Description [Français / English] |
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Fondé en 1855, le collège Bates a été le premier collège mixte de la Nouvelle-Angleterre. Les fondateurs étaient des abolitionnistes et plusieurs parmi les premiers étudiants étaient d'anciens esclaves. Appelé, à l'origine, Séminaire de l'état du Maine, il remplaça le Séminaire Parsonsfield qui a été mystérieusement détruit par le feu en 1854. Le Séminaire Parsonsfield avait été fondé en 1832 par des Free Will Baptists et a servi de relais sur le chemin clandestin vers la liberté. L'école théologique Cobb du Séminaire Parsonsfield, fondée en 1840, se fusionna à celle de Bates en 1870 pour devenir le département des religions de Bates ce qui fait que ce département date de 15 ans antérieurs à la date de fondation du Collège lui-même.
Comme pour plusieurs institutions de la Nouvelle-Angleterre, la religion joua un rôle vital dans la fondation du collège. En 1863, l'institution reçut sa reconnaissance collégiale et obtint de l'aide pour son agrandissement de la part de la ville de Lewiston et de la part de Benjamin E. Bates (1808-1878), un financier et philanthrope de Boston dont les usines dominaient les rivages de la ville. En 1863, le Séminaire de l'état du Maine devint le Collège Bates avec un corps étudiant de moins de 100 personnes.
En 1907, le gouvernement amenda la charte du collège en abolissant l'exigence que le président et que la majorité des administrateurs soient des Free Will Baptists. Cette modification accordait un statut non confessionnel au collège ce qui lui permit de se qualifier pour recevoir des subventions de la part de la Fondation Carnegie.
La chapelle
La chapelle Peter J. Gomes demeure à ce jour l'un des plus intéressants édifices du campus au point de vue architectural. La pierre angulaire a été posée le 6 novembre 1912 et l'édifice a été inauguré le 7 janvier 1914. Il a été financé par un don de 65 000 $ de la part de madame Ellen S. James, de New York. Cinquante mille dollars devaient servir à la construction de la chapelle alors que 15 000 $ devaient être consacrés à l'achat d'un orgue et pour divers besoins. Madame James exigea, au moment de faire son don, que son identité ne soit rendue publique qu'après son décès lequel survint en 1916.
La conception de l'édifice est l'oeuvre de la firme Coolidge & Carlson, de Boston, mais son inspiration quant à son style gothique provient de la chapelle du King's College de l'Université de Cambridge laquelle fut construite au XVe siècle par le roi Henri VI. La structure est de style gothique collégial anglais et la façade de granit Quincy donne à l'édifice cette couleur pâle distinctive. Toutefois, deux aspects de son extérieur méritent qu'on y attarde : son porche est basé sur le porche Galilée de la cathédrale de Durham (Angleterre) et ses arches Tudor ajoutent à l'architecture gothique que l'on retrouve dans le reste de l'édifice.
Les murs intérieurs sont peints en brun clair avec des lambris de brique rouge, les bancs et les planchers sont de bois et la voûte est ornée de grosses poutres. Les motifs de bois se continuent dans le sanctuaire avec les stalles, la chaire, l'ambon et l'autel qui sont de chêne fumé. Le retable contient les statues de saint Augustin et saint Thomas d'Aquin et, sur les murs, au-dessus des stalles, des tableaux représentant les douze apôtres peints par Harry H. Cochraine. L'élément le plus frappant du sanctuaire est la grande verrière, conçue par Charles Connick, de Boston, représentant le Christ en tant qu'agneau de Dieu avec, à ses côtés, Matthieu, Marc, Luc et Jean. La chapelle Gomes continue d'être utilisée régulièrement pour les services religieux, les conférences, les concerts, les mariages et autres évènements spéciaux du Collège et la communauté environnante.
De concert avec sa devise « Amore ac Studio » (Amour de l'étude), les verrières de la nef représentent principalement des personnages séculiers dont les contributions artistiques et scholastiques à la culture ont défié le test du temps. Elles furent choisies au milieu des années 1930 par un comité de professeurs présidé par le président Clifton D. Gray. Présentées de façon chronologique, les verrières présentent le progrès de la culture occidentale à partir des temps anciens (Aristote, Virgile, Homère, Platon, Phidias, Euclide), des temps médiévaux (Pierre Abélard, Robert Bacon, Fra Angelico, Dante), de la Renaissance (Leonardo da Vinci, Martin Luther, Desiderius Erasmus, William Shakespeare, Nicolas Copernic, Hugo Grotius) jusqu'aux temps modernes (Marie Curie, Johann Wolfgang von Goethe, Isaac Newton, Ludwig van Beethoven) et ce, en partant du sanctuaire jusqu'à la porte d'entrée. Ces verrières ont été conçues par Orin Skinner de la firme Connick Associates et furent inaugurées le 24 novembre 1946.
Les orgues
L'orgue de tribune
L'orgue placé sur la tribune arrière est le troisième instrument qu'a connu la chapelle Gomes. Le premier fut un instrument de 54 jeux répartis sur trois claviers manuels et pédalier construit par la firme Hook & Hastings, de Kendal Green, MA., en 1912 en tant que leur Opus 2312. La majeure partie de la tuyauterie de cet instrument fut réutilisée dans l'instrument de 42 jeux répartis sur quatre claviers manuels et pédalier construit en 1938 par la firme Estey Organ Co., de Brattleboro, VT., en tant que leur Opus 3085. Le coût de cet instrument a été financé par un don de 15 400 $ reçu de la part de Arthur Curtiss James, fils de feue madame Ellen S. James. Les finissants de la classe de 1938 ont fait don de 500 $ afin de permettre l'amplification du son de l'orgue et des cloches dans la tour de la chapelle. Cet instrument fut reconstruit et agrandi par la firme Andover Organ Co., de Methuen, MA., en 1953. Toutefois, au début des années 1970, l'instrument était dans un état irréparable et, en 1978, la décision fut prise de commander un nouvel orgue. Ces instruments étaient installés dans des chambres de chaque côté du sanctuaire.
Le nouvel orgue est un instrument éclectique de 37 jeux placés à l’intérieur d’un buffet autoportant, de style Renaissance, fait de chêne blanc teint s'inspirant de l'orgue de Saint-Goroen de Cologne (Allemagne) et embelli de sculptures et de moulures relevées à la feuille d’or. Les claires-voies, sculptées dans du noyer cendré, utilisent des motifs s’inspirant en partie des boiseries que l’on retrouve dans la chapelle du collège. L’orgue utilise une traction mécanique tant pour les claviers que pour le tirage des jeux. La conception sonore est grandement influencée par les traditions classiques des XVIIe et XVIIIe siècles, spécialement de la tradition française.
L’instrument, dont le coût a été approximativement de 180 000 $, a été inauguré en septembre 1982.
L'orgue de choeur
L'orgue, situé du côté gauche de la chaire, a été construit par Henry Erben en 1850. Le destinataire original est toujours inconnu. Pendant plusieurs années, cet orgue était à l'église Advent Christian, de Biddeford, ME. Puis, il a été acheté par Brian Franck, de Auburn, ME., puis par The Beehive, of Alfred, ME. En 1977, il a été acheté par le Collège Bates par l'entremise de Organ Clearing House. Il a été restauré, en 1978, par la firme Andover Organ Co.
Le pédalier a possiblement été ajouté par Dudley Jardine en 1861. À l'origine, le clavier manuel se repliait dans le buffet, mais, maintenant, il est fixe afin de permettre l'accouplement de la pédale. Les volets horizontaux d'origine, maintenant enlevés, étaient contrôlés par une pédale à cran.
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Founded in 1855, Bates was New England's first coeducational college. The founders of Bates were abolitionists, and several of the college's earliest students were former slaves. Originally called the Maine State Seminary, it replaced the Parsonsfield Seminary, which burned under mysterious circumstances in 1854. The Parsonsfield Seminary was founded in 1832 by Free Will Baptists and served as a stop on the Underground Railroad. Parsonsfield's Cobb Divinity School, founded in 1840, merged with Bates in 1870 and eventually became Bates' religion department. Bates' religion department is thus 15 years older than the College.
As with many New England institutions, religion played a vital role in the college's founding. In 1863, the institution received a collegiate charter, and obtained financial support for an expansion from the city of Lewiston and from Benjamin E. Bates (1808-1878), a Boston financier, philanthropist and manufacturer whose mills dominated the local riverfront. In 1864, the Maine State Seminary was renamed Bates College. The student body was fewer than 100.
In 1907, the legislature amended the college's charter removing the requirement for the President and majority of the trustees to be Free Will Baptists; this change to a non-sectarian status allowed the school to qualify for Carnegie Foundation fundings.
The Chapel
The Peter J. Gomes Chapel remains to this day one of the most architecturally interesting buildings on campus. The cornerstone was laid on November 6th, 1912 and the building was dedicated on January 7th, 1914. It was financed with a $65,000 donation from Mrs. Ellen S. James, of New York. Fifty thousand dollars was to be used to erect the chapel and $15,000 was to be used to purchase an organ and for other needs. Mrs. James requested, at the time of the donation, that her identity not be made public until after her death which occurred in 1916.
The chapel's design came from the Boston firm of Coolidge and Carlson, but the inspiration for its Gothic construction came from the King’s College Chapel at Cambridge University, which was built in the 15th century by Henry VI. The structure is English Collegiate Gothic in style, and the seam-faced Quincy granite used in its construction gives the building its distinctive light coloring. Two aspects of the exterior are particularly interesting: the porch entrance based on the Galilee Porch of a cathedral in Durham, England, and the Tudor arches, which add to the basic Gothic style of the rest of the building.
The interior walls are tan with red brick wainscoting, the pews and floors are of wood, and heavy beams crosses the ceiling. The wood motif continues in the Chancel with the fumed oak choir stalls, pulpit, lectern, and altar. The reredos contains figures of St. Augustine and St. Thomas Aquinas, and on the ceilings above the choir stalls appear the twelve apostles painted by Harry H. Cochraine. The most striking aspect of the chancel is the stained glass windows, designed by Charles Connick of Boston, portraying Christ as the Lamb of God with Matthew, Mark, Luke, and John on the sides. The Gomes Chapel continues to be used regularly for worship, lectures, musical events, weddings, and other special events for the College and the surrounding community.
In keeping with the College’s motto “Amore ac Studio” (Love of Study) the stained glass windows that line the nave contain mostly secular figures whose scholarly and artistic contributions to culture have endured the test of time. They were chosen in the mid-1930s by a faculty committee headed by President Clifton D. Gray. Arranged chronologically, the windows portray the progress of Western culture from Ancient (Aristotle, Virgil, Homer, Plato, Phidias, Euclid), Medieval (Peter Abelard, Roger Bacon, Fra Angelico, Dante), and Renaissance (Leonardo da Vinci, Martin Luther, Desiderius Erasmus, William Shakespeare, Nicolaus Copernicus, Hugo Grotius) to modern times (Marie Curie, Johann Wolfgang von Goethe, Isaac Newton, Ludwig van Beethoven) as one walks from the chancel to the entryway. The windows were designed by Orin Skinner of Connick Associates and were dedicated on November 24th, 1946.
The Organs
Main Organ
The organ located in the rear gallery is the third instrument to occupy the Gomes Chapel. The first one was a three-manual, 54-stop organ built by Hook & Hastings, of Kendal Green, MA., in 1912 as their Opus 2312. Much of this instrument's pipework was incorporated in the 4-manual, 39-stop instrument built in 1938 by Estey Organ Co. of Brattleboro, VT., as their Opus 3085. This instrument was financed from a gift of $15,400 by Arthur Curtiss James, son of the late Mrs. Ellen S. James. The senior class of 1938 donated $500 towards the amplification of the organ and chimes from the chapel tower. That organ was rebuilt and enlarged by the Andover Organ Co., of Methuen, MA., in 1953. However, by the early 1970, it was in a state of chronic disrepair, and a new organ was commissioned to be built in 1978. These instruments were installed in chambers on both side of the sanctuary.
The actual organ is an eclectic instrument of 37 stops contained in a freestanding Renaissance-style case of stained solid white oak, inspired by the organ in St. Geroen in Cologne (Germany), embellished with wood carvings and gold lead moldings. The pipe shades of hand-carved butternut wood were inspired in part by woodwork in the College Chapel. The organ uses mechanical key and stop action. The tonal design is strongly influenced by the classic traditions of the 17th and 18th centuries, especially the French.
The instrument, whose cost was approximately $180,000, was inaugurated in Septembre 1982.
Choir Organ
The organ, located at the left of the pulpit, was built by Henry Erben in 1850. Its original client is unknown. For many years, it was located in Advent Christian Church in Biddeford, ME. It was briefly owned by Brian Franck of Auburn, ME. and The Beehive of Alfred, ME. Bates College purchased it in 1977 through the Organ Clearing House. It was restored, in 1978, by Andover Organ Co.
The pedals were possibly added by Dudley Jardine in 1861. Originally, the manual folded up into the case but it is now fixed in place to allow Pedal coupling. The original horizontal shutters, now removed, were controlled by a hitch-down pedal.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
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Bourdon | 16' | Bourdon | 8' | |
Montre | 8' | Quintaton | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Prestant | 4' | |
Prestant | 4' | Flûte à cheminée | 4' | |
Doublette | 2' | Sesquialtera | II | |
Cornet | V | Flûte à fuseau | 2' | |
Fourniture | V | Larigot | 1 1/3' | |
Trompette | 8' | Cymbale | III | |
Clairon | 4' | Cromorne | 8' |
III. Récit |
Pédale |
|||
---|---|---|---|---|
Flûte à fuseau | 8' | Soubasse | 16' | |
Viole de gambe | 8' | Montre | 8' | |
Viole céleste | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Grosse Quinte | 5 1/3' | |
Flûte conique | 4' | Prestant | 4' | |
Nazard | 2 2/3' | Fourniture | IV | |
Quarte | 2' | Bombarde | 16' | |
Tierce | 1 3/5' | Trompette | 8' | |
Plein jeu | IV | Clairon (GO) | 4' | |
Douçaine | 16' | |||
Hautbois | 8' |
II. Great |
II. Swell |
|||
---|---|---|---|---|
Contra Gemshorn | 16' | Rohrbourdon | 16' | |
Open Diapason | 8' | Open Diapason | 8' | |
Stopped Diapason | 8' | Rohrfloete | 8' | |
Octave | 4' | Salicional | 8' | |
Twelfth | 2 2/3' | Voix céleste | 8' | |
Fifteenth | 2' | Aeoline | 8' | |
Mixture | III | Octave | 4' | |
Trumpet | 8' | Traverse Flute | 4' | |
Chimes (Echo) | Flautina | 2' | ||
Mixture | III | |||
Cornopean | 8' | |||
Oboe | 8' | |||
Tremolo |
I. Choir |
IV. Echo |
|||
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Geigen Diapason | 8' | Waldflute | 8' | |
Clarabella | 8' | Muted Viol | 8' | |
Dulciana | 8' | Muted Celeste (TC) | 8' | |
Unda Maris | 8' | Vox humana | 8' | |
Geigenoctav | 4' | Tremolo | ||
Silver Flute | 4' | Chimes | ||
English Horn | 8' | |||
Tremolo | ||||
Chimes (Echo) |
Pedal |
|
---|---|
Open Diapason | 16' |
Bourdon | 16' |
Contra Gemshorn (GT) | 16' |
Lieblichgedeckt (SW) | 16' |
Octav | 8' |
Flute | 8' |
Principal | 8' |
Super Octave | 4' |
Chimes (Echo) |
Manual |
Pedal |
||
---|---|---|---|
Stopped Diapason (T) | 8' | Aucun jeu / No stop | |
Stopped Diapason (B) | 8' | Accouplé en permanence / | |
Dulciana (T) | 8' | Permanently coupled | |
Principal | 4' |
T | Aigus / Treble | |
B | Basses / Basses |
Références / References: