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Clicquot, 1787
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Les débuts de l'évangélisation en Poitou sont illustrés par saint Hilaire, 1er évêque de Poitiers (350-367/68).
La cathédrale primitive a disparu. On ignore tout de cette cathédrale qui fut peut-être rebâtie plusieurs fois au nouveau millénaire. En 1018, un incendie la détruisit, mais elle fut restaurée et agrandie par les soins du compte de Poitou, duc d'Aquitaine, Guillaume le Grand. Un important concile s'y tint en 1100. On peut dont penser qu'elle était de vastes proportions.
La cathédrale actuelle a été commencée dans la seconde moitié du XIIe siècle, probablement vers 1155 sous Henri II Plantagenêt. La construction fut longue, car elle ne fut définitivement consacrée que le 17 octobre 1379. Le bâtiment a la forme d'un trapèze; il frappe par ses dimensions (longueur de 100 mètres / 300 pieds), largeur de 50 mètres / 150 pieds au transept et d'environ 30 mètres / 100 pieds dans les nefs; hauteur sous voûtes de 30 mètres / 100 pieds dans la nef centrale et de 24 mètres / 80 pieds dans les collatéraux), par la simplicité de son plan, par la massivité de ses volumes, par l'horizontalité de ses lignes, par sa clarté.
Très différente des cathédrales gothiques des pays du nord de la Loire (Paris, Reims, Chartres...), elle est en effet de style gothique angevin encore appelé Plantagenêt. Ce style s'est développé en Anjou, dans le Maine et, à moindre degré, en Poitou, du milieu du XIIe au XIVe siècle. Il se caractérise par ses voûtes d'ogives très bombées et par le renforcement des murs latéraux (arcatures aveugles à l'intérieur, énormes contreforts à l'extérieur). La nef, souvent unique dans ce type de construction, est ici divisée en trois parties, suivant la tradition romane du Poitou. Il n'y a ni chapelle latérale ni chapelle absidiale digne de ce nom.
À la Révolution, comme bien d'autres, la cathédrale est transformée en temple de la Raison, puis rendue au culte en 1795.
À l'extérieur, le bâtiment présente une réelle unité. Le chevet plat, d'esprit encore roman, est d'une grande beauté. La façade occidentale offre un aspect monumental avec ses deux tours et ses trois portails. Ceux-ci échappent à l'art Plantagenêt et évoquent l'ordonnance des portails de la cathédrale de Bourges. La sculpture (milieu du XIIIe siècle) relève de l'art gothique français. La partie supérieure (rosace, galerie, pignon) a été fortement restaurée au XIXe siècle.
À l'intérieur, la sculpture (XIIe-XIIIe siècle) est de bonne qualité: chapitaux végétaux, modillons à feuillages, à personnages et animaux. Le chevet est une paroi de 30 mètres (150 pieds) de haut où sont creusées trois absidioles peu profondes logeant de très beaux autels baroques surmontés de somptueux vitraux. L'autel du chevet nord est dédié à Saint-Laurent tandis que celui du sud est dédié à Sainte-Marie-Madeleine. Le grand autel baroque au centre du chevet est dédié à la Vierge de l'Assomption et provient de l'abbaye de la Trinité à Poitiers.
Le vitrail central du chevet, illustrant la Crucifixion et datant des XIIe et XIIIe siècles, est peut-être le plus grand chef d'oeuvre médiéval conservé à Poitiers : c'est l'un des plus anciens connus en France. Encadré par deux arcades aveugles de pierre, il se présente comme au centre d'un triptyque. Les stalles, datant du XIIIe siècle et considérées comme les plus anciennes de France, sont décorées d'anges et de sujets divers. La richesse du mobilier de la cathédrale est exceptionnelle.
L'intérieur comporte aussi la chapelle du Saint-Sacrement qui est située dans le croisillon sud du transept. Son magnifique retable baroque provient du couvent des Dominicains à Poitiers et a été transporté à la cathédrale en 1792. Au centre se trouve un tableau de 1620 illustrant l'institution du Rosaire par saint Dominique au XIIIe siècle.
La cathédrale, classée « monument historique » depuis 1875, est propriété de l'État. En 1912, elle est élevée au rang de basilique mineure. Sa restauration, décidée en 1980, a été entièrement financée par l'État et s'est poursuivie jusqu'en 1993.
L'orgue
Des recherches approfondies menées par Jean-Albert Villard, de 1949 à 2000, permettent de penser qu'en 1363 existait déjà un orgue à la cathédrale, et certainement un orgue de tribune.
Vers 1460, Pierre de Montfort, religieux bénédictin, construit un orgue proposé comme modèle pour les cathédrales de Besançon et de Chartres. Lors du sac de Poitiers par les Gascons, les 27 et 28 mai 1562, la cathédrale est le théâtre de pillages et l'orgue est détruit. Il est remis en état pour la somme de 1 500 livres.
En 1582, un projet, avec Guillaume Pelletier, un autre moine, avorte. Le chapitre fait construire, en 1611, un orgue par Crespin Carlier. Il est réceptionné en mai 1613 par Jean Titelouze, organiste de Notre-Dame de Rouen, et Florent Bienvenu, organiste de la Sainte-Chapelle à Paris. Cet orgue est considéré comme l'un des plus beaux du royaume, mais connaît un destin tragique dans la nuit du 25 au 26 décembre 1681: un brasero mal éteint, servant aux organistes et souffleurs, provoque un incendie où périt l'instrument.
Une campagne de travaux, financée par un don royal de 100 000 livres, permet, de 1770 à 1778, de construire la tribune actuelle due à l'architecte poitevin Vetault. Quant à l'orgue, pour en financer le coût, le chapitre vend une belle futaie, sise vers Smarves et Ligugé, dont il tire 43 268 livres. Une collecte de fonds récolte 12 000 livres et le chapitre lui-même fournit 1 517 livres. On fait appel à l'organier le plus célèbre du moment, François-Henri Clicquot, qui se présente devant les chanoines et passe avec eux un marché le 13 août 1787, au terme duquel il s'engage à construire « un grand seize pieds » de 44 jeux, quatre claviers manuels et un pédalier de 28 marches, deux tremblants et neuf soufflets au coût de 34 000 livres.
Les travaux commencent immédiatement. Le buffet, dessiné par Clicquot et par son fils, est réalisé par les artistes poitevins : le maître ébéniste Favre et le sculpteur Berton. Comme il touchait presque au but, François-Henri Clicquot meurt le lundi de la Pentecôte, 24 mai 1790. C'est son fils, Claude-François, qui achève, livre et présente l'instrument, le 7 mars 1791.
L'instrument sort intact de la période révolutionnaire, mais les détériorations dues à l'usage et à l'accumulation de la poussière imposent un relevage. En 1813, Pierre-François Dallery, compagnon et filleul de François-Henri Clicquot, est chargé de l'effectuer. Il procède aussi à une remise en état de la soufflerie. En 1821, Dallery revient et exécute un relevage plus important. Il profite de l'occasion pour déplacer la deuxième Trompette d'une octave qui devient une Bombarde de 16' (tuyaux neufs sur une octave). En 1833, le facteur Henry effectue un relevage. Il revoit la soufflerie et quelques jeux d'anches. En 1837, lors de travaux du démontage de la rosace, l'orgue, recouvert d'une simple toile de protection, est exposé, sans défense aux intempéries et aux oiseaux. La robustesse de l'orgue et le soin apporté au choix des matériaux et à la construction lui permettent de résister.
Malgré l'indignation de l'organiste titulaire, monsieur d'Aubigny, et ses requêtes de son évêque et du ministre concerné pour obtenir une meilleure protection pour l'orgue, rien n'est fait. Le démontage est exclu faute de moyens financiers.>/P>
La rosace est remontée en 1858 et le facteur Joseph Merklin propose une restauration-modernisation pour 16 350 francs. Encore une fois, les moyens financiers manquent.
En 1871, Joseph Merklin revient à Poitiers à la demande de la fabrique. Son intervention se limite au replacement des neuf soufflets cunéiformes par deux réservoirs à plis parallèles alimentés par des pompes à bras. Il réunifie les vents en faisant communiquer les deux réservoirs qui s'équilibrent, tout en conservant les porte-vent de 1790. Il remplace le pédalier à la française par un pédalier à l'allemande.
En 1882, la visite Gabriel Reinburg, harmoniste chez Cavaillé-Coll, mène au dépôt d'un important projet de restauration-modernisation au coût de 58 760 francs. Faute de moyens financiers, l'instrument échappe aux transformations que se proposait de réaliser Aristide Cavaillé-Coll pour en faire un instrument symphonique. Le manque de moyens a donc permis de conserver l'orgue tel qu'il a été conçu.
La soufflerie est électrifiée en 1926 par un certain Bineti, facteur à Poitiers. À partir de 1927, le facteur Robert Boisseau, assisté par la suite de son fils Jean-Loup, assure l'entretien de l'instrument. En 1954, il adapte un pédalier moderne. En 1967, il procède à un réglage de la mécanique. En 1969, il dépoussière la tuyauterie des jeux d'anches. En 1976, il remet, dans sa position d'origine, la deuxième Trompette déplacée en 1821. Ces travaux permettent à la batterie d'anches de retrouver son éclat et son équilibre de 1790.
De 1988 à 1994, un grand relevage est réalisé par Jean-Loup Boisseau et Bertrand Cattiaux. Il permet de remettre dans son état d'origine ce qui était fatigué par le poids des ans. Le pédalier est remis à son aplomb premier et une soufflerie cunéiforme, identique à l'origine, est réinstallée. La tuyauterie est nettoyée et remise en état. Avec beaucoup de prudence, l'instrument est accordé au tempérament d'origine, basé sur quatre tierces justes et une très approchée sur la, do, ré, fa, et sol.
L'orgue de la cathédrale est l'un des deux plus grands instruments construits au XVIIIe siècle subsistant en France. Il a été classé « monument historique », le 11 juin 1908.
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Evangelisation in Poitiers began with St. Hilary, first bishop of Poitiers (350-367/8).
The first cathedral has disappeared and nothing is known about this building which may have been rebuilt several times in the first millennium. In 1018, a fire destroyed it but it was restored and enlarged by the Count of Poitou, Duke of Aquitaine Guillaume le Grand. An important council was held there in 1100. It is believed that it was a large building.
The construction of the actual cathedral began in the second half of the 12th century, probably around 1155. Its construction took a long time as it was definitely consecrated only on October 17, 1379. The building has a trapezium shape; its dimensions are 300 feet (100 metres), 150 feet (50 metres) wide in the transepts and 100 feet (30 metres) in the nave with a height of 100 feet (30 meters) in central nave and 80 feet (24 mettres) in the side aisles.
Very different from Gothic cathedrals in the north section of the Loire (Paris, Reims, Chartres...), the building adopts an Angevin style also called Plantagenet style. This style was developed in Anjou, in the Maine, and a little in Poitou from the middle of the 12th century to the 14th century. It is mainly characterized by very bulging-ribbed vaults and by the reinforcement of the sidewalls (blind arcades on the interior, huge buttresses on the exterior). The nave, which is often a single nave in this type of construction, is devided here into three parts, according to the Poitou Romanesque tradition. There is no lateral chapel nor significant absidial chapel.
At the Revolution, like many others, the cathedral was transformed into a Reason Temple before being returned to worship in 1795.
On the exterior, the building shows a real unity of stype. The flat chevet, in Romanesque style, is very beautiful. The west facade offers a monumental look with its two towers and three portals. These go beyond Plantagenet art and are based on the portals found in Bourges cathedral. The sculptures are in the French Gothic style. The upper parts (rose window, gallery, gable) have been largely restored in the 19th century.
Inside, the sculptures (12th-13th centuries) are of a good quality: plant-like capitals, modillons representing foliages, characters and animals. The chevet is a 150-foot (30-metre) high wall in which three rather shallow absidioles are dug. Each one houses a very nice baroque altar with a reredos over which is a sumptuous stained glass window. The north altar is dedicated to St. Lawrence while the south one is dedicated to St. Mary Magdalene. The large baroque altar in the centre is dedicated to the Assumption of Mary and comes from the former Trinity Abbey in
Poitiers.The central stained glass window of the eastern wall, depicting the Crucifixion, is maybe the largest medieval masterpiece in Poitiers: it is one of the most ancient in France. Framed by two blind stone archways, it looks like the center of a triptych. The stalls (13th century) are decorated with angels and different patterns. The cathedral furnishings show an exceptional richness.
The interior also includes the Holy Sacrament chapel which is located in the south arm of the transept. Its splendid baroque reredos comes from the former Dominican Convent in Poitiers and was installed in the cathedral in 1792. A painting from 1620 illustrating the institution of the Rosary by St. Dominic in 13th century is hungs in its center.
The cathedral, listed as an « Historical Monument since 1875, is owned by the State. In 1912, It was raised to the minor basilica status. Its restoration, decided in 1980, was entirely financed by the State and was completed in 1993.
The Organ
Extensive research work carried out by Jean-Albert Villard, from 1949 to 2000, allows to believe that an organ existed in the cathedral in 1363, and certainly it was a gallery organ.
Around 1460, Pierre de Montfort, a Benedictine monk, built an organ proposed as a model for the Besançon and Chartres cathedrals. When Poitiers was ransacked by the Gascons, on May 27 and 28, 1562, the cathedral was looted and the organ was destroyed. It was put back into service at a cost of 1,500 pounds.
In 1582, a proposal by Guillaume Pelletier, another monk, was rejected. In 1611, the Chapter commissionned an organ from Crespin Carlier. It was received in May 1613 by Jean Titelouze, organist at Notre-Dame in Rouen, and by Florent Bienvenu, organist at St. Chapelle in Paris. This organ was considered to be one of the most magnificent in the country but it was destroyed by fire in the night from December 25 to the 26, 1681: a badly extinguished brazier used by the organists and the organ pumpers started the fire that destroyed the organ.
A work campaign, financed by a royal gift of 100,000 pounds, allowed to build, from 1770 to 1778, the actual gallery designed by a Poitiers architect, Vetault. To pay for the organ, the Chapter sold a nice piece of timberland, located towards Smarves and Ligugé, that brought 43,268 pounds. A collection brought 12,000 pounds and the Chapter spent 1,517 pounds from its own money. The Chapter called in the most famous organbuilder at the time, François-Henri Clicquot who came to meet the canons and signed a contract on August 13, 1787 calling for a "large 16-foot", 44-stop, 4-manual and 28-note pedal instrument with two tremulants and nine bellows at the cost of 34,000 pounds.
Works began immediately. The organcase, designed by Clicquot and his son, was built by Poitiers artists: master carpenter Favre and sculptor Berton. François-Henri Clicquot died, as the project was almost completed, on Pentecost Monday, May 24, 1790. His son, Claude-François, will complete, deliver, install and present the instrument on March 7, 1791.
Even though the instrument came out intact from the Revolution era, an overhaul was necessary in order to repair deterioration from use and dust accumulation. In 1813, Pierre-François Dallery, apprentice and godson of François-Henri Clicquot, was commissionned to carry out an overhaul. He also reconditioned the wind system. In 1821, Dallery was back and this time, he carried out a more important overhaul. He downracked the second Trompette by one octave to form a 16' Bombarde (new pipes were added for one octave). In 1833, organbuilder Henry carried out a restoration. He revised the wind system and a few reed stops. In 1837, when the large rose window in the facade was removed for repairs, the organ was exposed, defenceless to bad weather and birds. The sturdiness of the organ and the concern about the choice of materials and the construction enabled it to resist to this mishap.
In spite of the organist d'Aubigny's indignation and his requests of his bishop and the minister to provide a better protection for the organ, nothing was made. Dismantling of the organ was excluded due to lack of money./P>
The rose window went back up in 1858 and organbuilder Joseph Merklin submitted a restoration-modernization project at the cost of 16,350 francs. Once again, money was not available.
In 1871, Joseph Merklin was called back to Poitiers and this time, he replaced the nine cuneiform bellows with two horizontal bellows fed by manuals pumps. Wind from both reservoirs was unified while keeping the 1790 wind trunks. He replaced the French pedalboard is replaced by a German pedalboard.
In 1882, a visit by Gabriel Reinburg, a Cavaillé-Coll voicer, led to the submission of an important restoration-modernization project at the cost of 58,760 francs. Once again, Lack of money prevented the instrument from being transformed by Aristide Cavaillé-Coll into a symphonic instrument. Shortage of funds allowed the instrument to be preserved the way it had been designed.
The wind system was electrified in 1926 and, from 1927, organbuilder Robert Boisseau, assisted later by his son Jean-Loup, assumed the maintenance of the instrument. In 1954, a modern pedalboard was installed. In 1967, the mechanical action was regulated. In 1969, the reed pipework was dusted off. In 1976, he put back, in its original position, the second Trompette that was reracked in 1821. These works allowed the reed battery to find its original brightness and balance.
From 1988 to 1994, a major restoration was carried out by Jean-Loup Boisseau and Bertrand Cattiaux. All worn material and pieces were replaced. The pedalboard was straightened and cuneiform bellows, identical to original, were installed. Pipework was cleaned and repaired. Very carefully, the instrument was tuned to its original temperament, based on four straight thirds and one very closely tuned to A, C, D, F and G.
The organ is one of two largest extant instruments in France built in the 18th century. It was classified as an "Historical Monument" on June 11, 1908.
II. Grand-Orgue |
I. Positif de dos |
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Montre | 16' | 1Montre | 8' | |
Bourdon | 16' | Bourdon | 8' | |
Montre | 8' | 2Flûte | 8' | |
Bourdon | 8' | Prestant | 4' | |
1Flûte | 8' | Nazard | 2 2/3' | |
Prestant | 4' | Doublette | 2' | |
Grande Tierce | 3 1/5' | Tierce | 1 3/5' | |
Nazard | 2 2/3' | 3Cornet | V | |
Doublette | 2' | Plein Jeu | VII | |
Quarte de Nazard | 2' | Trompette | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Cromorne | 8' | |
4Grand Cornet | V | Clairon | 4' | |
Fourniture | V | |||
Cymbale | IV | |||
1ere Trompette | 8' | |||
2e Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
1er Clairon | 4' | |||
2e Clairon | 4' |
III. Récit |
IV. Écho |
|||
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Flûte | 8' | Bourdon | 8' | |
Cornet | V | Flûte | 8' | |
Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
Hautbois | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Flûte | 16' |
Flûte | 8' |
Flûte | 4' |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |
1 | À partir du premier FA / From F | |
2 | À partir du deuxième LA / From tenor A | |
3 | À partir du deuxième DO / From tenor C | |
4 | À partir du DO central / From middle C |