Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Références References |
Retour Return |
![]() |
Haerpfer-Ermann 1967
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Saint Quentin est un saint local du début du IVe siècle. Il fut un des premiers évangélisateurs de la région. Prêchant à Amiens, alors Samorabriva, Rictiovare, Préfet du Prétoire l'arrête, le martyrise et le fait emprisonner. Délivré par deux anges, il poursuivit sa mission d'évangélisation plus loin dans les terres, avant d'être à nouveau arrêté et martyrisé jusqu'à son exécution par décapitation vers 280. Il faudra attendre 55 ans pour que Eusébie, dame romaine, retrouve le corps de saint Quentin en suivant les instructions qui lui avaient été données lors d'un songe. C'est à l'endroit même où saint Quentin subit son martyre que la dame romaine lui donna la sépulture après avoir retrouvé son corps immergé dans la Somme pendant cinquante ans.
Les fondations de la basilique remontent aux origines même du Christianisme dans la région. Ce ne fut d'abord qu'un modeste oratoire, qu'il fallut bientôt agrandir en raison de l'affluence des pèlerins. Vers l'an 365, les évêques de la cité du Vermandois l'élurent comme siège et comme cathédrale. La ville, ayant été ruinée par les Barbares en 531, Saint Médard, 14e et dernier évêque de la ville, transféra le siège de son évêché à Noyon. L'église a conservé ses droits épiscopaux jusqu'au 18 août 1703. Elle est maintenant rattachée au diocèse de Laon.
En 651, saint Eloi transfère le corps du martyr d'une petite chapelle à une abbatiale. Détruite par les invasions, l'église est entièrement reconstruite par Fulrad, chef du clergé de Saint-Quentin, grâce aux libéralités de Charlemagne, et consacrée par le pape Étienne IV; le 2 août 816, les Normands l'incendièrent. L'église est reconstruite en 824 pour être totalement incendiée en 883. Vers 942, le monastère devient un collège de chanoines et l'église est reconstruite. Celle-ci sera détruite à son tour par un incendie en 1103.
En 1114, alors que se bâtissaient les cathédrales de Laon et de Noyon, les chanoines de Saint-Quentin résolurent de se donner une basilique plus vaste et plus belle encore, qui est la collégiale actuelle. L'édification du clocher porche, de 1195 à 1200, inaugure une période de grands travaux qui ne s'achèveront qu'au XVIe siècle. Le chevet est complété en 1205 tandis que le choeur n'est terminé qu'en 1257 et que les reliques de Saint Quentin y sont transférées en présence de saint Louis. Puis, les travaux ralentissent, car des défauts de stabilité entraînent des restaurations successives et retardent l'édification de la façade occidentale, inachevée. Ainsi, le choeur doit être consolidé par un mur de clôture et des ajouts de maçonnerie et, en 1394, c'est au tour des voûtes d'être restaurées. Le grand transept est terminé vers 1400. La nef, terminée en 1456, est alors reliée à la tour Saint-Michel, datant du XIIe siècle, qui sert de clocher. Le portail, quant à lui, est terminé en 1477 alors le bras sud du petit transept est reconstruit à la fin du XVe siècle. En 1509, la construction d'une façade à deux tours commence, mais le projet n'est pas mené à terme et la tour porche de la fin du XIIe siècle est conservée.
Trois grands incendies devaient l'éprouver : en 1545, en 1557 pendant le fameux siège, et en 1669. Pendant la Révolution, les Jacobins la mutilèrent et la transformèrent en temple de la Raison, puis en magasin à fourrage et en écurie. En 1840, l'édifice est classé « Monument historique ». En 1871, lors de la bataille du 19 janvier, elle reçut 18 obus, qui causèrent quelques dégâts. C'est en 1876 avec le Pape Pie IX qu'elle acquiert le titre de basilique mineure./P>
Le 28 août 1914, les Allemands entrent dans Saint-Quentin: ils l'occuperont jusqu'au 1er octobre 1918. Grâce à la conduite héroïque de l'archiprêtre de la collégiale, le chanoine Démaret, alors âgé de 67 ans, trois des plus précieuses richessesses du chapitre : l'Authentique ou Martyre de saint Quentin, l'Évangéliaire de Charlemagne et le Martyrologe de la collégiale, manuscrits d'une valeur inestimable, échappèrent aux envahisseurs. Ni les vexations, ni les menaces, ni la déportation même ne purent venir à bout de son patriotisme et leur permettre de découvrir la cachette. Jusqu'au 1er juillet 1916, la basilique est épargnée par la guerre. Mais à cette date, un avion, français ou anglais, survolant la gare, fait sauter un wagon d'explosifs, ce qui provoque une catastrophe effrayante : des maisons sont éventrées et incendiées, des bateaux coulés ou détruits sur le canal, des Allemands tués ou blessés par centaines. La ville entière est ébranlée et sept des grandes fenêtres de la nef ou du chœur de la basilique sont brisées.
Le 15 mars 1917, les 42 000 habitants sont déportés et les Allemands font ce qu'ils veulent. Le 15 août 1917, un incendie détruit les combles de l'église. Les Allemands l'attribuent aux artilleurs français, mais rien n'est moins prouvé que cette assertion. Le 1er octobre 1918, les troupes françaises du 36e corps d'armée, commandées par le général Nollet, délivrent la malheureuse cité. Les vaillants soldats du 401e régiment d'infanterie, sous les ordres du colonel Bornèque, en tête de la 133e division, bousculent l'ennemi et l'obligent à une retraite précipitée. En pénétrant dans la basilique, ils sont indignés d'y découvrir, à tous les piliers et dans tous les murs, d'énormes cavités destinées à recevoir des explosifs pour faire sauter l'édifice, comme ils firent au donjon de Coucy. Un capitaine allemand du génie, de la 34e division, avait été laissé en arrière afin d'accomplir l'infernale besogne, mais il fut arrêté à temps. Les constatations furent faites sur place par le général Nollet et, quelques jours plus tard par Clemenceau qui était venu visiter Saint-Quentin.
Fortement endommagée, la collégiale de Saint-Quentin est reconstruite à partir de 1919, sous l'égide de la commission des Monuments historiques. Les vitraux du XIIIe siècle sont remis en place en 1948. Les vitraux manquants sont complétés par des œuvres modernes, réalisées par un artiste de la seconde école de Paris: Hector de Pétigny (1904-1992). En 1956, la basilique restaurée peut enfin être ouverte au culte. Certains travaux furent remis à plus tard ainsi, ce n'est qu'en 1983 que fut érigée la flèche au-dessus de la croisée du transept.
L'édifice
La collégiale ou basilique Saint-Quentin, l'un des plus beaux vaisseaux de France, est une énorme masse en plein centre-ville aux lignes austères et sobres. Impression renforcée par une longue flèche effilée posée en 1983, à la croisée du transept. Il est impossible de la manquer!
Elle est d'une construction singulièrement hardie, son ensemble est régulier et imposant, ses détails flamboyants sont d'une belle architecture gothique, elle possède un clocher carré que surmonte une flèche très élevée. Construite à l'emplacement d'un vaste édifice mérovingien, celle-ci conserve le plus grand fragment au monde de mosaïque mérovingienne. L'importante durée de construction lui vaut de posséder des éléments représentatifs de tous les styles du gothique.
Le clocher porche est la partie la plus ancienne de la basilique. Il date du IXe siècle, c'est un élément de l'église carolingienne remanié au XIIe et aux siècles suivants. Au-dessus de la vaste entrée en plein cintre, on trouve trois niveaux. Le premier est percé de deux baies, le second orné d'arcatures aveugles et le dernier comporte trois baies cintrées. Des contreforts à ressauts marquent les angles du massif central, qui est débordé de part et d'autre par les arcs-boutants et les collatéraux de la nef.
Les grandes baies des bas-côtés sont surmontées de pignons triangulaires entre lesquels s'intercalent les culées des arcs-boutants, surmontées de pinacles. Au niveau de la première travée se situe l'entrée actuelle de la basilique. Les deux transepts sont saillants. À la croisée du grand transept se situe la flèche. L'existence de deux transepts est tout à fait exceptionnelle. Seule l'abbaye de Cluny présentait la même spécificité. Les chanoines ont pu également s'inspirer d'églises anglaises où le double transept est plus courant.
La nef, de six travées, a une élévation à trois niveaux. Le triforium comporte quatre arcades par travées, qui se situent dans le prolongement des quatre lancettes des fenêtres hautes. Les voûtes sont quadripartites sur plan barlong. Elles retombent sur des faisceaux de colonnettes qui descendent jusqu'au sol sans reposer sur des chapiteaux. Les bas-côtés ouvrent sur des chapelles latérales.
Les croisillons du transept comportent deux travées. Le mur de fond du croisillon nord comporte trois niveaux : d'abord une baie à quatre lancettes, puis une claire-voie et enfin une large fenêtre à huit lancettes surmontée d'une rose dans laquelle s'inscrit une étoile à cinq branches. La croisée a une voûte complexe.
Le choeur comporte quatre travées droites voûtées d'ogives quadripartites. La cinquième travée droite constitue en fait la croisée du petit transept. Elle est voûtée en réseaux. L'abside comporte sept pans. Dans cette partie, le triforium comporte trois arcatures et les fenêtres ont deux lancettes. Le déambulatoire donne sur cinq chapelles rayonnantes profondes. L'accès aux chapelles est barré par de minces colonnettes qui soutiennent des arcs rehaussés. Chaque chapelle comporte sept pans éclairés par une fenêtre. Le déambulatoire reçoit également un éclairage direct par des baies à cinq lancettes.
L'édifice a une longueur de 133 mètres, une largeur de 42 mètres dans la nef et une hauteur de 40 mètres. Il est éclairé par 110 fenêtres. Avec le nouveau campanile de 1976, l'ensemble culmine à 82 mètres.
L'orgue
Il s'agit, sans doute, de l'un des plus beaux buffets de France. Construit par Robert Clicquot entre 1699 et 1703, l'orgue est enserré dans un étonnant buffet dessiné par Jean Bérain et exécuté par Pierre Vaideau. L'ensemble du grand orgue est une sorte d'immense dôme soutenu et rythmé par les tourelles formant colonnes. La coupole centrale supportait à l'origine une couronne fleurdelisée qui fut abattue et remplacée par un lanternon et une croix pendant la Révolution. L'instrument comportait 50 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier.
Restauré au XVIIIe siècle, entre autres par François Thierry en 1737, il fut reconstruit par Antoine Sauvage, élève de Cavaillé-Coll, vers 1850. Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Quentin subit des bombardements répétés dont souffrit la collégiale; l'orgue fut alors ruiné, sauf la boiserie.
Après la restauration de l'église, en 1967, un orgue neuf est construit par Haerpfer-Ermann et placé dans l'admirable buffet. Cet orgue comprend aujourd'hui 75 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
St Quentin is a local saint who lived in the 4th century. He was one of the first missionnaries in the region. Preaching in Amiens, then Samorabriva, Rictiovare, praetorium prefect arrests him, tortures him and put him in jail. Set free by two angels, he pursued his mission farther in the land, before being arrested and tortured again up to his execution by decapitation around 280. Fifty-five years later, Eusébie, a Roman lady, finds the body of St Quentin following the instructions given to her in a dream. The body had been sumberged in the Somme River during all that time. She then buried the body on the exact location where he was martyrized.
The foundations of the basilica go back to Christian origins in the region. First, it was only a modest oratory that was soon necessary to enlarge owing to the inflow of pilgrims. Around 365, bishops of the city of Vermandois elected the site as a bishop's seat and as a cathedral. The city, having been ruined by the Barbarians in 531, St Médard, the city's 14th and last bishop, transferred the seat of his bishopric to Noyon. The church kept its episcopal rights until August 18th, 1703. It is now attached to the bishopric of Laon.
In 651, St Eloi transfers the martyr's body from a small chapel to an abbey church. Destroyed during invasions, the church is entirely rebuilt by Fulrad, leader of St Quentin's clergy, thanks to Charlemagne's generosity, and consacrated by Pope Étienne IV; on August 2nd, 816, the Normans burned it down. The church is rebuilt in 824 to be completely burned down in 883. By 942, the monastery becomes a canons' college and the church is rebuilt. This one will be destroyed by a fire in 1103.
In 1114, while Laon and Noyon cathedral were being built, the canons of St Quentin decide to build a larger and nicer basilica, which is the actual collegiate church. The construction of the steeple porch, from 1195 till 1200, inaugurates a period of large works which will end only in 16th century. The apse is completed in 1205 while the chancel is completed only in 1257. St Quentin's relics are then transferred in the chancel in the presence of St Louis. Then, works slowed down due to successive restorations in order to solve stability problems. The construction of the unfinished western facade is postponed. So, the chancel had to be consolidated by an enclosing wall and by the addition of bricklaying and, in 1394, vaults have to be restored. The large transept is completed by 1400. The nave, completed in 1456, is then linked up with the 12th-century St Michel tower which is used as bell tower. The portal is completed in 1477 while the small transept's south arm is rebuilt at the end of the 15th century. In 1509, the construction of a facade with twin towers is begun, but the plan will never be completed and the 12-century tower porch is preserved.
Three large fires damaged the building: in 1545, in 1557 during the famous siege, and in 1669. During the Revolution, the Jacobins mutilated the building and transformed it into a Temple of Reason, then into a fodder store and finally into a stable. In 1840, the building is classified as an "Historical Monument". In 1871, during the January 19th battle, the building received 18 bombs which caused some damage. In 1876, Pope Pius IX bestows the title of minor basilica to the building./ P>
On August 28th, 1914, the Germans enter in St Quentin: they will occupy the city until October 1st, 1918. Thanks to the heroic behaviour of the collegiate archpriest, Canon Démaret, then 67 years old, three of the most precious of the chapter's treasures: the Martyr of St Quentin, Charlemagne's Gospel book, and the collegiale's Martyrology, the three invaluable manuscripts avoided the invaders. Neither humiliations, nor threats, nor deportation could overcome his patriotism and allow them to discover the hiding place. Until July 1st, 1916, basilica is spared by the war. But at that time, either a French or English plane, flying over the railway station, blows up a wagon of explosives, what causes a frightening disaster: houses are ripped open and burned down, and boats are sunk or destroyed in the channel, hundreds of Germans are killed or wounded. The whole city is shaken and seven of the basilica's large windows in the nave and in the chancel are broken.
On March 15th, 1917, the city's 42,000 inhabitants are deported and the Germans do what they want. On August 15th, 1917, a fire destroys the church's roof. The Germans blame the French artillerymen for it, but nothing is less proved than this assertion. On October 1st, 1918, the French troops from the 36th military unit, led by General Nollet, free the wretched city. The courageous soldiers from the 401th infantry regiment, under the orders of Colonel Bornèque, at the head of the 133rd division, rush the enemy and oblige him into a hurried retreat. When they entered the basilica, they are outraged to discover, in all pillars and in all walls, huge holes intended to receive explosives in order to blow up the building, as they with Coucy's donjon. A German engineering captain, of the 34th division, had been left behind to carry out the infernal task, but he was stopped on time. Findings were made by General Nollet and, some days later by Clemenceau who had come to visit St Quentin.
Heavily damaged, the St Quentin collegiate is rebuilt from 1919, under the leadership of the Historical Monuments Commission. The 13th-century stained glass windows are reinstalled in 1948. The missing stained glass windows are completed by modern works, executed by an artist from Paris second school: Hector de Pétigny (1904-1992). In 1956, restored basilica is finally opened for worship. Certain jobs were postponed so, the steeple over the transept crossing was complted only in 1983.
The Building
The St Quentin collegiate or basilica, one of France's nicest churches, is a huge mass in in the city center with its austere and sober lines. This impression is reinforced by a long slender steeple installed in 1983, at the transept crossing. It is impossible to miss!
The particularly audacious building, with its regular and imposing lines and its flamboyant details of nice Gothic architecture, has a square steeple which is topped by a very high steeple. Erected on the site of a large Merovingian building, it houses the largest fragment of Merovingian mosaic in the world. The building includes representative elements of all Gothic styles due to its lengthy construction time.
The steeple porch is the most ancient section of the basilica. It dates from the 9th century, it is an element from the Carolingian church altered in the 12th century and over the subsequent centuries. Above the large semicircular entrance, there are three levels. The first is pierced by two bays, the second is decorated with blind archways and the last one includes three vaulted bays. The building's central section is delimited by projected butterresses which are projected on both sides by flying buttresses and the sides aisles of the nave.
The large bays of the side aisles are topped by triangular gables between which the abutment piers of the flying buttresses are inserted, and topped by pinacles. The actual entrance of the basilica is located at the level of the first bay. Both transepts are salient. The steeple is located at the large transept crossing. The presence of two transepts is totally exceptional. Only the Cluny abbey church has the same particulatity. The Canons were probably inspired by English churches where the double transept concept is more common.
The six-bay nave has a three-level elevation. The triforium includes four archways by bay, which are the extension of the four lancets of the high windows. Vaults are quadripartite on barlong plan. They fall on the small columns which go down to the floor without resting on capitals. Side-aisles lead to lateral chapels.
The transept arms consist of two bays. The back wall of the north arm includes three levels: first a bay with four lancets, then a clerestory and finally a large window with eight lancets topped by a rose window which contains a five-pointed star. The crossing has a complex vault.
The chancel includes four vaulted straight bays with quadripartite ogives. The fifth straight bay is in fact the crossing with the small transept. It is vaulted in networks. The apse includes seven walls. In this section, the triforium includes three archways and windows have two lancets. The ambulatory leads to five deep radiant chapels. The access to the chapels is blocked by slender small columns which support raised archways. Every chapel includes seven walls and is lit by a window. The ambulatory also received a direct lighting from five-lancet bays.
The building is 133 metres long, 42 metres wide in the nave and is 40 metres high. It is lit by 110 windows. With the new 1976 bell tower, the building is 82 metres high.
The Organ
It is, probably, one of France's most beautiful organcase. Built by Robert Clicquot between 1699 and 1703, the organ is fitted tightly in an amazing organcase drawn by Jean Bérain and carried out by Pierre Vaideau. The whole main organcase is a sort of a huge cupola supported by turrets acting as columns. Originally, the central dome supported a crown decorated with fleur-de-lis which was knocked down and replaced with a lantern and a cross during the Revolution. The instrument included 50 stops over four manuals and pedal.
Restored in the 18th century, among others by François Thierry in 1737, it was rebuilt by Antoine Sauvage, a Cavaillé-Coll's pupil, by 1850. During the First World War, St Quentin is subjected to repeated bombings which devastate the collegiate; the organ was then ruined, except the woodwork.
After the church restoration, in 1967, a new organ is built by Haerpfer-Ermann and inserted in the magnificent organcase. This instrument has 75 stops over four manuals and pedal.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
|||
---|---|---|---|---|
Montre | 8' | Montre | 16' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 16' | |
Gemshorn | 8' | Montre | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Spillflöte | 8' | |
Doublette | 2' | Gros Nazard | 5 1/3' | |
Blockflöte | 2' | Prestant | 4' | |
Tierce | 1 3/5' | Flûte à cheminée | 4' | |
Lerigot | 1 1/3' | Grosse Tierce | 3 1/5' | |
Fourniture | V | Doublette | 2' | |
Cymbale | IV | Quate de nazard | 2' | |
Cromorne | 8' | Cornet | V | |
Trompette | 8' | Grande Fourniture | VIII | |
Clairon | 4' | Petite Fourniture | IV | |
Cymbale | IV | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
IV. Écho |
|||
---|---|---|---|---|
Quintaton | 16' | Cor de nuit | 8' | |
Principal | 16' | Flûte à fuseau | 4' | |
Flûte harmonique | 8' | Quarte de nazard | 2' | |
Cor de nuit | 8' | Sifflet | 1' | |
Dulciane | 8' | Sesquialtera | II | |
Unda Maris | 8' | Cymbale | IV | |
Prestant | 4' | Chalumeau | 8' | |
Flûte | 4' | |||
Doublette | 2' | |||
Cornet | V | |||
Fourniture | IV | |||
Cymbale | IV | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' | |||
Tremblant |
Pédale |
|
---|---|
Principal | 32' |
Principal | 16' |
Soubasse | 16' |
Principal | 8' |
Flûte | 8' |
Bourdon | 8' |
Principal | 4' |
Flûte | 4' |
Principal | 2' |
Flûte | 2' |
Cornet | III |
Fourniture | VI |
Bombarde | 32' |
Bombarde | 16' |
Ranquette | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |
Clairon | 2' |