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Casavant, Opus 2890, 1966
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Historique
L'année 1797 marque l'arrivée, à travers bois, de premiers colons en provenance des États-Unis et, le 4 décembre 1801 marque la proclamation du canton de Shipton.
Les origines de la municipalité de Val-des-Sources, qui se sépare de la municipalité du canton de Shipton le 27 janvier 1899, remontent à la fondation, en 1855, de la firme Henry Ward Johns Manufacturing Company, de New York, qui développe un matériau de couverture à base de fibres d'amiante, la découverte, en 1879, de fibres d'amiante par le prospecteur gallois Evan Williams sur les terres de Charles Webb et la mise en exploitation, en 1881, de la mine d'amiante par William Henry Jeffrey et Evan Williams.
En 2020, la municipalité change son nom d'Asbestos pour Val-des-Sources.
L'église
En 1896, les ouvriers sont de plus en plus recherchés par la mine, et ceux-ci, en bon nombre, sont issus de familles canadiennes et catholiques et ils souhaitent un service religieux et dominical dans leur village naissant, car ils doivent se rendre à Danville situé à 7 km (4 milles).
La première démarche menée en ce sens date du 7 février 1896 par Gabriel Caron, marchand à la mine, prend la forme d'une lettre au vicaire général (1914-1922) du diocèse de Sherbrooke, Mgr Hubert-Olivier Chalifoux (1850-1922), dans laquelle il expose les ravages causés par l'ivrognerie de la population et sollicite l'envoi d'un missionnaire. Il s'en suit une visite de Mgr Chalifoux le 17 février. Le 26 février 1896, Mgr Paul-Stanislas La Rocque (1846-1926), évêque (1893-1926) de Sherbrooke, enjoint l'abbé Louis-Aimé Masson (1841-1904), curé (1865-1902) de Danville, de célébrer la messe à Asbestos une fois par mois, de préférence le dimanche. La mission est temporairement mise en place dans l'École rouge.
Le 29 mai 1896, une procuration est donnée au curé Masson de faire l'acquisition d'un terrain. La transaction est réalisée le 4 juillet pour la somme de 200 $. Un an après l'achat du terrain, une assemblée est tenue pour collecter des fonds auprès de la population afin d'ériger une chapelle en bois, durant l'été. Le 4 mai 1897, une requête adressée à Mgr La Rocque demande un prêtre résidant et l'office religieux tous les dimanches. La première messe est célébrée le 5 septembre 1897 et le 29 septembre, Mgr La Rocque émet le décret d'érection de la mission.
Un prêtre résidant est désigné le 13 octobre 1897. Il s'agit de l'abbé Antoine-Théophile-Alexandre Lebel (1857-1907). En attendant la construction du presbytère qui sera réalisée en 1898, il demeure dans la maison de Thomas Jutras. La bénédiction de la chapelle et du presbytère a lieu le 30 août 1898 par Mgr La Rocque.
L'érection canonique de la paroisse a lieu le 13 mai 1921. L'augmentation rapide de la population rend désuète la petite église de la mission du début. Elle ne répond plus aux besoins pour le service dominical.
Une assemblée de paroisse, tenue en 1923, décide de la construction d'une église. Les plans et devis sont confiés à l'architecte Louis-Napoléon Audet (1881-1971), de Sherbrooke. La première messe dans la nouvelle église a lieu le 7 juin 1925. L'église est bénie le 5 juillet par Mgr Alphonse-Osias Gagnon (1860-1941), évêque (1927-1941) de Sherbrooke. Trois ans plus tard, le 22 juillet, Mgr Gagnon revient bénir le carillon de cinq cloches acquis au coût de 9 270 $.
Le 15 avril 1946, Mgr Philippe Desranleau (1882-1952), évêque (1941-1952) de Sherbrooke, démantèle une première fois la paroisse pour créer la nouvelle paroisse Saint-Isaac-Jogues, une deuxième fois, le 1er août 1952, pour former la paroisse Saint-Barnabé qui était, depuis 1948, une desserte administrée par Saint-Aimé, une troisième fois, le 22 avril 1955, pour former celle de Notre-Dame-de-Toutes-Joies et enfin, une cinquième fois, le 19 août 1966, pour former celle de Saint-Dominique-Savio.
Devant la progression constante de la mine d'amiante, le 17 avril 1964, la firme Johns-Manville achète, pour la somme de 1,2 millions $, le terrain, l'église et le presbytère de la paroisse Saint-Aimé. De plus, il est convenu que la firme défraie en totalité les coûts de construction de deux nouvelles églises (Saint-Aimé et Saint-Dominique-Savio) et de deux nouveaux presbytères.
Le 21 mai 1964, on procède à la levée de la première pelletée de terre sur les chantiers des deux églises dont les plans et devis sont confiés à l'architecte Gilbert Moreau (1919-1982), de Montréal. La dernière messe se célèbre dans l'ancienne église le 1er mai 1966. La nouvelle église est bénie le 21 octobre 1967 par Mgr Georges Cabana (1894-1986), évêque (1952-1968) de Sherbrooke.
À la suite d'un glissement de terrain survenu à cause de l'exploitation de la mine, la paroisse Saint-Dominique-Savio ferme le 30 septembre 1974. La compagnie minière achète l'église et le terrain tandis que le territoire desservi est rattaché à la paroisse Saint-Aimé.
Le 20 novembre 1999, le décret de la dissolution de la paroisse Saint-Aimé entre en vigueur. Le territoire est intégré dans celui de la paroisse Saint-Isaac-Jogues. L'église Saint-Aimé est vendue à la Ville d'Asbestos qui y installe sa bibliothèque municipale.
Le 31 janvier 2001, les paroisses Saint-Barnabé et Notre-Dame-de-Toutes-Joies sont dissoutes et leur territoire est intégré à celui de la paroisse Saint-Isacc-Jogues.
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History
The year 1797 marked the arrival, across woods, the first settlers from the United States and, on December 4, 1801, the Shipton district was established.
The origins of the municipality of Val-des-Sources, which became independent from the municipality of the Shipton district on January 27, 1899, go back up, firstly, to the creation, in 1855, of the Henry Ward Johns Manufacturing Co., in New York, who developed a coverage material based on asbestos fibers, secondly, to the discovery, in 1879, of asbestos fibers by Welsh prospector Evan Williams on Charles Webb's property and, thirdly, in the exploitation, in 1881, of an asbestos mine by William Henry Jeffrey and Evan Williams.
In 2020, the municipality of Asbestos changed its name into Val-des-Sources.
The Church
In 1896, workers are more and more required for the mine, and these, in a very large number, come from Canadian and Catholic families and they wish that Sunday service be available in their rising village, because they have to go to Danville located 4 miles (7 km) away.
The first step was carried out on February 7, 1896, when Gabriel Caron, a trader, wrote a letter to the general vicar (1914-1922) of the Sherbrooke diocese, Msgr Hubert-Olivier Chalifoux (1850-1922), in which he related ravages caused by the alcohol abuse by the population and requested that a missionary be sent. This led to a visit of Msgr Chalifoux on February 17. On February 26, 1896, Paul-Stanislas La Rocque (1846-1926), bishop (1893-1926) of Sherbrooke, enjoined Fr Louis-Aimé Masson (1841-1904), parish priest (1865-1902) in Danville, to celebrate mass in Asbestos once a month, preferably on Sunday. The mission was provisionally set up in the red school.
On May 29, 1896, a proxy was issued to Fr Masson to purchase a piece of land. The purchase was executed on July 4th for the amount of $200. One year after the purchase of the land, an assembly was held to collect funds from the population to build a wooden chapel during the summer. On May 4, 1897, a request was sent to Bishop La Rocque to request for a resident priest and religious services every Sunday. The first mass was celebrated on September 5, 1897, and on September 29th, Bishop La Rocque issued the mission erection decree.
A resident priest was appointed on October 13, 1897. It was Fr Antoine-Théophile-Alexandre Lebel (1857-1907). While waiting for the construction of the presbytery which will be completed in 1898, he resided in Thomas Jutras's houme. The blessing of the chapel and of the presbytery took place on August 30, 1898, by Bishop La Rocque.
The canonical erection of the parish took place on May 13, 1921. The rapid increase of the population made the small mission church too small. It did no longer meet the needs for Sunday services.
A parish assembly, held in 1923, decided on the construction of a church. Plans were entrusted to architect Louis-Napoleon Audet (1881-1971), of Sherbrooke. The first mass in the new church took place on June 7, 1925. The church was blessed on July 5th by Alphonse-Osias Gagnon (1860-1941), bishop (1927-1941) of Sherbrooke. Three years later, on July 22nd, Bishop Gagnon came back to bless the five-bell carillon purchased at the cost of $9,270.
On April 15, 1946, Philippe Desranleau (1882-1952), bishop (1941-1952) of Sherbrooke, dismantled the parish for a first time to create the new St. Isaac Jogues parish, a second time, on the August 1, 1952, to create the St. Barnabé parish which was serviced, since 1948, as a mission by St. Aimé, a third time, on April 22, 1955, to create the Notre-Dame-de-Toutes-Joies parish and finally, for the fifth time, on August 19, 1966, to create the St. Dominique Savio parish.
Facing expansion needs for the mine, on April 17, 1964, the Johns-Manville firm decided to purchase, for $1.2 million, the land, and St. Aimé church and presbytery. Besides, the firm was to pay for the construction of two new churches (St. Aimé and St. Dominique Savio) and two new presbyteries.
The ground-breaking ceremony took place on May 21, 1964, for both churches whose plans had been entrusted to architect Gilbert Moreau (1919-1982), of Montreal. The last mass celebrated in the former church took place on May 1, 1966. The new church was blessed on October 21, 1967, by Georges Cabana (1894-1986), bishop (1952-1968) of Sherbrooke.
Following a landslide due to mine operations, St. Dominique Savio closed on September 30, 1974. The mining company bought the church and the land while the parish territory was attached to St. Aimé parish.
On November 20, 1999, the decree of the dissolution of St. Aimé parish came into effect. The territory was regrouped with St. Isaac Jogues parish. St. Aimé church was sold to the City of Asbestos who used it to install its municipal library.
On January 31, 2001, St. Barnabé and Notre-Dame-de-Toutes-Joies parishes were dissolved and their territory was inserted St. Isaac Jogues parish.
Grand-Orgue |
Récit |
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Principal | 8' | Salicional | 8' | |
Gemshorn | 8' | Salicional céleste | 8' | |
Bourdon | 8' | Flûte à cheminée | 8' | |
Prestant | 4' | Prestant | 4' | |
Flûte à cheminée | 4' | Flûte conique | 4' | |
Flûte à bec | 2' | Doublette | 2' | |
Mixture grave | 2 2/3' | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Mixture | IV | Fourniture | IV | |
Trompette | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
|
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Principal | 16' | Soubasse | 16' |
Octave | 8' |
Bourdon | 8' |
Basse de choral | 4' |
Mixture | IV |
Basson | 16' |
Chalumeau | 4' |