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Historique
La première église de quelque dénomination que ce soit à s'implanter dans le secteur des mines de charbon dans le sud de la ville de St. Louis fut l'église épicopalienne Holy Innocents en 1871. Malgré que la paroisse prospéra pendant plusieurs décennies, l'industrie minière a presque entièrement disparu de la région à la fin du premier quart du XXe siècle de sorte que la paroisse connut une longue période de déclin jusqu'à sa fermeture en 1935. À peu près au même moment, le diocèse du Missouri érigea une nouvelle mission dans le sud de la ville de St. Louis, la mission St. Andrew, afin de desservir un nouveau quartier de la ville alors en développement. Au début, les membres de la mission St. Andrew, dont certains provenaient de l'église Mount Calvary récemment fermée, utilisèrent l'école Nottingham comme lieu de réunion.
Toutefois, en 1938, l'évêque William Scarlett du diocèse du Missouri prit la décision d'utiliser un don de 75 000 $ reçu en mémoire de madame Anna Watkins pour construire une nouvelle église pour la mission St. Andrew et ainsi absorber ce qui restait des membres de l'ancienne paroisse Holy Innocents. L'église, dédiée à saint Mark et située dans une rue tranquille du secteur St. Louis Hills, démontre comment des architectes imaginatifs peuvent créer un édifice remarquable, et ce, avec un budget très limité. Sur l'insistance de l'évêque Scarlett, la planification de la nouvelle église fut confiée aux artistes responsables et il n'eut pas de comité pour étouffer leur créativité. Les architectes responsables furent un partenariat entre Frederick Dunn (1905-1984) et Charles Nagel (1899-1992). La dédicace de la nouvelle église eut lieu le 15 janvier 1939 et quoique de construction récente, l'édifice a été placé sur la liste des lieux historiques de la ville de St. Louis en 1973.
Le presbytère a été construit en 1950-1951 d'après une conception de Frederick Dunn, et le centre paroissial William Scarlett, une conception de Norton-Higgenbotham, a été inauguré en 1955. Dans ce centre, on y retrouve une oeuvre de John Tatschi: des blocs de bois illustrant les évangiles sur un fond de murale.
En 1991, le jardin commémoratif All Saints du côté nord de l'église a été aménagé avec son mur-fontaine de marbre. Du côté est du jardin, on retrouve une ancienne cloche, datant de 1636, qui était, à l'origine, dans le clocher de l'église paroissiale du village de Blendworth (Angleterre) et expédiée par courtoise par la marine royale ainsi qu'un mémorial d'un échange de clergé entre Blendworth et St. Marc en 1959-1960. Le révérent Murray Kenney, recteur de St. Mark, est allé à Blendworth et le révédend William Rees, de Blenworth, prit sa place à St. Mark.
L'édifice
L'église St. Mark, un très bel édifice de style moderne de l’Empire State Building, est l'une des quelques églises modernes construites au monde avant la Seconde Guerre mondiale. Elle a la forme d'une boîte à chaussures et possède une superbe acoustique avec une réverbération d'environ quatre secondes. Quelques éléments de son décor intérieur, telle la façade de la tribune arrière, font appel à des détails néo-égyptiens tels qu'on les retrouve à l'édifice Chrysler à New York. L'édifice peut accueillir seulement 200 personnes, mais il est haut et résonnant. En tant qu'espace, il combine l'intimité avec l'élégance et la grandeur que l'on retrouve dans les chapelles collégiales d'Oxford ou de Cambridge. À l'extérieur, un haut mur de briques blanches domine une place pavée et est entouré par les bas édifices blancs du presbytère et du centre paroissial, tous deux datant des années 1950. L'ensemble forme un contraste intéressant avec le reste du quartier où la brique rouge est prédominante. Ce contraste et la conception futuriste de l'église furent, lors de sa construction, très controversée.
L'église est principalement reconnue pour ses superbes verrières de tons pastel de bleu, vert et pourpre, conçues par Robert Harmon et exécutées par les studios Emil Frei. Un marteau représenté dans une des verrières est un hommage discret aux architectes : un ouvrier en salopettes tient un marteau portant l'inscription "Dunn" alors qu'un autre ouvrier tient un clou, une allégorie au nom de Charles Nagel en allemand. Les verrières du côté nord représentent la vie du Christ selon l'évangile de Marc. Les verrières du côté sud explorent le thème de la présence du Christ dans les temps modernes. Ouvriers en salopettes, parapluies de grévistes, soldats et sacs d'argent remplacent les saints aux vêtements amples. Quelques verrières du côté sud, dont les thèmes de justice sociale furent très controversés lorsqu'elles furent installées, traitent des relations raciales, des relations industrielles et de l'opposition au totalitarisme. Les mêmes thèmes se retrouvent dans la rosace de Robert Harmon placée au-dessus de l'orgue au mur Ouest et dédiée aux saints Innocents, et ce, en hommage à l'ancienne église. Le thème des relations raciales revient aussi dans la tapisserie de Beatrice Boot que l'on trouve sur le mur du côté droit de l'autel de marbre blanc. Cette tapisserie, un don des anciens membres de la paroisse Holy Innocents, dépeint une vision du royaume de Dieu sur la terre où les peuples de toutes les races et classes sociales louangent Dieu avec l'inscription « La terre doit être juste et tous ses habitants ne doivent faire qu'un ». La statue de saint Marc, du côté ouest de la porte d'entrée, de même que le crucifix "Christus Rex", au-dessus et derrière l'autel, sont des oeuvres de Sheila Burlingame, une disciple de Carl Milles.
La chaire de fer forgé et le légile datent des années 1950 et sont des oeuvres de jeunesse du sculpteur Clarke Battle Fitzgerald, bien connu pour sa sculpture "The Pendulum and the City" dans la cathédrale de Coventry (Angleterre). Les fonts baptismaux victoriens proviennent de l'église Holy Innocents. Ils ont été donnés en hommage du révérend Louis Stanford Schuyler (1852-1878), premier recteur et l'un des martyrs de Memphis.
L'orgue
L'orgue précédent était un petit instrument de neuf rangs Aeolian-Skinner, opus 979, construit en 1938 et installé sur la tribune arrière de l'église. Il était l'un des plus beaux instruments de G. Donald Harrison et l'un des premiers instruments à être construit en montre plutôt qu'enfoui dans une chambre ainsi qu'un des premiers exemples d'un petit orgue néo-baroque pour église. Il comprenait presque exclusivement des principaux et des flûtes et possédait un excellent « plénum » ce qui faisait dire au sénateur Emerson Richards que cet instrument était « le plus gros petit orgue du monde ». Il ne possédait pas de jeux gambés, ni anches, ni jeux solos et seulement un seul jeu à la pédale. L'équilibre entre les claviers était très pauvre. Vers le début des années 2000, la traction électropneumatique devint peu fiable.
En décidant quoi faire concernant cet instrument, la communauté faisait face à un nombre de contraintes importantes. Le seul endroit pouvant accepter un orgue à tuyaux était la tribune plutôt étroite sise à l'arrière de l'église et, afin de permettre l'accès à la tribune pour la chorale et l'organiste, la largeur au plancher de l'instrument devait être limitée à environ 1,2 mètre (4 pieds). De plus, quoique la hauteur disponible de pose pas de question, il existe une magnifique rosace dont il ne fallait pas couvrir.
En 2005, un important don provenant de la succession de Ruth E. Proehl rendait possible l'achat d'un nouvel orgue à tuyaux. Le conseil paroissial forma un comité et choisit Barbara Owen en tant que consultante. Après deux ans et demi de planification et de recherches pour trouver les meilleurs facteurs d'orgues, le choix final du comité se posa, de façon unanime, sur la firme Juget-Sinclair, de Montréal (Canada) et ce, principalement après avoir visité et entendu leurs instruments installés à l'église épiscopalienne St. Andrew de Wellesley, MA., et l'église Second Presbyterian de Nashville, TN. La recommandation fut présentée au conseil paroissial le 8 novembre 2007 et le contrat fut signé en décembre 2007.
Les facteurs ont présenté une brillante solution face aux contraintes d'espace utilisant une disposition similaire à celle qu'ils avaient utilisée à Wellesley. Le buffet fut conçu pour s'harmoniser au style Art déco de l'église et s'insérant autour de la rosace des Saints-Innocents. Les deux buffets en chêne scié en quartiers et huilé avec une façade montrant des tuyaux de 75% d'étain poli et placés de chaque côté de la rosace. La console, en chêne, est détachée et placée au centre et à l'avant de la tribune dans la même position qu'était l'ancienne console Aeolian-Skinner. Les claviers manuels ont des notes naturelles couvertes d'os tandis que les accidentées sont couvertes d'ébène. Le pédalier aussi en chêne, est radiant et concave. Au-dessus du plancher de béton, un nouveau plancher de chêne poli a été construit permettant ainsi aux vergettes de rejoindre les buffets à partir de la console. Quoiqu'étroits en profondeur au niveau du plancher, les deux buffets sont placés en cantilever au-dessus de l'entablement afin de fournir amplement d'espace pour la tuyauterie dans la partie supérieure des buffets.
La partie supérieure du buffet de gauche contient la tuyauterie du Grand-Orgue avec des tuyaux de la Montre 8' en façade. La partie supérieure du buffet de droite contient la tuyauterie du Récit avec des tuyaux du Principal 8' de la Pédale en façade. Le reste de la tuyauterie de la Pédale est placé sous l'entablement. La Pédale contient un jeu d'anche de 16' pleine longueur mais les tuyaux les plus graves ont été coudés afin de respecter la hauteur disponible à l'intérieur du buffet.
L'instrument actuel possède presque trois fois la taille de l'ancien et sonne comme s'il possédait plus que ses 20 jeux, et ce, dans l'acoustique résonnante de l'édifice. Il convient autant au répertoire de concert qu'à la liturgie. Quoique conçu d'abord pour le répertoire romantique, l'instrument s'est avéré plus versatile qu'imaginé.
L'installation et la finition eurent lieu entre les mois de septembre et novembre 2009. Un service festif eut lieu le 22 novembre avec la participation de six organistes qui sont des paroissiens à St. Mark. Le récital d'inauguration eut lieu le 18 avril par la Dr. Janette Fishell.
Cet instrument est le premier instrument de Juget-Sinclair au Missouri et leur troisième comprenant plus de 20 rangs.
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History
The first church of any denomination in the coal mining area of Oak Hill in south St. Louis was the Episcopal Church of the Holy Innocents, established in 1871. Although the parish flourished for several decades, the coal diggings had all disappeared by the end of the first quarter of the 20th century, and Holy Innocents parish went into a long period of decline, finally closing its doors in 1935. Around the same time the Diocese of Missouri established a new mission in south St. Louis, St. Andrew's, to serve the newly developed area of St. Louis Hills. The members of St. Andrew's Mission, which also incorporated members from Mount Calvary Church, which had closed at an earlier date, at first met to worship in the nearby Nottingham school.
However, in 1938, Bishop William Scarlett of Missouri resolved to use a $75,000 gift in memory of Mrs. Anna Watkins to build a new church for the St. Andrew's mission and absorbing the remaining members from the former Holy Innocents parish. The church, dedicated to St. Mark and located in a quiet street in the leafy St. Louis Hills neighborhood, shows how imaginative architects can create an outstanding design within a very limited budget. At Bishop Scarlett's insistence, the planning of the new church was left to the artists responsible, and there were no committees to stifle their creativity. The firm of architects responsible was a partnership of Frederick Dunn (1905-1984) and Charles Nagel (1899-1992). The dedication of the new church took place on January 15th, 1939, and though not very old, the building was made a historic landmark in 1973.
The rectory was built in 1950-1951 after a design by Frederick Dunn and the William Scarlett Parish House by Norton-Higgenbotham was dedicated in 1955. In the parish house are wood blocks of the Gospels by John Tatschl on a mural background.
In 1991, the All Saint's Memorial Garden on the north side of the church was set up with its attractive marble fountain-wall. On the east side of this garden hangs an old bell, dated 1636, originally in the tower of the village church in Blendworth, England, shipped over courtesy of the Royal Navy, and a memento of a clergy exchange between Blendworth and St. Mark's in 1959-1960. The Rev. Murray Kenney, rector of St. Mark's, went to Blendworth and the Rev. William Rees of Blendworth, Hants, came to St. Mark's.
The Building
St. Mark's, an extremely beautiful building in the Moderne style of the Empire State Building, was one of a handful of uncompromisingly modern churches built anywhere in the world before World War II. It is shaped like a shoebox and has superb acoustics with a reverberation period of around four seconds. Some of the internal decoration, such as the front of the choir loft, uses neo-Egyptian detailing like that of the Chrysler Building in New York. The building seats only two hundred, but is lofty and resonant. As a space, it combines intimacy with elegance and grandeur in a way that is reminiscent of an Oxford or Cambridge college chapel. Externally, the tall white brick church dominates a paved plaza, flanked by the low white brick Parish House and Rectory, both dating from the 1950's. The ensemble also forms an interesting contrast with the red brick that predominates in the rest of the neighborhood, something that, together with its advanced design, made it highly controversial when it was built.
The church is especially noteworthy for its fine stained glass in pastel shades of blue, green and purple, designed by Robert Harmon and made at the Emil Frei studios. A hammer depicted in one of the windows is a lighthearted tribute to the architects: a worker in overalls holds a hammer, with "Dunn" written on it, another holds a nail, a play on the name of Charles Nagel in German. The windows on the north side depict the life of Christ as told in the gospel of Mark. The windows on the south side explore where Christ is present in modern times. Workers in overalls, strikers' umbrellas, soldiers and moneybags, rather than saints in flowing garments, look down from the windows. Some of the windows on the south side, whose social justice themes were very controversial when they were new, deal with race relations, industrial relations and opposition to totalitarianism. The same themes are found in Robert Harmon's Holy Innocents rose window above the organ at the west end, commemorating the association with the former Church of the Holy Innocents. The race relations theme is also taken up in Beatrice Boot's tapestry on the wall to the right of the freestanding white marble altar, and a gift from former members of Holy Innocents parish, a vision of the kingdom of God on earth in which people of all races and classes unite in the praise of God, with the text "Earth shall be fair and all her folk be one." The statue of St. Mark to the left of the west door and the "Christus Rex" crucifix above and behind the altar were both the work of Sheila Burlingame, a pupil of Carl Milles.
The ironwork pulpit and lectern date from the 1950s and were early works of sculptor Clarke Battle Fitzgerald, best known for his sculpture "The Pendulum and the City" in Coventry Cathedral. The Victorian font came from the Church of the Holy Innocents. It was given in memory of the Rev. Louis Sanford Schuyler (1852-1878), their first rector, and one of the Martyrs of Memphis.
The Organ
The former organ was a little 9-rank Aeolian-Skinner organ, opus 979 and built in 1938, in the choir loft at the west end of the church. It was one of G. Donald Harrison's finest instruments and one of the first instruments built in a church on open display rather than buried in a chamber, and an early example of a small neo-baroque church organ. It consisted entirely of principals and flutes and, though it had an excellent plenum, making in senator Emerson Richards' words "the biggest little organ in the world". It had no strings, reeds, or solo stops, and only one pedal stop. The balances between the manuals were very poor. By the early 2000s, the electro-pneumatic action was also becoming very unreliable. Finally, the only reasonable course of action was to replace the instrument with a new one.
In deciding what to do about this, the congregation found themselves faced with a number of serious constraints. The only practical place for a pipe organ in the church is the rather shallow west gallery, and for the choir and organist to be able to get in and out of the gallery, the depth of the instrument at floor level must be limited to not much more than 4 feet (1.2 metre). Furthermore, though there is plenty of headroom in the gallery, there is also an extremely fine, circular window which it would be unthinkkable to obstruct.
In 2005, a generous legacy from the late Ruth E. Proehl made possible the purchase of a new pipe organ. The church vestry appointed an organ committee and Barbara Owen was chosen as consultant. After two-and-a-half years of planning and searching for the perfect organbuilders for their church, the committee's final choice fell unanimously upon Juget-Sinclair, of Montréal (Canada), mainly after hearing and visitng their instruments at St. Andrew's Episcopal Church in Wellesley, MA and at Second Presbyterian Church in Nashville, TN. The recommendation was presented to the church vestry on November 8th, 2007 and the contract was signed in December 2007.
The organbuilders came up with a brilliant solution to the church's space constraints, using a layout similar to the one they had used at Wellesley. They designed the instrument's case to fit the acclaimed Art Deco style of the church interior and to frame the Holy Innocents' window. There are two oiled, quarter-sawn white oak cases with polished 75% tin facade pipes located on each side of the rose window, and there is a detached, oak, drawstop console located at the center front of the gallery, in the same position as the old Aeolian-Skinner instrument. The keyboards have bone naturals and ebony sharps while the pedalboard is radiating and concave. A new, polished oak floor was built above the concrete floor of the gallery, and the trackers run beneath this floor, between the console and the organcases. Though shallow in depth at floor level, the two cases are cantilevered above the impost to provide plenty of space for the pipework in the upper part of the cases.
The upper part of the left-hand case contains the pipework of the Grand-Orgue and has the 8-foot Montre as the facade pipes. The upper part of the right-hand case contains the pipework of the Récit, with the 8-foot Principal of the Pédale as facade pipes. The rest of the Pedal pipework is located below impost level. The Pédale contains a full-length 16' reed but the lowerst few pipes are mitered in order to fit the height available within the organcase.
The instrument is almost three times the size of the old one and sounds much larger than its 20 stops in the resonant building acoustics. It is equally suited to concert repertoire and the liturgy. Though designed primarily with the romantic repertoire in mind, the instrument has proven far more versatile then imagined.
Installation and final finishing of the organ took place between September and November 2009. The church had a celebratory service on November 22nd, featuring six organists who are regular worshippers at St. Mark's and a dedicatory recital on April 18th by Dr. Janette Fishell.
The instrument is Juget-Sinclair's first instrument in Missouri and only their third instrument of over 20 ranks.
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
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Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte à cheminée | 8' | Viole de Gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix Céleste (TC) | 8' | |
Flûte ouverte | 4' | Principal | 4' | |
Doublette | 2' | Flûte douce | 4' | |
Fourniture 1 1/3' | IV | Nazard | 2 2/3' | |
Trompette | 8' | Doublette | 2' | |
Tierce | 1 3/5' | |||
Basson/Hautbois | 8' | |||
Tremulant |
Pédale |
|
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Soubasse | 16' |
Principal | 8' |
Octave | 4' |
Trombone | 16' |
Autres caractéristiques / Other details