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Lanes 1736 / Peyssy (Micot) 1784 / Puget 1856 / Chéron 1964 / Muno 1994
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En 794, des moines bénédictins de l'abbaye d'Aniane s'installent sur la rive gauche du Vernazobre et fondent l'Abbaye de Saint-Laurent.
En 826, le roi Louis le Pieux, fils de Charlemagne, fait don du val du Vernazobre aux moines pour qu'ils érigent un monastère sur la rive droite cette fois. Ce seront les bâtiments de l'actuelle mairie. L'abbé Durand, concepteur de l'ouvrage, lui donnera pour patron Saint Anian : Sancti Agnani ! Ce qui un jour donnera Sanch Inhan et pour finir : Saint Chinian! À partir de ce jour, les abbés du monastère seront les véritables seigneurs des lieux, gérant les affaires de la paroisse du point de vue spirituel, ça va de soi, mais aussi économique, percevant les impôts, les taxes et tout ce que les droits féodaux leur autorisent.
En 1102, l'abbaye et toutes ses dépendances sont placées sous la juridiction des religieux de la ville de Saint-Pons-de-Thomières sise à environ 25 km. En 1465, les seigneurs Abbés, sous la direction de Renaud de Vallon, concèdent enfin une charte communale aux St-Chinianais, réduisant ainsi leur propre pouvoir qui passe entre les mains des bourgeois du village.
Au cours des guerres de religion en France, Saint-Chinian ne sera pas épargné. En 1567, les Calvinistes pillent le village et ravagent l'abbaye de fond en comble. Puis, en 1578, menés par Pierre Bacou, fils du forgeron de Pierrerue, les Protestants détruisent et ruinent le village à nouveau. L'église sera reconstruite, à partir de 1582, à l'emplacement, croit-on, d'une ancienne église romane dont il ne reste qu'un mur. À l'instigation de Mgr Percin de Montgaillard, évêque de Saint-Pons, elle sera agrandie à partir de 1678. Les curés qui se succédèrent y apportèrent chacun, avec une belle continuité et unité de vue, quelque chose de nouveau, complétant et parfaisant ainsi son aménagement : tambour, chaire, vitraux, clocher, etc. Elle sera achevée en 1701.
À la Révolution, le 4 juillet 1789, Saint-Chinian est débaptisé et devient « Vernodure ». En 1793, les biens du clergé sont vendus comme biens nationaux et deviennent des édifices publics.
L’église est surtout remarquable par le nombre d’œuvres d’art qu’elle héberge : orgues et statue du XVIIe, chaire, maître-autel, tableaux et statues du XVIIIe siècle.
L'orgue
L'orgue de Saint-Chinian est un des trois orgues du XVIIIe siècle authentiquement « historiques » de l'Hérault avec l'orgue Micot de Saint-Pons-de-Thomières et celui de Jean-Pierre Cavaillé à Saint-Guilhem-le-Désert.
En 1725, le curé, l'abbé Estienne Robert, étudie la possibilité d'offrir un orgue à l'église. Il en confie la réalisation au facteur Jean-Baptiste Lannes, de Carcassonne, pour la somme de 2 600 livres. Il s'agit un orgue neuf de 14 jeux avec un seul clavier dans un buffet unique.
La livraison se fait en février 1736 par voie d'eau sur le tout jeune canal du Midi, après que le tailleur de pierre Antoine Coural, de Saint-Chinian, eut construit la tribune pour la somme de 250 livres et que le menuisier Estienne Vallette ait pris charge, pour la somme de 130 livres, de la menuiserie pour l'érection du buffet et la somme de 72 livres pour parfaire la tribune.
Le 4 avril 1742, le curé Robert fait don de l'instrument à la commune à charge pour elle de pourvoir à l'entretien de l'orgue et à la rémunération d'un organiste. À défaut de quoi, l'orgue devrait être transféré ailleurs. Le consul Gabriel Mouly accepte l'orgue au nom de la communauté.
À son arrivée comme curé, le 27 avril 1766, l'abbé Paul Massip constate l'état lamentable de l'église et, à la suite d'une visite de Mgr. Paul-Alexandre de Guenet, évêque de Saint-Pons, d'importants travaux de réparations à l'église sont entrepris de 1768 à 1770.
Mal entretenu ou accidentellement endommagé lors des travaux dans l'église, l'orgue devra être reconstruit. Depuis Pâques 1772, il n'y a plus d'organiste vu l'état délabré de l'orgue. Un devis anonyme daté du 13 août 1772, mais resté sans suite, prévoit la reconstruction à neuf dans le buffet originel d'un instrument à deux claviers avec un Grand-Orgue de 14 jeux et un Récit de 2 jeux sur deux hémisommiers à gravures intercalées. Il n'est donc mentionné ni Pédale, ni Positif dorsal.
Le 26 octobre 1773, devant l'impossibilité de la commune de faire face aux frais d'entretien de l'orgue, plus encore à sa réfection, le curé, l'abbé Massip, eat autorisé à faire construire un nouvel orgue comme il le jugera à propos car, de l'avis de plusieurs facteurs consultés, l'orgue actuel est irréparable.
Ensuite, les seules archives disponibles attestent que des recherches sont alors entreprises pour trouver un facteur susceptible de construire un instrument à un coût raisonable. Le 18 février 1781, un facteur de Béziers, Louis Peyssy (ou Peyssi, ou Peissy), présente deux devis : la construction d'un orgue neuf avec deux claviers pour la somme de 6 500 livres ou la réparation de l'orgue existant pour la somme de 4 500 livres. Un contrat est signé le 2 mars 1781 avec Louis Peyssy pour la construction d'un orgue neuf au montant de 6 000 livres. Le nouvel orgue nécessite toutefois la construction d'une nouvelle tribune, car l'actuelle est trop petite. La décision est prise le 2 septembre 1782 que les coûts seront assumés par la communauté par voie d'emprunt. Les plans et devis sont établis par Bernardin Rippa fils, de Carcassonne, et les travaux sont réalisés par Antoine Coural fils, pour la somme de 2 000 livres.
Le 10 janvier 1784, on s'aperçoit que le contrat passé avec Louis Peyssy était incomplet : on avait omis d'y inclure la peinture du buffet. Le travail est alors confié à Guillaume Pastre, de Béziers, pour la somme de 100 livres. L'orgue est inauguré le 30 mai 1784 par le nouvel organiste de la paroisse, le sieur Valentin fils.
Tous les experts ayant examiné l'instrument constatent une similitude très étroite de facture avec l'orgue Micot de Saint-Pons-de-Thomières : même nombre de jeux, tuyauterie très caractéristique des Micot, même agencement du mécanisme et qualité de construction des sommiers à gravures intercalée avec postage du Cornet du Grand-Orgue au centre, encadré par le Cornet du Récit. Donc ou bien Peyssy était un collaborateur éminent des Micot capable de monter seul cet instrument, ou il a servi de prête-nom à un des deux Jean-Baptiste pour une raison inconnue, ou, étant initialement menuisier, a-t-il sous-traité la réalisation de la partie sonore avec un des Micot. Quoi qu'il en soit, au printemps 1784 l'orgue est achevé et Louis Peyssy rejoint Bordeaux où il meurt en 1786, inhumé comme par hasard dans la paroisse Saint-Seurin où des menuisiers nommés Peyssy avaient collaboré en 1772 avec les Micot à l'édification de leur plus grand instrument.
Durant la Révolution et l'absence forcée de son pasteur, l'orgue semble avoir été mis en sommeil. La tourmente passée et le calme revenu, l'abbé Massip s'occupe de le remettre en état. Il en confie la charge au facteur Pierre Campardon, de Toulouse. Un contrat est signé le 6 novembre 1806 pour la somme de 300 livres. Les travaux commencent presque aussitôt et l'instrument est de retour le 17 mars 1807.
Entretenu au début du XIXe siècle par Auguste Cavaillé, fils de Jean-Pierre Cavaillé, il est relevé, en 1856, par Théodore Puget qui le met très probablement au ton moderne en décalant les tuyaux sans altérer leur timbre et sans modifier ni les bouches des tuyaux de fond ni les languettes des anches. Il refait les trois claviers, mais sur les mêmes châssis ainsi que le pédalier. Il remplace la soufflerie cunéiforme par un encombrant réservoir à lanterne dans le soubassement. C'est à des travaux postérieurs que l'on doit la disparition des 7 rangs de Mixtures du Grand-Orgue, du mécanisme et des sommiers de Pédale dont la tuyauterie heureusement conservée est installée sur des sommiers accessoires à membranes. En 1950, Maurice Puget, après un relevage, réalise quelques travaux de consolidation et tente de reconstituer les mixtures du Grand-Orgue.
En mai 1962, à l'instigation du chanoine Joseph Roucairol, l'organologue Pierre Rochas et l'organier Pierre Chéron, en route pour Saint-Pons-de-Thomières, viennent visiter l'orgue et prennent conscience de sa très grande valeur patrimoniale. À la demande de l'abbé Perillou, ils initient une révision de fond de 1963 à 1964. Il restait alors à reconstituer les 7 rangs de Mixtures du Grand-Orgue, ce qui ne présentait pas de difficulté, celles du Positif pouvant servir de modèle, et reconstruire la soufflerie cunéiforme ainsi que le mécanisme et les sommiers de Pédale.
Le 9 février 1976, la partie instrumentale est classée par la Commission des monuments historiques.
De 1987 à 1994, Jean-François Muno restaure l'orgue en effectuant les travaux non réalisés en 1964 et en refaisant à neuf les claviers, le pédalier et la soufflerie cunéiforme. Les tuyaux lépreux, fréquents chez les Micot à cause de leur trop grande pureté en étain, sont scrupuleusement réparés, le diapason original est rétabli, et un tempérament proche de ce qu'il pouvait être à l'époque.
Le buffet à deux corps est assez rustique avec peu d'éléments décoratifs et daterait, au moins pour son grand corps, de 1736, mais cela n'est pas certain; de plus, on ne sait toujours pas aujourd'hui si le positif dorsal est un peu plus tardif et donc de Peyssy. La tuyauterie est presque intégralement authentique. Les sommiers anciens en chêne, à gravures et registres coulissants, ont été restaurés. La soufflerie comprend, depuis la dernière restauration, trois soufflets cunéiformes placés sur la tribune à côté de l'orgue et alimentés au choix par un ventilateur électrique ou manuellement.
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In 794, Benedictine monks from Aniane abbey settled on the left bank of the Vernazobre and founded Saint-Laurent Abbey.
In 826, king Louis le Pieux, Charlemagne's son, gave the Vernazobre valley to the monks so that they could erect a monastery on the right bank, this time. These are the actual town hall buildings. Abbot Durand, the designer, dedicated them to saint Anian: Sancti Agnani! The designation will become Sanch Inhan and finally Saint Chinian! From this day, the monastery abbots are the real lords of the land, they spiritually manage the parish but also the economic life of the region receiving levies, taxes and everything allowed under feudal rights.
In 1102, the abbey and all its dependencies are transferred under the jurisdiction of the monks in Saint-Pons-de-Thomières located about 25 km away. In 1465, the lords abbots, led by Renaud de Vallon, finally granted a communal charter to St-Chinians, reducing their own power which goes into the hands of the village bourgeois.
During the wars of religion in France, Saint-Chinian was not spared. In 1567, Calvinists ransacked the village and destroyed the abbey from top to bottom. Then, in 1578, led by Pierre Bacou, sons of a Pierrerue blacksmith, Protestants destroyed the village. The church will be rebuilt on a site, as it is believed, from a Romanesque church of which only a wall is extant. Works will be spreaded over all the 17th century. It will be completed in 1701.
At the Revolution, on July 4th, 1789, Saint-Chinian is renamed and becomes "Vernodure". In 1793, church properties are sold as national assets and the became public buildings.
The church is especially remarkable for the works of art it houses: 17th-century organ and statue, pulpit, main altar, 18th-century paintings and statues.
The Organ
Saint-Chinian organ is one of three genuinely 18th-century "historic" organs in Hérault along with the Micot organ in Saint-Pons-de-Thomières and the one from Jean-Pierre Cavaillé in Saint-Guilhem-le-Désert.
In 1725, the parish priest, Father Estienne Robert, thought about the possibility of giving an organ to the church. It entrusted its construction to organbuilder Jean-Baptiste Lannes, of Carcassonne, for 2,600 pounds. It will be a new 14-stop one-manual organ housed in a single organcase.
It was delivered in February 1736 by waterway using the new Midi channel, after stony cutter Antoine Coural, of St. Chinian, had constructed a gallery, for 250 pounds, and after carpenter Estienne Vallette, was given 130 pounds, to execute of the carpentry work for the erection of the organcase and 72 pounds sum to complete the gallery.
On April 4th, 1742, parish priest Robert gave the instrument to the village who will be responsable for the maintenance of the organ and in the organist's remuneration. Failing that, the organ will be transferred elsewhere. Consul Gabriel Mouly accepted the organ in the name of the community.
When he arrived as parish priest, on April 27th, 1766, Father Paul Massip saw the deplorable condition of the church and, following a visit by Bishop Paul-Alexandre de Guenet, of St. Pons, major repair works were executed from 1768 till 1770.
Badly maintained or accidentally damaged during repair works in the church, the organ will have to be rebuilt. Since Easter 1772, there is no more organist due to the dilapidated condition of the organ. An anonymous proposal, dated August 13th, 1772, but not to be pursued, called for the reconstruction in the original organcase of a two-manual instrument with a 14-stop Grand-Orgue and a 2-stop Récit on two intercalated half-windchests. There is no mention of a Pedal, nor of a back Positive of which it cannot be certified who and when it was built.
On October 26th, 1773, facing the impossibility for the village to to pay for the organ maintenance costs, even more for its reconstruction, parish priest, Father Massip, was authorized to have a new organ to be build as he saw fit because, in the opinion of several consulted organbuilders, the actual organ is beyond repair.
Then, the only available archives mentioned that searches were undertaken to find an organbuilder who would accept building an instrument at a raisonable cost. On February 18th, 1781, an organbuilder from Béziers, Louis Peyssy (or Peyssi, or Peissy), submitted two proposals: the construction of a new two-manual organ for 6,500 pounds or repairing of the existing organ for 4,500 pounds. A contract was signed on March 2nd, 1781 with Louis Peyssy for the construction of a new organ for 6,000 pounds. Nevertheless, the new organ required the construction of a new gallery because the actual one was too small. Decision was made on September 2nd, 1782 that expenses will be assumed by the community by way of borrowing. Plans were prepared by Bernardine Rippa son, of Carcassonne, and works were executed by Antoine Coural son, for 2,000 pounds.
On January 10th, 1784, it was found that the contract signed with Louis Peyssy was incomplete. One item was missing : organcase painting. Work was entrusted to Guillaume Pastre, of Béziers, for 100 pounds. The organ was inaugurated on May 30th, 1784 by the new parish organist, Mr Valentin son.
All experts who examined the instrument determined a clear construction similarity to the Micot organ in Saint-Pons-de-Thomières: the same number of stops, Micot's very characteristic pipework, the same action layout, the same intercalated windchest construction quality with the Grand-Orgue Cornet located in the center and surrounded by the Récit Cornet. Whether Peyssy was a distinguished colleague of Micot capable of erecting alone this instrument, or he acted as figurehead of one of both Jean-Baptiste for an unknown reason, or, being initially a carpenter, he subcontracted the instrumental portion with one of the Micots. Anyhow, in the spring on 1784 the organ was completed and Louis Peyssy went to Bordeaux where he died in 1786, buried, by coincidence, in Saint-Seurin parish where carpenters named Peyssy had collaborated in 1772 with Micot in the erection of their largest instrument.
Either the instrument was judged too small or its functioning became faulty, parish priest Paul Massip undertook before, during, and after the French Revolution, to extend it and to almost completely rebuild it at the end of the Ancient Regime.
Maintained at the beginning of the 19th century by Auguste Cavaillé, Jean-Pierre Cavaillé's son, it was renovated, in 1856, by Théodore Puget who very probably revoiced it to the modern diapason by reracking pipework without modifying the tone color, the mouths of the flue pipes nor the reed tongues. It rebuilt the three manuals on the same chassis as well as the pedalboard and replaced the cuneiform bellow with a bulky horizontal reservoir in the lower case. Works, executed later, removed the Grand-Orgue 7-rank Mixtures and the Pedal action and windchests whose pipework was reused and installed on secondary membrane windchests. In 1950, Maurice Puget, after a renovation, executed some consolidation works and tried to reconstruct the Grand-Orgue Mixtures.
In May 1962, at canon Joseph Roucairol's instigation, organologist Pierre Rochas and organbuilder Pierre Chéron, en route to Saint-Pons-de-Thomières, came to visit the organ and became aware of its large patrimonial value. At Father Perillou's request, they initiated a thorough review from 1963 till 1964. What was left was the reconstruction of the Grand-Orgue 7-rank Mixtures using, as model, the Positif Mixtures, and the reconstruction of the cuneiform bellows as well as the Pedal action and windchests.
On February 9th, 1976, the instrumental elements were classified by the Historic Monuments Commission.
From 1987 till 1994, Jean-François Muno restored the organ by completing the 1964 works. He rebuilt the manuals, the pedalboard and the cuneiform bellows. He scrupulously repaired the leprous pipework, frequent on Micot's instrument because of their too large tin purity, and restored the original diapason and a temperament close to what it was when it was originally built.
The rather rustic double organcase with few decorative elements dates, at least for the larger one, from 1736, but it is not sure; furthermore we still do not know today if the back Positif case is from a little later date and therefore from Peyssy. Pipework is almost completely genuine. The ancient oak slider windchests were restored. The wind system, since the last restoration, has three cuneiform bellows located on the gallery next to the organ and fed either by an electric fan or manually.
I. Positif de dos |
II. Grand-Orgue |
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Bourdon | 8' | Montre | 8' | |
Montre | 4' | Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Flûte | 8' | |
Doublette | 2' | Prestant | 4' | |
Quarte de nazard | 2' | Nazard | 2 2/3' | |
Tierce | 1 3/5' | Doublette | 2' | |
Larigot | 1 1/3' | Quarte de nazard | 2' | |
Plein-jeu | V | Tierce | 1 3/5' | |
Cromorne | 8' | Fourniture | IV | |
Cymbale | III | |||
1Grand Cornet | V | |||
Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
|||
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Cornet | V | Flûte | 8' | |
Trompette | 8' | Flûte | 4' | |
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
1 | De / From c1 |