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Casavant, Opus 157, 1902
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Sainte-Rose est une ancienne cité autonome devenue un quartier situé au nord de la Ville de Laval lors de sa fondation en 1965. À une époque. Le territoire du village se confondait avec celui de la paroisse nommée en l’honneur de sainte Rose de Lima.
Historique
Le 15 janvier 1636, la Compagnie des Cent-Associés concède aux Jésuites à titre de seigneurie un territoire de 32 km (20 milles) de longueur sur 9,6 km (6 milles) de largeur qu'ils nomment Île Jésus. Elle demeure toutefois inexploitée, puis passe, en 1670, aux mains de François Berthelot (1636-1712), conseiller et secrétaire du roi Louis XIV. Ce dernier la cède, le 24 avril 1675, à François de Montmorency Laval (1623-1708), évêque (1674-1688) de Québec, en échange de l'île d'Orléans et la somme de 25 000 livres. Le 12 avril 1680, l'île est cédée au Séminaire de Québec, qui en demeure seigneur jusqu'en 1854.
En 1670, l'intendant Jean Talon (1626-1694), au nom de François Berthelot, établit une petite exploitation comprenant un manoir, une ferme, un moulin à scie et un fort pour repousser les attaques iroquoises. Le site attire ses premiers habitants à partir de 1672. Les premières concessions sont réalisées en 1677. Le peuplement demeure timide, car la période est marquée par la guerre contre les Iroquois, et ce, jusqu'à la signature de la Grande Paix de Montréal, le 4 août 1701.
Située au nord, le long de la rivière des Mille-Îles autrefois appelée rivière Saint-Jean, Sainte-Rose fait partie de la première génération de villages à se développer sur le territoire de l'île Jésus. La présence des deux ponts : Porteous (1832-1852), à l'est, et Plessis-Bélair (1854-1945), à l'ouest, explique, en partie, un développement qui lui est caractéristique. En effet, contrairement à bien d'autres villages, ce développement ne se réalise pas autour de l'église, mais autour de deux secteurs d'activités.
Le 8 juin 1845, le territoire est constitué en municipalité de paroisse qui sera abolie le 1er septembre 1847. Le 1er juillet 1850, le village se détache de la municipalité de paroisse pour former une municipalité distincte, la première à être érigée légalement en municipalité de village. À la suite de l'abolition du régime seigneurial, le 18 décembre 1854, le territoire est constitué en municipalité de paroisse le 1er juillet 1855. En 1858, la partie ouest de la paroisse se détache pour fonder le secteur de Sainte-Rose-Ouest qui deviendra, le 2 février 1957, Fabreville. En 1914, la partie est de la paroisse se détache pour fonder le secteur de Sainte-Rose-Est qui deviendra, le 18 février 1961, Auteuil.
Le 9 février 1918, le village obtient le statut de ville. Le 23 mai 1930, la partie ouest du secteur Sainte-Rose-Ouest devient la municipalité de village de Plage-Laval qui deviendra, en 1950, Laval-Ouest. Le 2 mai 1960, la ville de Sainte-Rose annexe deux parties du territoire de la ville de Fabreville et une partie du territoire de la municipalité de paroisse Sainte-Rose-Est. Elle obtient le statut de cité, le 15 juillet 1964, avant d'être fusionnée à la nouvelle ville de Laval, le 6 août 1965.
L'église
En 1682, une première chapelle, dédiée à l'Enfant-Jésus, est construite à l'extrémité est de l'île. Une première paroisse, dédiée à Saint-François-de-Sales en l'honneur du propriétaire de l'île, est canoniquement érigée en 1702 par la volonté du Séminaire de Québec, son seigneur, afin d’offrir des services religieux à ses censitaires.
En 1739, les nouveaux colons établis en bordure de la rivière des Prairies et de la rivière des Mille-Îles considèrent que l’observance de leurs devoirs religieux devient difficile en raison de l’éloignement de l’église paroissiale de Saint-François-de-Sales. Ils formulent alors une requête à l’intention des autorités ecclésiastiques réclamant une nouvelle paroisse.
Le 16 mars 1740, à cause de la vacance au siège épiscopal de Québec, Gilles Hocquart (1694-1783), intendant (1729-1748) de la Nouvelle-France, décrète l'érection de deux paroisses sur le territoire de l'île Jésus : Sainte-Rose-de-Lima et Saint-Vincent-de-Paul. Le 12 avril 1741, un terrain de 70 acres est acheté de Julien Malboeuf, à environ 6,7 kilomètres (4,2 milles) à l'est de l'église actuelle, sur le territoire de l'ancienne ville d'Auteuil. Les services religieux sont dispensés par des missionnaires dans le presbytère-chapelle de pierre construit en 1741. Un premier curé résidant, l'abbé Ambroise Renoyer (1720-1790), est nommé en 1745 et y restera jusqu'en 1747.
Une première église en bois de cèdre est construite en 1746 à environ deux kilomètres (1,2 mille) à l'est de l'église actuelle. Elle est détruite lors d'un incendie en 1766. Les paroissiens sont toujours sans église en 1768, car, après la Conquête de 1760 et l'établissement du régime britannique, les prêtres catholiques se font de plus en plus rares. Mgr Jean-Olivier Briand (1715-1794), évêque (1766-1784) de Québec, est contraint d'agrandir les paroisses pour mieux desservir l'ouest de l'île. Il décide alors de diviser la paroisse en deux: le secteur sud se voit fusionner à Saint-François-de-Sales et la nouvelle église est érigée dans la partie nord. Les fidèles s'y opposent farouchement étant donné la distance qu'ils auront à parcourir pour assister aux offices. La dissidence est si féroce que la communauté se retrouve excommuniée et, de 1769 à 1784, soit jusqu'à la démission de Mgr Briand, il n'y a ni de culte officiel ni d'église à Sainte-Rose. Ils doivent assister à la messe à la paroisse Saint-François-de-Sales puis à celle de Saint-Martin à partir de la création de celle-ci en 1774. Finalement, un consensus est établi le 30 décembre 1780 pour rebâtir l'église à l'endroit désigné par Mgr Briand en 1768. Malheureusement, aucune trace physique du site de la première église Sainte-Rose ne subsiste aujourd'hui.
Le culte est rouvert en 1782 par l'abbé Antoine-Éméric Lemaire de Saint-Germain (v1757-1802), curé (1782-1802) de Saint-Martin. L'abbé Pierre-Antoine Galet (1753-1809) est nommé curé en 1786. La construction d'une deuxième église se réalise en 1788 sur des terrains cédés par Charles-Michel et Jacques-Joseph-François Filiatrault. La décoration intérieure, confiée à Louis-Amable Quévillon (1749-1823), est achevée en 1812. En 1829, le sculpteur François Dugal (1794-1862) la complète. Dès les années 1830, elle se révèle trop petite, tant la population de la paroisse augmente. La paroisse est érigée canoniquement le 25 décembre 1841 par Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque (1840-1876) de Montréal.
La construction de l'église actuelle est approuvée par les autorités diocésaines de Montréal au début des années 1850. Elle est érigée selon les plans de l'architecte Victor Bourgeau (1809-1888), entre 1852 et 1856, sous l'égide de l'abbé Pascal Brunet (1808-1893), curé de 1838 à 1864. Le maître maçon François Labelle, de Coteau-du-Lac, reçoit, en septembre 1851, le contrat pour la maçonnerie d'un édifice de 56 mètres (184 pieds) de longueur sur 22 mètres (72 pieds) de large et 19 mètres (63 pieds) de hauteur. Elle est inaugurée le 18 décembre 1856. Elle est de forme rectangulaire avec choeur en saillie et abside en hémicycle. La façade monumentale, très soigneusement sculptée, et la symétrie de ses éléments sont caractéristiques du style néo-classique. Une pierre de taille de qualité est employée pour la maçonnerie, avec des pilastres d'ordre architectural dorique. Les murs du choeur et de la sacristie sont faits d'un mélange de pierre à moellon. La façade est divisée en trois corps, dont les deux corps latéraux servent de base aux clochers. Le corps central est surmonté d'un fronton triangulaire sur lequel est placée une statue de sainte Rose de Lima, réalisée en 1895 par le sculpteur Joseph-Olindo Gratton (1855-1941), de Sainte-Thérèse. En 1883, l'édifice est couvert en tôle à baguettes.
Le maître charpentier et entrepreneur Jean-Baptiste Joly (1812-1888), originaire de Sainte-Rose, réalise la charpente de l’église et l'ornementation intérieure du bâtiment d'après les plans de Bourgeau à partir de février 1858 pour la somme de 54 000 francs. L'intérieur présente une nef à trois vaisseaux avec une voûte de bois en forme d'arc surbaissé ainsi que des tribunes latérales et arrière. Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre. Le bois du plafond de la tribune de l'ancienne église sert à fabriquer celui de la sacristie. En 1875, Joly exécute, toujours selon les plans conçus par Bourgeau, les galeries latérales, la chaire et les autels latéraux. L'année suivante, le couronnement du tabernacle du maître-autel est entièrement refait. La tribune supérieure arrière est construite en 1902 afin d'accueillir l'orgue Casavant Frères.
La plus grande partie du mobilier liturgique provient de l’église précédente. Celui-ci inclut le maître-autel fabriqué en 1800 par Philippe Liébert (1733-1804) et qui figure parmi ses dernières oeuvres d'importance, la lampe du sanctuaire conçue la même année par Salomon Marion (1782-1830), le chandelier pascal confectionné en 1824 par François Dugal (1796-1862) et les tableaux peints en 1832 par Yves Tessier (1800-1847). À l'origine, le tombeau du maître-autel est marbré et le tabernacle est doré à la feuille d'or. Une réplique en laiton de la porte (l'original étant conservée au Musée national des beaux-arts du Québec) ferme aujourd'hui le tabernacle.
La statuette de sainte Rose de Lima, placée dans l'une des niches du tabernacle, est une petite sculpture réalisée entre 1799 et 1801 par Philippe Liébert. L'œuvre en bois polychrome représente la patronne de la paroisse en costume de dominicaine. La statue, autrefois dorée, est désormais couverte de repeints. Les vitraux, oeuvre de l'artiste verrier Delphis-Adolphe Beaulieu (1849-1928), de Montréal, sont installés de 1925 à 1928. Pour répondre aux recommandations du Concile Vatican II, un autel de célébration est ajouté dans le choeur en 1962.
La deuxième église est démolie en 1857. Les matériaux récupérés servent alors à la construction de la nouvelle maison du sacristain ainsi qu'à la remise à neuf du charnier et de la clôture du cimetière.
L'église est classée, en même temps que 18 biens mobiliers, en tant que « bien culturel » par le ministère des Affaires culturelles du Québec le 27 décembre 1974 et en tant qu' « immeuble patrimonial » par le ministère de la Culture et des Communications du Québec le 19 octobre 2012.
En 1980, le chemin de croix, attribué à Ferdinand Collibert et provenant de l'église Sainte-Anne à Verdun, remplace celui de 1894, et la chaire, enlevée depuis 1960, est réinstallée dans la nef, mais sans son abat-voix. Les portes de chêne verni dessinées par l'architecte Gilles Lavigueur sont posées vers 1990.
Le petit bâtiment, entre l'église et le presbytère était utilisé autrefois pour les baptêmes et la confession des sourds : c'était le baptistère, maintenant il est transformé en bureau administratif.
L'orgue
Une vieille photo de l'intérieur de l’église montre un orgue installé sur la tribune arrière. Aucune information n'est disponible sur cet instrument : nom du facteur, date d'installation, composition sonore. Il a été enlevé lorsque la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe y installe l'orgue actuel.
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St. Rose is a former autonomous city which became a borough located in the northern section of the City of Laval when it was established in 1965. At the time, the village territory became confused with the parish territory which is dedicated to St. Rose of Lima.
History
On January 15th, 1636, the Company of the Hundred Associates granted to the Jesuits as a seigniory a territory measuring 20 miles (32 km) long by 6 miles (9.6 km) wide which they named Jesus Island. Though it remained unexploited, it was transferred, in 1670, to François Berthelot (1636-1712), adviser and secretary of King Louis XIV. He sold it, on April 24th, 1675, to François de Montmorency Laval (1623-1708), bishop (1674-1688) of Québec, in exchange for Orléans Island and the amount of 25,000 pounds. On April 12th, 1680, the island was bequeathed to the Québec Seminary who will remain as landlords until 1854.
In 1670, treasurer Jean Talon (1626-1694), acting in François Berthelot's name, established a small settlement consisting of a manor, a farm, a sawmill and a fort to protect from Iroquois attacks. The site received his first settlers in 1672. The first concessions were granted in 1677. The settlement remained relatively small because it was a war period against the Iroquois, and remained as such until the signature of the Montréal Great Peace treaty, on August 4th, 1701.
Located in the northern section of the island, along the Thousand Islands River known in the past as St. John River, St. Rose was part of the first generation of villages to be set up on the Jesus Island territory. The presence of two bridges: Porteous (1832-1852) in the east, and Plessis-Bélair (1854-1945), in the west, partly explain its specific development. In fact, contrary to many other villages, this development did not occur around the church, but around two activity areas.
On June 8th, 1845, the territory was established as a parish municipality which will be abolished on September 1st, 1847. On July 1st, 1850, the village separated from the parish municipality to be established as a distinct municipality, the first one to be legally established as a village municipality. Following the abrogation of the seigniorial regime, on December 18th, 1854, the territory was established as a parish municipality on July 1st, 1855. In 1858, the western section of the parish separated to establish the St. Rose West area which will become, on February 2nd, 1957, Fabreville. In 1914, the eastern section of the parish separated to establish the St. Rose East area which will become, on February 18th, 1961, Auteuil.
On February 9th, 1918, the village was granted town status. On May 23rd, 1930, the western section of the St. Rose West area became the Plage Laval village municipality and Laval West, in 1950. On May 2nd, 1960, the City of St. Rose annexed two sections which were then part of Fabreville and of St. Rose East. It was granted city status on July 15th, 1964, before being merged into the new City of Laval, on August 6th, 1965.
The Church
In 1682, a first chapel, dedicated to the Infant Jesus, was built at the east end of the island. A first parish, dedicated to St. François de Sales to honor the owner of the island, was canonically established in 1702 at the request of Québec Seminary, its landlord, to serve its residents.
In 1739, the settlers established along the Prairies and Thousand Island rivers considered that the observance of their religious duties was difficult owing to the distance from the St. François de Sales parish church. They sent a request to the ecclesiastical authorities asking for a new parish.
On March 16th, 1740, because of a vacancy in the Québec episcopal seat, Gilles Hocquart (1694-1783), treasurer (1729-1748) of New France, decreed the erection of two parishes on the Jesus Island territory: St. Rose de Lima and St. Vincent de Paul. On April 12th, 1741, a 70-acre piece of land was purchased from Julien Malboeuf, 4.2 miles (6.7 km) east of the actual church, on the former city of Auteuil territory. Church services were provided by missionaries in the stone presbytery chapel built in 1741. The first resident priest, Fr Ambroise Renoyer (1720-1790), was appointed in 1745 and will stay until 1747.
A first cedar church was built in 1746, 1.2 miles (2 km) east of the actual church. It was destroyed by fire in 1766. The parishioners were always without a church in 1768, because, after the 1760 Conquest and the establishment of the British regime, there were fewer and fewer Catholic priests. Jean-Olivier Briand (1715-1794), bishop (1766-1784) of Québec City, was forced to enlarge parish territories to better serve the western section of the island. He decided to divide the St. Rose parish into two: the southern section would be merged with St. François de Sales and a new church would be built to serve the northern section. The parishioners fiercely opposed the decision given the distance they will have to travel to attend services. Dissidence was so fierce that the congregation found itself excommunicated and, from 1769 till 1784, that is up to Bishop Briand's resignation, there was neither official worship nor a church in St. Rose. Residents had to attend mass in St. François de Sales parish then, from 1774, in St. Martin parish. Finally, a general agreement was reached on December 30th, 1780, to rebuild the church on the site indicated by Bishop Briand in 1768. Unfortunately, today, there is no physical evidence of the first St. Rose church site.
Worship services resumed in 1782 with Fr Antoine-Éméric Lemaire de Saint-Germain (c1757-1802), parish priest (1782-1802) in St. Martin. Fr Pierre-Antoine Galet (1753-1809) was appointed as the St. Rose parish priest in 1786. The construction of a second church started in 1788 on land donated by Charles-Michel and Jacques-Joseph-François Filiatrault. The interior decoration, entrusted to Louis-Amable Quévillon (1749-1823), was completed in 1812. In 1829, sculptor François Dugal (1794-1862) supplemented it. From the 1830s, the church proved to be too small as the population increased. The parish was canonically established on December 25th, 1841, by Ignace Bourget (1799-1885), bishop (1840-1876) of Montréal.
The construction of the actual church was approved by the Montréal diocesan authorities early in the 1850s. It was built according to plans prepared by architect Victor Bourgeau (1809-1888), between 1852 and 1856, when Fr Pascal Brunet (1808-1893), was the parish priest (1838-1864). Master mason François Labelle, of Coteau-du-Lac, was entrusted with the contract, in September 1851, for a building to measure 184 feet (56 meters) long by 72 feet (22 meters) wide and 63 feet (19 meters) high. It was inaugurated on December 18th, 1856. It is a rectangular building with a protruding chancel and a semicircular apse. The monumental, very carefully sculpted facade, and the symmetry of its elements are characteristic of the neoclassical style. A quality cut stone is used for the masonry with Doric pilasters. The chancel and the sacristy walls are made from a mixture of rock rubble. The facade is divided into three sections, among which both lateral sections serve of foundation for the bell towers. The central section is topped with a triangular pediment on which rest a St. Rose de Lima statue executed in 1895 by sculptor Joseph-Olindo Gratton (1855-1941), of St. Therese. In 1883, the building was covered with baguette metal sheets.
Master carpenter and contractor Jean-Baptiste Joly (1812-1888), a St. Rose native, carried out, starting in February 1858, the church framework and the interior decorating according to plans by Bourgeau, at the cost of 54,000 francs. The interior presents a three-vessel nave with a wooden drop arched vault as well as lateral and rear galleries. The interior walls are covered with plaster. Wood from the former church's gallery ceiling served to build the sacristy's ceiling. In 1875, Joly carried out, according to plans still designed by Bourgeau, the lateral galleries, the pulpit and the lateral altars. The following year, the crowning of the main altar's tabernacle was completely revised. The upper back gallery was rebuilt in 1902 to receive the organ by Casavant Frères.
Most of the liturgical furnishings come from the previous church. This includes the main altar built in 1800 by Philippe Liébert (1733-1804) and which appears among his last most important works, the sanctuary lamp designed the same year by Salomon Marion (1782-1830), the Easter candlestick made in 1824 by François Dugal (1796-1862) and paintings from 1832 by Yves Tessier (1800-1847). Originally, the main altar tomb was marbled and the tabernacle was gilded. A brass replica of the door (the original being preserved in the Québec National Fine Arts Museum) closes the tabernacle.
The St. Rose de Lima statuette located in one of the tabernacle alcoves is a small sculpture executed between 1799 and 1801 by Philippe Liébert. The polychrome wooden work represents the parish patron saint in a Dominican nun's costume. The statue, which used to be gilded, is covered with repainting. The stained glass windows, work by Delphis-Adolphe Beaulieu (1849-1928), of Montréal, were installed from 1925 till 1928. To meet the Vatican II liturgical recommendations, a celebration altar was added in the chancel in 1962.
The second church was demolished in 1857. The recovered materials were then used for the construction of the sacristan's new home as well as for the renovation of the charnel house and the cemetery fence.
The church was classified, along with 18 items, as 'cultural assets' by the Québec Ministry of Cultural Affairs on December 27th, 1974, and as a 'patrimonial building' by the Québec Ministry of Culture and Communications on October 19th, 2012.
In 1980, the Way of the Cross, attributed to Ferdinand Collibert and coming from the St. Anne Church in Verdun, replaced the one from 1894, and the pulpit, removed since 1960, was reinstalled in the nave, but without its sounding board. The varnished oak doors, designed by architect Gilles Lavigueur were installed by 1990.
The small building between the church and the presbytery was used, in the past, for christenings and as a confessional for the deaf: it was the baptistry, it now houses an administrative office.
The Organ
An old photo of the interior of the church shows an organ installed on the rear gallery. No information is available on this instrument: name of the organbuilder, date of installation, stoplist. It was removed when Casavant Frères, of St. Hyacinthe, installed the actual organ.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | 2Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
1Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | 3Voix céleste | 8' | |
Doublette | 2' | Flûte harmonique | 4' | |
Trompette | 8' | 4Hautbois | 8' | |
Tremolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 8' |
1 | 12 notes de Mélodie / 12 notes drom Mélodie | |
2 | 7 notes de Bourdon / 7 notes from Bourdon | |
2 | À partir du deuxième DO / From tenor C | |
2 | 12 notes de Viole de gambe / 12 notes from Viole de gambe |