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Callinet 1855
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Historique
Les origines de Rouffach sont très anciennes. Un habitat néolithique a été retrouvé au lieu dit Gallbühl, ainsi que des sépultures des âges du bronze et du fer. Du temps de la Gaule romaine, le village fut appelé Rubeaquum (eau rouge), en raison de la présence d’une source d’eau, ferrugineuse, lui donnant cette couleur. La ville devient, au Ve siècle, une résidence des rois mérovingiens d’Austrasie qui construisent le château d’Isenbourg.
La chronique d'Ebermünster dit que, au VIIe siècle, c'est dans ce château d'Isenbourg, dont les ruines dominent Rouffach, que saint Arbogast, prince-évêque de Strasbourg, fait revenir à la vie le fils de Dagobert II, Sigebert, tué à la chasse à la suite d'une chute de cheval. Reconnaissant de la résurrection miraculeuse de son fils, le roi Dagobert II offre la ville à Arbogast. La cité devient alors la capitale des possessions de l’évêché, sous la forme du Haut-Mundat, dont fait aussi partie Eguisheim. L'évêché fait fortifier la ville d'une double enceinte aux XIe et XIIe siècles. Rouffach restera la seule ville fortifiée du Haut-Rhin jusqu'au XIIIe siècle. Avec la guerre de Trente Ans, la ville est ravagée par les Suédois et, avec l’annexion de l’Alsace par la France, le Haut-Mundat est supprimé.
L'église
L'histoire de cette église, en grès jaune, débute au XIe siècle avec la construction d'une basilique à trois nefs de style roman. Les deux absides prolongeant les bas-côtés sont de style roman, de même que la base de la coupole de la croisée du transept. Les bras du transept, les absidioles et les bas-côtés sont construits en moellons de grès crépis. Les bras du transept plafonnés sont voûtés à la fin du XIIe siècle, avec adjonction de larges contreforts percés de passages en arc brisé. Au XIIIe siècle, la croisée du transept est couverte d'une coupole à trompes sur colonnes, semblable à celle de la cathédrale de Bâle, et surmontée d'une flèche à huit pans.
La partie la plus ancienne se situe dans le transept avec deux absidioles décorées de bandes lombardes reliées par des arceaux dans les murs. Le portail sud roman, surmonté d’une tête de Christ, date de cette époque. Au-dessus du portail, quelques bas-reliefs romans et le beau symbole de l'arbre de vie ornent la façade.
Le style gothique apparaît vers 1215. La ville et sa région, le Haut-Mundat, appartiennent au séculier à l'évêché de Strasbourg et on y retrouve les idées artistiques transmises par la métropole. Le langage architectural utilisé dans le nouveau vaisseau de Rouffach dérive en effet de la cathédrale de Sens que l'évêque de Strasbourg, Henri de Veringen, a admirée lors de son sacre en 1207.
La nef est construite dès le début du XIIIe siècle, en style gothique. Les deux premières travées datent du début de cette campagne. Les vaisseaux sont séparés par des arcades en arc brisé, avec alternance de piliers forts et faibles. Les chapiteaux, sculptés de feuillages, se terminent par des crochets. La dernière travée avant le massif occidental est élevée un peu plus tard, une rupture étant nettement marquée au niveau des moulures des voûtes d'ogives.
La décision de reconstruire le choeur très profond, proche des choeurs des églises conventuelles des dominicains et des franciscains, en style gothique, est prise à la fin du XIIIe siècle. Vers 1300, un jubé est construit pour fermer le choeur. Il sera détruit au XVIIIe siècle; seules deux tourelles d'escalier latérales subsistent.
Le massif occidental comprenant la façade à deux tours est commencé vers 1315, à la fois inspiré par la cathédrale de Strasbourg pour le portail et le gâble qui le surmonte et par la cathédrale Notre-Dame de Paris pour la rose rayonnante à vingt lancettes, enfoncée dans un encadrement carré. Le portail est très peu décoré, les statues ayant été détruites à la Révolution.
Les tours nord et sud sont élevées sur un niveau, laissées inachevées. Celle du sud est surélevée jusqu'à la hauteur du gâble au XVe siècle et à nouveau abandonnée. Des noms de maîtres d'œuvre sont connus, pour le XIVe siècle, Johann Behem et Woelflin de Rouffach, sans que l'on puisse leur attribuer une partie précise de la construction. Maître Woelflin exécuta sans doute les statues d'anges de la façade occidentale.
La voûte du bras sud du transept est reconstruite en 1508 ainsi que le mur sud par le maître Hans de Saint-Gall, gendre de Lienhart de Haslach. L'église reste ainsi jusqu'au XIXe siècle, ses murs étant encombrés de boutiques dans leur partie inférieure. En 1866, une restauration importante est entreprise. Elle comprend la surélévation de la tour nord en style néogothique. Le grès rose de Phalsbourg est utilisé pour ces derniers travaux, mais cette construction est à nouveau interrompue par la guerre de 1870 et la tour sud reste inachevée. La dernière amélioration apportée au monument date de 1918, date à laquelle une nouvelle sacristie est construite côté sud du chœur.
Sur le côté gauche de la nef, on retrouve une belle Vierge à l’Enfant sous un ensemble décoratif en pierre. Les vitraux ont composites, notamment ceux du choeur : ce sont de très belles compositions de la fin du XIXe siècle de Franz Xaver Zettler, de Munich, contenant des éléments restaurés datant du XIIIe siècle.
Dans le chœur, l’ancienne porte de la sacristie est entourée de deux très beaux visages sculptés, d’une jeune fille et d’un jeune garçon. Cet ensemble est connu sous le nom du « sourire de Rouffach ». Les fonts baptismaux en grès jaune, possèdent un couvercle et un mécanisme de levage. Ils datent de 1492.
Le maître-autel, néo-gothique, raconte l’histoire de saint Arbogast, guérisseur du fils de Dagobert II. Le tabernacle date du XVe siècle.
L'orgue
La présence d'un premier orgue est attestée en 1449. Cet instrument est réparé en 1532 par Hans von Masmünster, de Masevaux et en 1571 par Chrysostome Letzer, de Freiburg. À ce moment, l'instrument comporte un Positif de dos, mais on ne sait pas s'il est d'origine ou s'il a été ajouté lors d'une de ces interventions.
En 1605, un nouvel orgue est construit et installé par le facteur Hans Klein, de Strasbourg. Il est probablement placé sur le jubé séparant le choeur de la nef. Cet orgue comprend un Positif intérieur.
En 1626, un nouvel orgue est construit et installé par le facteur Thomas Schott, de Bremgarten, en Suisse. L'instrument possède un Positif de dos. Les claviers ont 41 notes. L'instrument est réparé par Johann Friedrich Macrander en 1694 et par Hans Glis en 1724.
En 1739, Jean-André Silbermann établit un inventaire complet de l'orgue de Rouffach : il s'agit d'un instrument de 23 jeux répartis sur deux claviers et pédalier. L'instrument possédait alors deux jeux "transpositeurs", accordés un ton plus haut. Le reste de l'instrument était au "Chorton" (ton de choeur).
En 1758, le facteur Louis Dubois, d'Ammerschwihr, effectue un nouvel inventaire de l'orgue : sur les 23 jeux relevés par Silbermann, il n'en reste que 18. Il propose alors de réparer et d'augmenter l'orgue : soufflerie, nettoyage, compléments aux claviers dans l'aigu, ajout d'une Trompette et d'une Voix humaine de 45 notes, un Grand Cornet de V rangs au Grand-Orgue, une Trompette et un Cromorne au Positif. Il recommande aussi d'ajouter un troisième clavier. Trois tremblants (un fort pour le Grand Jeu, un "médiocre" pour les flûtes et un spécial pour les Voix humaines. Les travaux prennent plus de temps que prévu. Il faut dire que l'orgue est tout à fait atypique, au moins pour l'Alsace de l'époque. À la date d'achèvement prévue au devis, le démontage venait de se finir... Une expertise est demandée à François Michel Von Esch qui a lieu le 16 octobre 1758. L'orgue demeure "à octaves courtes".
En 1803, Joseph Rabiny et François Callinet procèdent à une nouvelle transformation. Il s'agit de donner aux claviers une étendue standard de 51 notes, donc de supprimer l'octave courte. l'étendue du pédalier est fixée à 18 notes, l'étendue standard pour l'époque. Les sommiers sont reconstruits.
En 1824, Joseph Callinet effectue une réparation. Il avance l'instrument pour le rendre plus "présent" dans la nef. Il remplace la Flûte 8' du Positif, les dessus de Voix humaine et Hautbois du Récit, ainsi que la Bombarde.
En 1855, Claude-Ignace Callinet (le frère cadet de Joseph et fils de François) reconstruit les sommiers, la console et le buffet. Outre la pose d'un buffet neuf, de style néo-gothique, il passe les claviers à 54 notes et la pédale à 24 notes. Il ajoute une Montre 16' au Grand-Orgue placée dans la façade ainsi qu'une Flûte 8' au Positif. L'expression du Récit date probablement de cette date. Le nouvel orgue est terminé pour Noël 1855 : c'est en grande partie celui qui est visible encore à ce jour.
En 1876, une intervention est effectuée. Il s'agit probablement des travaux liés à l'abaissement de la tribune, d'une cinquantaine de centimètres (1,6 pied). Une conséquence de cette opération est que la découpe dans l'arrière du buffet, soigneusement effectuée à l'origine pour contourner une corniche, se situe aujourd'hui bien plus bas, et qu'une seconde découpe a été nécessaire.
En 1893, Joseph-Antoine Berger intervient. Un certain nombre de jeux semblent avoir été ajoutés à cette occasion.
En mars 1917, les autorités allemandes réquisitionnent les tuyaux de façade.
En 1935, intervention d'Alfred Berger. Il est probable qu'il complète le Récit et transfère la Voix céleste du Récit au Positif. Une Gambe 8' (Grand-Orgue), un Cor anglais à anches libres (Positif), et un Violoncelle (Pédale) sont ajoutés.
En 1983, l'orgue est à nouveau transformé par Alfred Kern. La Pédale est complétée, pour passer à 27 notes et sept jeux sont placés, par remplacement ou sur des chapes vides. Le Cor anglais est remplacé par une Cymbale III rangs.
Un relevage est effectué par Richard Dott en 1993 et un autre en 2011 par Antoine Bois.
La console, de Claude-Ignace Callinet, a été complétée en 1983. Les tirants de jeux de section carrée à pommeaux tournés sont placés de part et d'autre des claviers.
La transmission des claviers est à équerres et balanciers. Les sommiers à gravures sont de Claude-Ignace Callinet. À l'étage principal, le Grand-Orgue encadre le Positif intérieur. Le Récit est placé derrière le Grand-Orgue et la Pédale est placée à l'arrière. La tuyauterie de façade, en étain, est d'Alfred Kern.
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History
Rouffach origins are very ancient. A Neolithic habitat was found in the place called Gallbühl, as well as burials from the bronze and iron ages. At the time of the Roman Gaul, the village was called Rubeaquum (red water), owing to the presence and colour of a ferruginous source of water. The city became, in 5th century, a residence for Austrasian Merovingian kings who built the Isenbourg castle.
Ebermünster chronicles mention that, in the 7th century, in the Isenbourg castle, whose ruins dominate Rouffach, that saint Arbogast, prince-bishop of Strasbourg, brought back to life the son of Dagobert II, Sigebert, killed following a fall from a horse while hunting. Thankful for the miraculous resurrection of his son, king Dagobert II donated the city to Arbogast. The city became the capital of the diocesan belongings, the Haut-Mundat, to which Eguisheim also belongs. The diocese strengthened the city with a double surrounding wall in the 11th and 12th centuries. Rouffach will remain the only fortified city in the Haut-Rhin until the 13th century. In the Thirty Years War, the city was devastated by the Swedishes and, when Alsace was annexed to France, the Haut-Mundat was abolished.
The church
The history of this yellow sandstone church begins in the 11th century with the construction of a three-nave Romanesque basilica. The two apses extending the side aisles are Romanesque, just as the foundation of the dome at the transept crossing. The transept arms, apse chapels and side aisles are built with roughcast rubble sandstones. The transept arms were vaulted at the end of the 13th century, with addition of large buttresses pierced by pointed arch passageways. In the 13th century, the transept crossing was covered with a dome resting on columns, similar to the one in Basel cathedral, and topped by an eight-sided spire.
The transept with two apse chapels decorated with Lombard bands connected by arches to the walls are the building's most ancient parts. The Romanesque south portal, topped by a Christ's head, dates from that era. Above the portal, some Romanesque bas-reliefs and the symbol of the tree of life adorn the facade.
Gothic style appeared by 1215. The city and its region, the Haut-Mundat, secularly belonged to the diocese of Strasbourg, from whom artistic ideas were transmitted. The architectural language used in the Rouffach church comes from the Sens cathedral admired by the bishop of Strasbourg, Henri de Veringen, during his consecration in 1207.
The nave was built early in the 13th century, in gothic style. The first two bays date from the beginning of this campaign. Lancet archways, alternating large and small pillars, seperate the vessels. Capitals, sculpted with foliages, end in brackets. The last bay before the western massif was erected later, it brings a distinct break marked by the mouldings in the cross-ribbed vaults.
The decision to rebuild the very deep chancel, similar to chancels in Dominican and Franciscan convent churches, in gothic style, was made at the end of the 13th century. By 1300, a rood screen was erected to close the chancel. It will be destroyed in the 18th century; only two lateral staircase turrets remain.
The construction of the western massif consisting of the two-tower facade started by 1315, inspired by both Strasbourg cathedral for the portal and the gable and by Notre-Dame cathedral in Paris for the twenty-lancet rose window inserted in a square framing. The portal is not much decorated, statues have been destroyed at the Revolution.
The northern and southern towers were raised on one level and left incomplete. The southern one raised of the height of the gable in the 15th century and again left incomplete. Workmasters' names are known, in the 14th century, Johann Behem and Woelflin de Rouffach, without being able to allocate a specific part of the building to each of them. Master Woelflin probably carried out the angels' statues in the western facade.
The vault in the southern arm of the transept was rebuilt in 1508 as well as the southern wall by the master Hans of Saint-Gall, son-in-law of Lienhart of Haslach. The church stayed as such until the 19th century, its walls being surrounded by boutiques in their lower section. In 1866, an important restoration was undertaken. It included raising the northern tower in neo-Gothic style. The Phalsbourg pink sandstone was used for this work, but construction was again interrupted by the 1870 war while the southern tower remained incomplete. The last improvement to the building occurred in 1918 when a new sacristy was built on the southern side of the chancel.
A beautiful statue of the Virgin with the Child under a fancy stone setting is present on the left side of the nave. Stained glass windows are composite, mainly those in the chancel: they date from the end of the 19th century by Franz Xaver Zettler, of Munich, they incorporate restored elements dating from the 13th century.
In the chancel, the former sacristy door is surrounded with two very nice sculpted faces, a young girl and a young boy. This group is known as the « Rouffach smile ». The baptismal font, in yellow sandstone, has a cover with a lifting mechanism. It dates from 1492.
The neo-Gothic high altar recalls the history of saint Arbogast, healer of the son of Dagobert II. The tabernacle dates from the 15th century.
The Organ
The presence of a first organ is certified in 1449. This instrument was repaired in 1532 by Hans von Masmünster, of Masevaux and in 1571 by Chrysostome Letzer, of Freiburg. At that time, the instrument included a back Positif, but we do not know if it was there originally or if it was added during one of later interventions.
In 1605, a new organ was built and installed by organbuilder Hans Klein, of Strasbourg. It was probably installed on the rood screen separating the chancel from the nave. This organ had an interior Positif.
In 1626, a new organ was built and installed by organbuilder Thomas Schott, of Bremgarten, in Switzerland. The instrument had a back Positive. Manuals had 41 notes. The instrument was repaired by Johann Friedrich Macrander in 1694 and by Hans Glis in 1724.
In 1739, Jean-André Silbermann performed a full inventory of the organ: it is an instrument with 23 stops over two manuals and pedal. The instrument had then two "transposer" stops, tuned a tone higher. The rest of the instrument was in "Chorton" (choir tone).
In 1758, organbuilder Louis Dubois, of Ammerschwihr, performed a new inventory of the organ: of the 23 stops restored by Silbermann, only 18 remained. He proposed to repair and enlarge the organ: wind system, cleaning, manual extension in the treble, addition of a Trompette and a 45-note Voix humaine, a large 5-rank Cornet in the Grand-Orgue, a Trompette and a Cromorne in the Positif. He also recommended the addition of a third manual. Three Tremblants (a strong one for the Grand Jeu, a 'medium' one for the flutes and a special one for the Voix humaine). Works took more time than planned. This organ was completely atypical, at least in Alsace at that time. On the planned completion date mentioned in the proposal, only dismantlement was completed... An expert report was requested from François Michel von Esch that took place on October 16th, 1758. The organ still used "short octaves".
In 1803, Joseph Rabiny and François Callinet were called in for a new transformation. Manual compass was extended to the 51-note standard, therefore abolishing the short octave. The pedal compass was fixed at 18 notes, the standard compass for the time. Windchests were rebuilt.
In 1824, Joseph Callinet repaired the instrument. He brought forward the instrument to make it more "present" in the nave. He replaced the Flûte 8' in the Positif, the treble pipes of the Voix humaine and of the Hautbois in the Récit, as well as the Bombarde.
In 1855, Claude-Ignace Callinet (Joseph's younger brother and François' son) rebuilt the windchests, the console and the organcase. Besides installing a new neo-Gothic organcase, he extended the manuals compass to 54 notes and the pedal to 24 notes. He added a Montre 16' in the Grand-Orgue and installed it in the facade and a Flûte 8' in the Positif. The enclosed Récit was probably introduced at that time. The new organ was completed for Christmas 1855: to a great extent, it is the one still visible today.
In 1876, an intervention was carried out. It was probably works related to the lowering of the gallery by about 1.6 feet (50 cm). A consequence of this operation is the cutout in the back of the organcase, carefully carried out originally to circumvent a cornice, is today lower, and a second cutout was necessary.
Joseph-Antoine Berger intervened in 1893. A certain number of stops seemed to have been added on that occasion.
In March 1917, German authorities requisitioned the facade pipes.
In 1935, intervention by Alfred Berger. It is probable that he completed the Récit and transfered the Voix céleste from the Récit to the Positif. A Gambe 8' (Grand-Orgue), a Cor anglais with free reeds (Positif), and a Violoncelle (Pédale) were added.
In 1983, the organ was again transformed by Alfred Kern. The Pedal was completed with seven stops either by replacement or in free toeboards, and extended to 27 notes. The Cor anglais was replaced with 3-rank Cymbale.
A restoration was carried out by Richard Dott in 1993 and another one in 2011 by Antoine Bois.
Claude-Ignace Callinet's console was completed in 1983. The square drawstops with round drawknobs are located on either side of the console.
The key action is mechanical and uses squares and backfalls. Slider chests are from Claude-Ignace Callinet. In the main organcase, the Grand-Orgue surrounds the interior Positif. The Récit is located behind the Grand-Orgue and the Pédale is located in the back. The tin facade pipework is from Alfred Kern.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
|||
---|---|---|---|---|
4Montre | 16' | 1Bourdon | 8' | |
1Bourdon | 16' | 3Flûte | 8' | |
4Montre | 8' | 4Salicional | 8' | |
1Bourdon | 8' | 1Prestant | 4' | |
4Prestant | 4' | 1Flûte | 4' | |
1Flûte | 4' | 1Doublette | 2' | |
5Nasard | 2 2/3' | 5Cymbale 1' | III | |
1Doublette | 2' | 6Trompette | 8' | |
5Tierce | 1 3/5' | 2Cromorne | 8' | |
2Cornet | V | |||
1Fourniture 1 1/3' | III | |||
2Trompette | 8' | |||
2Clairon | 4' |
Récit |
Pédale |
|||
---|---|---|---|---|
2Bourdon | 8' | 1Flûte | 16' | |
Flûte traversière | 8' | 1Flûte | 8' | |
2Flûte | 4' | Violoncelle | 8' | |
Flageolet | 2' | 5Flûte | 4' | |
2,7Cornet | III | 3Bombarde | 16' | |
3Voix humaine | 8' | 2Trompette | 8' | |
3Basson/Hautbois | 8' | 5Clairon | 4' | |
Tremblant doux |
1 | Jeu complet ou partiel de 1626 / Complete or partly 1626 stop | |
2 | Jeu complet ou partiel de Dubois, 1758 / Complete or partly Dubois stop, 1758 | |
3 | Jeu de Joseph Callinet, 1824 / Joseph Callinet stop, 1824 | |
4 | Jeu de Claude-Ignace Callinet, 1855 / Claude-Ignace Callinet stop, 1855 | |
5 | Jeu neuf d'Alfred Kern, 1983 / New stop by Alfred Kern, 1983 | |
6 | Jeu provenant de l'orgue Waltrin de Feldbach, installé par Berger en 1935 / Stop from Waltrin organ in Feldbach, installed by Berger in 1935 |
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7 | À partir du deuxième DO / From tenor C |