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Casavant, Opus 1513, 1935
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La communauté qui allait former Saint-Grégoire prend racine au moment où le Sieur Godefroy se voir concéder, le 1er décembre 1637, un fief par les autorités de la Nouvelle-France. Cette communauté se développe autour du village de Sainte-Marguerite (nom d'une grande rivière d'Acadie) ou Godefroy (nom du fief) en raison des deux rivières du même nom qui passent près du village. Ce village est desservi vers 1675 par des missionnaires de Trois-Rivières, par la suite, par les curés de Bécancour et de Nicolet. L'érection en paroisse de leur territoire est refusée, et ce, malgré plusieurs requêtes adressées aux autorités ecclésiastiques depuis 1722.
Vers 1758 et ce jusqu'en 1767, le territoire de Saint-Grégoire connaît une expansion démographique considérable à la suite de l'arrivée massive d'Acadiens déportés en 1755 par les Anglais. Pour accomplir leurs devoirs religieux, les Acadiens se rendent aussi souvent qu'ils le peuvent à l'une des deux églises avoisinantes, mais la distance n'est pas négligeable surtout au printemps et en hiver. Rapidement, ils demandent la permission d'obtenir leur propre église. En réponse, en 1783, le grand vicaire Pierre Garreau dit St-Onge, résidant à Trois-Rivières et mandaté par l'évêque de Québec, Mgr Jean-Olivier Briand, se rend sur place dans le but de convaincre les Acadiens de se joindre à l'une ou l'autre des deux paroisses existantes. Ceux-ci refusent. Le 22 janvier 1787, les seigneurs de Godefroy et de Bruyères, soutenant leurs censitaires, font parvenir une nouvelle requête au nouvel évêque de Québec, Mgr Louis-Philippe Mariauchau D'Esglis. Nouveau refus. Les Acadiens réitèrent leur demande en 1796 et cette fois, ils obtiennent la permission de bâtir un presbytère devant aussi servir de chapelle. Le 30 mars 1797, le vicaire général François Noiseux en fixe le site, puis le 3 avril suivant, il délimite le territoire de la paroisse. Le 6 avril 1797, Mgr Jean-François Hubert, évêque de Québec, annonce qu'il forme cette paroisse et la place sous le covable de saint Grégoire-le-Grand. Le 6 juillet 1797, Pierre Lore, sa femme Josephte Blanchard et Jean Poirier offrent chacun la moitié d'un terrain, situé près du chemin du roi, sur lequel sera bâti le presbytère-chapelle.
La future paroisse a un nom, certes, mais les procédures d'érection s'éternisent et les Acadiens s'impatientent. Mgr Hubert, sans doute exténué par toutes ces querelles, démissionne le 1er septembre 1797, puis meurt le 17 octobre de la même année. Son successeur, Mgr Pierre Denaut, ne partage pas l'enthousiasme de son prédécesseur pour la cause des Acadiens. Il leur permet la construction d'un presbytère-chapelle, mais ne consent pas à l'érection de la paroisse. Devant ce refus, le 20 janvier 1798, les villageois portent leur cause auprès des autorités civiles, nommément de la Chambre d'Assemblée, lui demandant de confirmer l'acte du 3 avril 1797. Ce faisant, ils passent par-dessus les autorités ecclésiastiques qui ont pourtant préséance en ce qui a trait à l'érection des paroisses et ils provoquent une véritable crise au sein de l'Église catholique qui, bien que tolérée, n'est pas encore véritablement acceptée du gouvernement protestant. Un débat houleux éclate donc entre les pouvoirs civils et les autorités religieuses. Cette ingérence du gouvernement dans les affaires épiscopales ne plaît pas beaucoup à Mgr Denaut qui doit intervenir en personne auprès du gouvernement en mars 1798. Après maintes délibérations, le bill est retiré, car, selon l'ordonnance de Lord Dorchester (1791), il est stipulé que « l'érection des paroisses, la construction et la réparation des églises, presbytères et cimetières devront se faire de la même façon qu'elles étaient avant la conquête ». La desserte de Saint-Grégoire-le-Grand est établie le 18 octobre 1801 et l'abbé Alexis Durocher, curé de Nicolet, est autorisé à bénir le presbytère qui servira de chapelle et à y administrer les sacrements.
Le 5 octobre 1801, les Acadiens présentent une nouvelle demande à Mgr Denaut pour obtenir la permission de bâtir une église. Cette fois, celui-ci accepte à condition que cessent toutes les procédures entamées avec les autorités civiles. Le 25 novembre 1801, une croix est plantée à l'emplacement de la future église. Le 22 février 1802, Mgr Denaut approuve la délimitation du territoire de la nouvelle paroisse constitué des fiefs Godefroy, Rocquetaillade et d'une partie de Bécancour. Cette approbation constitue le décret d'érection canonique. La pénurie de prêtres et la relative pauvreté des habitants expliquent en partie la lenteur du processus de même que les difficultés juridiques se rapportant à l'acte de 1722 et la personnalité de Mgr Denaut, homme au caractère primesautier. Cette « affaire » aura au moins un avantage, celui de représenter une cause type au Canada, qui fera jurisprudence en ce qui a trait au rôle de l'Église dans la fondation d'une paroisse, consolidant du même coup, son autorité.
Le 4 novembre 1802, l'abbé Alexis Durocher, curé de Nicolet et de Saint-Grégoire, vient célébrer la première messe dans le presbytère-chapelle enfin terminé. Témoin des difficultés rencontrées par les Acadiens pour la reconnaissance de leur paroisse tout en les encourageant à aller de l'avant, l'abbé Durocher n'est pas officiellement le curé. C'est sous sa desserte que débutent les travaux de construction de l'église, en 1803; il quittera lorsque, le 17 septembre 1805, un curé résidant est nommé : l'abbé Antoine Desforges.
La construction de l'église actuelle débute en juin 1803 après que le contrat ait été accordé au maître maçon Louis Bouillereau dit Contois, de Sainte-Geneviève de Berthier. Cette église en pierre et de forme de croix latine, de 36,6 mètres (120 pieds) de long sur 15,2 mètres (50 pieds) de large et 7,6 mètres (25 pieds) de haut, est conçue selon les plans de l'abbé Pierre Conefroy, curé de Boucherville. La sacristie mesure 7,6 mètres (25 pieds) sur 6,7 mètres (22 pieds). Le 11 octobre, l'érection de la charpente des chapelles et des voûtes, de la sacristie et du clocher est confiée à Jean-Baptiste Hébert tandis que la menuiserie des portes et des fenêtres est confiée à Alexis Blais et Pierre Prince. La fabrication de la croix du clocher est confiée au forgeron Jean-Baptiste Lamothe. Les travaux du gros oeuvre sont officiellement terminés le 12 septembre 1805. En décembre 1805, Jean-Baptiste Hébert est chargé de fabriquer les bancs. L'église est bénite, le 12 février 1806, par le grand vicaire François Noiseux et ouverte au culte le 12 mars suivant. Lors de l'inauguration, l'autel, le tabernacle et autres objets du culte proviennent de la chapelle du presbytère tandis l'intérieur de l'église paraît quelque peu austère et d'apparence grossière avec ses murs de pierre et ses grosses poutres. La chapelle du presbytère devient alors une salle pour les paroissiens.
En août 1806, la fabrique commande, pour la somme de 2 000 francs, trois tableaux à Louis Dulongpré, artiste-peintre français, qui seront exposés au-dessus de chacun des trois autels. À l'automne 1806, Pierre Cormier et Alexis Blais sont chargés d'installer une fausse-voûte en bois. Par la suite, la fabrique fait appel à Louis-Amable Quévillon pour réaliser le décor intérieur. Celui-ci, occupé au décor intérieur de Notre-Dame de Montréal, refuse. La décoration finale de l'église ne sera décidée que le 20 novembre 1808 et sera réalisée qu'en 1809-1810 avec l'achat de boiseries sculptées. Au même moment, le retable et du tabernacle du maître-autel de l'église des Récollets qui fermait ses portes à Montréal sont mis en vente. Ils sont achetés en 1811. En juin 1812, on fait appel à Urbain Brien dit Desrochers, sculpteur de Pointe-aux-Trembles et disciple de Quévillon, pour intégrer ces oeuvres d'art au décor déjà existant et de parfaire le décor du sanctuaire. De plus, il sculpte le maître-autel, les autels latéraux et leurs tabernacles, tous les chandeliers, un chandelier pascal, et la chaire. Par la suite, on fait appel à Augustin Leblanc, un artisan du village, pour effectuer les dernières retouches d'ornementation.
Le 18 avril 1819, Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, émet un décret permettant la construction d'un nouveau presbytère en pierre de 19,5 mètres (64 pieds) sur 11 mètres (36 pieds). En 1837, la sacristie d'origine est allongée et, en 1851, un chemin couvert, reliant la nef à la sacristie, est construit afin d'éviter les déplacements par le choeur.
En 1840, l'église devient trop petite pour accueillir le nombre toujours grandissant de paroissiens. L'agrandissement de 6,1 mètres (20 pieds) de long par 8,5 mètres (28 pieds) de large se réalise en 1849. À nouveau, Augustin Leblanc est chargé de l'exécution des travaux d'élargissement de la nef et de la construction de la nouvelle façade conçue par Victor Bourgeau : travaux qui débutent en 1850 et se prolongent jusqu'en 1855. Si l'extérieur du bâtiment change, il en va de même pour le décor intérieur : le déplacement des murs latéraux oblige l'érection de piliers qui supportent les tribunes latérales, ainsi que des colonnes reposant sur ces tribunes, qui servent à soutenir la voûte. Les anciennes tribunes sont relocalisées contre la façade. Pendant ces travaux, la tribune temporaire s'effondre en causant la mort de deux personnes. La nef est plus vaste de sept mètres (23 pieds). La nouvelle façade, de style néo-classique, prend place entre les deux clochers et comprend quatre colonnes en bois, recouvertes de tôle puis peintes pour imiter la pierre de taille, afin d'alléger le poids.
En 1858, la fabrique fait appel aux entrepreneurs Dussault et Vézina, de Québec, pour ériger un décor en plâtre dans la nef reconstruite et d'ériger la voûte à larges caissons, le tout selon les plans établis par Victor Bourgeau.
En 1861, deux cloches, dont le poids totalise 952,4 kg (2 100 livres) sont bénites et installées. Trois ans plus tard, deux autres cloches (589,7 kg / 1 300 livres) sont ajoutées. Entre 1891 et 1909, les clochers sont solidifiés et la décoration intérieure de l'église est rafraîchie : l'ornementation est retouchée, mais rien de majeur n'est entrepris. C'est à ce moment que des tableaux exécutés par Joseph Uberti remplacent ceux commandés à Dulongpré. L'église ainsi rajeunie est inaugurée le 3 juillet 1910 par Mgr Hermann Brunault, évêque de Nicolet.
La paroisse est démembrée trois fois pour donner naissance à autant de paroisses nouvelles : Saint-Célestin en 1850, Sainte-Angèle-de-Laval en 1868, et Précieux-Sang en 1903. Depuis 1965 et 1971, Saint-Grégoire fait partie de la ville de Bécancour.
Le 26 juin 1957, l'église est classée « monument historique ». Elle constitue le temple le plus ancien du diocèse de Nicolet. Cette église fut la pro-cathédrale du diocèse de Nicolet du 12 novembre 1955 date à laquelle la cathédrale de Nicolet est désaffectée et démolie à la suite d'un glissement de terrain jusqu'au 23 juin 1963, jour de l'inauguration de la nouvelle cathédrale. De 1997 à 2000, plusieurs travaux de réparations, de rajeunissements et de nettoyages sont effectués en vue des fêtes de 200e anniversaire de la fondation de la paroisse.
L'orgue
En 1868, la fabrique procède à l'achat d'un orgue fabriqué par Louis Mitchell au coût de 1 400 $.
En 1935, la fabrique remplace le vieil orgue Mitchell par un instrument provenant de la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, au coût de 5 000 $. Le nouvel instrument comprend deux claviers et pédalier, 17 jeux et 1 213 tuyaux.
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People who will constitute St. Grégoire population began settling in the region when Sieur Godefroy was granted a fief by New France authorities, on December 1st, 1637. These persons settle around the village of St. Marguerite (name of a large river in Acadia) or Godefroy (fief name) due to two rivers flowing near the village. By 1675, the population was served by missionaries from Trois-Rivières and later by parish priests from Bécancour and Nicolet. The establishment of the territory as a parish was denied in spite of the many requests sent to ecclesiastical authorities since 1722.
From 1758 and until 1767, massive arrivals of deported Acadians resulted in a large demographic expansion to St. Grégoire territory. To meet their religious needs, they would travel, as often as possible, to one of the two neighboring churches but the journey was not easy during spring and winter. Quickly, they send a request for building their own church. As a reply, in 1783, General Vicar Pierre Garreau dit St. Onge, residing in Trois-Rivières and delegated by Bishop Jean-Olivier Briand, of Québec City, came to meet them and tried to persuade them to join either of the two existing neighboring churches. They refused. On January 22nd, 1787, Seigneurs Godefroy and Bruyères, in support of their subjects, sent a new request to Bishop Louis-Philippe Mariauchau D'Esglis, of Québec City. Another refusal. Acadians reiterated their request in 1796 and this time, they were granted permission to build a presbytery which will also be used as a chapel. On March 30th, 1797, General Vicar François Noiseux set the location and on April 3rd, the parish territory was delimited. On April 6th, 1797, Bishop Jean-François Hubert, of Québec City, announced the establishment of the new parish which will be dedicated to St. Gregory the Great. On July 6th, 1797, Pierre Lore, his wife Josephte Blanchard and Jean Poirier each donate half of a piece of land, located near the King's Way, to build the presbytery chapel.
The new parish had a name but legal procedures dragged on and the Acadians became impatient. Bishop Hubert, exhausted with all these squabbles, resigned on September 1st, 1797, and died next October 17th. His successor, Bishop Pierre Denaut did not share his predecessor's enthusiasm over the project. He allowed the construction of a presbytery chapel but did not approve the establishment of the parish. On January 20th, 1798, facing this refusal, villagers appealed to civil authorities, namely the Assembly Chamber, asking them to enforce the April 3rd, 1797, decision. By doing this, they were going over the ecclesiastical authorities who had priority over parish establishment matters and they created a genuine crisis within the Catholic Church who, although tolerated, was not legally recognized by the Protestant government. Stormy debates burst out between civil authorities and ecclesiastical authorities. The Government's interference into episcopal matters did not please Bishop Denaut who, in March 1798, used his personal influence with the Government. After several considerations, the bill was withdrawn because, according to 1791 Lord Dorchester's ruling, it was stipulated that "decisions concerning the establishment of parishes, the construction and repairs to churches, presbyteries and cemeteries will be made using the same procedures used before the Conquest". The St. Grégoire-le-Grand mission was established on October 18th, 1801, and Fr Alexis Durocher, Nicolet parish priest, was authorized to bless the presbytery that will be used as a chapel and to administer the sacraments.
On October 5th, 1801, Acadians send a new request to Bishop Denaut to obtain the permission to build a church. This time, the request was accepted providing that all civil appeals were to be abandoned. On November 25th, 1801, a cross was placed where the new church will be built. On February 22nd, 1802, Bishop Denaut approved the parish territorial limits which included Godefroy and Rocquetaillade fiefs and part of the Bécancour fief. This approval served as the parish's canonical erection. The lack of priests, the people's relative poverty, the judicial difficulties with the 1722 Act and Bishop Denaut's personality described as a man with a short temper were all partial answers to the slow process in this case. This "case" is seen in Canada as a precedent confirming the Church's priority role and authority in the establishment of parishes.
On November 4th, 1802, Fr Alexis Durocher, Nicolet and St. Grégoire parish priest, came to celebrate the first mass in the finally completed presbytery chapel. As a witness of the difficulties faced by the Acadians to create their own parish and to encourage them to go ahead, Fr Durocher was not officially their parish priest. Under his leadership, the church construction works began in 1803; he left when, on September 17th, 1805, Fr Antoine Desforges was appointed as resident parish priest.
The construction of the actual church began in June 1803 after the contract was awarded to master mason Louis Bouillereau dit Contois, from St. Geneviève in Berthier. This Latin cross stone church, 120 feet (36.6 meters) long by 50 feet (15.2 meters) wide and 25 feet (7.6 meters) high, was built upon plans prepared by Fr Pierre Conefroy, parish priest in Boucherville. The vestry was 25 feet (7.6 meters) by 22 feet (6.7 meters). Jean-Baptiste Hébert was awarded contracts to execute the chapel and vault structures, the vestry and the bell tower. Carpentry works for doors and windows were awarded to Alexis Blais and Pierre Prince. Blacksmith Jean-Baptiste Lamothe was selected to execute the bell tower cross. The structure was officially completed on September 12th, 1805. In December 1805, Jean-Baptiste Hébert was selected to build the pews. The church was blessed by General Vicar François Noiseux on February 12th, 1806, and was inaugurated next March 12th. At the inauguration, the altar, the tabernacle and other religious elements came from the presbytery's chapel while the church interior looked a bit austere and rough with its stone walls and large pillars. The presbytery's chapel was converted into a parish hall.
In August 1806, the church wardens commissioned, for 2,000 francs, three paintings to Louis Dulongpré, a French artist, that will be hung above each of the three altars. In autumn 1806, Pierre Cormier and Alexis Blais were commissioned to build a wooden vault. Later, Louis-Amable Quévillon was called in to design and execute the interior decor. Busy with Montreal's Notre-Dame Church, he declined the offer. The church's final decor was decided only on November 20th, 1808, and will be executed in 1809-10 with the purchase of sculpted woodwork. About the same time, the main altar's reredos and tabernacle from the Récollets Church being closed in Montreal were up for sale by Fr Louis Demers. The purchase was completed in 1811. In June 1812, Urbain Brien dit Desrochers, a sculptor from Pointe-aux-Trembles and a Quévillon pupil, was called in to integrate the art elements into the already existing decor and to complete the chancel's decor. He also sculpted the main altar, the lateral altars with their tabernacles, all the candlesticks, the Easter candlestick, and the pulpit. Afterwards, Augustin Leblanc, a local artisan, was called in to complete the decor.
On April 18th, 1819, Bishop Joseph-Octave Plessis, of Québec City, issued a decree allowing the construction of a new 64-foot (19.5-meter) by 36-foot (11-meter)-stone presbytery. In 1837, the original vestry was enlarged and, in 1851, a covered way, connecting the nave to the vestry, was built to decrease movements in the chancel.
In 1840, the church became too small for the always increasing number of parishioners. The enlargement (20 feet/6.1 meters long by 28 feet/8.5 meters large) was carried out in 1849. Again, Augustin Leblanc was called in to execute the nave enlargement works and the construction of a new facade designed by Victor Bourgeau: works began in 1850 and will be completed in 1855. While the exterior of the building was modified, the interior was also modified: exterior walls were moved outwards and pillars to support lateral galleries had to be built for the columns supporting the vault to rest on these galleries. The old galleries were relocated against the facade. During these construction works, a temporary gallery collapsed causing two deaths. The nave was 23 feet (7 meters) wider. The new neoclassical facade is located between the two bell towers and includes four wooden columns, covered with sheet metal and then painted to look like paleolith, to reduce weight.
In 1858, contractors Dussault and Vézina, from Québec City, were called in to execute, according to plans prepared by Victor Bourgeau, the plaster ornamentation in the rebuilt nave and to build the coffered vault.
In 1861, two bells, weighing a total of 2,100 pounds (952.4 kg), were blessed and installed. Three years later, two other bells (1,300 pounds / 589.7 kg) were added. Between 1891 and 1909, bell towers were strengthened and the interior decor was freshened up: the ornamentation was touched up but no major modification was made. At the same time, paintings executed by Joseph Uberti replaced those executed by Dulongpré. The renewed church was inaugurated on July 3rd, 1910, by Bishop Hermann Brunault, of Nicolet.
The parish was dismantled three times in order to establish three new parishes: St. Celestin in 1850, St. Angèle-de-Laval in 1868, and Précieux-Sang in 1903. Since 1965 and 1971, St. Gregoire is part of the city of Bécancour.
On June 26th, 1957, the church was classified as a "historical monument". It is the oldest church in the diocese of Nicolet. It was used as the pro-cathedral for the diocese of Nicolet from November 12th, 1955, when the Nicolet cathedral was deconsecrated and demolished following a land slide, until the new cathedral was inaugurated on June 23rd, 1963. From 1997 to 2000, several repairs, modernization and cleaning works were executed in preparation for the festivities commemorating the 200th anniversary of the parish.
The Organ
In 1868, the church wardens purchased an organ from organbuilder Louis Mitchell at the cost of $1,400.
In 1935, the church wardens replaced the old Mitchell organ with an instrument built by Casavant Frères, from St. Hyacinthe, at the cost of $5,000. It is a 17-stop instrument over 2 manuals and pedal, with 1,213 pipes.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal violon | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Mélodie | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
1Nazard | 2 2/3' | Flûte harmonique | 4' | |
Doublette | 2' | 2Piccolo | 2' | |
Mixture | III | Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Flûte ouverte | 16' | Bourdon (GO) | 16' |
1 | Provient du jeu de Dulciane 8' / From former 8' Dulciane stop | |
2 | Provient du jeu de Violina 4' / From former 4' Violina stop |