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Orgue de tribune / Gallery Organ Marklin et Schültze 1865 / Gonzales 1936 Danion-Gonzales 1979
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Orgue de choeur / Chancel Organ d'Épinal 1929 / Gonzalez 1935 Puget 1955 / Chauvin 1974
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La ville de Bayonne est sise proche de la frontière nord de l'Espagne, au confluent de l'Adour et de la Nive. Il existait probablement un village de pêcheurs sur le site à une période antérieure à l'Antiquité. Au Ier siècle BC, sous l'occupation romaine, Bayonne présente une quelque importance stratégique, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée car elle permettait de surveiller les routes vers l'Espagne et les populations locales insoumises au pouvoir romain.
La ville est abandonnée par les Romains au IVe siècle qui sont remplacés par la tribu des Vascons. Ensuite, la ville passe sous domination anglaise lorsque la duchesse d'Aquitaine (Aliénor) épouse le roi d'Angleterre en 1152. La ville devient française lorsque Dunois (ex-compagnon d'arme de Jeanne d'Arc) enlève la ville le 20 août 1451 et l'annexe au royaume de France.
Sous la monarchie française, Louis XI fait construire le Château Neuf dont les défenses sont tournées vers la ville. Après 1523, les faubourgs sont rasés, des bastions construits à la base des fortifications romaines et médiévales, et l'enceinte sera complétée par Vauban qui construira la Citadelle. Les travaux de fortification se prolongeront jusqu'au milieu du XIXe siècle.
La première moitié du XIXe siècle est une époque de décadence mais une reprise économique s'effectue sous le Second Empire.
La cathédrale
La cathédrale Sainte-Marie, aussi appelée cathédrale Notre-Dame de Bayonne, est fondée en 1140 et est située en plein coeur de la ville dans le quartier historique sur une butte qui domine l'Ardour et la Nive. Toutefois, les travaux de construction d'une première cathédrale de style roman primitif ne commencèrent que vers 1213. Elle sea détruite par deux incendies successifs en 1258 et en 1310.
Les travaux de construction de l'édifice actuel débutent vers le milieu du XIIIe avec l'abside, les chapelles rayonnantes et le déambulatoire. La nef et la partie supérieure du transept ainsi que les chapelles latérales sont construites au XIVe siècle. La façade occidentale est élevée au XVe siècle. Les travaux sont achevés au début du XVIe siècle. Elle accueillait des pèlerins venus du monde entier qui effectuait la route jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle.
L'édifice est dévasté en 1793 lors de la Révolution alors que la cathédrale devient magasin à fourrage. De 1834 à 1845, l'architecte Manchoulas restaure les contreforts des arcs-boutants et des chapelles de la croisée. De 1845 à 1849, l'architecte bayonnais Hippolyte Guichenné est en charge des travaux de la cathédrale : il supprime la décoration du XVIIIe siècle des chapelles absidiales et reconstruit partiellement le bras nord du transept (piliers du porche, balustrade, fenestrage de la verrière, contreforts et arcs-boutants). En 1846, l'abbé Laran lance le projet d'une vaste restauration. En 1849, Guichenné est remplacé à la tête du chantier par Hippolyte Durand, architecte diocésain, mais reste inspecteur des travaux. De 1851 à 1903, l'édifice est restauré et partiellement transformé sur les plans de l'architecte diocésain Emile Boeswillwald qui fut élève d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, et sous la direction de son assistant Emile Doyère. Ces travaux sont réalisés grâce aux legs Lormand. En 1852, projet de réfection de la façade du croisillon sud du transept. En 1854, début de la rénovation du choeur par Emile Boeswillwald. En 1855, le Comité des inspecteurs généraux approuve le projet présenté par Boeswillwald concernant l'installation d'une sacristie et d'une chapelle paroissiale dans le bras sud du cloître. De 1856 à 1863, réfection de la façade sud du bras sud du transept, avec mise en place d'un remplage dans le style du XIVe siècle; de 1866 à 1873, travaux de même nature sur la façade du bras nord du transept. De 1873 à 1878, érection des deux tours de façade et de leurs flèches : la tour nord dans le style normand des XIIIe et XIVe siècles, celle du sud dans le style gothique du XVe siècle. De 1873 à 1896, réalisation des peintures murales des six chapelles absidiales par le peintre Louis Steinheil assisté de son fils Adolphe. De 1895 à 1899, le sculpteur bordelais Mora exécute le groupe de la Vierge destiné à la tour sud. En 1911, restauration du porche nord. De 1923 à 1929, réfection de la façade occidentale et mise en place de la Piétà du sculpteur Braemer. En 1928, fourniture de la grande rose occidentale par Paul Louzier fils.
L'édifice est classé « monument historique » en 1862 et, en 1998, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
L'édifice
Le style de l'édifice appartient au gothique rayonnant avec une influence champenoise surtout dans l'abside et le déambulatoire. Elle mesure environ 80 mètres (262 pieds) de longueur, 33 mètres (108 pieds) de largeur et les voûtes de la nef centrale s'élèvent à 26 mètres (85 pieds) de hauteur tandis que celles des nefs latérales sont à 12 mètres (39 pieds) de hauteur. Les tours de la façade, dont la hauteur totale se situe à 80 mètres (262 pieds), ont été commencées au XIVe siècle puis couronnées de flèches au cours des travaux de restauration de la cathédrale au XIXe siècle. Au sud, un cloître rectangulaire, datant de 1240, est attenant à la cathédrale. La face ouest, qui se trouve face à la bibliothèque municipale, anciennement le palais des évêques, est constituée d'un grand portail et de deux flèches entourant cette entrée. La face est, qui se trouve du côté de la Nive, est le chevet de la cathédrale. Le plan de la cathédrale est classique avec une forme de croix avec une nef, deux collatéraux et un transept. Autour du chœur, le déambulatoire s'ouvre sur sept chapelles rayonnantes. La partie la plus ancienne de la cathédrale est l'abside et date du XIIIe siècle.
La nef est constituée de sept travées à croisée d'ogives et s'élève sur trois niveaux avec de grandes arcades, un triforium et de hautes fenêtres. Les clefs de voûtes sont sont décorées d'armoiries qui évoquent l'histoire de la ville sous la domination anglaise. Ainsi, les fleurs de lys symbolisant le pouvoir français côtoient le léopard symbolisant le pouvoir anglais. Les plus belles se trouvent dans le transept sud.
Les vitraux datent de la Renaissance au début du XVIe siècle. On y retrouve diverses représentations de la Bible. La chapelle Saint-Jérôme abrite les plus beaux datant de 1531. Ils furent offerts par les fils de François Ier. Ces merveilles échappèrent, comme par miracle, au vandalisme révolutionnaire qui n'épargna cependant pas l'édifice en 1793.
La chaire, sculptée dans le bois d'acajou, a été rapportée des îles Canaries en 1760 par le chanoine Clérisse qui l'a offert au chapitre. La rampe en fer-forgé est moderne. Les deux statues et l'abat-voix qui complétaient la chaire ont disparu sous la Révolution. Elle a été classée « monument historique » en 1862.
Le dais d'autel, fait de bois,de bronze et de verre, date du milieu du XIXe siècle. Il a été classé « monument historique » le 19 avril 1985.
Le cloître est l'un des plus grands de France. Il est de style gothique flamboyant. Sa galerie nord, le long de la cathédrale, a disparu lors de la restauration de la cathédrale au XIXe siècle. On y retrouve des tombeaux et des dalles funéraires datant du XIVe au XVIIIe siècles ainsi que de nombreux objets (tableaux, autels) classés dans l'inventaire du ministère de la Culture.
Les orgues
L'orgue de tribune
Un premier orgue est construit en 1488 par Dominique Kastelbon, de Vitoria-Gasteiz. Il est installé au-dessus des deux portes de la sacristie. Il est réparé par le facteur Amadis vers 1580-1590.
En 1705, l'évêque, Mgr René-François de Beauvau du Rivau, fait construire une tribune au-dessus de la porte Ouest afin d'y recevoir un nouveau buffet dans lequel sera intégré une partie du premier instrument. Le facteur Guillaume Davanne remanie l'instrument et, en 1725, François Lépine le restaure en le dotant du Positif de dos actuel. Maurroumec y travaille en 1774 pour la somme de 567 livres.
À la veille de la Révolution, sa composition était celle des grands instruments de l'époque classique. Durant la Révolution, l'orgue se délabre peu à peu. En 1803, le facteur Bordis, de Pau, restaure l'instrument.
En 1865, l'instrument est restauré et peut convenablement servir aux offices. La partie instrumentale est refaite, dans son ensemble, par les facteurs Merklin et Schültze, émules de Cavaillé-Coll, au goût du jour : de classique, il devient romantique. La même maison relève l'instrument en 1891.
En 1935, avec le retour aux maîtres anciens qui nécessite la réintégration dans la palette sonore des jeux propres et indispensables à l'exécution de leurs œuvres, André Marchal et Norbert Dufourcq élaborent un plan de refonte de l'instrument. Les travaux de restauration ont effectués en 1935-36 par Victor Gonzalez qui a également rétabli le Positif et remplacé l'ancienne console en fenêtre par une console indépendante faisant face à l'autel. L'instrument est inauguré en septembre 1936 par Joseph-Ermend Bonnal et André Marchal.
En 1979, la maison Danion-Gonzalez effectue un relevage et ajoute certains jeux.
Le buffet, classé comme « monument historique » en 1862, est construit en châtaignier et sapin et se compose de deux corps : le positif de dos à trois tourelles et deux plates-faces en V, et le grand-orgue à cinq tourelles et quatre plates-faces d'égale hauteur. Le tout est richement décoré de guirlandes de laurier, trophées, pots-à-feu, culots.
L'orgue de choeur
En 1625, le sieur Benoist répare un orgue placé dans le choeur (positif ou portatif).
Au XIXe siècle, un orgue de choeur existait dont on ignore tout.
En 1929,l'évêque, Mgr François-Xavier Gieure, fait l'acquisition d'un orgue construit par le facteur Didier d'Epinal. Cet instrument est reconstruit, en 1935, par Victor Gonzalez. Une restauration est effectuée en 1955 par Maurice Puget.
En 1974, Robert Chauvin reconstruit entièrement cet orgue avec réutilisation du matériel ancien et l'installe près du choeur, dans la nef, au bord du déambulatoire sud.
L'instrument est placé dans un buffet moderne en chêne composé de deux façades de trois tourelles plates et deux plates-faces chacunes. Une console en fenêtre est placée sur le côté.
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The city of Bayonne is located close to the north border of Spain, where Adour and Nive rivers meet. There was probably a village of fishers on the site in the Antique period. In the first century BC, during the Roman occupation, Bayonne presents some strategical importance, since the conquerors wall in the city with a fortified rempart because it allowed to watch over roads leading to Spain and unsubdued local populations under Roman authority.
The city is abandonned by the Romans in the 4th century and are replaced with the Vascon tribe. Then, the city passes under English domination when the duchess of Aquitaine (Aliénor) marries the king of England in 1152. The city becomes French when Dunois (former military companion of Joan of Arc) captures the city on August 20th, 1451 and annexes it to the kingdom of France.
Under French monarchy, the New Castle (Château Neuf) is built by Louis XI and its defences are turned towards the city. After 1523, the outskirts of the city are demolished, fortified structures are built at the foot of the Roman and medieval fortifications, and the surrounding wall will be completed by Vauban who will build the Citadelle. Fortification works will go on up to the middle of the 19th century.
Decline will occur in Tthe first half of the 19th century but an economic recovery will undergo under the Second Empire.
The Cathedral
Sainte-Marie Cathedral, also called Notre-Dame Cathedral, is founded in 1140 and located right in the city center in the historical section on a hill which dominates the Ardour and Nive rivers. Nevertheless, construction of a first primitive Romanesque style cathedral began only by 1213. It will be destroyed by two successive fires in 1258 and in 1310.
Construction of the actual building began in the middle of the 13th century with the apse, the radiant chapels and the ambulatory. The nave and the upper section of the transept as well as the lateral chapels were built in the 14th century. The western facade is erected in the 15th century. Construction is completed at the beginning of the 16th century. It received pilgrims coming from the whole world en route towards Santiago.
The building is devastated in 1793 during the Revolution as the cathedral becomes a fodder store. From 1834 till 1845, architect Manchoulas restores the flying buttresses and the chapels in the crossing. From 1845 till 1849, architect Hippolyte Guichenné is in charge of responsible for works on the cathedral: he removes the 18th-century decor in the apsidial chapels and partly rebuilds the north arm of the transept (porch pillars, balustrade, window frame of the stained glass windows, flying buttresses). In 1846, father Laran sets up a major restoration project. In 1849, Guichenné is replaced as construction site supervisor by Hippolyte Durand, diocesan architect, but remains as work inspector. From 1851 till 1903, the building is restored and partly transformed on the plans of the diocesan architect Emile Boeswillwald who was a pupil of Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, and under the supervision of his assistant Emile Doyère. Works are carried out thanks to Lormand Foundation. In 1852, reconstruction project for the facade of the southern arm of the transept. In 1854, start of the renovation of the chancel by Emile Boeswillwald. In 1855, the Committee of the general inspectors approves the plan presented by Boeswillwald calling for building a sacristy and a parish chapel in the southern arm of the cloister. From 1856 till 1863, reconstruction of the facade of the southern arm of the transept, with installation of a 14th-century style tracery; from 1866 till 1873, similar works on the facade of the northern arm of the transept. From 1873 till 1878, erection of both facade towers and their steeples: the northern tower in the 13th and 14th-century Norman style, and the southern one in the 14th-centory Gothic style. From 1873 till 1896, execution of the wall paintings in the six apsidial chapels by painter Louis Steinheil assisted by his son Adolphe. From 1895 till 1899, Bordeaux sculptor, Mora, carries out the Virgin group intended for the southern tower. In 1911, restoration of the north porch. From 1923 till 1929, reconstruction of the western facade and installation of the Piétà executed by sculptor Braemer. In 1928, completion of large western rose window by Paul Louzier son.
The building is classified as "historical monument" in 1862 and, in 1998, it is listed in UNESCO World Heritage.
The Building
The style of the building belongs to the radiant Gothic style with a Champagne regional influence mainly in the apse and the ambulatory. It measures about 262 feet (80 metres) long, 108 feet (33 metres) wide and the main nave vault raising at 85 feet (26 metres) while those lateral nave vaults raise at 39 feet (12 metres). The facade towers, whose full height is 262 feet (80 metres), were started in the 14th century then topped with steeples during the cathedral restoration works in the 19th century. To the south, a rectangular cloister, dating from 1240, is annexed into the cathedral. The western facade, the most recent of the cathedral, which is facing the municipal library that was the former bishops' palace, is made of a large portal and two steeples bordering the entrance. The eastern end, which is on the Nive river side, is the apse. The plan of the cathedral is cruciform with one nave, two side aisles and a transept. Around the chancel, the ambulatory opens to seven radiant chapels. The most ancient sction of the building is the apse and dates from the13th century
The nave is made by seven bays joined by rib vaults and rises on three levels with large arcades, a triforium and high windows. The keystones are coats of arms and recalls the history of the city under the English regime. Fleurs-de-lys representing French regime are next to the leopard representing the English regime. The nicest ones are in the south transept.
The stained glass windows date from the Renaissance period at the beginning of the 16th century. They despiect biblical scenes. The St. Jerome chapel houses the nicest ones dating from 1531. They were given by the sons of François Ier. These masterpieces escaped, by miracle, the revolutionary vandalism which did not spare the building in 1793.
The pulpit, sculpted in mahogany, was brought back of Canary Islands in 1760 by Canon Clérisse who gave it in the chapter. The forged iron ramp is modern. Both statues and the soundboard which completed the pulpit vanished during the Revolution. It was classified as "historical monument" in 1862.
The altar canopy, made of wood, bronze and glass, dates from the middle of the 19th century. It was classified as "historical monument" on April 19th, 1985.
The cloister is one of the largest in France. It is in flamboyant Gothic style. Its north gallery, along the cathedral, was removed during the restoration of the cathedral in the 19th century. Tombs and funeral memorials dating from the 14th century till the 18th century as well as numerous objects (paintings, altars) are part of the Culture Department's inventory.
The Organs
The Gallery Organ
A first organ is built in 1488 by Dominique Kastelbon, of Vitoria-Gasteiz. It is installed above the sacristy doors. It was repaired by organbuilder Amadis around 1580-1590.
In 1705, Bishop René-François de Beauvau du Rivau orders that a gallery be built above the western door in order to accept a new organcase into which part of the first instrument will be inserted. In 1724, the instrument is altered by organbuilder Guillaume Davanne and, in 1725, François Lépine restores it and installs the actual back Positive. Maurroumec worked on the instrument in 1774 for 567 pounds.
On the eve of the Revolution, its composition was equivalent to large instruments of the classical period. During the Revolution, the organ deteriorates little by little. In 1803, organbuilder Bordis, of Pau, restores the instrument.
In 1865, the instrument is restored and it can properly be used for services. The instrumental section is completely rebuilt by organbuilders Merklin and Schültze, competitors of Cavaillé-Coll, in the spirit of the period: from classic, it becomes romantic. The same home raises the instrument in 1891.
In 1935, with the return to the ancient masters which requires a return to the tonal structure of true and essential stops for the performance of their works, André Marchal and Norbert Dufourcq prepared a plan for the overhaul of the instrument. Restoration works were executed in 1935-36 by Victor Gonzalez who also restored the Positif division and replaced the old attached console with an detached console facing up the altar. The instrument is inaugurated in September 1936 by Joseph-Ermend Bonnal and André Marchal.
In 1979, the organbuilding firm Danion-Gonzalez executed a revision and added a few stops.
The organcase, classified as "historical monument" in 1862, is built in chestnut and fir and is made up of two sections: the back positive case with three turrets and two V-shaped flats, and the maincase with five turrets and four flats of equal height. The organcase is richly decorated with garlands of laurel, trophies, flame vases, etc.
The Chancel Organ
In 1625, Sieur Benoist repairs an organ installed in the chancel (either a positive or portable).
In 19th century, a chancel organ existed but no information is available about this instrument.
In 1929, Bishop François-Xavier Gieure purchased of an organ built by Didier d'Epinal. This instrument is rebuilt in 1935 by Victor Gonzalez and is restored in 1955 by Maurice Puget.
In 1974, Robert Chauvin completely rebuilds this instrument reusing old material and installing it near the chancel, in the nave, at the edge of the south ambulatory.
The instrument is inserted in a modern oak organcase with two facades with three flat turrets and two flats each. An attached console is set up on the side.
I. Grand-Orgue |
III. Récit |
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Montre | 16' | Quintaton | 16' | |
Bourdon | 16' | Flûte harmonique | 8' | |
Montre | 8' | Principal | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Flûte à cheminée | 4' | Principal | 4' | |
Doublette | 2' | Flûte | 4' | |
Sesquialtera | II | Doublette | 2' | |
Fourniture | V | Piccolo | 1' | |
Cymbale | V | Plein Jeu | V | |
Cornet | V | Cymbale | IV | |
Bombarde | 16' | 1Cornet | V | |
Trompette | 8' | Bombarde | 8'-16' | |
Clairon | 4' | Trompette | 8' | |
Basson-Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremolo |
II. Positif de dos |
Pédale |
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Montre | 8' | Flûte | 16' | |
Bourdon | 8' | Soubasse | 16' | |
Prestant | 4' | Violoncelle | 8' | |
Flûte conique | 4' | Basse | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Bourdon | 8' | |
Quarte de nazard | 2' | Flûte | 4' | |
Tierce | 1 3/5' | Fourniture | IV | |
Plein Jeu | IV | Bombarde | 16' | |
Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
Cromorne | 4' | Clairon | 4' |
1 | Non expressif / Not enclosed |
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
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Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Flûte | 4' | |
Prestant | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
Quarte de nazard | 2' | Tierce | 1 3/5' | |
Plein Jeu | V | Larigot | 1 1/3' | |
Trompette | 8' |
Pédale |
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Soubasse | 16' |
Flûte | 8' |