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Casavant, Opus 1068, 1925 / Bertrand, 1983
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Alma est une ville dans la municipalité régionale de comté de Lac-Saint-Jean-Est, dont elle est le chef-lieu, et de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est la principale ville de la région du Lac-Saint-Jean. Elle constitue la deuxième ville en importance de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, après Saguenay.
Les premières explorations du territoire par des non-autochtones ont lieu dès 1656 mais sans s'y arrêter plus que nécessaire. De premières activités saisonnières sont notées vers 1850 mais sans qu'il y ait d'établissement définitif. Les premiers colons résidents arrivent à partir d'avril 1863. L'arpenteur Edmond-A. Duberger qui travailla dans la région au cours de 1861 et en 1863-4, donne le nom "Alma" au nouvel établissement en l'honneur de la victoire des Français et des Anglais sur les Russes, le long du fleuve Alma (qui signifie pomme dans les langues turco-tatares., qui se situe aujourd'hui près de Sébastopol, en Ukraine, durant la guerre de Crimée le 20 septembre 1854.
Dès 1869, les résidents demandent d'ouvrir des chemins afin d'assurer les communications avec l'extérieur et voient à structurer la vie civile, à construire des écoles et à se préparer à accueillir un prêtre. Comme un grand nombre des premiers résidents viennent d'Hébertville, il est possible que l'abbé Jean-Baptiste Villeneure, desservant à Notre-Dame d'Hébertville soit venu leur rendre visite avant qu'un desservant ne soit officiellement nommé. Cette nomination arrive au début de l'automne 1869 alors que le Grand Vicaire Dominique Racine nomme l'abbé Napoléon Constantin à ce poste. La première messe est célébrée le 3 novembre 1871 par l'abbé André Pelletier, curé d'Hébertville, dans la maison de Damase et Justine Bélanger.
Le premier document relatif à la construction d'une chapelle est une lettre du Grand Vicaire Dominique Racine à Mgr Elzéar-Alexandre,Taschereau, archevêque de Québec, en date du 7 août 1871. Toutefois, ce n'est qu'en juin 1872 que l'emplacement pour sa construction est fixé par la Grand Vicaire. À la suite de contestations de la part d'un groupe de résidents quant à l'emplacement retenu, la construction de la chapelle ne débute qu'en 1875 et ce, sur l'emplacement initialement identifié. La chapelle est bénite, le 11 octobre 1875, par l'abbé Bruno Leclerc, curé d'Hébertville. Le bâtiment fait 15,2 mètres (50 pieds) de longueur sur 9 mètres (30 pieds) de largeur, avec choeur et sacristie; il n'y avait pas de vrai clocher avec flèche, mais un simple clocheton. Elle est détruite lors d'un incendie le 13 juillet 1878 avec tout ce qu'elle contenait.
Au printemps de 1878, les syndics s'occupent de la construction d'une maison de 9 mètres (30 pieds) sur 11 mètres (36 pieds) qui doit servir d'abord de salle publique convertie en chapelle temporaire puis, plus tard, de presbytère. La construction de la nouvelle chapelle sur l'emplacement exact de la première, débute en 1881; elle est bénite le 8 février 1873 par l'abbé Bruno Leclerc, toujours curé d'Hébertville. Le bâtiment est construit en grosses pièces équarries à la hache; elle est plus grande que la première (15,2 mètres par 12 mètres / 50 pieds par 40 pieds) et comporte un petit clocher. Le 10 juin 1894, une résolution est adoptée pour allonger l'église de 9 mètres (30 pieds) et d'ajouter, sur sa façade, une tour carrée qui porterait un vrai clocher. Une cloche, autrefois utilisée à la cathédrale de Chicoutimi, est achetée au coût de 250 $, le 7 octobre 1894.
Le 15 mars 1882, les citoyens signent une requête qui sera transmise à Mgr Dominique Racine, évêque de Chicoutimi, pour lui demander de nommer un curé. Cette requête est acceptée et, le 22 août suivant, l'abbé Marie-Hubert-Henri Cimon est nommé curé de la mission Saint-Joseph d'Alma. Dès le 11 décembre 1882, les paroissiens présentent une autre requête à l'évêque de Chicoutimi, cette fois pour obtenir la conversion de la mission en paroisse. N'ayant pas été exaucé une première fois, ils reviennent à la charge le 27 novembre 1883. L'érection canonique fixant les limites territoriales de la paroisse est signée le 21 janvier 1884 tandis que l'érection civile suit le 13 août suivant.
Vu l'état de la chapelle qui n'est qu'un vieux bâtiment en bois agrandi, en mauvais état et trop petit pour contenir le nombre toujours grandissant de paroissiens, le curé, l'abbé Héraclius Lavoie, et les marguilliers convoquent une assemblée le 3 juin 1906 au cours de laquelle il est approuvé, à l'unanimité, de transmettre une requête à Mgr. Michel-Thomas Labrecque, évêque de Chicoutimi, pour obtenir la permission de construire une église. La requête est acceptée et l'on fait appel à l'architecte René-Pamphile Lemay, de Québec, pour la préparation des plans. L'édifice, en style roman, construit en pierre, aura 45,7 mètres (150 pieds) de longueur et 18,2 mètres (60 pieds) de largeur, 11,6 mètres (38 pieds) de hauteur au-dessus des lambourdes. Au moment de l'ouverture des soumissions, le 8 février 1907, sept soumissions sont présentées allant de 38 200 $ à 58 800 $. Le contrat est accordé à Joseph Giroux, de Saint-Casimir-de-Portneuf au montant de 40 000 $. Les travaux devaient être terminés pour le 1er décembre 1908. Le nouveau temple devait être érigé à angle droit avec la chapelle existante d'alors. Comme le lieu précis de la nouvelle église chevauchait le lieu de la sacristie de cette chapelle, on dut démolir cette sacristie avant d'entreprendre la mise en place des fondations de l'église nouvelle. Mgr Labrecque procède à la bénédiction de la pierre angulaire le 16 juin 1907 et à la bénédiction de l'église et des cloches le 30 septembre 1908. Quant à la sacristie, elle mesure 15,2 mètres (50 pieds) de long par 12 mètres (40 pieds) de largeur et 7,3 mètres (24 pieds) de hauteur à partir du plancher. Le coût total de l'église aura été de 44 147 $. La vieille chapelle est alors vendue à Jean Dufour pour la somme de 75 $ à la condition qu'il la débâtisse à ses frais.
L'édifice, en forme de croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle, est recouverte, à l'extérieur, de pierre alors que les murs intérieurs et celui du plafond plat est en plâtre.
Avec l'augmentation considérable de la population, le Conseil de fabrique décide, le 27 juillet 1924, de procéder à certains travaux d'agrandissement, soit de construire, au coût de 8 626 $, des tribunes dans les transepts et de prolonger, au coût de 3 140 $, la tribune arrière pour y loger des bancs et préparer une plate-forme pour accueillir l'orgue. L'électricité est installée dans l'église le 28 septembre 1924 au coût de 1 312 $ et, à la suite à cette installation, l'église fait l'acquisition de treize luminaires de verre de Bohême, au coût de 12 000 $, auprès de la maison Paul Lambert, de Montréal.
À la suite de la présence d'un lampion dans la crèche près de l'Enfant-Jésus, un incendie se déclare dans l'église le 29 janvier 1927. Après avoir craint de perdre totalement l'édifice, le sinistre est contrôlé et les dégâts causés sont estimés à 60 000 $. Les réparations sont confiées, le 4 mars, à Edmond Lavoie, pour la somme de 17 600 $ soit la somme consentie par les assureurs. De peur d'être victime d'un autre incendie, le Conseil de fabrique autorise, le 9 juillet 1939, l'installation de gicleurs, au coût de 11 000 $.
Le 6 mai 1948, le Conseil de fabrique autorise la décoration de l'église par l'ajout de six tableaux produits sur toile encollée, au coût de 4 000 $. Ces tableaux sont réalisés par les peintres Morency et Martirano, de Montréal. En 1950, un nouveau plancher est installé au coût de 10 000 $ et la même année marque le début des travaux pour l'installation de vitraux. Une première commande est placée, au coût de 7 500 $, pour 22 vitraux à la maison Dessmarais & Robitaille, de Montréal, et qui seront réalisés par la firme M.-A. Rault, de Rennes (France). Une deuxième commande suit, en janvier 1951, pour les grandes fenêtres de la nef et enfin, en novembre 1951, une troisième commande, au montant de 3 700 $, pour la grande fenêtre de la façade (2,2 mètres par 5 mètres / 7 pieds par 16 pieds). On profite de ces travaux pour faire exécuter des réparations à l'église, au coût de 25 000 $. L'église possède aussi deux toiles signées E. Bottoni, de Rome, produites en 1908 et ayant appartenues à une église de Québec aujourd'hui démolie.
En 1952, une demande est faite à l'aluminerie Alcan d'Isle-Maligne pour qu'elle fournisse les portes des trois ouvertures principales de la façade. La demande est acceptée et, le 2 mai 1954, les trois portes principales, faites d'une structure et d'un revêtement épais d'aluminium, sont installées. Ces portes, garnies d'un grillage ouvré fait de tiges et de réglettes du même métal, ont été fabriquées aux ateliers de la maison Faustin, de Montréal.
L'orgue
Le 10 août 1890, le Conseil de fabrique procède à l'achat d'un harmonium au coût de 150 $ payé par la fabrique et le solde payé par une souscription remboursable en trois ans. La première organiste reçoit un salaire de 2 $ par mois plus 1 $ pour chaque sépulture ou mariage.
Le 30 novembre 1924, le Conseil de fabrique décide de remplacer l'harmonium par un orgue qui cadrerait bien avec la nouvelle église qui dépassait déjà les quinze ans d'âge. Des rencontres avec les représentants de la firme Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, révèlent que l'instrument désiré coûterait 10 150 $. Au moment de l'achat, il était convenu de payer cette somme à raison de 3 385 $ au moment de l'installation et le solde par des billets à ordre.
Au moment de son installation en 1925, le buffet de l'orgue avait été conçu puis réalisé d'une seule pièce. Il s'étendait dans le sens de la largeur de l'église et obstruait ainsi la grande fenêtre de la façade. En novembre 1951, le Conseil de fabrique autorise la séparation du buffet en deux moitiés lesquelles seront installés de chaque côté de la grande fenêtre de la façade maintenant libérée et ce, pour la somme de 5 000 $.
Une restauration importante, réalisée par la firme Casavant Frères, a eu lieu au lendemain de l'incendie de l'église, en janvier 1927. Puis, entre 1960 et 1969, les anches des claviers manuels sont retirées pour les remplacer par des mutations. Ensuite, en 1979, Louis-Auguste Guillemette renforce l'harmonisation de l'instrument, au coût de 2 700 $. Enfin, en 1983 et au coût de 33 000 $, la firme Orgues Marcel Bertrand reharmonise l'instrument au complet et place deux jeux d'anches ainsi qu'une Fourniture de trois rangs aux claviers manuels.
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Alma is a city and the administrative center of East Lac-Saint-Jean county and located in the Saguenay-Lac-Saint-Jean region. It is the largest city in Lac-Saint-Jean and the second in the Saguenay-Lac-Saint-Jean region, after Saguenay.
The first explorations in the region by non-natives took place from 1656, but without settling. The first seasonal activities were recorded around 1850, but again there was no permanent settling. The first resident settlers arrived around April 1863. Surveyor Edmond A. Duberger, who worked in the region in 1861 and again in 1863-4, named the settlement "Alma" to honor the French and English victory over the Russians, during the Crimean war on September 20th, 1954, along the Alma (which means apple in turk-tatar language) River which is now located near Sébastopol, in Ukraine.
From 1869, the settlers asked for roads to be opened in order to provide communications, structure civil life, build schools and got ready to greet a priest. As most of the first settlers originated from Hébertville, it is possible that Father Jean-Baptiste Villeneure, parish priest in Hébertville came to visit them before a priest was officially appointed. This appointment came early in the autumn of 1869 when Vicar General Dominique Racine assigned Father Napoléon Constantine. The first mass was celebrated on November 3rd, 1871 by Father André Pelletier, a priest in Hébertville, in the home of Damase and Justine Bélanger.
The first document relating to the building of a chapel is a letter, dated August 7th, 1871, by General Vicar Dominique Racine to Archbishop Elzéar-Alexandre Taschereau, of Quebec. Nevertheless, the chapel site was chosen only in June 1872 by the General Vicar. Following protests on behalf of a group of settlers concerning the chosen site, the construction began only in 1875 and on the initially identified site. The chapel was blessed, on October 11th, 1875, by Father Bruno Leclerc, parish priest of Hébertville. The building was 50 feet (15.2 meters) long and 30 feet (9 meters) wide, with the chancel and sacristy; without a true bell tower and steeple, but a simple little steeple. It was destroyed in a fire on July 13th, 1878 with all its contents.
In the spring of 1878, the churchwardens were busy with the construction of a 30-foot (9-meter) by 36-foot (11-meter) home which will be used as a public room converted into a temporary chapel and later, as presbytery. The construction of this new chapel, which was exactly on the same site as the first one, began in 1881; it was blessed by Father Bruno Leclerc, still parish priest in Hébertville on February 8th, 1873. The building used large ax squared off beams; it was larger than the first one (50 feet by 40 feet / 15.2 meters by 12 meters) and included a small bell tower. On June 10th, 1894, a motion was carried to lengthen the church by 30 feet (9 meters) and to add, on its facade, a square bell tower which would include a true steeple. A bell, used in the past by the Chicoutimi cathedral, was purchased, on October 7th, 1894, at the cost of $250.
On March 15th, 1882, the citizens signed a petition which will be sent to Bishop Dominique Racine, of Chicoutimi, to ask him to assign a resident parish priest. This request was accepted and, on August 22nd next, Father Marie-Hubert-Henri Cimon was appointed parish priest of St. Joseph's Mission. On December 11th, 1882, the parishioners sent another request to the Bishop of Chicoutimi, this time to modify the mission status into a parish one. The request was denied and a second request was sent on November 27th, 1883. The canonical erection establishing the parish territory was signed on January 21st, 1884, and the civil erection followed on August 13th next.
Considering the condition of the chapel which was only an old extended wooden building, in poor condition and too small to accommodate the always increasing number of parishioners, the parish priest, Father Héraclius Lavoie, and the churchwardens called an assembly to be held on June 3rd, 1906 to approve a request to be sent to Bishop Michel-Thomas Labrecque, of Chicoutimi, to obtain permission to build a church. The request was granted and architect René-Pamphile Lemay, of Quebec, was called upon for the preparation of plans. The stone building, in Romanesque style, will be 150 feet (45.7 meters) long and 60 feet (18.2 meters) wide, 38 feet (11.6 meters) high above wall plates. When tenders were opened, on February 8th, 1907, there were seven tenders with prices ranging from $38,200 to $58,800. The contract was entrusted to Joseph Giroux, of St. Casimir-de-Portneuf, for $40,000. Works must be completed by December 1st, 1908. The new building was to be erected at a right angle from the existent chapel at the time. As part of the new church sat astride the sacristy of the existent chapel, this last one had to be demolished before undertaking the construction of the new church. Bishop Labrecque blessed the cornerstone on June 16th, 1907 and the church and bells on September 30th, 1908. As for the sacristy, it is 50 feet (15.2 meters) long by 40 feet (12 meters) wide and 24 feet (7.3 meters) high from the floor. The total cost of the church will be $44,147. The old chapel was then sold to Jean Dufour for $75 providing that he took it down at his own expenses.
The cruciform building, with a protruding chancel and a semicircular apse, is covered with stone on the outside while the inside walls and the flat vault are covered with plaster.
With the considerable increase in the population, the churchwardens decided, on July 27th, 1924, to enlarge the church. Galleries in the transepts were built at the cost of $8,626 and the rear gallery was extended, at the cost of $3,140, to install additional pews and to prepare a loft for the organ. Electricity was installed in the church on September 28th, 1924 at the cost of $1,312 and, following this installation, thirteen Bohemian glass chandeliers were purchased, at the cost of $12,000, from the Paul Lambert firm, of Montreal.
Following the presence of a lantern in the Christ Child's crib, a fire broke out in the church on January 29th, 1927. Fearing the loss of the complete building, the blaze was controlled and damage was estimated at $60,000. Repairs were entrusted, on March 4th, to Edmond Lavoie, for $17,600 which was the sum approved by the underwriters. Fearing another fire, the churchwardens approved the installation of jets, on July 9th, 1939, at the cost of $11,000.
On May 6th, 1948, the churchwardens approved the purchase of six paintings produced on pasted cloth at the cost of $4,000. These paintings were executed by painters Morency and Martirano, from Montreal. In 1950, a new floor was installed in the cost of $10,000 and the installation of stained glass windows began. A first order was set out to the Dessmarais and Robitaille firm, of Montreal, at the cost of $7,500, for 22 stained glass windows which will be executed by the M.-A. Rault firm, of Rennes (France). A second order followed in January, 1951 for the large nave windows and finally, in November, 1951, a third order, at the cost of $3,700, for the large facade window (7 feet by 16 feet / 2,2 metres by 5 metres). At the same time, other repairs were executed in the church, at the cost of $25,000. The church also has two signed paintings from E. Bottoni, of Rome, executed in 1908 and having belonged to a now-demolished church in Quebec City.
In 1952, a request sent to Alcan Aluminum, of Isle-Maligne, to provide for the three facade doors. The request was accepted and, on May 2nd, 1954, the three main doors, made of an aluminum structure and heavy surface, were installed. These doors, decorated with wire netting made with rods and with sticks of the same metal, were fabricated in the Faustin workshops, in Montreal.
The organ
On August 10th, 1890, the churchwardens approved the purchase of a reed organ at the cost of $150 paid by the church and the balance paid by a subscription payable in three years. The first organist accepted a $2 monthly wage plus $1 for every funeral or marriage.
On November 30th, 1924, the churchwardens decided to replace the reed organ with an organ which would fit the new church which was already fifteen years old. Meetings with the representatives of Casavant Frères, of St. Hyacinthe, show that the desired instrument would cost $10,150. At the time of the purchase, it was agreed to pay this amount at the rate of $3,385 at installation time and the balance by promissory notes.
When installed in 1925, the organcase had been designed as a single piece. It stretched all along the width of the church and obstructed the large facade window. In November 1951, the churchwardens decided to divide the organcase into two sections to be installed on each side of the now large unobstructed face window, at the cost of $5,000.
An important restoration, carried out by Casavant Frères, took place just after the fire in the church, in January 1927. Between 1960 and 1969, the reeds in the manual divisions were removed to make room for mutations. In 1979, Louis-Auguste Guillemette reinforced the voicing of the instrument, at the cost of $2,700. Finally, in 1983 and at the cost of $33,000, the Marcel Bertrand organ firm completely revoiced the instrument and reintroduced two reed stops as well as a 3-rank Fourniture in the manual divisions.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Bourdon | 16' | |
Rohrflöte | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Principal | 8' | |
Prestant | 4' | Viole de gambe | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Principal | 4' | |
Fourniture | III | Flûte bouchée | 4' | |
Trompette | 8' | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Octavin | 2' | |||
Larigot | 1 1/3' | |||
Sifflet | 1' | |||
Hautbois | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Principal | 16' | Bourdon | 16' |
Octave | 8' |
Bourdon | 8' |
Octave | 4' |
Bombarde | 16' |