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Damiens, 1866
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Historique
Le nom de « Limours » a, selon les uns, une origine celtique, du « li » (lieu) et « amor » (amours), et les autres, du mot gaulois « limo ou lemo » qui signifie « orme ». Ceci suggère qu'une communauté ait pu s'implanter à proximité de la Prédecelle dès le premier millénaire avant notre ère. Des vestiges du paléolithique ont été retrouvés sur les plateaux. Après la conquête de la Gaule par les Romains, une route fut construite qui reliait Autricum à Lutèce et passait par l'actuel Limours dont le nom n'est pourtant attesté qu'en 703, sous sa forme latine de Lemausum, dans une charte de Childebert III.
Une église, en forme de croix latine, est bâtie en 1090 par Geoffroy, évêque de Paris, sur une crypte. Elle est donnée à l'abbaye bénédictine de Bourgueil, en Anjou, en 1091, date à laquelle est érigée la paroisse. Aux XIe et XIIe siècles, les moines clunisiens de Notre-Dame de Longpont ouvrent de nouvelles granges (fermes possédées par une abbaye) dans la forêt au Cormier et au lieu-dit Crache près du Pommeret. Jusqu'à la fin du XIVe siècle, Limours n'était qu'un petit fief de rang très modeste qui dépendit successivement des seigneurs de Monthléry, de Monfort, du duc de Bretagne Pierre Ier Mauclerc avant d'être racheté en 1376 par le roi de France Charles V qui le donna à son chambellan, Jacques de Monmort, par ailleurs seigneur de Briis et de Gometz. Comme le village ne comporte aucune muraille de protection, c'est au château de Briis que les habitants durent aller se réfugier lors de la Guerre de Cent Ans.
Totalement ruiné en 1458 au cours de la Guerre de Cent Ans, le village et son église furent reconstruits à la fin du XVe siècle et le village obtint le titre de « ville » en 1506 de la part du roi Louis XII. En 1516, le conseiller de François Ier et trésorier des guerres, Jean Poncher avec son épouse, Catherine Hurault acquirent le domaine de Limours. Le village se voit offrir une nouvelle église par les nouveaux propriétaires. Le chantier prend place sur la crypte de l'église médiévale détruite, à partir de 1516 et jusqu'à environ 1532 si l'on se réfère à la date sculptée sur un des autels de l'époque. Le clocher reste à l'état de fondations.
En 1545, Jean Poncher étant accusé de détournements de fonds du trésor royal, ses biens furent confisqués et François Ier donna la seigneurie de Limours à sa favorite Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes. Cette dernière fit construire un château et ajouter une chapelle seigneuriale. Le château fut ruiné à la Révolution et définitivement rasé en 1835.
En vertu de l'édit de juin 1787, une assemblée municipale, élue par les citoyens aisés, se réunit le 25 janvier 1789. La Loi du 14 décembre 1789 transforma toutes les municipalités en commune et le nouveau conseil général de la Commune fut élu le 7 février 1790. Le curé, Jean-Baptiste Mauduit, à qui l'on avait confié la tenue du registre de délibération du conseil de la commune fit partie des prêtres-jureurs, comme c'était le cas de la majorité des curés d'Île-de-France. Le culte catholique resta donc pratiqué à Limours jusqu'aux lois de déchristianisation de 1793. En novembre 1793, l'église devint « Temple de la Raison », mais Limours retrouva son église et son curé pour y pratiquer le culte traditionnel en 1795.
L'église
L'église, construite en meulière et en grès, présentait, à l'origine, la forme d'une croix latine, mais à la suite d'une reconstruction, elle se compose d'une nef unique dans une architecture gothique flamboyante qui rappelle celui des églises collégiales que les grands seigneurs fondaient à côté de leur château. La chapelle seigneuriale communiquait directement avec le château de Limours. La nef est à quatre travées prolongée par un chœur à trois pans à liernes et tiercerons, surmonté par des voûtes d'arêtes décorées de clefs de voûte blasonnée représentant les armoiries sculptées et peintes des familles Poncher et Hurault de Cheverny. La croisée du transept est surmontée d'un clocheton en charpente couvert de tuiles soutenant une croix de fer.
L'ancienne chapelle seigneuriale dédiée à Sainte-Anne, aujourd'hui devenue la sacristie, ajourée de deux baies, est située à droite du choeur. Elle est voûtée d'ogives à liernes et tiercerons retombant sur des culots ornés de feuillage et d'une sirène. Les murs extérieurs sont soutenus par des contreforts, quatre baies sont percées dans le chevet, deux sur les deuxième et troisième travées et deux rosaces sur la façade principale. Le portail d'entrée, les portes intérieures et les verrières du choeur relèvent de l'influence du gothique flamboyant, tandis que les arcs des voûtes, les retables des autels latéraux et de la sacristie témoignent de l'art de la Renaissance.
La façade occidentale est surmontée d'une petite rosace et au sommet du pignon d'une horloge. La façade septentrionale reçoit la tour clocher. Initialement laissée au niveau des fondations, une première construction est entreprise au XVIIe siècle par Gaston d'Orléans. Exilé à Blois, il ne peut terminer les travaux et le clocher reste inachevé. Il est finalement achevé en 1901-1902 par l'architecte Marcel Lambert. Il est en meulière, percé de baies sur les trois pans supérieurs et surmonté d'un dôme en bulbe terminé par un clocheton en ardoise et entouré d'une balustrade.
Le chœur est orné d'exceptionnels vitraux du XVIe siècle, dons des familles Hurault de Cheverny et Poncher. Ces vitraux sont composés de quatre grandes verrières toutes réunies au chevet de l'église et entièrement consacrées à l'histoire de la Passion qui se lit du Nord au Sud. La verrière centrale présente dans toute sa hauteur une très belle Crucifixion. Le style suggère la réalisation par un atelier parisien. Elle s'inspire de « La Grande Passion », une gravure d'Albrecht Dürer datant de 1511. Les vitraux, restaurés en 1888 par le maître-verrier Le Prévost, sont classés « monument historique » dès cette même année. Des verrières du transept, seuls les tympans datent de la fin du XVIe siècle. Elles ont été classées en 1975.
Les boiseries du choeur et les 24 stalles néo-gothiques datent de 1866 alors que le maître-autel en plâtre moulé a été installé en 1890, remplaçant l'autel Renaissance.
Mis à part les vitraux, l'église est décorée de fonts baptismaux en chêne sculpté et cuivre,de deux statues de saint Sébastien du XVIe siècle dont l'une est en bois polychrome, d'une statue de saint Marc datant aussi du XVIe siècle et d'une peinture à l'huile du XVIIe siècle représentant l'Annonciation. Le chemin de croix en bois sculpté, les confessionnaux et la chaire datent de 1866, tout comme le reste des statues.
L'église, sans son clocher, fut classée « monument historique » le 28 janvier 1954 et le fut dans son ensemble le 16 juin 2006. Les retables, tableaux et statues ont été classés en 1991.
Les reliques de saint Marc
Selon un rapport écrit de 1778 à la comtesse de Brionne et de Limours, c'est à la fin du XIVe siècle que des reliques de saint Marc furent offertes, en remerciements, par la ville de Venise à Jacques de Montmort, chambellan du roi, mais aussi seigneur de Limours, qui fut d'un grand secours à la république de Venise dans son conflit contre Gênes. Déposées en refuge à la ville fortifiée de Briis-sous-Forges pendant la guerre de Cent Ans, il fallut 34 ans de procès pour que les reliques soient restituées à l'église de Limours en 1513, bien que celle-ci ne fût pas encore reconstruite. Plus tard, la translation dans une châsse neuve fut l'occasion d'une somptueuse cérémonie, le 9 novembre 1681. En 1793, la Convention réquisitionna nombre de pièces précieuses des églises pour les besoins de financement de la guerre, dont la châsse qui fut destinée à la fonte.
L'orgue
L'orgue, construit en 1866 par les frères Louis et Robert Damiens, de Gaillon (Eure), est classé, le 15 octobre 1990, en tant que qu'objet historique alors que sa partie instrumentale, type unique en Île-de-France, est classée « monument historique » depuis le 6 octobre 1989. L'instrument a été endommagé lors de travaux dans l'église en 1991 et ne fonctionne plus depuis. Les dégâts ont été indemnisés par la compagnie d'assurance de l'entrepreneur. Comme la restauration des orgues classés monuments historiques doit passer par certaines étapes administratives, techniques et financières bien définies, l'instrument est en état d'attente d'une restauration.
L'instrument est placé sur une tribune de bois, agrandie à plusieurs reprises, placé au revers de la façade principale de l'église, au-dessus du portail central. Le buffet, de style néo-gothique, est en chêne et divisée verticalement en trois compartiments surmontés de gables à crochets, séparés par des pinacles prolongeant les montants. Le soubassement, très sobre, prolonge la division de la façade; les panneaux qui le composent sont agrémentés de moulures en forme d'arc trilobé; une corniche largement moulurée sépare le soubassement de l'étage de la Montre.
Dans le soubassement, on retrouve un réservoir rectangulaire en sapin à plis compensés. Ce réservoir était, à l'origine, alimenté par un levier à bras actionnant deux pompes fixées sous la table inférieure et encore en place. Un ventilateur électrique, placé dans le soubassement, a remplacé les pompes manuelles. Le sommier mécanique à gravures est en chêne et est fixé sur une charpente en sapin indépendante du buffet. Il adopte la disposition d'un sommier de Positif classique, avec « ravalement » de 10 notes (diatonique de do1 à sol2, chromatique par la suite).
La console est « en fenêtre » et en légère saillie à l'arrière du buffet. Elle est encore dotée de son clavier transpositeur d'origine. Seules 54 notes sont actives. Un pédalier à l'allemande de 30 notes a remplacé le pédalier d'origine de 13 notes en tirasse constante.
Toute la tuyauterie est coupée au ton. Les tuyaux les plus graves sont en sapin avec des pieds tournés coniques en hêtre; la lèvre inférieure, en chêne à fil horizontal, est vissée. La tuyauterie métallique est en alliage à 30-35 % pour les jeux à bouche 65-70 % pour les anches et environ 75 % pour la façade. La sonorité générale est belle et l'harmonie semble peu altérée, malgré l'élévation du diapason.
Cet orgue, très intéressant, a surtout besoin d'un relevage général avec restitution des parties modifiées ou supprimées, à l'identique. Son aspect d'origine n'a pas été profondément altéré et les déficiences dont il souffre peuvent aisément être corrigées. Il a gardé une harmonie très agréable et, malgré sa taille modeste, il remplit correctement le beau vaisseau de cette église, à l'acoustique sans problèmes. Il représente un courant de facture un peu « archaïsant » à une époque où se développent des méthodes de construction nouvelles. Les Frères Damiens avaient préféré recourir à des techniques éprouvées depuis longtemps.
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History
For some people, the name "Limours" has Celtic origins "li" (place) and "amor" (love), and for other, it comes from the Gallic word « limo or lemo » which means "elm". This suggests that a community could have been establish close to Prédecelle since the first millennium before our time. Paleolithic remains were found on plateaus. After the conquest of Gaul by Romans, a road was built linking Autricum to Lutèce and went through actual Limours whose name was certified only in 703, under its latine form of Lemausum, in a charter by Childebert III.
A latine cross shaped church was built on a crypt in 1090 by Geoffroy, bishop of Paris. It was given to Bourgueil Benedictine abbey, in Anjou, in 1091, at the same time as it was established as a parish. In the 11th and 12th centuries, the Cluny monks of Notre-Dame of Longpont opened new barns (farms owned by an abbey) in the forest in Cormier and Crache near Pommeret. Till the end of the 14th century, Limours was only a small very modest village who successively depended from the seigneurs of Monthléry, of Monfort, the duke of Brittany Pierre Ier Mauclerc before being bought back in 1376 by the king of France Charles V who gave it to its chamberlain, Jacques de Monmort, seigneur of Briis and Gometz. As the village had no protection wall, residents took refuge in the castle of Briis during the Hundred Years War.
Completely ruined in 1458 during the Hundred Years War, the village and its church were rebuilt at the end of the 15th century and the village acquired the "city" status in 1506 from king Louis XII. In 1516, King François Ier adviser and war treasurer, Jean Poncher with his spouse, Catherine Hurault acquired the domain of Limours. The village received a new church from the new owners. The construction site took place on the crypt of the destroyed medieval church from 1516 to until about 1532 if we refer to the date sculpted on one of the altars. The bell tower remained at the foundation level.
In 1545, Jean Poncher being charged with misappropriations of funds from the royal treasure, his possessions were confiscated and François Ier gave the seigniory of Limours to his favourite Anne de Pisseleu, duchess of Étampes. She had a castle built and added a manorial chapel. The castle was ruined at the Revolution and completely razed in 1835.
According to the June 1787 decree, a local assembly, elected by the well-off citizens, met on January 25th, 1789. December 14th, 1789 Law transformed all municipalities into communes and the new commune general council was elected on February 7th, 1790. Parish priest, Jean-Baptiste Mauduit, who was entrusted with keeping of the commune council's deliberation register, was a priest-juror, as it was the case for most of the priests in Île-de-France. The Catholic religion remained active in Limours until the 1793 de-christianization law. In November 1793, the church became « Temple of Reason », but, in 1795, traditional worship returned to Limours who regained its church and its parish priest.
The church
The original latine-cross shaped church modified following a reconstruction. It is built in millstone grit and in sandstone. Today, it has only a flamboyant Gothic nave which reminds the one used for the collegiate churches rich seigneurs built next to their castle. The manorial chapel interconnected directly with the Limours castle. The four-bay nave extends in a three-sided chancel with liernes and tiercerons vault, topped by a groin vault decorated with blazoned keystones representing sculpted and painted cost of arms of Poncher and Hurault de Cheverny families. The transept crossing is topped by a little framework steeple covered with tiles and supporting an iron cross.
The former manorial chapel dedicated to St. Ann, nowadays a two-bay sacristy, is located to the right of the chancel. Its lierne and tierceron diagonal rib vault is falling on culots decorated with foliage and with a siren. The exterior walls are supported by buttresses, four bays are pierced in the apse, two in the second and third bays and two rose windows in the main facade. The main entrance portal, the interior doors and the glass windows in the chancel show the flamboyant Gothic influence, while the vaults, the lateral altar reredos and the sacristy show the renaissance influence.
The western facade is topped by a small rose window and a clock near the top of the gable. The bell tower is on the northern facade. Initially left at the foundations level, a first construction was undertaken in the 17th century by Gaston d'Orléans. Exiled in Blois, he could not complete the work and the steeple remained unfinished. It was finally completed in 1901-1902 by architect Marcel Lambert. It is in millstone grit, pierced with openings on the three upper sections and topped by a cupola ending with a small stale-covered steeple and surrounded with a balustrade.
The chancel is decorated with exceptional stained glass windows from the 16th century donated by the Hurault de Cheverny and Poncher families. These four large stained glass windows, all located in the apse of the church, are entirely dedicated to the history of the Passion which reads of the North to the South. The central glass windows shows a very nice Crucifixion. Its style suggests that they were executed by a Parisian workshop. It draws its inspiration from "Grande Passion", an engraving by Albrecht Dürer dating from 1511. The stained glass windows, restored in 1888 by the master glassblower Le Prévost, were classified as "historic monument" in the same year. Only the tympanums in the stained glass windows in the transept date from the end of the 16th century. They were classified in 1975.
Chancel woodworks and 24 neo-Gothic stalls date from 1866 while the moulded plaster high altar was installed in 1890, replacing the Renaissance altar.
Apart from the stained glass windows, the church is decorated with sculpted oak and copper baptismal fonts, two 16th-century statues of St. Sebastian one of them in polychromed wood, a 16th-century statue of St. Mark and a 17th-century oil painting representing the Annunciation. The sculpted wooden Way of the Cross, confessionals and the pulpit date from 1866, as are the other statues.
The church, without its bell tower, was classified as "historic monument" on January 28th, 1954 and the whole building, on June 16th, 2006. Reredos, paintings and statues were classified in 1991.
St. Mark's relics
According to a 1778 written report to the countess of Brionne and Limours, it was at the end of the 14th century when St. Mark's relics were given, in gratitude, by the city of Venice to Jacques de Montmort, King's chamberlain and also seigneur of Limours, who greatly helped the republic of Venice in its conflict against Genoa. Securely stored in the strong city of Briis-sous-Forges during the Hundred Years War, a trial lasting 34 years was required to obtain that relics be restituted to the church of Limours in 1513, although the church was not yet rebuilt. Later, the translation in a new shrine was the opportunity for a sumptuous ceremony, on November 9th, 1681. In 1793, Convention requisitioned several precious objects from churches to finance the war among them, the shrine which was melted.
The Organ
The organ, built in 1866 by brothers Louis and Robert Damiens, of Gaillon (Evre), was classified, on October 15th, 1990, as a "historic object" while its instrumental components which are unique in Île-de-France region, were classified "historic monument" since October 6th, 1989. The instrument was damaged during works carried out in the church in 1991 and since then, is silent even though the contractor's insurance paid for the damages. As restoration of organs classified as historic monuments must go through well defined administrative, technical and financial steps, the instrument is still waiting for a restoration.
The instrument is located on a wooden gallery, many times enlarged, erected in the back of the church's main facade and above the central portal. The oak neo-Gothic organcase is divided vertically into three compartments topped by crocket wimpergs, separated by pinnacles extending the structure stiles. The very sober lower case extends the division of the facade; the panels are decorated with threefoiled arched mouldings; a large moulded cornice separates the lower case from the Montre pipework level.
A fir rectangular compensated reservoir is located in the lower case. Originally, this reservoir was fed by a manual lever operating two pumps located under the lower table and still in place. An electrical fan, located in the lower case, replaced the manual pumps. The oak slide chest is installed on an independent fir framework. It follows the classic Positif layout, with 10-note ravelement (diatonic from c1 to g2, chromatic afterwards).
The attached console is slightly protruding at the back of the organcase. It is still has its original tranposer manual keyboard. Only 54 notes are usable. The permanent pulldown 30-note German pedalboard replaced the original 13-note pedalboard.
All the pipework is cut to length. The lowest pipes are made of fir with cone-shaped feet in beech; the lower lip, in oak with horizontal grain orientation, is screwed on. Metal pipework is in 30-35% alloy for mouth stops, 65-70% for reeds and 75% for the facade pipes. The general sound is pleasant and voicing was not greatly modified despite the raising of the diapason.
This very interesting organ needs a general overhaul to identical with restitution of the removed or modified elements. Its original look was not seriously modified and actual deficiencies can easily be corrected. The instrument still has a very nice voicing and, despite its modest size, it nicely fills the church hall where acoustics are no problem. It represents an organ architecture a bit "archaistic" at a time when new construction methods were being introduced. The Damiens brothers preferred using techniques in use for a long time.
Clavier manuel |
Pédale |
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Flûte | 8' | Tirasse permanente / Pull-down | ||
1Bourdon | 8' | |||
Gambe | 8' | |||
2Voix céleste | 8' | |||
Prestant | 4' | |||
Doublette | 2' | |||
3Hautbois | 8' | |||
Trompette | 8' |
1 | basses et dessus à partir du ré1 / bass and treble from d1 | |
2 | à partir du fa0 / from f0 | |
3 | à partir du ré1 / from d1 (28 notes) |