Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
La cathédrale Notre-Dame est l'un des bâtiments les plus remarquables de la ville d'Évreux, dans le département de l'Eure. L'édifice actuel présente différents styles architecturaux : gothique rayonnant, gothique flamboyant et style Henri II. La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
Historique
La création du diocèse d'Évreux remonte au IIIe siècle. La première cathédrale a dû être construite à l'emplacement de l'ancienne basilique romane, à l'intérieur des fortifications de la ville.
Par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911, Rollon, chef de Vikings norvégiens et de parfois appelé Robert Ier le Riche, devient le maître de la Normandie. L'année suivante, au moment de son baptême par l'archevêque de Rouen, Rollon fait des donations aux nombreuses églises qu'il avait, dans le passé, dévastées. Durant une semaine, chaque jour, une cathédrale se voyait attribuer une dotation : Rouen, Bayeux, Évreux….
Guillaume Flaitel, évêque d'Évreux (1046-1066) commence les travaux de reconstruction de la cathédrale. Elle est terminée sous l'évêque Gilbert II de la Grue (1070-1113) et consacrée en 1077 par l'archevêque de Rouen, Jean d'Ivry.
En 1113, l'évêque Audin de Bayeux, chapelain du roi Henri Ier d'Angleterre, succède à l'évêque Gilbert II. À la suite de l'attribution du comté d'Évreux à Amaury de Montfort, vassal du roi de France, le roi Henri Ier choisit, sur les conseils d'Audin, de ne pas le reconnaître Amaury. Celui-ci s'empare de la ville en 1118 et la pille. Audin s'enfuit. Lors du siège d'Évreux, en 1119, ne pouvant se rendre maître de la ville, Audin donne son accord pour mettre le feu à la ville. Cette décision coûtera cher à la cathédrale qui se trouve ruinée. Lors du concile de Reims, en octobre 1119, le pape Calixte II oblige le roi Henri Ier et Audin à la reconstruire.
La reconstruction débute en 1126 pour se terminer vers 1140. Toutefois, avec la reprise du conflit entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste et afin de châtier Jean sans Terre, Philippe Auguste incendie, en 1194, la ville et ses monuments. Il ne restera de la cathédrale que les grandes arcades de la nef, leurs piles et la base du mur du transept nord.
Le 22 mai 1199, Évreux est rattaché au domaine du roi de France. Le manque de ressources financières empêche une restauration rapide. L'évêque Robert de Roye (1201-1203) obtient une indulgence du pape Innocent III pour favoriser la reconstruction de l'édifice. Toutefois, les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1220. En 1253, Gautier de Varinfroy est désigné pour reconstruire la cathédrale et sera le maître d'œuvre de la nef dont il ne subsistait que les piliers et les grandes arcades. Elle sera achevée en 1259. Vinrent ensuite, entre 1260 et 1310, la construction du choeur et des chapelles des bas-côtés (cinq de chaque côté) et, au début du XIVe siècle, celle du transept.
À la suite de l'incendie de la cathédrale sur ordre du roi Jean II de France, Nicolle Le Féron est chargé d'effectuer les réparations à partir de juin 1356. Après un nouvel incendie de la ville en 1378 par les troupes de Charles V, il faudra attendre en 1441 pour que débutent les travaux de restauration. Jehan Le Roy dirige les travaux de 1442 à 1455, soutenu par l'évêque Guillaume de Flocques, fils du bailli et libérateur de la ville. La construction de la tour lanterne débute vers le milieu du siècle et se termine en 1475.
En 1482, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes.
De 1500 à 1520, la façade du croisillon nord est édifiée. Cette façade flamboyante, conçue par Jehan Cossart, ponctue magistralement à l'érection du volume transversal. De 1531 à 1559, la tour romane, au sud de la façade, reçoit un revêtement Renaissance. La cathédrale est consacrée le 19 mars 1548.
à la fin du XVIe siècle, l'évêque Claude de Sainctes fait élever le portail occidental. La construction de la tour nord, entre 1609 et 1630, sous la direction de François Galopin marque le parachèvement de l'édifice.
La cathédrale est fortement restaurée au XIXe siècle par Denis Darcy, architecte diocésain, sous la direction d'Eugène Viollet-le-Duc. L'édifice a souffert des bombardements de la Seconde Guerre mondiale en 1940 qui occasionnèrent un incendie qui détruisit une partie de la charpente ainsi que la tour lanterne centrale.
Des travaux de restauration achevés en 1973 ont redonné à l'édifice son lustre d'antan et son vigoureux « clocher d'argent », haute flèche coiffant la tour lanterne du transept qui le domine depuis le Moyen Âge.
L'architecture
L'intérieur, long de 108 mètres (354 pieds), comprend une nef haute de 21 mètres (69 pieds) et large de 25 mètres (82 pieds) s'étendant sur huit travées et flanquée de bas-côtés et de chapelles, un transept saillant, un choeur, plus large de 6 mètres (20 pieds) et plus haut de 3 mètres (10 pieds) que la nef, formé de quatre travées et d'un hémicycle à sept pans et entouré d'un déambulatoire et de chapelles, de plan polygonal, à la partie tournante. La chapelle axiale, formée de trois travées et d'une abside à 5 pans, date d'une réfection de la fin du XVe siècle.
À l'extérieur, la façade nord du transept, qui date du début du XVIe siècle, a été construite dans un style gothique flamboyant très fleuri, particulièrement riche. Elle se dresse entre deux tourelles polygonales décorées de niches, d'accolades et de clochetons; au bas, un portail s'ouvre, coiffé d'un grand gable triangulaire; au-dessus, la claire-voie est bordée d'une balustrade, et la rose s'épanouit sous un pignon monumental flamboyant. La façade occidentale, de style Renaissance, comporte un portail d'ordre ionique couronné d'une colonnade corinthienne que surmonte une grande rose. L'ensemble est bordé par deux tours; la tour sud, qui était originalement romane, a été rhabillée en style classique; la tour nord, qui date du XVIIe siècle, est carrée et renforcée de plusieurs contreforts.
Sur la croisée du transept se dresse le « clocher d'argent », admirable tour lanterne dans la tradition normande; il est flanqué à chacun de ses angles de tourelles reliées à la flèche par des arcs-boutants; la flèche est entièrement ajourée. Cette tout ajoute beaucoup à la grâce et à la luminosité du transept, par la beauté de ses rosaces et de son triforium à claire-voie.
La nef possède de puissantes arcades romanes que l'on doit à Gauthier de Varinfoy, surmontées d'un charmant triforium du XIIIe siècle qui est pourvu d'une arcature trilobée et d'une balustrade quadrilobée.
Le choeur, de style gothique rayonnant, est couvert d'ogives. Commencé vers 1260, après l'achèvement de la nef, il paraît bien avancé, et ce, à la suite de la décision du Chapitre, en 1263, d'y permettre l'inhumation de défunts. Le gros œuvre et la décoration sont achevés avant 1310, date du décès de l'évêque Mathieu des Essarts.
La chapelle de la Mère de Dieu a été construite de 1461 à 1470 grâce aux libéralités du roi Louis XI. D'anciens évêques d'Évreux sont enterrés dans le caveau au-dessous de l'autel.
L'ameublement
La chaire, installée en 1811, provient de l'abbaye du Bec Hellouin. Elle a été sculptée par le moine Guillaume de la Tremblaye en 1675.
Le chœur renferme des stalles réalisées en 1377 à la suite de la réception d'un don de 200 francs or de la part de Charles le Mauvais, le 17 juin 1377.
Les 70 vitraux sont réputés pour leur qualité et leur rareté. Ils sont considérés comme un chef-d'œuvre de l'art du vitrail français des XIIIe et XVIe siècles. Ils furent démontés pendant la Seconde Guerre mondiale et étaient entreposés à Niort. Ils furent restaurés à partir de 1953 par Jean-Jacques Grüber. Le 19 août 1983, un ouragan de grêle détruit les verrières du chœur et du transept sud.
Les 13 chapelles installées dans les bas-côtés et le déambulatoire sont parmi les plus belles de France et méritent presque toutes une attention particulière, soit pour leurs vitraux, soit pour leurs clôtures de bois datant du XVIe siècle.
Les orgues
L'orgue de tribune
En 1549, Mgr Gabriel Le Veneur de Tillières, sacré évêque en la cathédrale d'Évreux le 19 juin 1549, fit don à son église-cathédrale d'un grand orgue dont la composition initiale est inconnue. Mais, comme la plupart des instruments de cette époque, il devait compter, tout au plus, une vingtaine de jeux répartis sur deux claviers manuels avec un maigre pédalier. Cet instrument fut probablement, par la suite, enrichi progressivement des apports de la facture d'orgue particulièrement développée de 1640 à 1764.
Le 14 mars 1774, le facteur Jean-Baptiste Nicolas Lefebvre et les chanoines de la cathédrale s'entendent pour la réfection complète du grand orgue qui est en très mauvais état. La composition mentionnée dans ce contrat fait état de 44 jeux répartis sur quatre claviers manuels et pédalier : Grand-orgue 17 jeux, Positif 14 jeux, Récit 2 jeux, Écho 7 jeux, et Pédale 4 jeux. En vertu de ce contrat, Lefebvre s'engage à réédifier et à agrandir l'instrument. De plus, il doit construire deux nouveaux buffets avec des tuyaux « en étain fin d'Angleterre » et ajouter trois jeux à la Pédale (Trompette 16, Nasard, Quarte de nasard) et deux jeux au Positif (Flûte et Hautbois). Le tout pour la somme de 12 000 livres et une livraison prévue pour 1776.
À cette date, la décision est prise d'ajouter d'une « Bombarde à la main » sur un cinquième clavier, un jeu de clairon 4' au Positif et une extension du pédalier au Fa0. Le coût de ces additions s'élève à 6 000 livres. Les travaux sont achevés en 1778 et l'orgue est réceptionné par Dom Bedos le 22 juillet sous réserve de la réfection de la moitié du Cromorne.
L'orgue se compose alors d'un total de 51 jeux : Grand-orgue 17 jeux, Positif 17 jeux, Récit 2 jeux, Bombarde 1 jeu, Écho 7 jeux, et Pédale 7 jeux. Ce magnifique instrument, qui nous est parvenu intact, et qui était comparable à l'orgue Clicquot de la cathédrale de Poitiers, devait remplir la cathédrale d'une façon impressionnante, considérant les jeux de fonds, le Plein-jeu, les jeux de Tierce, les Cornets ainsi que sa batterie d'anches qui formait 27 % de l'ensemble des jeux.
En 1779, le facteur François-Henri Clicquot effectue, à la demande du chanoine Larcher, une expertise qui se conclut sans résultat tangible. Il accepta cependant en 1781 de réparer les claviers manuels qu'il ne trouvait pas à son goût.
En 1843, des travaux sont exécutés par le facteur John Abbey. En 1874, l'orgue est démonté afin de préserver la tuyauterie intérieure et les mécanismes d'une chute de matériaux et de la poussière dégagée pendant des travaux à la voûte de la cathédrale. Seuls restent les buffets et les montres en façade. Tout le matériel retiré fut entreposé dans les combles de l'ancien évêché. L'orgue ne fut jamais remonté et le matériel remisé disparut progressivement. Dans l’incendie provoqué par les bombardements, le 11 juin 1940, les derniers éléments de l’orgue du XVIIIe siècle avaient, à tout jamais, disparu.
En 1971, sous l'impulsion de l'Archiprêtre de la cathédrale, Jean Hue, qui, las d'attendre une hypothétique reconstruction du grand orgue, sollicitée au cours des ans par les évêques du diocèse, chercha une solution. Elle fut trouvée en l'achat, pour un prix très modique, de l'orgue de l'église Saint-Hippolyte de Delft (Hollande), une église qui devait être détruite. Un comité des orgues fut alors constitué sous la présidence de Paul Arnaud Hérissey, imprimeur à Évreux.
Cet instrument de 53 jeux répartis trois claviers manuels de 61 notes et un pédalier de 32 notes avait été construit en 1949 par le facteur hollandais Pels, d'Alkmaar. L'instrument est doté d'une console indépendante à traction électrique avec des sommiers à pistons. Cet ensemble assez fragile, mal adapté à l'acoustique de la cathédrale, constituait une solution d'attente acceptable. Aussi, après bien des démarches, l'autorisation fut donnée d'installer cet orgue dans la cathédrale, mais sans aucun apport financier de l'État. La composition de cet instrument était la suivante : Grand-orgue 13 jeux; Positif 12 jeux; Récit 16 jeux; Pédale 12 jeux. Toutefois, en 1973, l'État accepte de financer entièrement la construction d'une nouvelle tribune en béton qui sera érigée par l’architecte en chef des monuments historiques, Jean Merlet. L'instrument est remonté dans la cathédrale et quelque peu modifié par la firme Haerpfer-Erman. Le 31 mai 1974, l’orgue est inauguré par Jean Guillou.
En 2000, cet orgue est démonté et déménagé à l'église paroissiale de Castro Urdiales, en Cantabrie (Espagne). L'inauguration eut lieu le 24 mars 2001. Cette transaction rapporte la somme de 15 245 €.
Le 24 février 1990, l'Association des Amis de l'orgue de la cathédrale d'Évreux est créée dans le but immédiat de contribuer à faire reconstruire, dans la cathédrale, un grand orgue de haute qualité qui soit digne d'un passé prestigieux. La décision de donner un orgue neuf à la cathédrale n'est pas le fait de l'Association, mais celui de l'État, propriétaire de la cathédrale, qui se devait de reconstruire un orgue détruit par faits de guerre.
En 1994, une convention est signée entre, d'une part, le Ministère de la Culture, le président du Conseil régional, le président du Conseil général, et le maire d'Évreux et, d'autre part, le président de l'Association qui s'engage à participer à la reconstruction d'un grand orgue en apportant la somme importante de 550 000 francs sur un total de 5 000 000 francs. La maîtrise d'oeuvre est confiée à Yves Lescroart de la Direction régionale des affaires cultures (DRAC) de Haute-Normandie et à Jean-Pierre Decavèle, technicien-conseil de l'État.
En 1998, un appel d'offres restreint pour la partie instrumentale est lancé. Pascal Quoirin est adjudicataire et il construira l'orgue dans ses ateliers de Saint-Didier, pendant que l'Architecte en chef des Monuments historiques, Bruno Décaris, effectue les études nécessaires pour la réalisation des travaux à entreprendre dans la cathédrale pour l'implantation du buffet après la démolition de la tribune en béton et la construction d'un sas d'entrée ouest de la cathédrale.
En juin 2001, le Ministère de la Culture procède au lancement du contrat pour les travaux relatifs à cette implantation, en vue d'un début d'exécution au cours du dernier trimestre 2001. De 2002 à 2004, l'orgue est construit et monté en atelier tandis que l'ancienne tribune est démolie. Le montage du nouveau buffet dans la cathédrale débute le 15 novembre 2004 et l’harmonisation de l’instrument, commencé en juin 2005, se termine en décembre 2005.
L’inauguration, prévue pour le 16 juin 2006, dut être annulée : des travaux de mise en conformité de la cathédrale aux normes de sécurité avaient empoussiéré l’orgue, le rendant injouable. Il fallut démonter et nettoyer tous les tuyaux d’un instrument neuf qui avait accumulé, en quelques heures, autant de poussière qu’il n’en prend normalement qu’en 50 ans. Cette inauguration eut finalement lieu en septembre 2007 avec la participation de Jean-Pierre Leguay et Olivier Latry. Elle connut un grand succès. Cinq concerts rassemblèrent chaque fois plus de 500 personnes, soit le maximum autorisé dans cette cathédrale.
Cet instrument à la modernité affirmée par la forme verticale novatrice du buffet (un cylindre de 5 mètres/16 pieds de diamètre et de 21 mètres/69 pieds de haut) s'intègre parfaitement au sein de la cathédrale gothique.
La structure de bois et d'acier pèse 20 tonnes alors que l'instrument lui-même n'en pèse que 5 tonnes. Cette structure s'appuie sur des fondations profondes qui garantissent qu'elle demeurera absolument verticale même si elle est complètement détachée des murs de pierre. Un petit passage en métal permet l'accès à la console à l'arrière de l'instrument.
Le chêne utilisé pour la structure de bois et pour la tuyauterie de bois de même que pour les vergettes et les soupapes est d'une qualité exceptionnelle. Il ne contient aucun noeud, aucun défaut et son grain s'aligne dans une seule direction. Il a été spécialement sélectionné dans une forêt en Bourgogne.
Plusieurs petites échelles en chêne sont disposées à l'intérieur de ce grand corps cylindrique de même que plusieurs bouches d'entrée très étroites qui permettent l'accès aux différentes sections de l'orgue lors de travaux d'entretien, d'accordage et de réparations.
L'instrument, divisé sur cinq niveaux, possède quatre systèmes de vent indépendants et une machine Barker. Cette dernière permet d'opérer la tuyauterie qui est placée jusqu'à 12 mètres au-dessus de la console par la simple dépression d'une touche d'un clavier manuel.
Le coût de l'instrument s'est élevé à 837 245 € alors que les coûts de la création du buffet et de la restauration de la première travée de la nef se sont élevés à 1 321 732 €.
L'orgue de choeur
Dès son arrivée comme évêque d'Évreux en janvier 1841, Mgr Nicolas Théodore Olivier commande un orgue de choeur au facteur John Abbey, de Versailles.
L'instrument, à traction mécanique, est réceptionné le 5 novembre 1841 avec messieurs Beauvarlet et Fournier, organistes de la cathédrale. Il est placé du côté sud entre deux piliers. Le buffet, de style néo-gothique est en chêne et possède trois plates faces. La console est indépendante et tournée vers le choeur. La composition était la suivante : Premier clavier : 56 notes, Second clavier : 35 notes, et Pédalier en tirasse : 27 notes. Les sculptures en bois du buffet sont l'oeuvre d'un monsieur Boudin, menuisier de Gisors. À l'époque, on le considérait comme « le plus grand orgue d'accompagnement établi en France jusqu'à ce jour ».
En 1887, pendant les travaux de réfection des voûtes du choeur, l'instrument fut démonté et provisoirement transporté dans le transept nord pour subir un relevage complet, de la part de Edwin et John Albert Abbey, fils de John Abbey, avant d'être réinstallé, en novembre 1887, à son emplacement initial.
En 1937, le facteur Victor Gonzalez transforme et agrandit l'orgue qui permettra, pendant de nombreuses années, de pallier l'absence d'un grand orgue de tribune, et ce, au coût de 50 000 francs. Au moment de la restauration, la division du Grand-Orgue était muette. Gonzalez conserve 8 jeux anciens de facture John Abbey, préservant leur pureté originelle à cinq d'entre eux : Montre 8', Bourdon 8', Prestant 4', Doublette 2', et Trompette 8' du premier clavier. Après son intervention, la composition de cet instrument est la suivante : Grand-Orgue: 8 jeux 56 notes; Récit: 6 jeux 56 notes; Pédale: 2 jeux (par extension) 30 notes. L'inauguration eut lieu le 21 novembre 1937 en présence de Mgr Alphonse Gaudron, évêque d'Évreux, avec la participation de Maurice Duruflé.
Le 28 février 1991, l'Association soumet un dossier concernant la nécessité d'un relevage pour cet instrument. Le dossier est approuvé par la Commission nationale des orgues le 6 juin 1991 pour une participation financière de l'État de 70%. Les travaux débutent en mars 1992 et sont exécutés par la Maison Haerpfer, de Boulay, en Moselle, qui a appel au facteur Philippe Hartmann pour l'harmonisation. Les travaux ont bénéficié d'un budget de 135 000 francs qui, malheureusement, n'a pas été suffisant pour effectuer la totalité des travaux qui auraient été nécessaires pour assurer un travail entièrement satisfaisant.
La tuyauterie du Grand-Orgue est presque totalement d'origine Abbey, sans grande modification. Celle du Récit est de Gonzalez. Il en est de même pour les sommiers, celui du Grand-Orgue est de facture Abbey et celui du Récit de Gonzalez.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
The Notre-Dame Cathedral is one of the most remarkable buildings in the city of Évreux, in the Eure department. The actual building includes various architectural styles: flamboyant Gothic, radiant Gothic and Henry II style. The cathedral is classifed as "historical monument" in the 1862 list.
Historical Backgrounds
Évreux diocese was erected in the 3rd century. The first cathedral must have been built on the site of the ancient Romannesque basilica, inside the city walls.
By the St. Clair-sur-Epte treaty in 911, Rollon, Norwegian Viking leader and sometimes called Robert Ist the Rich, becomes the master of Normandy. The following year, at the time of his christening by the archbishop of Rouen, Rollon makes donations to numerous churches he had in the past devastated. Every day during a week, a cathedral received an grant: Rouen, Bayeux, Évreux...
Guillaume Flaitel, bishop of Évreux (1046-1066) began reconstruction works of the cathedral. They were completed under Bishop Gilbert II de la Grue (1070-1113) and consacrated in 1077 by the Archbishop of Rouen, Jean d'Ivry.
In 1113, Bishop Audin de Bayeux, chapelin to the king Henry Ist of England, succeeded Bishop Gilbert II. When the county of Évreux was attributed to Amaury de Montfort, a vassal to the king of France, king Henry Ist, on advice from Audin, decided not to recognize Aumaury. The latter then took over the city in 1118 and ransacked it. Audin ran away. During the siege of Évreux, in 1119, unable to control the city, Audin gave his consent to set fire to the city. This decision the cathedral the cathedral to be ruined. At the Reims council, in October 1119, Pope Calixte II obliged king Henry Ist and Audin to rebuild it.
Reconstruction began in 1126 was completed by 1140. Nevertheless, with the resumption of the conflict between Richard Heart of Lion and Philippe Auguste and in order to chastise king John of England, Philippe Auguste orders to destroy the city and its monuments. Of the cathedral, only the large archways of the nave, their pillars and the bottom part of the north transept wall are left standing.
On May 22nd, 1199, Évreux was attached to the king of France. The lack of financial resources available prevented a quick restoration. Bishop Robert de Roye (1201-1203) was granted an indulgence by Pope Innocent III in favour of those who would help the reconstruction of the building. Nevertheless, restoration works began only in 1220. In 1253, Gautier de Varinfroy was entrusted as construction manager for the reconstruction of the cathedral of which only pillars and large arcades remained. It will be completed in 1259. The construction of the chancel and of the aisle chapels (five on each side) took place from 1260 and 1310. The transept was built at the beginning of the 14th century.
Following the fire of the cathedral order by king Jean II of France, Nicolle Le Féron was entrusted to carry out repairs beginning in June 1356. After a new fire in the city, in 1378, ordered by Charles V, reconstruction works could not begin before 1441. Jehan Le Roy supervised the works from 1442 till 1455, supported by Bishop Guillaume de Flocques, bailif's son and liberator of the city. The contruction of the tower-lantern started in the middle of the century and was completed in 1475.
In 1482, the king Louis XI confirms his royal protection by letters patent.
From 1500 till 1520, the facade of the north transept was erected. This flamboyant facade, designed by Jehan Cossart, punctuates brilliantly the erection of the transversal volume. From 1531 till 1559, the facade's south Romanesque tower received a Renaissance surfacing. The Cathedral was consecrated on March 19th, 1548.
At the end of the 16th century, Bishop Claude de Sainctes has the west portal erected. The construction of the north tower, between 1609 and 1630, supervised by François Galopin, is the final construction work and the building is considered completed.
The cathedral was heavily restored in XIXth century by Denis Darcy, diocesan architect, under the supervision of Eugène Viollet-le-Duc. The building suffered from bombings during the Second World War in 1940 when a fire destroyed part of the structure as well as the central tower-lantern.
Restauration works completeed in 1973 gave again to the building its bygone luster and its vigorous « silver steeple », the high steeple crowning the tower-lantern over the transept and which dominates the building since the Middle Ages.
The architecture
The interior, 354 feet (108 metres) long, has a single 69-foot (21-metre) high and 82-foot (25-metre) wide nave spreading over eight bays, flanked by side aisles and by chapels, a salient transept, a chancel, 20 feet (6 metres) wider and 10 feet (3 metres) higher than the nave, spreaded over four bays and by a seven-sided semicircular apse and surrounded by with an ambulatory with chapels, forming a polygonal plan, in the turning point. The axial chapel, spreading over three bays and ending with a five-sided apse, dates from a reconstruction completed at the end of the 15th century.
Outside, the north transept facade, which dates from the beginning of the 16th century, was built in an overornate particularly rich flamboyant Gothic style. It stands between two polygonal turrets decorated with alcoves, braces and little pinacle turrets; at floor level, a portal opens, crowned by a large triangular gable; above, the clerestory is lined with a balustrade, and a rose window is inserted under a flamboyant monumental gable. The Renaissance style western facade includes an ionic order portal crowned with a Corinthian colonnade and a large rose window. The ensemble is flanked by two towers; the south one, which was originally Romanesque, was refurbished in classical style; the north one, which dates from the 17th century, is square and is reinforced of several buttresses.
The "Silver steeple" stands on the transept crossing. It is a magnificent tower built in the Norman tradition; it is flanked in each of its angles by turrets linked up with the steeple by flying buttresses; the steeple is entirely openworked. adds to the gracefulness and to the brightness of the transept, by the beauty of its rose windows and its openwork triforium.
The nave has powerful Romanesque arcades built by Gauthier de Varinfoy, topped by a 13th-century beautiful triforium which contains an trefoiled archway and a quadrifoiled balustrade.
The radiant Gothic chancel is covered with ogives. Begun by 1260, after the nave was completed, the chancel looks moved much forward because the Chapter decided, in 1263, that deceaseds would be buried there. The structure and decoration were completed before 1310, date of Bishop Mathieu des Essarts' death.
The Lady Chapel was built between 1461 and 1470 thanks to donations by king Louis XI. Former Évreux bishops are buried in the vaults beneath the altar.
Furnishings
The pulpit, installed in 1811, comes from Bec Hellouin Abbey. It was sculpted by monk Guillaume de la Tremblaye in 1675.
The chancel contains stalls executed in 1377 following the receipt of a 200 golden franc donation from Charles le Mauvais, on June 17th, 1377.
The 70 stained glass windows are renowned for their quality and their rarity. They are considered to be a masterpiece of the French stained glass window art from the 13th and XIVth centuries. They were disassembled during the Second World War and stored in Niort. They were restored from 1953 by Jean-Jacques Grüber. On August 19th, 1983, a hail hurricane destroyed the windows in the chancel and in the south transept.
The 13 chapels installed in the side aisles and in the ambulatory are among the nicest in France and they all deserve a close attention, either for their stained glass windows, or for their 16th-century wooden fences.
The Organs
The Gallery Organ
In 1549, Bishop Gabriel Le Veneur de Tillières who was consecrated bishop of Évreux on June 19th, 1549, gave to his church-cathedral a large organ whose initial specifications are unknown. But, as were most instruments at that time, it must have had about 20 stops over two manuals and a rather modest pedal division. Over the following years, this instrument was probably progressively enriched thanks to the development of the organbuilding practices mainly from 1640 till 1764.
On March 14th, 1774, organbuilder Jean-Baptiste Nicolas Lefèbvre and the canons of the cathedral came to an agreement for the full reconstruction of the large organ which was in very poor condition. Specifications mentioned in the contract mention 44 stops over four manuals and pedal: Grand-Orgue 17 stops, Positif 14 stops, Récit 2 stops, Echo 7 stops, and Pedal 4 stops. In virtue of this contract, Lefevre was to rebuild and enlarge the instrument. Furthermore, he must build two new organcases with fine tin "pipework from England" and to add three stops to the Pedal division (16' Trompette, Nasard, Quarte de nasard) and two stops in the Positif (Flûte and Hautbois). All these works for the sum of 12,000 pounds and a delivery planned for 1776.
At that date, it was decided to add a manual Bombarde on a fifth manual, a 4' Clairon on the Positif, and an pedal extension to F0. The cost of these additions amounted to 6,000 pounds. Works are completed in 1778 and the organ is received by Dom Bedos, on July 22nd, provided half of the Cromorne would be revised.
The organ now has a total of 51 stops: Grand-Orgue 17 stops, Positif 17 stops, Récit 2 stops, Bombarde 1 stop, Echo 7 stops, and Pedal 7 stops. This magnificent instrument, which managed to reached us undamaged and was comparable to the Clicquot organ in the Poitiers cathedral, must have filled the cathedral in a impressive way, considering its foundation stops, its Tutti, its Tierce and Cornets stops, as well as its battery of reed stops which formed 27% of all the stops.
In 1779, organbuilder François-Henri Clicquot is aked, by the Canon Larcher, to perform an evaluation which ended without tangible result. However, he accepted, in 1781, to repair the manual keyboards which he did not fit his taste.
In 1843, works are carried out by organbuilder John Abbey. In 1874, the organ is disassembled in order to preserve internal pipework and actions from the fall of materials and from dust during works executed in the cathedral. Only the organcases with their facade pîpework stayed in place. All withdrawn equipment was stored in the roof spaces of the former bishop's residence. The organ was never put back and the elements progressively disappeared. In the fire following the bombings, on June 11th, 1940, the last stored elements of this 18th-century organ had, for ever, disappeared.
In 1971, at the instigation of the Cathedral Archpriest, Jean Hue, who, tired of waiting for a hypothetical reconstruction of the large organ, requested over the years by the bishops, looked for a solution. It was found in the purchase, at a very modest price, of the organ located in St. Hippolyte church, in Delft (Holland), a church that will be destroyed. An organ committee was then constituted under the presidency of Paul Arnaud Hérissey, a printer in Évreux.
This 53-stop instrument with three 61-note manuals and a 32-note pedalboard had been built in 1949 by the Dutch organbuilder Pels, of Alkmaar. The instrument had an electric action independent console with cone windchests. This rather fragile instrument, badly adapted to the acoustics of the cathedral, constituted an acceptable solution while waiting for a better instrument. Also, after a lot of steps, the approval was received to instalr the installation of this organ in the cathedral, but without any financial support from the State. The composition of this instrument was the following: Grnad-Orgue 13 stops; Positif 12 stops; Récit 16 stops; Pedal 12 stops. Nevertheless, in 1973, the State agrees to completely finance the construction of a new concrete gallery will be erected by the Chief Architect of the Historical Monuments, Jean Merlet. The instrument is reinstalled in the cathedral and slightly modified by Haerpfer-Erman. On May 31st, 1974, the organ was inaugurated by Jean Guillou.
In 2000, this organ is disassembled and moved to the Castro Urdiales parish church, in Cantabrie (Spain). The inauguration took place on March 24th, 2001. This transaction yielded the sum of 15,245 €.
On February 24th, 1990, the Association of the Friends of the organ of the cathedral of Évreux (Assocation des Amis de l'orgue de la cathédrale d'Évreudx) is created with the immediate purpose to contribute to the reconstruction, in the cathedral, of a large high-quality organ worthy of its prestigious past. The decision to install a new organ in the cathedral was not initiated by the Association, but it comes from the State, owner of the Cathedral, who had to rebuild an organ destroyed by war action.
In 1994, an agreement is signed between the Ministry of Culture, the president of the Regional Council, the president of the General Council, the mayor of Évreux and the president of the Association who promises to participate in the reconstruction of a large organ by contributing the important sum of 550,000 franc on a 5,000,000 franc total. The whole project is entrusted to Yves Lescroart from the Cultural Affairs Regional Direction (DRAC) of Haute-Normandie and to Jean-Pierre Decavèle, State technician advisor.
In 1998, an restrained invitation to tender for the instrumental part of the organ is made. Pascal Quoirin is the successful bidder and he will build the organ in his workshops in St. Didier, while the Chief Architect des Historical Monuments, Bruno Décaris, will carry out the necessary studies for the execution of the works to be undertaken in the cathedral for the erection of the organcase after the destruction of the concrete gallery and the construction of a double-door in the west entrance of the cathedral.
In June 2001, the Ministry of Culture launches a call for tenders for the works planned in the cathedral, with the aim of beginning them in the last quarter of 2001. From 2002 till 2004, the organ is built and erected in the workshops while the former gallery is demolished. The new organcase is erected in the cathedral starting on November 15th, 2004 and the voicing of the instrument, begun in Jun, 2005, was completed in December 2005.
The inauguration, planned for June 16th, 2006, had to be cancelled: works carried out to bring the cathedral within security norms sent dust all over the organ, making it unplayable. It was necessary to disassemble it and to clean all the pipework of an new instrument which had collected, within a few hours, as much dust as it would normally take in 50 years. The inauguration finally took place in September 2007 with the participation of Jean-Pierre Leguay and Olivier Latry. It was a big success. Five concerts brought in every time more than 500 persons which is the maximum allowed in this cathedral.
This mmodern instrument, asserted by its innovative vertical shaped organcase (a 16-foot/5-metre wide and 69-foot/21 metres high cylinder) is perfectly integrated within the Gothic cathedral
The wood and steel structure weighs 20 tonnes while the instrument itself weighs only 5 tonnes. This structure lies on deep foundations which guarantee that it will remain absolutely vertical even if it is completely detached from the stone walls. A very light overhead metal passageway gives access to the console from behind.
The oak used for the timber frame and for the wooden pipes, as well as for the manufacture of the trackers and pallets, is of an exceptional quality. It contains no knots or flaws and the grain is all in one direction complete alignment. It was specially selected from a forest in Burgundy.
Inside this large cylindrical body, there are many little wooden ladders made of oak and several very narrow manholes giving access to the various parts of the organ for maintenance, tuning and repair.
The instrument, divided over five levels, has four different wind supplies and a Barker machine. This latter pneumatically operates the pipes which are up to 40 feet (12 meters) higher than the console by the simple depression of a manual key.
The cost of the instrument was 837,245 € while the costs of creating the organcase and the restoration of the first bay of the nave amounted to 1,321,732 €.
The Chancel Organ
Soon after his arrival as bishop of Évreux in January 1841, Bishop Nicolas Théodore Olivier orders a chancel organ from organbuilder John Abbey, of Versailles.
The mechinical action instrument is received on November 5th, 1841, by Beauvarlet and Fournier, cathedral organists. It is located on the south side between two pillars. The neo-Gothic organcase was built in oak and has three flats. The detached console faces the chancel. Its composition was as follows: First manual: 56 notes, Second manual: 35 notes, and hooked-on Pedal: 27 notes. The wooden sculptures on the organcase were ewxecuted by Boudin, a carpenter living in Gisors. At that ime, it was considered as "the largest accompaniment organ in France".
In 1887, the instrument was disassembled during reconstruction works on the archways in the chancel and temporarily transported in the north transeptwhen it was given a full renovation, by Edwin and John Albert Abbey, John Abbey's sons, before being reinstalled, in November 1887, in its initial site.
In 1937, organbuilder Victor Gonzalez transforms and enlarges the organ which will allow, during manyyears, to palliate the absence of a large gallery organ, at the cost of 50,000 francs. At restoration time, the Grand-orgue division was silent. Gonzalez keept 8 old John Abbey stops, preserving their original purity to five of them: Montre 8', Bourdon 8', Prestant 4', Doublette 2' and Trompette 8' in the first manuel. After its intervention, the composition of this instrument is the following: Grand-Orgue: 8 stops 56 notes; Récit: 6 stops 56 notes; Pedal: 2 stops (by extension). The inauguration took place on November 21st, 1937 in the presence of Bishop Alphonse Gaudron, of Évreux, with the particiation of Maurice Duruflé.
On February 28th, 1991, the Association submits a report concerning the necessity of a renovation for this instrument. The project is approved by the National Organ Commission on June 6th, 1991 with a financial participation by the State for 70%. Wporks began in March, 1992 and were carried out by the Haerpfer firm, of Boulay, in Moselle,who called upon organbuilder Philippe Hartmann for the voicing. A 135,000 franc budget was allowed for the project but, unfortunately, it was not sufficient to carry out all the works deemed necessary for an entirely satisfactory job.
Grand-Orgue division pipework is almost all original from Abbey without major modification. The Récit division pipework is from Gonzalez. It is the same for the winchests, the one for the Grand-Orgue is from Abbey while the one for the Récit division is from Gonzalez.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Montre | 16' | |
Bourdon | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Prestant | 4' | |
Flûte | 4' | Quinte | 2 2/3' | |
Nazard | 2 2/3' | Doublette | 2' | |
Doublette | 2' | Fourniture | III | |
Tierce | 1 3/5' | Fourniture | V | |
Larigot | 1 1/3' | Cymbale I | III | |
Plein Jeu | VI | Cymbale II | II | |
Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
Cromorne | 8' | Trompette en chamade | 8' |
III. Récit |
IV. Bombarde |
|||
---|---|---|---|---|
Gambe | 8' | Bourdon | 16' | |
Voix céleste | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Gambe | 8' | |
Flûte octaviante | 4' | Flûte harmonique | 8' | |
Prestant | 4' | Gros nazard | 5 1/3' | |
Nazard | 2 2/3' | Flûte ourverte | 4' | |
Octavin | 2' | Grosse tierce | 3 1/5' | |
Tierce | 1 3/5' | Cornet | V | |
Fourniture | III | Bombarde | 16' | |
Basson | 16' | Trompette | 8' | |
Basson-hautbois | 8' | Clairon | 4' | |
Voix humaine | 8' | Tremblant | ||
Clairon harmonique | 4' | |||
Tremblant |
Pédale |
|
---|---|
Flûte | 16' |
Grosse quinte | 10 2/3' |
Flûte | 8' |
Grosse tierce | 6 2/5' |
Prestant | 4' |
1Bombarde | 32' |
1 | acoustique / acoustic |
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Voix céleste | 8' | |
Montre | 8' | Gambe | 8' | |
Bourdon | 8' | Flûte | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Doublette | 2' | 1Cornet | III | |
Plein Jeu | III | Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
Pédale |
|
---|---|
Soubasse (GO) | 16' |
Bourdon (ext) | 8' |
1 | jeu à reprises comprenant octaves, quintes et tierces / stop with breaks inluding octaves, quints and thirds |