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Dalstein-Haerpfer, 1879
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Au moment de la création de la ville-neuve, la décision fut prise d'y établir trois paroisses, qui auraient pour patrons Saint-Sébastien, Saint-Roch et Saint-Nicolas. Faute d'argent, seule fut érigée en 1593 celle de Saint-Sébastien. Cette très petite église, dont il ne subsiste qu'un retable du maître-autel, fut remplacée au XVIIIe siècle, par l'édifice que nous connaissons aujourd'hui.
D'abord hébergée dans la chapelle de l'hôpital Saint-Julien, elle put prendre possession, en 1607, la première primatiale provisoire qui venait d'être achetée par la ville de Nancy.
Construite sur les plans de Nicolas Jennesson, la première pierre fut posée en 1720. L'installation de la toiture débuta en 1725, mais pour cause de difficultés survenues avec l'architecte, l'église ne fut achevée qu'en 1731. L'évêque de Toul, Mgr Scipion-Jérôme Bégon, la consacra le 9 août 1732.
Cet édifice témoigne de l'habileté de Jennesson qui dut faire des compromis, car il lui fallait construire une église de grandes dimensions, sur un terrain étroitement limité par quatre rues, et en conservant une ancienne tour élevée en 1682. De forme rectangulaire, l'édifice s'est vu adjoindre une nouvelle tour, un peu plus large et haute de 45 mètres (147 pieds), qui vint faire pendant à celle qui existait déjà, de manière à encadrer l'abside semi-circulaire qui déborde légèrement sur la rue.
La façade a particulièrement été soignée par l'architecte : plus basse que le reste de l'édifice, elle s'incurve et forme des sortes d'avant-corps qui encadrent l'unique porte d'entrée. Quatre grands panneaux sculptés par Joseph-Dieudonné Pierre en constituent la décoration : les deux encadrant la porte sont incurvés et représentent le Sauveur et la Vierge, et les deux situés aux extrémités sont plats et représentent saint Nicolas et saint Charles. Les panneaux sont séparés par des pilastres et des colonnes doriques. Ces dernières arborent un entablement orné de triglyphes.
Au-dessus de ce premier niveau, un autre, étroit, s'élève au-dessus de la porte. Il est formé d'un fronton que portent deux colonnes. Au milieu, une grande fenêtre au-dessus de laquelle se trouvaient autrefois les armes de la Lorraine, tenues par deux aigles sous un manteau royal. Oeuvre de François Chassel, cette sculpture fut détruite à la Révolution. À son emplacement se trouve aujourd'hui une horloge. De chaque côté, au-dessus des panneaux situés aux extrémités, ont été déposées en 1886 les statues de saint Sébastien, et du duc Léopold, offertes par l'abbé Trouillet en 1882 et exécutées par Victor Huel père.
À l'intérieur, l'église comprend une nef de quatre travées, et de bas-côtés ayant la même hauteur que celle-ci, dans la tradition des églises-halles de la fin du Moyen-Âge. L'intérieur est scandé par des voûtes sur pendentifs reposant sur des colonnes ioniques; la coupole du transept est ornée de quatre scènes du martyre de saint Sébastien, dues aux sculpteurs qui ont orné la façade. Le chœur a été orné, en 1816, par un crucifix attribué au sculpteur César Bagard. Les sacristies furent placées de chaque côté du choeur et sous les tours.
L'orgue
L'orgue de tribune
Un petit orgue d'occasion de quatre jeux fut installé en 1608, après avoir été remis en état par Nicolas Hocquet. Celui-ci le répara à nouveau en 1616. En 1628, Chrétien Dognon effectua des réparations.
Était-ce toujours le même instrument qui fut réparé en 1693 et doté d'une pédale en 1695 par Jean Adam? D'autres travaux furent effectués, en 1699, par Jean Adam dans un buffet neuf construit par Nicolas Regnault en firent un instrument de deux claviers et demi.
En 1708, Dominique Colin remplaça le sommier du Positif et remonta l'orgue, en 1719, dans la chapelle des Jésuites où les services religieux furent transférés pendant la construction de la nouvelle église.
Lors de la construction de la nouvelle église, la décision fut prise d'y construire un nouvel orgue plutôt que d'y remonter le vieil instrument. Le contrat de construction fut octroyé à Claude Moucherel le 9 mai 1733. Le nouvel instrument comportait 31 jeux répartis sur trois claviers manuels (50 notes pour le Positif et le Grand-Orgue, 27 notes pour l'Écho) et pédalier de 20 notes et fut réceptionné en 1735 par Paul Legros.
Cet instrument fut rapidement jugé défectueux. Dès 1741, Jean-Adam Dingler fut appelé pour revoir en profondeur la mécanique. En 1745, Nicolas Dupont remplaça les quatre soufflets. Un nouveau devis de réparations, signé le 2 août 1762 par le facteur Dingler et l'organiste Joseph Marchal, fut si sévère qu'il fut résolu de construire un nouvel instrument. La commande fut signée le 27 janvier 1763, pour la somme de 9 300 livres, avec Jean-Adam Dingler pour un instrument de 33 jeux répartis sur quatre claviers manuels (50 notes pour le Positif et le Grand-Orgue, 27 notes pour le Récit et l'Écho) et pédalier de 18 notes. Comme Dingler était occupé à d'autres chantiers, la construction de l'orgue ne débuta qu'en 1768. Sa réception, par trois organistes, eut lieu le 8 août 1770. L'ancien orgue fut vendu à l'église Saint-Gengoult de Briey.
En 1779, le facteur Georges Küttinger dressa un devis de réparations où il se montra très sévère à l'égard de son ancien maître Dingler. Quoi qu'il en soit, l'orgue remanié par Küttinger disparut en 1793 lors de la Révolution.
Lors du rétablissement du culte, en 1803, l'organiste Joseph Stezle installa un orgue qu'il avait acheté au cours de la Révolution et qu'il loua à la paroisse. Il s'agissait de l'ancien orgue de l'église des Prémontrés de Nancy (actuel Temple protestant) construit en 1758 par le même Dingler. En 1810, Stezle vendit son orgue à la paroisse et y ajouta un Positif de dos. Bien que transformé en 1837 et 1865 par Joseph Cuvilliers, l'orgue Dingler-Stezle fut jugé, en 1879, vétuste et démodé. La décision fut prise, le 16 juin 1879, de commander un nouvel orgue dont le budget total serait limité à 40 000 francs. Le vieil orgue fut séparé en deux par Jean Blési qui remonta, en 1882, le grand buffet au Petit Séminaire de Pont-à-Mousson (d'où il fut transféré en 1909 à l'église Saint-Joseph de Nancy) et le Positif à Moyen.
Après avoir reçu un devis pour un orgue de 30 jeux sur trois claviers manuels et pédalier de la part de Joseph Merklin (qui avait fourni l'orgue de choeur en 1864) et un autre pour 44 jeux de la part de Cavaillé-Coll mais au coût de 60 000 francs, la paroisse entendit, le 17 juillet 1879, l'organiste Auguste Rigaut qui déclara que l'on ne pouvait pas se contenter d'un orgue de moins de 40 jeux. Toutefois, face à la contrainte budgétaire, l'offre de Cavaillé-Coll fut rejetée, car jugée trop dispendieuse.
Sur recommandation d'Auguste Rigaut, qui avait été invité et qui avait apprécié l'instrument que Dalstein-Haerpfer avait construit pour l'église Sainte-Croix de Niderviller et qui avait été inauguré le 28 novembre 1878, une délégation fut alors envoyée à Boulay, en Moselle, pour prendre contact avec ce facteur. La délégation revint avec un devis qu'elle présenta au conseil de fabrique dès le 19 juillet 1879 qui l'accepta sur-le-champ. Le 23 juillet, les deux facteurs vinrent à Nancy pour être entendus par le conseil de fabrique. Le décès du curé retarda ensuite les négociations, mais, le 30 septembre 1879, le contrat était signé tout en spécifiant une nouvelle composition probablement repensée par Rigaut.
Alors qu'il était initialement prévu de réutiliser le buffet de Dingler, la décision fut prise d'en construire un nouveau. Le buffet, en chêne, avec Positif postiche pour cacher la console indépendante, a été dessiné par l'architecte Pierre-Toussaint Urmès et sous-traité à Claudel, de Nancy. Les jeux d'anches furent directement commandés à Paris chez le tuyautier Zimmermann. Terminé au début de l'été 1881, l'instrument fut réceptionné le 25 juillet 1881 et inauguré le 4 août suivant par quatre organistes de la ville.
Cet orgue est le plus grand instrument à traction mécanique par cette firme, et indéniablement, leur chef-d'oeuvre. Il propose une synthèse entre la facture parisienne et la facture d'Allemagne du sud à la fin du XIXe siècle. En effet, si Nicolas Dalstein (le lorrain) et Johann-Karl Haerpfer (le wurtembergeois) se sont rencontrés chez Cavaillé-Coll à Paris, sur le chantier de Saint-Sulpice, Haerpfer avait tout de même été très marqué par sa formation chez les facteurs Steinmeyer, Walcker et Haas. Ainsi, plusieurs éléments renvoient à l'école de Walcker, notamment les sommiers à pistons, volontiers chromatiques, voire superposés pour un même clavier, et des jeux comme les Flûtes à doubles bouches, l'Éolienne, et le Cor de chamois. En revanche, le grand récit symphonique, placé dans l'axe au sommet de l'instrument, est bien caractéristique de l'esthétique de Cavaillé-Coll. D'une manière générale, les anches ne renient pas leur inspiration française, alors que les fonds sont plus éloignés de ce qu'auraient fait les facteurs parisiens.
En 1896, l'orgue se trouva dérangé par la trop grande chaleur et la poussière provoquées par le nouveau système de chauffage. L'instrument fut remis en état, en 1899, par Dalstein-Haerpfer au coût de 3 000 francs. Le même facteur effectua des réparations en 1903 et installa un premier ventilateur électrique avant 1914.
En 1936, les facteurs Jacquot-Lavergne, de Rambervilliers, effectuèrent un relevage au cours duquel on ajouta un accouplement III/II et une tirasse III/P tout en supprimant l'accouplement général et la pédale d'orage. Les mêmes facteurs revinrent en 1940 pour ajouter un appel des jeux d'anches de la pédale, pour 550 francs, puis en 1957 pour réparer les deux plus grands tuyaux de la façade, pour 63 550 francs.
Vers 1970, l'orgue était en mauvais état, la mécanique tant déréglée. Philippe Hartmann fut chargé de remettre l'instrument en état de marche. Sur ses conseils, l'orgue fut classé parmi les « Monuments historiques » le 12 mai 1978.
Sous la maîtrise d'oeuvre de la Commission des Monuments historiques, l'instrument fut restauré de 2004 à 2008 par Laurent Plet et Jean-Baptiste Gaupillat au coût de 515 246 euros. Tout fut rétabli dans l'état d'origine tout en conservant l'accouplement et la tirasse ajoutés par Jacquot-Lavergne. L'orgue fut inauguré le 18 octobre 2008 par le titulaire, Jean Bizot. Suivirent des concerts donnés par Stéphane Bechy, Helmut Deutsch, Jean-Luc Étienne, Jean-Philippe Fetzer, Olivier Latry et Johann Vexo.
L'orgue de choeur
L'église possédait un orgue de choeur construit par Merklin en 1864. C'était un instrument de 6 jeux sur un seul clavier et installé derrière le maître autel. En 1958, il a été déménagé dans le temple de Saint-Jean-du-Gard par le facteur Kern où il a fait l'objet de modifications au niveau de la composition ainsi que l'ajout de tourelles pour y loger la tuyauterie de la pédale.
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When the district of Ville-neuve was created, it was decided to establish three parishes that would be dedicated to St. Sebastian, St. Roch and St. Nicolas. Due to lack of funds, only St. Sebastian was created in 1593. This very small church, whose reredos is still extant, was replaced, in the 18th century, by the actual building.
First using St. Julien Hospital chapel as parish church, it moved, in 1607, into the first interim primatial church which had just been bought by the city of Nancy.
Built according to plans prepared by Nicolas Jenesson, the cornerstone of the actual church was laid down in 1720. The roof was started in 1725 but, due to difficulties incurred with the architect, the church was completed only in 1731. Bishop Scipion-Jérôme Bégin, from Toul, consecrated the church on August 9th, 1732.
This building testifies Jenesson's skills who had to make compromises in order to build a large church on a narrow piece of land delimited by four streets while preserving the old 1682 bell-tower. Rectangular in shape, the building received a new and larger 147-foot (45-meter) high bell tower to be a matching pair with the existing one, so to flank the semi-circular apse that overflows slightly in the street.
The facade was very well taken care of by the architect : lower than the remaining of the building, it curves inwards to form elements that surround the unique door. It is decorated by four large sculpted panels executed by Joseph-Dieudonné Pierre : the two curved panels surrounding the door depict the Saviour and the Blessed Virgin, the two others, located at the extremities, are flat and depict St. Nicolas and St. Charles. Panels are separated by pillars and Doric columns. These columns support an entablature decorated with triglyphs.
Above this first level, another one, narrower, rises above the door. It is formed by a pediment supported by two pillars. In the middle, a large window above which was hung, in the past, the Lorraine coast of arms held by two eagles under a royal coat. Executed by François Chaussel, this sculpture was destroyed during the Revolution. In its place, today, there is a clock. On each side, above the panels located at the extremities, statues of St. Sebastian and the Duke Leopold were installed in 1886. These statues, executed by Victor Huel Sr, had been given by Rev. Trouillet in 1882.
Inside, the church has a four-bay nave and side aisles that have the same height as the main nave, as it was the custom in hall churches at the end of Middle Ages. Vaults on pendentives are supported by Ionic pillars; the copula above the transept crossing is decorated with four scenes depicting the martyrdom of St. Sebastian, executed by the same sculptors who decorated the facade. In 1816, the chancel has been decorated with a crucifix attributed to sculptor César Bagard. The vestries are located on each side of the chancel and under the towers.
The Organ
Gallery Organ
A small 4-stop second-hand organ was installed in 1608, after being refurbished by Nicolas Hocquet who repaired it again in 1616. In 1628, Chrétien Dognon executed repairs.
Was it always the same instrument that was repaired in 1693 and which received a pedal in 1695 by Jean Adam? Other works were executed in 1699 by Jean Adam in a new organcase built by Nicolas Regnault to accommodate a two-and-a-half- manual instrument.
In 1708, Dominique hake replaced the windchest of the Positif division and reinstalled the organ, in 1719, in the Jesuit chapel where the services were transferred while the construction of the new church was under way.
While the construction of the new church was under way, it was decided to acquire a new organ there rather than reinstall the old instrument. The construction contract was awarded to Claude Moucherel on May 9th, 1733 and the new instrument was received, in 1735, by Paul Legros. It was a 31-stop instrument with three manual divisions (50-note manuals for the Positif and Grand-Orgue divisions and a 27-note manual for the Echo division) and a 20-note Pedal.
This instrument was soon considered faulty. In 1741, Jean-Adam Dingler was called in to completely revise the action. In 1745, Nicolas Dupont replaced the four bellows. A new repair list, signed on August 2nd, 1762 by organbuilder Dingler and organist Joseph Marchal, was so serious that it was decided to acquire a new instrument. The construction contract was signed with Jean-Adam Dingler on January 27th, 1763, at the amount of 9 300 pounds, for a 33-stop instrument with four manuals (50 notes for the Positif and the Grand-Orgue, 27 notes for the Récit and Echo) and an 18-note Pedal. As Dingler was busy elsewhere, the construction of the organ started only in 1768. Its reception, by three organists, took place on August 8th, 1770. The old organ was sold to St. Gengoult church in Briey.
In 1779, organbuilder George Küttinger prepared a new repair list in which he severely criticized Dingler, his former master Dingler. Anyhow, the organ altered by Küttinger disappeared in the 1793 during the Revolution.
When worship was re-established in 1803, organist Joseph Stezle installed an organ he had bought during the Revolution and which he rented to the parish. It was the old organ of Nancy's former Premontratensian church (the actual Protestant Temple) built in 1758 by the same Dingler. In 1810, Stezle sold his organ to the parish and added a back Positif division. Although transformed in 1837 and 1865 by Joseph Cuvilliers, the Dingler-Stezle organ was considered dilapidated and old-fashioned. It was decided, on June 16th, 1879, to acquire a new organ but the allocated budget was restricted to 40,000 francs. The old organ was divided into two sections by Jean Blési who reinstalled, in 1882, the main organcase in Pont-à-Mousson Petit Séminaire (it was transferred in 1909 into St. Joseph church in Nancy) and the Positif in Moyen.
After receiving a quotation for a 30-stop organ with three manuals and pedal from Joseph Merklin (who built the chancel organ in 1864) and another one for 44 stops from Cavaillé-Coll but at the cost of 60,000 francs, the parish council met, on July 17th, 1879, organist Auguste Rigaut who declared that needs could not be fulfilled with an organ with less than 40 stops. Nevertheless, due to budgeting requirements, Cavaillé-Coll's project was rejected, because it was considered too expensive.
Upon recommendations from Auguste Rigaut, who had been invited and who had appreciated the instrument Dalstein-Haerpfer had built for St. Croix church in Niderviller and which had been inaugurated on November 28th, 1878, a delegation was then sent to Boulay, in Moselle, to contact this organbuilding firm. The delegation returned with a quotation which was submitted to the parish council on July 19th, 1879 and which was accepted right away. On July 23rd, both organbuilders came to Nancy to meet the church council. The death of the parish priest postponed the negotiations but, on September 30th, 1879, the contract was signed but with a revised tonal structure by Rigaut.
While it was initially planned to reuse Dingler'a organcase, it was finally decided to build a new one. The oak main organcase, with a fake Positif organcase to hide the detached console, was designed by architect Pierre-Toussaint Urmès and subcontracted to Claudel, of Nancy. The reeds stops were ordered directly from Paris to pipemaker Zimmermann. Completed at the beginning of the summer of 1881, its delivery took place on July 25th, 1881 and its inauguration on the next August 4th by four organists from Nancy.
This organ is the largest mechanical action instrument built by this firm, and undeniably, its masterpiece. It is a synthesis between the Parisian aesthetics and the South German aesthetics at the end of the 19th century. In fact, if Nicolas Dalstein (from Lorraine) and Johann-Karl Haerpfer (from Württemberg) met in the Cavaillé-Coll workshop in Paris, on the St. Sulpice church project, Haerpfer had been very much influenced by his training in Steinmeyer, Walcker, and Haas workshops. Many elements refer to the Walcker's school like the chromatic cone-valve chests even superimposed for the same manual, and stops like double-mouth Flûtes, the Eolienne and the Cor de chamois. On the other hand, the large symphonic Recit division, located on top of the instrument, is typical of Cavaillé-Coll's aesthetics. In general, reeds stops do not repudiate their French inspiration, but the flues are far from what could have been built by Parisian organbuilders.
In 1896, the organ was not working properly due to too much heat and dust caused by the new heating system. The instrument was repaired by Dalstein-Haerpfer at the cost of 3,000 francs, in 1899. The same organbuilder executed repairs in 1903 and installed the first electric fan before 1914.
In 1936, the Jacquot-Lavergne organbuilding firm, from Rambervillers, performed a renovation. They added the III/II and the III/P couplers while removing the general couplet and Orage pedal. The same firm came back in 1940 to add a Pedal reed ventil at the cost of 550 francs, then in 1957 to repair the two larger facade pipes, for 63,550 francs.
By 1970, the organ was in bad condition, the action was not working properly. Philippe Hartmann was called in to refurbish the instrument. Upon his advice, the organ was classified as "Historic monument" on May 12th, 1978.
Under the supervision of the Historic Monuments Commission, the instrument was restored from 2004 till 2008 by Laurent Plet and Jean-Baptiste Gaupillat at the cost of 515,246 euros. Everything was restored to original while keeping the couplers added by Jacquot-Lavergne. The organ was inaugurated on October 18th, 2008 by the church organist, Jean Bizot. Other concerts followed and were given by Stéphane Bechy, Helmut Deutsch, Jean-Luc Étienne, Jean-Philippe Fetzer, Olivier Latry and Johann Vexo.
The Chancel Organ
The church used to have a chancel organ built by Merklin in 1864. It was a 6-stop one-manual instrument and was installed behind the main altar. In 1958, it was moved in St. Jean-du-Gard Temple par organbuilder Kern where it was tonally modified and where lateral towers were added to house the Pedal pipes.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
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Montre | 16' | Principal | 8' | |
Bourdon | 16' | Flûte amabile | 8' | |
Montre | 8' | Cor des Alpes | 8' | |
Bourdon | 8' | Salicional | 8' | |
Flûte | 8' | Eolienne | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Flûte douce | 4' | |
Prestant | 4' | Dulciana | 4' | |
Flûte octaviante | 4' | Doublette | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Trompette | 8' | |
Doublette | 2' | Clarinette | 8' | |
Grand Cornet 8' | V | |||
Plein Jeu 2' | II | |||
Basson | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
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Quintaton | 16' | Contrebasse | 16' | |
Diapason | 8' | Soubasse | 16' | |
Bourdon | 8' | Quinte | 10 2/3' | |
Flûte traversière | 8' | Flûte | 8' | |
Voix céleste | 8' | Violoncelle | 8' | |
Flûte octaviante | 4' | Flûte douce | 4' | |
Octavin | 2' | Bombarde | 16' | |
Basson | 16' | Trompette | 8' | |
Trompette harmonique | 8' | Clairon | 4' | |
Basson-Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' |