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L’église Notre-Dame-la-Dalbade se situe dans le quartier des Carmes à Toulouse. Il ne faut pas la confondre avec la basilique Notre-Dame-de-la-Daurade sur le quai du même nom. Son nom actuel provient de l'ancienne église qui la précéda et qui était couverte d'un enduit blanc (de la chaux), lui conférant le nom de Santa Maria dealbata (Sainte-Marie la blanche). Malgré son extérieur assez austère, l'édifice actuel, qui a conservé son appellation originale, est typique de l'architecture gothique méridionale.
Historique
Une première église, probablement construite par l'évêque saint Germier (v480-v560) est érigée de 541 et en usage jusqu'à la fin du XVe siècle à l'emplacement d'un premier oratoire. Dépendante de la Daurade, elle est rebâtie et agrandie de 1164 à 1220. De taille encore modeste, elle n’est guère plus haute que les maisons voisines. Elle possède, comme l'église Notre-Dame-du-Taur, un clocher porche, mais dans un style roman. En 1381, le clocher qui menace ruine est rebâti par les maçons Arnaud et Raymond Capitel. Cette seconde église est partiellement détruite lors de l'incendie le 27 octobre 1442 qui ravage le quartier. Elle est toutefois restaurée.
L'église actuelle a été construite par Antonin de Sabonnières entre 1503 et 1525. Avec le nombre des fidèles qui augmente et, dans la frénésie de construction qui s'empare de Toulouse et de ce quartier en particulier, l'édifice ne cesse d'être remodelé. En 1537, un monumental portail de style Renaissance, avec les statues de sainte Catherine et de saint Sébastien, est conçu par Michel Colin. Les sculptures sont réalisées par Hérigon Tailland dit Manceau. La construction du clocher s'étire sur près d'un siècle. Débuté vers 1510, il semble n'avoir reçu sa flèche qu'au début du XVIIe siècle. En 1547, le maçon Étienne Guyot et Nicolas Bachelier signent un contrat pour "parfaire" le clocher qui, culminant à 83 mètres (272 pieds), devient le plus haut de la ville. Bachelier le fait orner de bustes au niveau des cordons séparant les étages. La chapelle du Crucifix, sur le flan nord de l'église, est édifiée en 1542.
Comme les autres édifices religieux de la ville, la Dalbade connaît des modifications au cours du temps qui en font une juxtaposition d'éléments d'époques différentes. Devenue enfin indépendante de la Daurade au XVIIIe siècle, la Dalbade perd, en 1795, au moment de la Révolution, sa haute flèche parce qu'elle symbolisait le pouvoir ecclésiastique et qu'elle nuisait au principe d'égalité. De plus, les statues du portail sont martelées.
En 1846, le tambour de la porte d'entrée est installé et les statues du portail sont refaites en 1860 par les sculpteurs Charles Ponsin-Andarahy (1835-1885) et Adolphe Azibert (1830-1897). En 1878, Gaston Virebent (1837-1925) exécute le bas-relief du tympan en terre cuite vernissée, s'inspirant du "Couronnement de la Vierge" de Fra Angelico.
En 1881, l'église entend retrouver sa première place en termes de hauteur. La conception d'une nouvelle flèche est confiée aux architectes Henri Bach (1815-1899) et Joseph Thillet (1850-1937) qui permettent au clocher d'atteindre la hauteur de 91 mètres (298 pieds) et de dominer la ville et la vallée de la Garonne. Dans la nuit du 12 avril 1926, à 3 h 15 du matin, alors qu'elle est soumise à la force du vent d'Autan, la charpente du clocher cède et celui-ci s'effondre éventrant la nef qui est reconstruite entre 1927 et 1949. Cet effondrement cause aussi le décès de deux boulangers dont l'atelier est situé tout près de l'église. En 1935, la construction d'un nouveau clocher débute à quelques mètres plus à l'ouest de l'emplacement initial, mais, jugé mal intégré au site, le chantier est finalement arrêté. Le vieux clocher fait alors l'objet d'une restauration.
L'édifice possède des allures de forteresse typique du style gothique médiéval avec ses murs épais, ses ouvertures étroites, les contreforts et une tour nord avec créneaux. Elle est allégée par le flamboyant de la rosace au-dessus d'un portail de style renaissance. Il se compose d'une nef à un vaisseau à cinq travées inégales cantonné de part et d'autre de chapelles latérales. L'abside pentagonale est pourvue de cinq chapelles rayonnantes dont deux plus importantes simulent un transept. Les voûtes sont d'ogives à quatre quartiers ou à liernes et tiercerons. Le portail s'ouvrant sur la façade ouest est en pierre. Il se compose d'une porte à pilier central. De part et d'autre, des colonnes engagées de l'ordre corinthien, flanquées elles-mêmes de deux pilastres, soutiennent un entablement orné d'une frise. Dans le trumeau et les ébrasements ont été creusées trois niches présentant des statues. Au-dessus, le tympan semi-circulaire est encadré par deux niches superposées présentant des statues. Sur le niveau supérieur du mur s'ouvre la grande rose. L'édifice, épaulé régulièrement par de massifs contreforts, comprend du côté droit et près du chevet le soubassement du clocher.Les orgues
L'orgue de tribune
Avant la Révolution, l'église possédait un orgue de 31 jeux répartis sur trois claviers (Positif 50 notes; Grand-Orgue 50 notes, Récit 27 notes) et pédalier (24 notes) construit par Jean-Baptiste Micot, fils (1740-1815). Sa composition sonore nous est parvenue grâce à la description qu'il donne dans son inventaire des orgues de Toulouse en 1796. Le buffet de cet orgue ainsi qu’une partie de sa tuyauterie, remaniée par Prosper-Antoine Moitessier (1807-1867), se trouve aujourd’hui dans l’église Saint-Jacques de Villegoudou à Castres (Tarn).
En 1844, la Fabrique fait construire un porche monumental et souhaite se doter d’un nouvel instrument qu’elle fait placer dessus. Elle fait appel au facteur Prosper-Antoine Moitessier, établi à Montpellier. Il livre un grand 16 pieds en montre avec 46 jeux répartis sur trois claviers (Positif 54 notes, Grand-Orgue 54 notes, Récit 42 notes et pédalier 25 notes). Il possède aussi la « réunion des claviers du Positif et Récit au Grand-Orgue, ainsi que des octaves graves et aiguës », une tirasse Grand-Orgue, des octaves graves au Positif, des octaves aiguës au Récit, un Récit expressif, un « Appel du grand jeu », et un Trémolo au Récit. Le clavier du Grand-Orgue est doté d’un nouveau mécanisme dénommé « abrégé pneumatique », l’un des premiers systèmes à transmission tubulaire connue. L’instrument est réceptionné et inauguré le 18 février 1850 par Alfred Lefébure-Wély (1817-1869) alors organiste à l'église de La Madeleine, à Paris.
En 1875, un petit orgue d'accompagnement est construit et installé par Théodore Puget (1799-1884). La perfection de son mécanisme et la pureté de ses timbres rendent plus sensible l'harmonisation imparfaite, et à certains égards défectueuse, des jeux du grand orgue. Cette infériorité incite la Fabrique à confier la restauration complète de l'instrument aux facteurs Puget. Eugène Puget (1838-1892) réutilise une grande partie de l’instrument de Moitessier, y compris le grand buffet privé de son Positif avec l’assentiment de l’architecte Henri Bach. Il livre, en 1888, un instrument doté de tous les perfectionnements possibles avec trois machines Barker, un tirage de jeux à moteur pneumatique permettant une double registration, une pédale à traction électropneumatique et deux vastes chambres expressives contenant 24 jeux, soit presque la moitié de l’instrument! Cet instrument est la plus grande réalisation d'Eugène et reste l'un des instruments phares de la production familiale. L’orgue est bénit par le cardinal Florian-Jules-Félix Desprez (1807-1895), archevêque (1859-1895) de Toulouse, et inauguré le 22 novembre 1888 par Charles-Marie Widor (1844-1937).
Endommagé par l’effondrement du clocher, le 11 avril 1926, il est restauré, vers 1930, par Maurice Puget (1884-1960) qui apporte des transformations notables dans le Plein-Jeu et le Cornet et la transformation du Piccolo en Tierce et de la Dulciane 4' en Quinte. L'instrument est réinauguré le 30 mars 1927 par M. Ravigue, organiste titulaire.
La partie instrumentale de l'instrument est classée « Monument historique » depuis le 20 février 1979.
Des travaux exécutés à la verrière en arrière de l'orgue et des travaux de voûte sans protection de l'instrument encombrent les tuyaux de nombreux gravats. Après la mise en place du ventilateur électrique neuf par Patrice Bellet en 1978, l'orgue semble voué à un silence de plus en plus grand. L'organiste titulaire, Gérard Bancells (1968-2020), décide alors la remise en état de son instrument. Aidé par Philippe Bachet, André Touzel et Frédéric Herviant, il entreprend, en 1982, de dépoussiérer l'instrument. Celui-ci est complètement nettoyé, les jeux altérés par Maurice Puget sont reconstitués, les tuyaux abîmés sont restaurés, et l'action de la pédale rendue mécanique. Finalement, il s'agit d'un véritable relevage. L'instrument est inauguré le 7 mai 1986 par Gérard Bancells et Philippe Bachet.
En 2009, une restauration à l'original est réalisée par les facteurs Gérard Bancells et Denis Lacorre (seule la transmission électropneumatique de la Pédale n’est pas reconstituée; deux machines Barker sont installées en substitution).
Malgré le réemploi d’une bonne partie de l’instrument de Moitessier, les transformations opérées par Eugène Puget sont telles que l’on peut affirmer qu’il s’agit bien d’une véritable création : le fond d’orgue est l’un des plus beaux que l’on puisse imaginer, les rigoles d’anches de Moitessier conservées par Puget donnent une couleur tout à fait particulière au grand chœur. Cet instrument est un orgue symphonique français, idéal pour interpréter le répertoire français du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
L'orgue de choeur
Cet orgue date probablement de 1877. L'instrument n'est pas signé, mais il serait de la maison Puget père et fils. Il aurait été offert par le vicaire de la paroisse, l'abbé Gay, et placé dans la chapelle Mac Karty, une dépendance paroissiale. C'est bien cet orgue qui a pris place comme orgue de choeur après l'effondrement du clocher qui avait anéanti l'ancien orgue de choeur construit par Théodore Puget et Fils et installé en 1875. Il est transféré, comme orgue de choeur, le 17 avril 1933.
Cet orgue, primitivement placé dans le côté gauche du choeur, est transféré dans le côté droit en 1997 par Gérard Bancells, reprenant ainsi la place qui avait été attribuée au premier orgue de choeur.
L'orgue est entièrement expressif et la tuyauterie est placée derrière des volets apparents. La console est placée sur le côté de l'instrument. Le pédalier, en chêne, est droit « à l'allemande ». Les appels prennent la forme de cuillers à accrocher alors que l'expression utilise une cuiller à crans. L'orgue utilise des sommiers, en chêne, à gravures et registres coulissants. La soufflerie est activée par un ventilateur électrique installé par Gérard Bancells lors du déplacement de l'orgue et le réservoir est à plis parallèles.
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Notre-Dame-la-Dalbade church is located in the Carmelites sector in Toulouse. It must not be mistaken for Notre-Dame-de-la-Daurade basilica located on the same wharf. Its actual designation comes from the former Santa Maria dealbata church (Saint Mary the white one) whose walls were whitewashed with lime. Despite its quite severe exterior, the actual building, still using its original nickname, is typical of meridional Gothic architecture.
History
A first church, probably built by bishop St. Germier (c480-c560) was in use from 541 to the end of the 15th century on the site of a first oratory. Administered by La Daurade Church, it was rebuilt and enlarged from 1164 till 1220. Still modest in size, it was hardly higher than the neighboring houses. It had, like Notre-Dame-du-Taur church, a bell tower porch but in Romanesque style. In 1381, the bell tower which threatened collapse was rebuilt by bricklayers Arnaud and Raymond Capitel. This second church was partly destroyed in a fire on October 27, 1442, which destroyed most of the neighborhood. It was nevertheless restored.
The actual church was built by Antonin de Sabonnières between 1503 and 1525. As the number of the parishioners increased and, the construction boom going on in Toulouse and mainly in this area, the church was constantly being restructured. In 1537, a monumental Renaissance styled portal, which included statues of St. Catharine and St. Sebastian, was designed by Michel Colin. Sculptures were executed by Hérigon Tailland dit Marceau. The construction of the bell tower stretched over near a century. Started in 1510, it seemed that its steeple was installed only early in the 17th century. In 1547, masons Étienne Guyot and Nicolas Bachelier signed a contract to "improve" the bell tower which, with a 272-foot (83- meter) height, will become the highest point in the city. Bachelier added busts at the band course level separating the floors. The Cross Chapel, on the north side of the church, was built in 1542..
Like the city's other religious buildings, la Dalbade was modified over the years which brought in a mixture of elements from different eras. Finally independent from La Daurade in the 18th century, la Dalbade lost, at the Revolution, in 1795, its high steeple because it represented ecclesiastical power and because it impaired the principle of equality. Statues in the portal were hammered out.
In 1846, the front-door vestibule was installed and the portal statues were recreated in 1860 by sculptors Charles Ponsin-Andarahy (1835-1885) and Adolphe Azibert (1830-1897). In 1878, Gaston Virebent (1837-1925) executed above the portal, an Italian Renaissance tympanum made of ceramic; it represents a copy of Fra Angelico's Coronation of the Virgin.
In 1881, the church was determined to regain its first place in height. The design of a new steeple was entrusted to architects Henri Bach (1815-1899) and Joseph Thillet (1850-1937) who allowed the steeple to reach the 298-foot (91-metre) height and to dominate the city and the Garonne Valley. In the night of April 12, 1926, at 3:15 a.m., while it was subjected to a strong Autan wind, the steeple framework gave in and collapsed on the nave which will be rebuilt from 1927 till 1949. The collapse also killed a couple of bakers whose store was located next to the church.
In 1935, the construction of a new bell tower started some meters westward of the initial site but, considered as fitting badly into the site, the project was finally abandoned. What was left of the old bell tower was restored.
The building looks like a gothic medieval fortress with its thick walls, its narrow openings, its buttresses and a north tower with crenellations. It is lightened by the flamboyant rose window above the Renaissance portal. The building features a single-vessel nave in five unequal bays with lateral chapels on both sides. The pentagonal apse includes five radiant chapels among which the two most important ones simulate a transept. The vault presents quadripartite diagonal ribs or ridge ribs and tiercerons. The portal opening to the west facade is made of stone. It includes doors with a central pillar and, on both sides, pilasters with Corinthian capitals supporting an entablature adorned with a frieze. In the central pier and doorways, there are three alcoves housing statues. Above, the semicircular tympanum is surrounded by two superimposed chiseled alcoves with statues. A large rose window is inserted in the upper level of the wall. The building, with its massive buttresses, includes on the north side and near the apse the basement of the former bell tower.
The Organs
The Gallery Organ
Before the Revolution, the church had a 31-stop organ over three manuals (Positif 50 notes; Grand-Orgue 50 notes, Récit 27 notes) and pedal (24 notes) built by Jean-Baptiste Micot, son (1740-1815). Its stop list is known thanks to his description in his inventory of the organs in Toulouse in 1796. The organcase as well as part of its pipework, altered by Prosper-Antoine Moitessier (1807-1867), is now in St. Jacques-de-Villegoudou church in Castres (Tarn).
In 1844, a monumental porch was built and the churchwardens wanted to purchase a new instrument which would be installed over it. Organbuilder Prosper Moitessier, from Montpellier, was called in. He built a large 16-foot instrument with 46 stops over three manuals (Positif 54 notes, Grand-Orgue 54 notes, Récit 42 notes and pedal 25 notes). It also had the « manual couplers for the Positif and Récit to Grand-Orgue, as well as of bass and treble octaves », a Grand-Orgue to Pedal coupler, bass octaves for the Positif, treble octaves for the Récit, an enclosed Récit, a Tutti ventil, and a Tremolo in the Récit. The Grand-Orgue manual received a new action called « pneumatic rollerboard », one of the first known tubular actions. The instrument was received and inaugurated on February 18, 1850, by Alfred Lefébure-Wély (1817-1869) then organist at La Madeleine church in Paris.
In 1875, a small chancel organ was built and installed by Théodore Puget (1799-1884). Its perfect action and its pure sound brought to light the imperfect and even sometimes, faulty voicing, of the gallery organ. This inferiority enticed the churchwardens to entrust the full restoration of the instrument to organbuilder Puget. Eugène Puget (1838-1892) reused most of Moitessier's instrument, including the large organcase minus the Positif case with architect Henri Bach's consent. He delivered, in 1888, an instrument which included all possible refinements with three Barker machines, a stop action using pneumatic motors allowing a double registration, an electro-pneumatic action for the Pedal, and two large enclosed swell boxes housing 24 stops, almost half of the instrument! This instrument is Eugène's largest instrument he ever built and remains one of the family production's leading instruments. The organ was blessed by the Florian-Jules-Félix Cardinal Desprez (1807-1895), archbishop (1859-1895) of Toulouse, and inaugurated on November 22, 1888, by Charles-Marie Widor (1844-1937).
Damaged by the collapse of the bell tower, on April 12, 1926, it was restored, by 1930, by Maurice Puget (1884-1960) who brought in notable transformations in the Plein-Jeu and the Cornet and the transformation of the Piccolo into a Tierce and of the Dulciane 4' into a Quinte. The instrument was reinaugurated on March 30, 1927, by the church organist, Mr Ravigue.
The tonal elements of the instrument were classified as "Historic monument" on February 20, 1979.
Work carried out to the rose window behind the organ and work on the vault over the unprotected instrument left numerous rubble in the pipework. After the installation of the new electrical fan by Patrice Bellet in 1978, the organ was going into a more and more complete silence. The organist, Gérard Bancells (1968-2020), decided to repair his instrument. Helped by Philippe Bachet, André Touzel and Frédéric Herviant, he set out, in 1982, to dust off the instrument. The instrument was completely cleaned, stops modified by Maurice Puget were reconstructed, damaged pipework was restored, and the pedal action reverted to mechanical. Finally, it was about a complete renovation. The instrument was inaugurated on May 7, 1986, by Gérard Bancells and Philippe Bachet.
In 2009, a complete back to original restoration was executed by organbuilders Gérard Bancells and Denis Lacorre (only the Pedal electropneumatic action was not reconstructed, as a substitute, two Barker machines were installed).
Despite reusing of a large part of Moitessier's instrument, transformations carried out by Eugène Puget were such that we can say that it was definitely of a true creation: the organ's foundations are one of the nicest we can imagine, Moitessier's reed shallots preserved by Puget give a completely particular color in the large chorus. This instrument is the ideal French symphonic organ for the performance of the 19th-century and beginning of the 20th-century French repertoire.
The Chancel Organ
This organ probably dates from 1877. The instrument is not signed but it would be from Puget Father and Son. It would have been donated by the parish curate, Fr Gay, and installed in the Mac Karty chapel, a parish outbuilding. This instrument was definitely installed as chancel organ after the collapse of the bell tower which had ruined the former chancel organ built by Theodore Puget and Son and installed in 1875. It was transferred, as chancel organ, on April 17, 1933.
This organ, originally installed on the left side of the chancel, was transferred to the right-hand side in 1997 by Gérard Bancells, taking back the place which had been allocated to the first chancel organ.
The organ is completely enclosed and the pipework is located behind visible shutters. The console is located on the side of the instrument. The oak pedalboard is flat « German style ». Ventils use hook toespoons while the expression uses a notched spoon. The organ uses oak slider windchests and a horizontal reservoir. The wind system is supplied by an electrical fan installed by Gérard Bancells when the organ was moved.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
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Montre | 16' | Quintaton | 16' | |
Bourdon | 16. | Diapason | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon harmonique | 8' | |
Bourdon | 8' | Violoncelle | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Unda maris | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Dulciana | 4' | |
Salicional | 8' | Flûte douce | 4' | |
Prestant | 4' | Doublette | 2' | |
Quinte douce | 3' | Cornet-Carillon | III | |
Doublette | 2' | Baryphone | 16' | |
Piccolo | 1' | Trompette | 8' | |
Fourniture 2' | IV | Cromorne | 8' | |
Cymbale 2/3' | IV | Clairon | 4' | |
Grand Cornet | V | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Trompette harmonique | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
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Flûte harmonique | 8' | Bourdon | 32' | |
Bourdon/Cor de nuit | 8' | Contrebasse | 16' | |
Viole de gambe | 8' | Soubasse | 16' | |
Voix céleste | 8' | Flûte ouverte | 8' | |
Flûte octaviante | 4' | Octave | 4' | |
Octavin harmonique | 2' | Bombarde | 16' | |
Trompette harmonique | 8' | Trompette | 8' | |
Basson-Hautbois | 8' | Clairon | 4' | |
Euphone | 8' | |||
Voix humaine | 8' |
Clavier manuel / |
Pédale |
|||
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Flûte (B/D) | 8' | En tirasse / By pull-down | ||
Bourdon harmonique | 8' | |||
Gambe | 8' | |||
Voix céleste | 8' | |||
Prestant (B/D) | 4' | |||
Trompette (B/D) | 8' |
B/D : basses et dessus coupées entre b0 et c1 / bass and treble divided between b0 et c1 |