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Anonyme (Bunel ?), 1664 / Deschamps, 1789 / Quoirin, 1987
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L'église Saint-Didier, anciennement nommée Saint-Éterne, est une église catholique. Hormis deux murs et le croisillon sud remontant au premier quart du XIIIe siècle, l'édifice date essentiellement du dernier quart du XVe siècle et de la seconde moitié du XVIe siècle, et les influences gothiques flamboyantes et Renaissance se superposent parfois dans une même partie de l'édifice. Or, le plan reste d'une grande homogénéité et les façades tout comme l'intérieur sont assez harmonieux. Les voûtes flamboyantes et les finitions Renaissance sont surtout remarquables tout comme les contreforts devant le bas-côté sud et le côté nord de la nef.
Historique
Une présence chrétienne est attestée à Villiers-le-Bel dès la fin de l'Antiquité. Rien n'est toutefois connu des édifices de culte antérieurs à l'église actuelle. Pendant la première moitié du XIIe siècle, Radulphe de Bel offre à l'église les reliques d'Éterne d'Évreux. Vers 1140, la famille Le Bel, seigneurs du lieu, fonde un prieuré attaché à la cure puis donne l'église et le prieuré à Étienne de Senlis, évêque de Paris. Ce dernier confie le prieuré à l'abbaye Saint-Victor de Paris, qui le conserve jusqu'à sa dissolution sous la Révolution française. Le prieur est en même temps le curé. La construction de l'église actuelle commence seulement au début du XIIIe siècle avec l'édification d'une nouvelle façade occidentale et du bas-côté sud. Le transept de l'église précédente est remplacé vers 1220. Ensuite, les travaux cessent et ne reprennent qu'au XVe siècle avec la construction d'un nouveau chœur au chevet plat et de ses collatéraux entre 1486 à 1498. La reconstruction de la nef commence également, mais n'est pas menée à terme.
Ce n'est qu'en 1546 que les marguilliers lancent une nouvelle campagne de travaux rendue indispensable par l'instabilité que la nef d'alors présente. Ces travaux sont financés par les habitants. Après consultation de trois maîtres-maçons, le marché est attribué à Guillaume Godart de Beauvais par contrat du 22 décembre 1546. Tout d'abord, les voûtes du bas-côté sud sont refaites, puis les parties hautes de la nef sont reprises entre 1550 et 1554. La famille de Montmorency étant devenue seigneurs de Villiers-le-Bel, elle participe désormais au financement et envoie des ouvriers supplémentaires en provenance des autres chantiers sur son territoire. En 1561, suite à une demande d'Anne de Montmorency, l'église de Langres offre un os du bras de Didier de Langres. Le connétable compte ainsi renforcer son impact sur la ville et raviver la foi catholique face à la Réforme. La nef est à son tour revoûtée, et le bas-côté nord est presque entièrement rebâti. Des arcs-boutants sont ajoutés pour étayer les murs, opération terminée en 1572. Trois ans plus tard, les travaux pour l'édification du nouveau clocher sont lancés. À partir de 1579, la direction du chantier est reprise par Nicolas Godart qui prend la succession de son père. La veuve Anne de Montmorency fait appel aux maîtres-verriers Nicolas Deloys puis Antoine Porcher.
Pendant le XVIIe siècle, l'église est équipée d'un riche mobilier baroque dans le cadre de l'effort de Contre-Réforme, la communauté protestante étant particulièrement nombreuse à Villiers-le-Bel. Les reliques sont également mises à contribution pour attirer davantage de fidèles. Le grand retable est installé en 1635, et en 1669, le marchand Denis Rehaut offre l'orgue. Un dernier agrandissement de l'église est entrepris en 1672, quand une chapelle est ajoutée au nord par le maître-maçon Charles Nepveu. Sous la Révolution, les reliques de saint Éterne se perdent. L'édifice est classé au titre des « monuments historiques » par arrêté du 11 avril 1931.
Avec la démolition du mur extérieur du croisillon nord lui servant d'arc-boutant, la base du clocher se dressant au-dessus de la croisée du transept peine à supporter son poids et présente très tôt des désordres. Au XIXe siècle, le clocher est presque entièrement reconstruit, mais l'on omet de consolider sa base. La pile sud-ouest montre un important déversement qui atteint 70 cm entre sa base et son sommet à la fin du XXe siècle, et les arcades sont déformées. Les cloches cessent de sonner dès 1992. Le clocher doit être étayé provisoirement en raison du risque d'effondrement. Afin de faciliter les travaux de remise en état, l'église est fermée au culte en 2002. La restauration commence finalement en 1998 et comporte trois tranches : les fondations et le clocher, l’intérieur de l’église et finalement, l’extérieur. L'opération la plus spectaculaire est la déconstruction du clocher, tout en laissant en place la charpente et le toit, reposant sur un échafaudage. Ensuite, le clocher est reconstruit à l'identique pierre par pierre. Après huit ans de fermeture, l'église est rouverte aux fidèles le 2 janvier 2011 après des travaux de restauration totalisant un coût total de deux millions d'euros.
L'édifice
L'église suit un plan cruciforme, avec une nef à deux bas-côtés; un transept non saillant; un clocher central s'élevant au-dessus de la croisée du transept; et un chœur au chevet plat de deux travées, flanqué de deux collatéraux. Aussi bien la nef que le chœur sont élevés et dépassent nettement en hauteur les collatéraux, ce qui permet un éclairage supplémentaire par des des fenêtres dans les claires-voies. Les murs latéraux de la nef et du chœur sont consolidés par des arc-boutants dans la continuité des contreforts des collatéraux. Le croisillon sud est flanqué à droite par une tourelle d'escalier ronde donnant accès aux combles, et tenant en même temps lieu de contrefort. Le clocher, bien que reconstruit à grands frais, présente des contreforts plats et deux baies abat-son ogivales par face; il est d'une grande simplicité architecturale. L'église possède deux accès, à savoir le portail occidental et le portail méridional dans la troisième travée du bas-côté sud.
Du XIIIe siècle, subsistent la façade occidentale avec notamment un triplet de trois baies ogivales au-dessus du portail, encadrées par de fines colonnettes et ornées de tores; la nef avec ses bas-côtés, ainsi que le transept. Ils portent toutefois les traces d'un rehaussement qui a eu lieu en même temps avec la construction du clocher, soit entre 1546 et 1579, ce qui vaut à leurs contreforts une ornementation sculptée dans le style Renaissance. Ces travaux de la période Renaissance sont attribués à l'architecte Jean Bullant. Le chœur et ses collatéraux datent de la période de 1486 à 1498. Ses contreforts sont déjà d'une forme similaire que ceux réalisés ultérieurement à l'ouest, mais ils portent un décor flamboyant nettement moins élaboré.
La partie la plus ancienne est le bas-côté sud qui n'a pas été entièrement reconstruit : les piliers ont été repris en sous-œuvre en 1547 même les piliers engagés dans le mur du sud et les trois premières voûtes sont conservées. La nef est rebâtie entre 1548 et 1554, mais pas entièrement : manquent encore les voûtes des deux premières travées et sans doute le mur septentrional. Aucun document d'archives ne témoigne d'autres travaux jusqu'au début des années 1570 ce qui laisse à penser que les travaux s'interrompent, ou qu'ils se concentrent uniquement sur le clocher. L'élévation méridionale de la nef est stylistiquement très proche du bas-côté sud. Quant à l'élévation nord de la nef, elle montre les marques de la Renaissance. Le bas-côté nord a été peut-être été terminé après la nef; tout au moins, il affiche un style Renaissance plus avancé. La croisée du transept est la travée la plus élevée de l'église, ce qui est imputable à la disparition de sa voûte, remplacée par un simple plafond en bois. Bien qu'appartenant encore à la fin du XVe siècle quand l'architecture flamboyante est à son apogée, le chœur et ses collatéraux sont d'un style très épuré plus caractéristique du déclin de la période flamboyante.
Le retable de marbre polychrome, composé de quatre grandes colonnes de marbre noir et d'une arcade au milieu, est classé monument historique depuis 1908. Cette œuvre du sculpteur parisien Nicolas Prévost date de 1538. Quatre statues, individuellement classées en tant qu'objets historiques le 5 décembre 1908, flanquent le retable : deux statues allégoriques en marbre blanc placées en dessous de l'arcade, et deux statues en bois représentant saint Denis et saint Victor.
L'église est immortalisée sur une toile du peintre Maurice Utrillo datant de 1910. Un tableau de Théophile Emmanuel Duverger intitulé « Confirmation à Villiers-le-Bel » peint en 1867 représente la croisée du transept de l'église avec une foule de jeunes filles en prière.
L'orgue
Le Grand-Orgue date de 1665 et pourrait avoir été construit par Adrien Bunel. Le grand buffet de chêne, construit en 1664 par les frères François et Denis Guibillon, de même que la partie instrumentale de l'orgue ont été classés à titre d'objets historiques le 4 avril 1939. À l'origine, le buffet était fermé par des volets dont les gonds sont restés en place. Quant au Positif, il a été ajouté en 1789 et son buffet a été construit par le menuisier Michel et peint par Ferry. L'instrument est installé sur une tribune au fond de la nef. Cette tribune de bois, en partie plus ancienne que l'orgue, a été élargie à deux reprises : pour l'installation du Grand-Orgue puis pour celle du Positif.
La tribune est décorée de six panneaux sculptés. Ils représentent des scènes de la vie de saint Didier, patron de la paroisse et du donateur de l'orgue, Didier Rahault, riche marchand de dentelles. Inspirés du récit de Grégoire de Tours, ces bas-reliefs évoquent des passages de la vie du saint, à savoir l'évangélisation du peuple de Langres, la résistance au siège établi par les Vandales autour de cette ville, la négociation avec le chef vandale et la chute de la ville. Deux autres panneaux figurent Didier, décapité, portant sa tête au lieu de sa sépulture et enfin l'inhumation de son corps. Elle est classée comme monument historique le 22 juin 1908. Le tout a été restauré par Pascal Quoirin à partir de 1982.Diverses inscriptions attestent l'intervention de Claude Deschamps en 1751 et en 1760, de Claude Deschamps fils en 1789 et enfin de Louise Somer en 1794. En 1885, relevage complet par Edwin et John Abbey qui refont la soufflerie et qui remplacent la Voix humaine du Grand-Orgue par une Soubasse, et le Dessus de Trompette du Positif par la Voix humaine.
L'instrument est entièrement restauré, en 1987, par Pascal Quoirin qui rétablit la composition originale. L'instrument conserve 98% de ses tuyaux d'origine qui émanent, pour la plupart, de l'atelier de Somer dont le tuyautier était Deschamps fils. Il a été inauguré les 28 et 29 novembre 1987.
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St. Didier church, formerly named St. Éterne, is a Catholic church. Except two walls and the south transept that go back up to the first quarter of the 13th century, the building mainly dates from the last quarter of the 15th century and the second half of the 16th century, and flamboyant Gothic and Renaissance influences sometimes overlap in the same section of the building. Nevertheless, the building shows a large homogeneity and the facades along with the interior are rather well balanced. Flamboyant Gothic archways and Renaissance finishing touches are remarkable as are the buttresses in front of the south side aisle and the north side of the nave.
History
A Christian presence is certified in Villiers-le-Bel from the end of Ancient times. Nevertheless, nothing is known about worship buildings preceeding the actual church. During the first half of the 13th century, Radulphe de Bel donated to the church the relics of Éterne d'Évreux. By 1140, the Le Bel family, lords of the land, established a priory under the cure's authority then gave the church and the priory to Étienne de Senlis, bishop of Paris, who entrusted the priory to St. Victor Abbey, in Paris, who was responsible for it up to the dissolution under the French Revolution. At the time, the Prior was also the parish priest. The construction of the actual church began only at the beginning of the 13th century with the erection of a new western facade and the south transept. The transept of the previous church was replaced by 1220. Then, works stopped and resumed only in the 15th century with the construction of a new chancel with its flat apse and of its side aisles between 1486 in 1498. Reconstruction of the nave also began, but was not completed.
A new construction phase was started in 1546 to remedy the instability of the nave. These works were financed by the residents. After consultation of three master bricklayers, the contract was awarded to Guillaume Godart de Beauvais on December 22nd, 1546. First of all, the archways of the south aide aisles were rebuilt, then the top section of the nave were rebuilt between 1550 and 1554. The Montmorency family, now being the lords of Villiers-le-Bel, participated in the financing and sent for additional workers from other construction sites on its territory. In 1561, further to a request by Anne de Montmorency, the church in Langres donated a bone coming from the arm of Didier de Langres. By doing so, the constable intended to reinforce his influence over the city and to reanimate the Catholic faith then facing the Reformation. A new vault was installed in the nave and the north side aisle was almost entirely rebuilt. Flying buttresses were added to support the walls, an operation which ended in 1572. Three years later, erection works for a new steeple were started. From 1579, the supervision of the construction site was assigned to Nicolas Godart who succeeded his father. The widow Anne de Montmorency called upon master glass workers Nicolas Deloys and Antoine Porcher.
During the 17th century, the church received rich Baroque furnishings as part of the Counter-Reformation effort, the Protestant community being particularly numerous in Villiers-le-Bel. Relics were also put in contribution to attract more faithfuls. The large reredos was installed in 1635, and in 1669, merchant Denis Rehaut donated the organ. The last enlargement of the church was undertaken in 1672, when a chapel was added to the north by the master bricklayer Charles Nepveu. Under the Revolution, the relics of St. Éterne were lost. The building was classified as an "Historic monument" on April 11th, 1931.
With the demolition of the north transept outside wall used as buttress, the foundation of the bell tower standing above the transept struggled to support its weight and very soon showed signs of weakness. In the 19th century, the bell tower was almost entirely rebuilt, but they forgot to consolidate its foundations. The southwest pier showed an important deflection which reached 70 cm between its base and its summit at the end of the 20th century, and archways were being distorted. Bells ceased ringing in 1992. The bell tower had to be provisionally supported owing to the risk of collapse. To make repair works easier, the church was closed to worship in 2002. Restoration works finally began in 1998 and included three phases: foundations and the bell tower, church interior and finally, the church exterior. The most spectacular operation was the deconstruction of the bell tower, while leaving in place the framework and the roof, resting on a scaffolding. Then, the bell tower was rebuilt to original stone by stone. Eight years after closing, the church was reopened on January 2nd, 2011 after restoration works which costed two million euros.
The Building
The church building follows a cross-shaped plan, with one nave with two side aisles; a not salient transept; a central bell tower rising above the transept crossing; and a two-bay chancel with a flat apse and two side aisles. Both the nave and the chancel are raised and distinctly exceed the height of the side aisles which allows an additional illumination by the windows in the clerestory. The nave and chancel lateral walls are strenghtened by buttresses in continuity to the side aisles buttresses. The south transept is flanked to the right by a round turret of staircase leading to the gables while serving as buttress. The bell tower, rebuilt at great expenses, has flat buttresses and two louvre ogival bays on each face; its architecture is quite simple. The church has two accesses, the western portal and the southern portal located in the third bay of the south side aisle.
From the 13th century remain the western facade with its three ogival bays above the portal, surrounded by fine small columns and adorned with tori; the nave with its side aisles, as well as the transept. Nevertheless, they show traces of a raising which took place at the same time as the construction of the bell tower, which was between 1546 and 1579, their buttresses are decorated with sculptures in the Renaissance style. These works from the Renaissance period are ascribed to architect Jean Bullant. The chancel and its side aisles date from 1486 till 1498. Its buttresses are already in a similar form to those built later on the western part, but they show a distinctly less elaborate Flamboyant decor.
The most ancient section is the south side aisle which was been not entirely rebuilt: pillars were underpinned in 1547 even pillars recessed in the south wall and the first three archways were preserved. The nave was rebuilt between 1548 and 1554, but not entirely: still missing are the archways of the first two bays and probably the northern wall. No archive document gives evidence of other works till the beginning of the 1570s; this lead to think that works were stopped or that they were focused on the bell tower. The nave's southern elevation is, in style, very close to the south side aisle. As for the nave's north elevation, it shows Renaissance marks. The north side aisle was perhaps completed after the nave; at least, it shows a late Renaissance style. The transept crossing is the church's highest bay; it is due to the removal of its vault and its replacement with a simple wooden ceiling. Although still belonging to the end of the 15th century when Flamboyant architecture was in its peak, the chancel and its side aisles show a more refined style which is characteristic to the decline period of the Flamboyant style.
The polychrome marble reredos, comprised of four large black marble columns and an archway in the middle, is listed as an ancient monument since 1908. This work of Parisian sculptor Nicolas Prévost dates from 1538. Four statues, individually classified as historic objects on December 5th, 1908, flanked the reredos: two white marble allegoric statues located underneath the archway, and two wooden statues depicting St. Denis and St. Victor.
The church is immortalized in a painting by Maurice Utrillo dating from 1910. A painting by Théophile Emmanuel Duverger entitled « Confirmation in Villiers-le-Bel » painted in 1867 represents the church's transept crossing with a group of girls in prayer.
The Organ
The Grand-Orgue dates from 1665 and could have been built by Adrien Bunel. The larke oak organcase, built in 1664 by brothers François and Denis Guibillon, was classified as an historical object on April 4th, 1939. Originally, the organcase was closed by shutters whose hinges are still in place. As for the Positif, it was added in 1789 and its organcase was built by carpenter Michel and painted by Ferry. The instrument was installed on a gallery in the end of the nave. This wooden gallery, partly more ancient than the organ, was twice enlarged: for the installation of the Grand-Orgue then for the Positif. The balustrade is adorned with richly sculpted bas-reliefs illustrating the life of St. Didier. It is classified as an ancient monument on June 22nd, 1908. The whole ensemble was restored by Pascal Quoirin beginning in 1982.
Various inscriptions certify interventions by Claude Deschamps in 1751 and in 1760, by Claude Deschamps Jr in 1789 and finally by Louise Somer in 1794. In 1885, a full renovation was carried out by Edwin and John Abbey who rebuilt the wind system and who replaced the Voix humaine of the Grand-Orgue with a Soubasse, and the Dessus de Trompette of the Positif with the Voix humaine.
The instrument was completely restored, in 1987, by Pascal Quoirin which restored the original composition. 98% of the original pipework was extant and, for most of it, it came from Somer's workshops whose pipemaker was Deschamps Jr. It was inaugurated on November 28th and 29th, 1987.
I. Positif de dos |
II. Grand-Orgue |
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Montre | 8' | Montre | 8' | |
Bourdon | 8' | Second | 8' | |
Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Prestant | 4' | |
Doublette | 2' | Nazard | 2 2/3' | |
Tierce | 1 3/5' | Quarte | 2' | |
Plein-Jeu | IV | Tierce | 1 3/5' | |
Trompette | 8' | Cornet | V | |
Cromorne | 8' | Fourniture | IV | |
Hautbois | 8' | Cymbale | III | |
Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
Pédale |
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Cornet | V | Flûte | 8' | |
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |