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Orgue de tribune / Gallery Organ Clicquot, 1777 / Gonzalez, 1930
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Orgue de choeur / Chancel Organ John Abbey, 1845 / Chéron, 1952
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Sur les ruines d'une abbaye du VIIIe siècle, les bénédictins construisirent, en 1067, un magnifique monastère. Le prieuré fait construire, vers 1119, une petite chapelle réservée aux « domestiques » du prieuré et aux habitants du prieuré. Cette petite chapelle allait devenie l'église Saint-Nicolas-des-Champs.
Érigée en paroisse en 1184 et rebâtie sur un plan plus vaste au début du siècle suivant, elle devait être à nouveau reconstruite de 1420 à 1480. À la fin de ce siècle, la façade, les sept premières travées et les bas-côtés simples étaient achevés. C'est en 1541 que, devant l'accroissement de la population, on décida d'élever des bas-côtés supplémentaires. De 1576 à 1587, sous la direction de Jean de Froncières, on ajouta quatre autres travées, également flanquées de bas-côtés doubles, puis au début du XVIIe siècle, les deux dernières travées orientales et le chevet à double déambulatoire. Le portail Renaissance est élevé en 1587 sur des dessins de Philibert Delorme tandis que le choeur, le double déambulatoire et les deux dernières travées de la nef furent construits entre 1613 et 1615.
La façade occidentale est en oblique par rapport à l'axe de l'église. Les trois pignons, reliés par des arcs boutants, annoncent la division en cinq nefs. Le portail, ouvrant sur la nef principale, s'orne de statues sculptées par Louis Desprez en 1843. La tour campanaire du XVe siècle domine l'édifice de sa haute et massive silhouette. La partie haute de la tour correspond à une seconde campagne de travaux en 1668.
L'ampleur de l'intérieur frappe: longeur de 90 mètres (295 pieds), hauteur de 20 mètres (65,6 pieds) sous la voûte principale, cinq nefs sans transept, vingt-cinq fenêtres hautes... Ce long vaisseau est formé de treize travées, flanqué d'un double collatéral bordé de chapelles et qui se termine par un hémicycle à trois pans.
Fermée en 1791, l'église deviendra le temple de l'Hymen et de la Fidélité en 1793. Rendue au culte en 1802, l'église sera restaurée de 1823 à 1829.
L'église renferme plusieurs oeuvres remarquables dont le retable de l'Assomption réalisé par Simon Vouet et Jacques Sarazin en 1629. On y retrouve aussi des toiles de Amico Aspertini, Gaudenzio Ferrari, Noël Hallé, Jacques Stella, Léon Cogniet, Jean-Baptiste Pierre, Étienne Jeaurat, et Noël-Nicolas Coypel.
L'orgue
L'orgue de tribune
Des orgues existent à Saint-Nicolas-des-Champs depuis 1418. Il s'agit d'orgues médiévales à plenum sans registres achetées à Bernard de Montigny, que nous retrouvons en 1536 ayant besoin de réparations.
En 1564, cet orgue médiéval ne suffit plus. À la même date, une vaste tribune de 5,20 sur 2,50 mètres (17 pieds par 8 pieds) est érigée au-dessus du porche d'entrée, devant la galerie des sonneurs et sur laquelle Jacques Pigache installa le premier orgue de tribune, petit et carré, vraisemblablement surmonté de statues articulées.
Un orgue neuf fut commandé entre 1608 et 1611 au plus prestigieux facteur d'orgues de l'époque, Paul Maillard. Il s'agissait d'un orgue à un seul corps dont les trois tourelles rondes « à la flamande » étaient de même hauteur. Sur les dômes latéraux, des aigles qui regardaient une statue posée sur la tourelle centrale. Les tourelles latérales et le soubassement actuels datent de cette construction.
En 1628, les marguilliers veulent rivaliser avec les paroisses riches de Paris et envisagent la construction d'un orgue neuf et à la nouvelle mode auprès du vieux Crépin Carlier dont les tarifs restaient archaïques.
L'orgue fut commandé en 1632. Sa construction nécessitait un buffet de Positif et l'agrandissement du grand corps. Ce positif n'existe plus mais le grand corps subsiste tel quel, entre les ailes ajoutées en 1776. La tourelle centrale est rehaussée à 11 mètres (36 pieds) au-dessus du sol de la tribune et les plates-faces sont modifiées pour abriter les tuyaux de plus grosse taille qui étaient dans la tourelle centrale. Le sculpteur Jean Noyer a réalisé les anges musiciens qui sont au-dessus des plates-faces et les atlantes qui supportent les tourelles latérales, ainsi que les guirlandes de fruits et les cartouches. Le sommier contient 51 gravures, non qu'il y ait eu plus de 48 notes, mais les claviers comportaient des feintes brisées pour différencier les ré dièse et les mi bémol aux trois octaves supérieures. Ceci dénote un accord mésotonique à 8 tierces pures.
Quinze ans après sa nomination, Nicolas Gigault (1625-1707) fit réaliser, en 1688, des travaux assez conséquents par Antoine Vincent: reprise de l'harmonie des anches, décalage et incorporation de la tierce étroite dans le Plein-jeu et, à sa place, pose d'une double-Tierce 3 1/5', réfection du sommier de la pédale et ajout d'un Clairon, pose d'une Trompette et d'une Flûte de 8' sur le petit sommier à double effet qui faisait parler le dessus de Cornet de Récit, et qui seront joués par un quatrième clavier en débranchant la possibilité de jeu à partir du 2e clavier. Ajout d'un cinquième clavier pour jouer un écho à deux registres.
En 1700, l'entretien de l'orgue est confié à un paroissien, Robert Clicquot. En 1732, un marché est passé avec le cadet de la famille, Louis-Alexandre Clicquot, pour un relevage complet: augmentation des claviers au ré5 et suppression des feintes brisées, remplacement de la Voix humaine du Positif par une Trompette pour éviter de mettre le Cromorne dans le Grand Jeu, le Récit reçoit un sommier neuf à 5 chapes. Au moment où d'autres orgues en viennent à 5 claviers, Saint-Nicolas revient à 4!
En 1765, la soufflerie rendit l'âme. On fit alors venir le fils de Louis-Alexandre, François-Henri Clicquot, paroissien aussi, qui refit les soufflets à neuf, ceux de Carlier n'en pouvant plus. C'était le premier pas vers une rénovation.
Le marché pour un orgue neuf fut passé le 16 janvier 1772 mais le devis ne nous est pas parvenu, ce qui laissa planer jusqu'à nos jours tant de légendes quant à sa composition. Le menuisier Borel a la charge de l'agrandissement de l'ensemble de la tribune et de l'entrée: porte, tambour, plafond de l'entrée, selon les plans de l'architecte Richard, de la dépose et du remontage du buffet au gré du facteur « en utilisant les anciens ornaments ». Le grand corps fut avancé et prolongé jusqu'aux murs latéraux par des ailes ajourées en Montre de Pédale. Un Positif neuf comporte les mêmes décorations que les ailes, au goût du temps. Tous les sommiers sont neufs, à l'exception de celui du Récit dont la composition était maintenue. Tous les tuyaux sont neufs, et tous faits en étain (sauf ceux en bois, évidemment) à l'exception d'une partie de la Flûte d'écho en étoffe de Vincent. Ce nouvel orgue comptait 42 jeux répartis sur 5 claviers et une pédale séparée, des claviers de 50 notes de ut à ré5, sans premier ut#, un grand sommier en quatre parties de 100 gravures et de 20 chapes pour le Grand-Orgue et la Bombarde. On compte 10 soufflets pour alimenter cet instrument sans secousse ni houppements et dont les bombardes extraordinaires ont un « éclat capable d'effrayer ». Quoiqu'utilisé pour une première fois le 5 décembre 1776, il faut reçu définitivement, le 6 août 1777, par Claude Balbastre et Nicolas Séjan.
Pendant la Révolution, l'organiste Antoine Desprez, qui avait succédé à Claude-Étienne Luce, se constitua le gardien de son instrument qui fut ainsi préservé de tout dommage. Le citoyen Mollard le juge de premier ordre en l'an III.
De 1804 à 1825, Dallery se charge de l'entretien régulier. À cette date, on entreprend une remise en état du décor de l'église et c'est là que le buffet reçoit cette superbe couleur chocolat afin de l'embellir. De plus, après 50 ans de service, plusieurs travaux furent nécessaires pour le remettre en état.
En 1839, succédant à Louis Braille, Edouard Batiste réclamait avec insistance la transformation de son orgue. La situation resta bloquée pendant 9 ans. De guerre lasse, Batiste démissionna et obtint le titulariat à Saint-Eustache. Son successeur Xavier Wackenthaler, devant la nécessité de réparations, put, en 1854, s'adresser à la maison Ducroquet dont le conseiller artistique Danjou avait des opinions assez conservatrices pour convenir à l'impécuniosité de la fabrique.
Dès la fin du siècle, l'orgue avait beaucoup dépéri, méprisé pour archaïsme, considéré comme peu jouable. Après la guerre de 1914-18, il était à peu près hors d'usage.
Après plusieurs discussions, en 1926, une majorité s'était faite autour de l'idée qu'il ne fallait pas modifier l'ensemble sonore du Clicquot mais se prononça pour la réfection à neuf de la mécanique avec machines Barker, des claviers portés à 56 notes et l'ajout d'un récit expressif à jeux du XIXe siècle.
Le travail fut confié à Victor Gonzalez qui fit là ses premiers pas en matière de restauration d'orgues historiques: mise au ton par décalage de la mécanique, claviers neufs et réordonnés, pédalier neuf, machines Barker pour les 3 tirasses, et registres à traction pneumatique.
L'inauguration eut lieu le 21 février 1930 avec le concours de Charles-Marie Widor et Joseph Bonnet. Par la suite, l'orgue, trop tôt déréglé malgré sa nouvelle jeunesse, ne joua pas le rôle que ce qui lui restait d'authenticité aurait permis. Il fut en outre enfermé dans un rôle strictement liturgique de plus en plus réduit.
L'arrivée de Michel Chapuis, en 1955, comme titulaire, fit lever des espoirs mais non les barrières et celui-ci, en 1972, s'évada vers une tribune à plus vaste auditoire et pour un orgue plus vivant. Il fut remplacé, sur concours, par Jean Boyer. Il faut mentionné un gros travail d'entretien, de remise en forme des languettes d'anches et l'application d'un accord inégal dérivé de Rameau réalisé par Philippe Hartmann jusqu'en 1975. Boyer étant parti, c'est Vincent Janvrin qui veille aux destinées de ce vénérable ancêtre.
Peut-on espérer bientôt à son chevet des médecins capables de le guérir d'un âge qu'il porte gaillardement et aussi des expédients qui ont de plus en plus de mal à lui maintenir une respiration difficile?
L'orgue de choeur
l'orgue de choeur est un orgue de John Abbey, de 1845, restauré en 1952 par Pierre Chéron qui a électrifié la traction des notes et des registres, et augmenté le Récit expressif: Nasard, Quarte et Tierce. C'est un des tous premiers orgue de choeur parisien de John Abbey et son authenticité en fait un orgue tout à fait intéressant.
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Upon the ruins of an 8th century abbey, Benedictines fathers built, in 1067, a beautiful monastery. The priory built, around 1119, a small chapel to be used by the priory's household members and local residents. This small chapel will become St. Nicolas-des-Champs church.
Established as a parish church in 1184, it was rebuilt early in the next century. Again, it was recuilt from 1420 to 1480. At the end of the 15th century, the façade, the first seven bays and aisles were completed. Following the increase in the population, additional aisles were added in 1541. Under Jean de Froncières' supervision, four additional bays and souble aisles were added from 1576 to 1587. Early in the 17th century, the last two eastern bays and the double-ambulatory apse were completed. The Renaissance styled portal was executed in 1587 upon plans drawn by Philibert Delorme while the chancel and double ambulatories and the last two nave bays were built between 1613 and 1615.
The western façade is diagonally oriented with the rest of the church. The three gables, linked by flying butteresses, foreshadow the five naves. The portal, leading to the main nave, is decorated with sculpted statues executed by Louis Desprez in 1843. The 15th-century campanile towers the building with its high and bulky `figure. The upper section of the tower was executed in 1668.
The interior is vast: 295 feet (90 meters) long, 65.6 feet (20 meters) high under the main vault, five naves without transept, twenty five high windows... This 13-bay nave, with double aisles lined with chapels, ends with a three-wall apse.
Closed in 1791, the church became the Hymen and Fidelity Temple in 1793. Returned to worship in 1802, the church was restored from 1823 to 1829.
The church houses many remarquable art works, among them the Assumption reredos executed by Simon Vouet and Jacques Sarazin in 1629. There are also painting by Amico Aspertini, Gaudenzio Ferrari, Noël Hallé, Jacques Stella, Léon Cogniet, Jean-Baptiste Pierre, Étienne jeaurat, and Noël-Nicolas Coypel.
The organ
The Gallery Organ
An organ is present in this church ever since 1418. It was a Medieval plenum instrument without stops bought from Bernard de Montigny. Repairs were executed on the instrument in 1536.
In 1564, this Medieval organ was no longer satisfactory. At the same time, a large gallery (17 feet by 8 feet / 5.2 meters by 2.5 meters) is built above the main entrance, in front of the ringers' gallery, and on which Jacques Pigache intalled the first gallery organ, small and square, very likely topped by moving statues.
A new instrument was commissionned between 1608 and 1611 to the most famous organbuilder of the time, Paul Maillard. It was a single organcase instrument with three round Flemish-styled towers. On top of lateral towers, eagles were looking at a statue installed on the center tower. Actual lateral towers and lower organcase are from this era.
In 1628, churchwardens want to compete with rich parishes in Paris and are comtemplating the construction of a new organ by old Crépin Carlier whose rates were still outmoded.
The organ was commissionned in 1632. The construction required a back Positif and the enlargement of the main organcase. This positif no longer exists but the main organcase as is between the wings added in 1776. The central tower is raised to 36 feet (11 meters) above the gallery's floor and the flats are modified to house the larger pipes that were in the central tower. Sculptor Jean Boyer executed the musician angels that are located above the flats, the atlands that are supporting the lateral towers, the fruit garlands and the cartouches. While there were only 48 notes, winchests have 51 grooves as a provision for split sharps to differenciate between D shap and E flat in the three highest octaves. This indicates a meantone temperament with 8 pure thirds.
Fifteen years after his appointment, Nicolas Gigault (1625-1707) commissionned, in 1688, consistent works to Antoine Vincent: new voicing for the reeds, reraking and incorporation of a third in the Plein-jeu and, replacing it by a double 3 1/5' Tierce, renovation of the Pedal windchest and the addition of a Clairon, addition of a Trompette an 8' Flute on the small double-action windchest used for the Récit treble Cornet, that would be available on a fourth manual while eliminating their use on the second manual. Addition of a fifth manual to play an 2-stop Echo division.
In 1700, the maintenance of the organ is commissionned to a parishioner, Robert Clicquot. In 1732, a contract is signed with the youngest son, Louis-Alexandre Clicquot, to execute a complete renovation: increase of the manual compass up to D5 and removal of the split sharps, the replacement of the Voix Humaine in the Positif division by a Trompette in order to avoid placing the Cromorne in the Grand Jeu, a new five-toeboard windchest in installed in the Récit. While other instruments go to 5 manuals, St. Nicolas goes back to 4.
In 1765, the wind system fails completely. Louis-Alexandre's son, François-Henri also a parishioner, is called to the recue. He builds new bellows. It was the first step towards a restoration.
The contract for a new organ is signed on January 16, 1772 for which the stoplist is now lost. Carpenter Borel is commissionned to execute the enlargement of the gallery and the entrance: door, entrance's ceiling according to architect Richard's plans, the removal and reassembling of the organcase according to the organbuilder's wishes while using the old ornaments. The main organcase was brought foward and enlarged way up to the lateral walls using opened wings to house the Pedal Montre. A new Positif is built using ornaments similar to the wings. All winchests are new except for the Récit who would use the same layout. All pipework is new; all metal pipes are made of tin except for the Echo Flute that is built using common metal. This new instrument has 42 stops over 5 manuals and an independent pedal, 50-note manuals (from c to d5, without the first c sharp, a large windchest in four sections of 100 grooves and 20 offset toeboards for the Grand-Orgue and the Bombarde. There are 10 bellows to supply wind with winkers and whose extraordinary bombardes have a frightening brightness. Used for the first time on December 5, 1776, the instrument was official received on August 6, 1777 by Claude Balbastre and Nicolas Séjan.
During the Revolution, organist Antoine Desprez who had succeeded to Claude-Étienne Luce, considering himself the instrument's watchman, prevented any damage to the instrument. In 1791, citizen Mollard classified the instrument as a first-class instrument.
From 1804 to 1825, Dallery was responsible for the regular maintenance of the instrument. At the same time while the church's decor is renovated, the organcase is painted with this magnificent chocolate color in order to make it more beautiful. After 50 years of service, many repairs had to be executed in order to keep it functional.
In 1839, succeeding to Louis Braille, Édouard Batiste called for a transformation of the instrument. The situation remained unchanged for the nest 9 years. In the end, Batiste resigned and was appointed to St. Eustache. Confronted with unavoidable repairs, his successor, Zavier Wackenthaler, was authorized to call upon organbuilding firm Ducroquet and his artictic director Danjou who expressed conservative opinions to suit the parish's lack of funds.
At the end of the century, the organ was very much deterioted, despised for its archaism, considered to be little playable. After the First World War, it was completely out of service.
Following lengthy discussions, in 1926, it was generally agreed not to modify Clicquot's instrument but a renovation could include a complete overhaul of the mechanical action and the addition of Barker machines, the enlargement of manuals to 56 notes and the addition of an enclosed Récit with 19th-century stops.
The work was commissionned to Victor Gonzalez who was premiering in matters of historic organ restoration: tuning by transposition, new manuals and pedalboard, Barker machines for the three pedal couplers, and pneumatic action stop action.
The inauguration recital was played on February 21, 1930 by Charles-Marie Widor and Joseph Bonnet. In spite of its new action, the action soon started malfunctioning and the instrument did not fulfill the role expected with what was left of its authenticity. It played only a more and more limited liturgical role.
The arrival of Michel Chapuis, in 1955, as titular organist, revived not only the hopes but also the barriers. In 1972, he left the position. He was replaced, following a competition, by Jean Boyer. Until 1975, major maintenance woks were carried out: the restoration of reed tongues and the implementation of an derived unequal temperament by Rameau executed by Philippe Hartmann. Boyer gone, Vincent Janvrin is now charged to look after this venerable ancestor.
It is hoped that soon doctors capable of curing it will come forward with solutions that will allow this instrument to find a new life.
The Chancel Organ
John Abbey built this chancel organ in 1845. Pierre Chéron restored the instrument in 1952. He electrified the key and stop action, and enlarged the enclosed Récit division by adding a Nasard, Quarte, and Tierce. This instrument is one of the very first Paris chancel organs made by John Abbey and is a very instering one due to its authenticity.
II. Grand-Orgue |
III. Récit |
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Montre | 16' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 16' | Flûte | 8' | |
Montre | 8' | Dulciane | 8' | |
Dessus de flûte | 8' | Voix céleste | 8' | |
Bourdon-Flûte | 8' | Flûte | 4' | |
Gros nasard | 5 1/3' | Flageolet | 2' | |
Prestant | 4' | Plein-jeu | V | |
Grosse Tierce | 3 1/5' | Cornet | IV | |
Nasard | 2 2/3' | Bombarde | 16' | |
Doublette | 2' | Trompette | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Hautbois | 8' | |
Cornet | V | Clairon | 4' | |
Plein-jeu | IV | |||
1ère Trompette | 8' | |||
2è Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' |
IV. Bombarde |
V. Écho |
|||
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Bombarde | 16' | Bourdon | 8' | |
Trompette de bombarde | 8' | Flûte | 8' | |
Trompette | 8' |
I. Positif |
Pédale |
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Montre | 8' | Soubasse | 16' | |
Bourdon | 8' | Flûte | 16' | |
1er Dessus de flûte | 8' | Bourdon | 8' | |
2è Dessus de flûte | 8' | Flûte | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | Bombarde | 16' | |
Doublette | 2' | Trompette | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Clairon | 4' | |
Cornet | V | |||
Plein-jeu | III | |||
Dessus de Hautbois | 8' | |||
Cromorne | 8' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
|||
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Bourdon | 16' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 16' | Flûte | 8' | |
Montre | 8' | Gambe | 8' | |
Flûte | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Nasard | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | Quarte | 2' | |
Plein-jeu | III | Tierce | 1 3/5' | |
Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
Clairon | 4' | Hautbois | 8' |
Pédale |
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Soubasse | 16' |
Bourdon | 8' |
Basse | 4' |