instrument are distributed in a classic manner with the Positif expressif just above the console. The Grand Orgue is in the center just above the Positif, and the Récit above the Grand Orgue at the top of the case. The Pédale-Résonnance is divided to the left and right of the three manual divisions.
Every organ project requires careful evaluation and planning based upon the musical requirements, the room characteristics, organ specification, and placement. Designing an organ for a building that does not yet exist is especially challenging and becomes more so when the size and shape of the room are as unusual as the architecturally distinct Temple. From the very beginning, it was obvious that a truly unique approach to the organ's design and action would be required. The exceptional space demanded an exceptional organ simply to fill the huge volume, where the ceiling spirals upward nearly 200 feet above the nave floor.
From a tonal point of view, this was a perfect opportunity to create a Grand Plein-jeu based upon a 32' Montre reminiscent of famous examples such as Tours Cathedral and the Riepp organ in the St. Benigne Cathedral of Dijon. The vast space seemed to cry out for a Résonnance division of heroic proportions in order to provide sufficient power when playing with an orchestra or accompanying a large congregation. Casavant first utilized the concept of a Résonnance division almost ten years ago in its Opus 3603 built for the University of Nebraska at Omaha (III, 31/45). The concept of expanding pedal stops to manual compass in order to allow them to be played in either location was first introduced by a French monk organbuilder, Brother Isnard, in his organ in St. Maximin in 1772. Very curiously, in spite of the effectiveness and beauty of this organ, the Résonnance was considered a strange peculiarity and consequently not included in other organs until recent time. Fortunately, John Obetz, the principal organist, and the leaders of the church and the Temple Organ Committee were open to the concept and were willing to allow the freedom of design permitting inclusion of the Résonnance in this instrument.
The basic plan for this specification is to have a design built on architectonic rules. Just as the Temple's conical shape has the greatest area in its base so, too, the organ's sound structure is pyramidical. The pedal contains four 32' stops, a Montre, a full-length Trombone, plus electronic extensions of the Flûte and Soubasse. The 16' open wood Flûte in the Pédale was built to a very large scale in order to provide sufficient power in the lower registers, something which reviewer Scott Cantrell described as «bass you feel in your bones.» There are 32' plena in the Pédale and Résonnance divions, 16' plena on the Grand Orgue and Récit, and an 8' plenum on the Positif. A similar principle is applied to the cornets. The Pédale Théorbe III (10 2/3', 6 2/3' and 4 4/7') is used to reinforce the 32' pitch level without having the use the reeds, thus forming a bridge between the foundations and reeds. A Cornet V on the Grand Orgue, cornet décomposé on the Positif, Carillon III on the Récit, and Résonnance Grand Cornet with Grande tierce 3 1/5' provide cornets of different character and pitch on each division.
Reeds of varied timbre, intensity, and pitch are found throughout the organ's divisions. Clicquot shallots were used for the Grand Orgue reeds and contrast with the jeux d'anches of the Récit, built with Cavaillé-Coll shallots and located on a chest using 125mm pressure. The Récit Hautbois 8' is on 90mm in keeping with the French tradition that associates this stop with the fonds d'orgue. All of the Pédale-Résonnace reeds use Cavaillé-Coll shallot with the exception of the Trombone 32', which, like the Cromorne 8' of the Positif, uses Dom Bédos shallots. The polished copper Trompette-en-chamade uses Schiffchen shallots on 200mm of pressure.
The organ's nomenclature is predominantly French for consistency and in recognition of the instrument's basic tonal orientation. Throughout the development of the design, every effort was made to create an instrument that would inspire musicians and be appropriate for the space and use it was to receive, rather than trying to copy an existing instrument or historical style. However, important applicable practices from the organ's rich history were studied and some, just as with the Résonnance, provided the catalyst for concepts used here.
If one considers big instruments in large spaces, the name Cavaillé-Coll immediately comes to mind. In addition to plena built on various pitches beginning at 32', we find the harmonic series extended through the seventh (1 1/7') and ninth (8/9'). Cavaillé-Coll very rightly pointed that these pitches not only add color to both solo voices and ensembles but also generate a sort of alchemy between the stops, reinforcing them dramatically. The Récit Carillon III (2 2/3', 1 3/5' and 1') and large-scaled Harmoniques II (2 2/7' and 1 7/9') on the Résonnance also come from this tradition.
From the very beginning, John Obetz and the committee were interested in an organ incorporating mechanical action. The challenge of achieving an agreeable playing action in an instrument of such size and design is to overcome the demands put on the organ to be successful tonally in a vast space. Large divisions based on pitches below 8' require chests with large key channels and pallet openings, neither of which are completely compatible with opening the pallet by means of normally acceptable finger pressure. Introduce generous scaling plus the desire to have some stops on higher wind pressures and the challenge to the organbuilder increases. For solution here, several differing practices were employed, including placing the large bass pipes and stops of higher wind pressure on seperate chests with separate actions. Of course, such treatment is appropriate only in really large instruments and must be done in such a way that it does not negatively affect the musical result. The important question is the feeling at the console. The organist must have the same sense of action on all manuals over the complete compass, bass to treble. Those who are concerned more with theory than result and practice may be scandalized by such ideas, but those who approach the organ with an open mind soon lose themselves in music making and forget dogma and prejudice.
Even before the trip to Independence in three vans, excitement grew as the organ was built in the workshop. Its structure filled the largest room from wall to wall; the ceiling was not quite tall enough to allow placing the tallest pipes on the Récit soundboards. Many visitors from North America and Europe played it in St. Hyacinthe. John Obetz and Peter Judd visited in November 1992 when a crew of the church came one last time to film final work on the organ before démontage. This footage has become part of a detailed documentary video of the building of the Temple.
From the arrival on January 5, 1993, of Opus 3700 at the Temple, interest was keen in anticipation of the first sounds of the organ in this unusual building. What would be the result of over 20,000 hours of planning and building? While the result must be heard to be truly appreciated, from the beginning there has been much excitement about the instrument. In the very first review published in the Kansas City Star, Scott Cantrell states, «Without question, it is one of the most glorious organs in North America.» Non-musicians, too, have been enthusiastic in their response. Theologian Martin Marty felt compelled, in a Christian Century article, to remark that the Temple «has a Casavant organ for which one should make pilgrimages.»
Perhaps most rewarding and important has been the reaction of those who have played this instrument. Words such as warm, rich, luscious, and opulent were often heard as people describe sounds that virtually embrace the listener. There is clarity in contrapuctal music and very big, bold sounds of incredible density in the full ensemble. The organ never sounds aggressive and its lyrical and delicate sounds round out the pallette of tone of an instrument that sings effortlessly in its remarkable home. In an article featured in the Kansas City Star on October 10, 1993, John Obetz stated, «Of the people who have been in to play and hear it, there seems to be unanimity that this is one of the most spectacular organ sounds they have heard anywhere.»
The opening dedicatory recital was performed three times to capacity audiences in October of 1993. A CD recording is available with all of the music from the program except the encore, which was an incredibly moving experience of the entire assembly singing «Praise, my soul, the King of heaven» (Lauda anima). Dedication events formally ended with the symposium: «The Organ in the 21st Century», held in March of 1994.
For the builders, it has been an enormous pride in having been given the opportunity to build this significat instrument. Its positive and enthusiastic reception by listeners from all walks of life and levels of musical background has been extremely rewarding.
Jean-Louis Coignet, Jacquelin Rochette, Stanley R. Scheer
The American Organist, February 1995
Auditorium Organ
Immediately after its installation in 1959, the organ became - and remains - perhaps the most important example of the company's work from the period. The commanding display of exposed Great, Positiv, and Pedal pipework forms the visual centerpiece of the massive conference chamber. The main organ is framed by nineteen acoustical clouds suspended above and in front of it, and by choir seating and the large rostrum beneath it. The entire room is covered by a huge dome, culminating in an oculus rising some 100 feet (30.5 m) above the floor.
G. Donald Harrison, President and Tonal Director of Aeolian-Skinner and one of the 20th century's most influential organ builders, was responsible for the organ's initial design and specification in the mid-1950s. Following Mr. Harrison's untimely death in 1956, Joseph Whiteford was appointed Tonal Director and, in collaboration with consultants Catharine Crozier and Harold Gleason, finalized the design and formulated the organ's pipe scales.
The Auditorium organ is a super example of the "American Classic Organ", a concept and design developed by Aeolian-Skinner that mingles the colors and textures of both German and French organs from the 18th and 19th centuries with 20th-century voices developed or adapted by the builder. This scheme was conceived to allow the performance of a wide range of the organ literature.
The organ's tonal foundation is based on a 32' Principal, a stop that provides a tremendous gravity to the organ's ensemble. In reality, the longest pipe in this stop is nearly 40 feet (12.2 m) long and stands in the center left tower of the façade. The entire organ is played from an elegant, solid walnut four-manual console located on a platform just above the rostrum.
An antiphonal organ of three divisions is located at the opposite end of the conference chamber. It may be played from its own two-manual console in the rear balcony as well as from the main console. A dramatic feature of the Auditorium organ is the Trompette en chamade, a bold voice of horizontal trumpets mounted atop the antiphonal organ.
Several ranks have been judiciously added to the organ over the years to increase its flexibility and scope. These stops were designed, made, and voiced in Aeolian-Skinner style, in some case by former Aeolian-Skinner employees. The instrument now employs solid-state relays and combination action, and utilizes a MIDI system, which includes a digital record/playback system, allowing a performance to be recorded and immediately played back exactly as performed.
II. Grand-Orgue |
I. Positif |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 16' | Montre | 8' | |
Montre | 8' | Voce umana (TC) | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Prestant | 4' | |
Flûte | 4' | Flûte à fuseau | 4' | |
Doublette | 2' | Nazard | 2 2/3' | |
Cornet 8' | V | Quarte de nazard | 2' | |
Mixture 1 1/3' | IV-V | Tierce | 1 3/5' | |
Cymbale 2/3' | IV | Larigot | 1 1/3' | |
2Bombarde | 16' | Septième | 1 1/7' | |
Trompette | 8' | Neuvième | 8/9' | |
Bombarde en chamade (Rés) | 16' | Plein jeu 1' | V | |
Trompette en chamade (Rés) | 8' | Cromorne | 8' | |
Bombarde en chamade (Rés) | 16' | |||
Trompette en chamade (Rés) | 8' | |||
Tremblant |
III. Récit |
IV. Résonnance |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | 1Montre | 32' | |
Principal | 8' | 1Bourdon | 32' | |
Cor de nuit | 8' | 1Principal | 16' | |
Viole de gambe | 8' | 1Flûte à cheminée | 16' | |
Voix céleste (GG) | 8' | Diapason | 8' | |
Flûte douce | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Flûte céleste (TC) | 8' | Flûte majeure | 8' | |
Octave | 4' | Octave | 4' | |
Flûte octaviante | 4' | Grande tierce | 3 1/5' | |
Octavin | 2' | Harmoniques 2 2/7'+1 7/9' | II | |
Carillon 2 2/3' | III | Grand cornet 2 2/3' | III-VI | |
Plein jeu 2' | V-VI | Grande fourniture 2 2/3' | II-VI | |
2Basson | 16' | Plein jeu harmonique 2' | II-V | |
Trompette harmonique | 8' | 1,2Bombarde | 16' | |
Hautbois | 8' | 1Trompette | 8' | |
Voix humaine | 8' | 1Clairon (ext) | 4' | |
Clairon harmonique | 4' | 1Bombarde en chamade | 16' | |
Tremblant | 1Trompette en chamade | 8' |
Pédale |
|
---|---|
1Principal basse (ext.) | 32' |
3Flûte | 32' |
1,3Soubasse | 32' |
1Principal | 16' |
Flûte (ext.) | 16' |
1Flûte à cheminée | 16' |
Bourdon doux (REC) | 16' |
Octavebasse | 8' |
Flûte | 8' |
1Flûte à cheminée | 8' |
Octave | 4' |
1Flûte à cheminée | 4' |
Mixture 2 2/3' | V |
Théorbe 10 2/3'+6 2/5'+4 4/7' | III |
2Contre-trombone | 32' |
1Trombone | 16' |
Basson (REC) | 16' |
1Trompette | 8' |
1Clairon | 4' |
1Trompette en chamade | 8' |
1Clairon en chamade | 4' |
1 | Jeux communs entre la Résonnance et la Pédale / Stops common in Résonnance and Pédale | |
2 | Pleine longueur / Full length | |
3 | extension électronique / electronic extension |
Clavier/Manual | Jeux/Stops | Rangs/Ranks | Tuyaux/Pipes |
---|---|---|---|
Grand Orgue | 11 | 22 | 1,289 |
Positif | 13 | 17 | 1,025 |
Récit | 17 | 24 | 1,421 |
Résonnance | 14 | 29 | 1,606 |
Pédale | 5 | 10 | 344 |
Total | 60 | 102 | 5,685 |
II. Great |
III. Swell |
|||
---|---|---|---|---|
Sub Prinzipal | 16' | Gemshorn | 16' | |
Prinzipal | 8' | Geigen Prinzipal | 8' | |
Spitzprincipal | 8' | Viole de Gambe | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Rohrflöte | 8' | |
Bourdon | 8' | Flûte douce | 8' | |
Principal | 4' | Flûte céleste | 8' | |
Gemshorn | 4' | Prestant | 4' | |
Rohrflöte | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Octavin | 2' | |
Doublette | 2' | Plein-Jeu 2' | III | |
Sesquialtera 2 2/3' | II | Acuta 2/3' | III | |
Mixtur 1 1/3' | IV-VI | Contre Trompette | 16' | |
Scharf 2/3' | IV | Trompette | 8' | |
1Kontra Trompete | 16' | Hautbois | 8' | |
Trompete | 8' | Vox Humana | 8' | |
Trompette en chamade (BOM) | 8' | Clairon | 4' | |
Tremblant |
I. Choir |
IV. Bombarde |
|||
---|---|---|---|---|
Contre Gambe | 16' | Tierce Mixture 1' | V-IX | |
Viola Pomposa | 8' | Bombarde | 16' | |
Viola céleste | 8' | Trompette harmonique | 8' | |
Gedackt Pommer | 8' | Clairon harmonique | 4' | |
Dolcan | 8' | Trompette en chamade | 8' | |
Dolcan céleste | 8' | |||
Principal | 4' | |||
Nachthorn | 4' | |||
Blockflöte | 2' | |||
Mixtur 1' | IV | |||
Fagot | 16' | |||
Cromorne | 8' | |||
Trompette | 4' | |||
Trompette en chamade (BOM) | 8' | |||
Tremulant | ||||
Cymbelstern |
Positiv |
Pedal |
|||
---|---|---|---|---|
Prinzipal | 8' | Principal (GT, ext) | 32' | |
Nasonflöte | 8' | Resultant | 32' | |
Praestant | 4' | Contre Basse | 16' | |
Koppelflöte | 4' | Principal (GT) | 16' | |
Nasat | 2 2/3' | Violone | 16' | |
Italian Principal | 2' | Rohrbordun | 16' | |
Terz | 1 3/5' | Contre Gambe (CH) | 16' | |
Larigot | 1 1/3' | Gemshorn (SW) | 16' | |
Oktav | 1' | Principal | 8' | |
Mixtur 1' | III | Violone | 8' | |
Krummhorn | 8' | Rohrflöte | 8' | |
Tremulant | Gemshorn (SW) | 8' | ||
Choralbass | 4' | |||
Nachthorn | 2' | |||
Blockflöte | 2' | |||
Fourniture 5 1/3' | IV | |||
Scharf 1 1/3' | III | |||
Contre Bombarde | 32' | |||
Ophicleide | 16' | |||
Bombarde (BOM) | 16' | |||
Fagot (CH) | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Trompete (GT) | 8' | |||
Bombarde (BOM) | 8' | |||
Fagot (CH) | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Fagot (CH) | 2' | |||
Trompette en chamade (BOM) | 8' |
Antiphonal |
Antiphonal |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 8' | Viola | 8' | |
Spitzflöte | 8' | Rohrflöte | 8' | |
Principal | 4' | Gemshorn | 4' | |
Mixtur 1 1/3' | IV | Trompette | 8' | |
Tremulant |
Antiphonal |
|
---|---|
Bourdon (GT) | 16' |
Principal | 8' |
1 | Préparé / Prepared |