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Casavant, Opus 72, 1896
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Le 24 octobre 1708, le gouverneur Philippe Rigaud de Vaudreuil et l'intendant Raudot concèdent une seigneurie au secrétaire de Vaudreuil, François Dumontier dit Brillant (1666-1714), qui la nomme Dumontier. Le développement du territoire commence vers 1770. Le village de Chacoura, qui prendra ultérieurement le nom de la paroisse de Saint-Léon-le-Grand, naît au tournant du XIXe siècle.
La mission Saint-Léon-le-Grand est fondée en 1797 et l'année suivante, les paroissiens entreprennent la construction d'une première chapelle en bois. Celle-ci est implantée au bas de la concession du Grand Rang, dans la seigneurie de Grosbois-Ouest, bordée à l'ouest par la seigneurie de Grandpré et au nord par le fief Dumontier. Elle est ouverte au culte en 1802 et, trois ans plus tard, la paroisse accueille son premier curé résident. L'érection canonique de la paroisse a lieu le 4 juin 1833 par détachement de celle de Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup.
Entre 1819 et 1824, cette chapelle est remplacée par l'église actuelle. Celle-ci est construite par corvées. L'édifice de pierre mesure 34 mètres par 15 mètres (100 pieds par 48 pieds) comprenant une sacristie de 10 mètres sur 7 mètres (34 pieds par 24 pieds). L'édifice est conforme aux édifices religieux élevés au début du XIXe siècle : il présente un plan en croix latine composé d'une nef à un vaisseau, d'un transept et d'un choeur en saillie achevé par une abside en hémicycle. Une chapelle de plan rectangulaire à un étage est greffée à l'abside dans le prolongement du choeur et fait office de sacristie. Sa façade est dotée d'une tour-clocher centrale terminée par une flèche. Les murs sont recouverts de plâtre et la voûte, en arc surbaissé, en bois. Une photographie ancienne montre sa façade percée de trois portes cintrées surmontées de fenêtres sur les côtés et de deux oculi au portail central. Le clocher octogonal à double lanterne pénètre sa base carrée en délimitant des arêtes vives.
Le décor intérieur est conçu par Alexis Milette (1793-1869), qui en amorce la réalisation vers 1830. Il sculpte notamment le retable, la chaire et le banc d'oeuvre, et il exécute l'ornementation de la voûte du choeur et de la corniche de la nef en plusieurs campagnes de travaux étalées sur une trentaine d'années. Les frères Joseph (1831-1901) et Georges-Félix (1833-1901) Héroux, de Yamachiche, qui avaient eu Milette comme maître, reçoivent en 1866 la commande de terminer le décor intérieur. Ils complètent notamment l'ornementation de la voûte de la nef et réalisent le maître-autel et les autels latéraux. Milette participe vraisemblablement aux travaux. Le sanctuaire est remarquablement développé, grâce à l'intégration des chapelles latérales dans l'espace du choeur. Le traitement monumental des retables latéraux couronnés à l'impériale contribue à lier les parties. L'ensemble, caractérisé par son ornementation foisonnante tirée du vocabulaire classique et ses éléments sculptés en atelier et appliqués à l'architecture intérieure, témoigne de l'influence de l'esthétique élaborée et diffusée par Louis-Amable Quévillon (1749-1823) sur de nombreux sculpteurs-ornemanistes du XIXe siècle. Il présente l'un des décors les plus complets qui soient issus de cette école, et il constitue l'un des rares décors dont la conception est attribuée à Milette qui subsistent aujourd'hui.
En 1906, une chapelle-sacristie est construite à l'arrière de l'édifice selon les plans de l'architecte Charles Lafond (1867-1937).
En 1914, le clocher et les murs extérieurs menacent de s'effondrer, étant trop lourds pour le sol formé de glaise imbibée d'eau. Les architectes David Ouellet (1844-1915) et Pierre Lévesque (1880-1955) proposent alors d'agrandir l'église par la façade, de construire un nouveau clocher et de refaire le parement de l'église en pierre de taille grise. L'église est alors allongée de quelque 7 mètres (20 pieds) et une tribune arrière est construite. Une imposante tour centrale surmontée d'un clocher est dressée devant la travée ajoutée; trois ouvertures dans le porche et deux autres en façade donnent accès à l'église, des fenêtres triples éclairant la nef. Le volume de la nouvelle tour-clocher confère une grande présence au bâtiment. À compter de 1910, nombre de réalisations des architectes Ouellet et Lévesque seront davantage l'oeuvre de Pierre Lévesque, fils adoptif et associé de David Ouellet, puisque ce dernier avait progressivement réduit ses activités professionnelles jusqu'à son décès, en 1915. L'édifice est un exemple représentatif du courant éclectique. En effet, son volume complexe, l'emploi d'éléments architecturaux variés et d'une ornementation riche, tels que le contraste entre deux types de pierre, ses contreforts d'inspiration néogothique, ses fenêtres élancées en plein cintre de hauteurs diverses et les arcatures décoratives issues de l'architecture néoromane contribuent à l'inscrire dans ce courant.
En 1949, d'importants travaux sont effectués à la maçonnerie.
En 1995, la question se pose : détruire l’église ou la rénover? Après un long processus de consultation et de réflexion, le conseil des marguilliers et le conseil municipal décident d’aller de l’avant avec le projet visant à restaurer l’église. Ce choix fut facilité dans un premier temps par le fait que le gouvernement du Québec, par la Fondation du patrimoine religieux du Québec, acceptait de débloquer des fonds. Dans un deuxième temps, la visite d’un spécialiste en conservations des bâtiments, Martin E. Weaver, architecte d’origine britannique, spécialiste des bâtisses anciennes, permet de croire que non seulement il est possible de sauver l’église, mais que la plus vieille église du diocèse mérite que tout soit tenté pour la conserver.
Le 9 avril 1996, des vandales profanent l'église et allument trois foyers d'incendie heureusement maîtrisés par le responsable de l'entretien.
L'édifice est cité « monument historique » en 1999. La même année, d'importants travaux sont réalisés sur la structure afin de consolider les murs et le clocher, car l'ajout d'une tribune arrière en 1914 a eu pour effet de déstabiliser la structure de l'édifice. Un système sur pilotis de près de 73 mètres (240 pieds) a donc été foré dans le sol afin de stabiliser sur le roc la structure de l’église en entier incluant le clocher qui s’est mis à pencher de manière significative sous le poids de la nouvelle tribune. Ces grands travaux de restauration, qualifiés comme étant le plus gros chantier en église au Québec pour la période de 1998 à 2002, ont été effectués grâce aux dons de bienfaiteurs et à l'appui de diverses instances de la Fondation du patrimoine culturel et religieux du Québec.
L'église est maintenant classée « monument historique » depuis le 23 février 2011. À la même occasion, le chandelier pascal (1833) et le corpus (1838), sculptés par Milette, sont classés oeuvres d'art. Par ailleurs, elle est la plus ancienne église paroissiale qui subsiste dans le diocèse de Trois-Rivières.
L'orgue
L’orgue, construit en 1896 par Casavant Frères au coût de 2 300 $, a d’abord été installé sur un première tribune pour ensuite être monté sur la tribune actuelle entre 1914 et 1915. Aucune modification n'a été apportée à l'instrument sauf son électrification dans les années 1930. Le mécanisme d'alimentation manuelle est toujours opérationnel. Le buffet, de chêne, reprend des éléments du style Eastlake avec un beau motif polychrome au pochoir sur les tuyaux de façade rehaussé à la feuille d'or.
Les travaux de restauration, réalisés en 2010 et évalués à 120 000 $, sont confiés à firme Juget-Sinclair. Les travaux s'effectueront en trois grandes étapes : le démantèlement et la restauration de la structure et de la façade du buffet, le nettoyage et la remise à neuf des pièces démontées, et enfin le processus des réglages mécaniques et d'accordage. Lors du processus de démantèlement, on découvre que l'instrument est très bien conservé et qu'aucune pièce n'est manquante.
Le portrait qui se dégage de cet instrument est celui d'une conception bien structurée où tout semble tomber à sa place. Beaucoup de pièces de mécanique, en particulier pour le fonctionnement des pompes qui sont en fonte, signe d'une méthode et d'une production bien établie chez le facteur. L'agencement intérieur est traditionnel tel que retrouvé dans tous les orgues mécaniques de la période victorienne. Le soubassement est occupé par un grand réservoir et ses pompes. Au-dessus, deux traverses relient l'avant du buffet au dos de l'orgue sur lesquelles sont posés les claviers et toutes les mécaniques. La tuyauterie de tous les plans sonores est au même niveau. Le Grand-Orgue et le Récit sont en enfilade derrière la façade, ceinturés de chaque côté par la Pédale. Cet agencement est un exemple parfait d'une organisation horizontale, en profondeur, qui génère un son diffus, accentué par un buffet sans toit. L'instrument possède un sommier de pédale supplémentaire pour le Flûte ouverte 16' à l'arrière du buffet. Les facteurs n'ont installé que 20 notes, de C à g, alors que les autres jeux ont 27 notes; question d'espace ou de choix musical?
Les claviers sont recouverts avec de celluloïd, un nouveau produit utilisé dès les années 1870. L'instrument est muni d'une pédale d'expression. Une décennie auparavant, on retrouvait encore la cuillère traditionnelle. Les tirants de jeux sont en terrasses avec des boutons de registres obliques et les inscriptions gravées sur de l'ivoire. Le système de combinaison, particulièrement intéressant du point de vue musical, est opéré par trois pédales d'une bonne maniabilité.
Le toucher de l'orgue est confortable, très égal en poids de la basse aux aigus. Les facteurs ont employé un système de soupape brisée qui allège grandement l'effort sous les doigts et permet une alimentation généreuse en vent. Les équilibres sonores sont basés sur une esthétique en demi-teinte. Ce n'est pas un instrument puissant. Les fonds et les anches sont bien représentés. Principaux, Gambes et Flûtes apportent une grande variété de timbres et d'intensités : de la toute petite Dulciane à l'opacité de la Mélodie ou au lyrisme romantique de la Clarinette. La relation des harmoniques supérieures est surprenante. Plus on monte dans la pyramide harmonique, plus l'intensité sonore diminue.
Cette restauration a permis d'avoir une meilleure compréhension du travail que faisaient les facteurs à cette date, car toute cette tradition va se perdre au début du XXe siècle en faveur de l'orgue pneumatique et électropneumatique. Le renouveau de l'orgue mécanique qui a eu lieu dès la fin des années 1950 au Québec avec son esthétique néo-baroque a jugé ces instruments avec un peu de dédain.
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On October 24th, 1708, Governor Philippe Rigaud de Vaudreuil and treasurer Raudot granted a seigniory to Vaudreuil's secretary, François Dumontier dit Brillant (1666-1714) who named it Dumontier. The development of the territory began by 1770. The Chacoura village, later to be named after the St. Léon-le-Grand parish name, was established at the turn of the 19th century.
The St. Léon-le-Grand mission was founded in 1797 and the following year, parishioners started the construction of a first wooden chapel. It was built in the southern part of the Grand-Rang concession, in the western section of the Grosbois seigniory, bordered on the west side by the Grandpré seigniory and on the north side by the Dumontier fief. The chapel was opened to worship in 1802 and, three years later, the parish received its first resident parish priest. The parish's canonical erection took place on June 4th, 1833, and its territory comes from St. Antoine-de-la-Rivière-du-Loup parish.
Between 1819 and 1824, this chapel was replaced with the actual church. The parishioners were roped to build the church. The stone building is 100 feet long by 48 feet wide (34 meters by 15 meters) with a 34-foot by 24-foot (10 meters by 7 meters) sacristy. The building complies with religious buildings erected at the beginning of the 19th century: it presents a Latin cross floor plan with one nave, a transept and a protruding chancel ending in a semicircular apse. A rectangular chapel is attached to the apse which is also used as a sacristy. Its facade has a central bell tower ending by a steeple. Walls are covered with plaster and the depressed vault is made of wood. An ancient photograph shows the facade with three vaulted doors topped by side windows and by two oculi in the central portal. The octagonal bell tower with a double lantern was inserted into its square foundation creating sharp ridges.
The interior decor is designed by Alexis Milette (1793-1869), who began to execute it in 1830. He sculpted the reredos, the pulpit and the churchwarden’s pew, and executed the vault decorating in the chancel and the nave cornice during several working sessions spread over around thirty years. Brothers Joseph (1831-1901) and Georges-Félix (1833-1901) Héroux, of Yamachiche, who had studied with Milette, carried on the work in 1866 to complete the interior decor. They completed the decorating of the nave vault and executed the high altar as well as the lateral altars. It is probable that Milette participated in these works. The sanctuary is remarkably developed, thanks to the incorporation of the lateral chapels into the chancel area. The monumental lateral altars double-decked reredos contribute to linking the sections. The entire decor, characterized by its abouding ornamentation drawn from the classical vocabulary and its workshop-sculpted elements integrated to the interior architecture, shows the influence of the aesthetics drawn up and disseminated by Louis-Amable Quévillon (1749-1823) on numerous 19th-century sculptor decorators. The decor is one of the most complete ones coming from this school, and it is one of the rare extant decors whose design is attributed to Milette.
In 1906, a chapel sacristy was built at the back of the building according to plans prepared by architect Charles Lafond (1867-1937).
In 1914, the bell tower and the outside walls threatened to collapse, being too heavy for the soil made of water-soaked clay. Architects David Ouellet (1844-1915) and Pierre Lévesque (1880-1955) proposed to extend the church through the facade, to build a new bell tower and cover the church with cut gray stones. The church was then lengthened by about 20 feet(7 meters) and a rear gallery was built. An imposing central tower crowned by a steeple is erected in front of added span; three openings in the porch and two others in the facade give access to the church, with triple windows to give light into the nave. The volume of the new bell tower adds an imposing presence to the building. From 1910, a number of projects executed by architects Ouellet and Lévesque were the work of Pierre Lévesque, Ouellet's adopted son and associate, since the latter had progressively reduced his involvement up to his death, in 1915. This building is a good example of the eclectic trend. In fact, its complex volume, the use of various architectural elements and a rich ornamentation, such as the contrast between two types of stone, his gothic-inspired buttresses, its semicircular windows of various heights and the decorative archways coming out of the neo-Romanesque architecture contribute to include it in this trend.
In 1949, major works were carried out on the masonry.
In 1995, a question was put forward: to destroy the church or to restore it? After a long consultation and reflection process, the churchwardens and the town council decided to go forward with a project aimed at restoring the church. This choice was made easier for two reasons. The first one, the involvement of the Quebec provincial government through the Quebec Religious Heritage Foundation who agreed to allocate funds. The second one, the visit of a specialist in building conservation, Martin E. Weaver, a British architect and specialist on old buildings, led to believe that not only it is possible to save the church that is the diocese's oldest church, but it deserves that everything be attempted in order to preserve it.
On April 9th, 1996, vandals profaned the church and set up three fires which were fortunately controlled by the maintenance employee.
The building was classified as "historical monument" in 1999. The same year, important works were carried out on the structure to strenghten the walls and the bell tower, because the addition of a rear gallery in 1914 had the effect of destabilizing the structure of the building. A stilt system, about 240 feet (73 meters) deep, was set up in the soil to completely stabilize the structure of the church on the rock including the bell tower which started to lean in a significant way under the weight of the new rear gallery. These restoration works, qualified as being the largest church construction site in Quebec for the period from 1998 till 2002, were executed thanks to donations from benefactors and to the support of the various authorities of the Quebec Cultural and Religious Heritage Foundations.
The church is now classified "historical monument" since February 23rd, 2011. On the same occasion, the Easter candlestick (1833) and the corpus (1838), sculpted by Milette, were classified as works of art. Moreover, it is the most ancient extant parish church in the Trois-Rivières diocese.
The Organ
The organ, built in 1896 by Casavant Frères at the cost of $2,300, was first installed on a gallery before being moved to the newly built rear gallery in 1914 or 1915. The instrument was not modified except for its electrification in the 1930s. The manual wind mechanism is still functional. The oak organcase shows elements taken from the Eastlake style with nice stenciled polychromed patterns enhanced with gold leaf on facade pipes.
Restoration works, carried out in 2010 and estimated at $120,000, were entrusted to the Juget-Sinclair organbuilding firm. Works were executed in three main stages: dismantling and restoration of the structure and the organcase facade, cleaning and refurbishing of the dismantled pieces, and finally the process of mechanical regulations and tuning. During the process of dismantling, it was discovered that the instrument had been very well preserved and that no piece was missing.
The portrait emerging from this instrument is one of a well-structured designed instrument where everything seems to fall right in position. The presence of many mechanical elements, mainly for the functioning of cast-iron pumps, is a sign of well-established work methods and production activities at the workshops. The internal layout is traditional and similar to all mechanical organs built in the Victorian era. The lower section of the organcase houses a large reservoir and its pumps. Above, two crosspieces link up the front of the organcase to its back and on which manuals and all the mechanical action rest. All the pipework is laid out on the same level. The Grand-Orgue and Récit pipework is in enfilade behind the facade, surrounded on each side by the Pedal. This layout is a perfect example of a horizontal layout, in depth, which generates a diffuse sound, accentuated by an open-roofed organcase. The instrument has an additional windchest in the Pedal division, located behind the main organcase, to receive the 16' Flûte ouverte. The organbuilders initially installed only 20 notes, from C to g, while the other stops have 27 notes; was it for lack of space or a musical choice?
Keyboard notes are covered with celluloid, a new product used from the 1870s. The instrument has an expression pedal. A decade before, the traditional ventil would have been used. The stop drawknobs are laid out in terraces with slanting buttons and inscription engraved on the ivory. The combination system, quite interesting from a musical point of view, is operated via three easily manageable pedals.
The touch is comfortable, very equal in weight all the way from the basses to the trebles. The organbuilder used a broken valve system which greatly lightens the effort under the fingers and allows a generous wind supply. Tonal equilibrium is based on a halftone aesthetic. It is not a powerful instrument. Foundations and reeds are well represented. Principals, Strings and Flutes bring a wide variety of voices and intensity: from the very small Dulciane to the opaqueness of the Mélodie to the romantic lyricism of the Clarinet. The upper harmonics relation is amazing. The more going up in the harmonic pyramid, the more the sound intensity diminishes.
This restoration allowed to have a better understanding of the work executed by organbuilders of that time, because all this tradition got lost at the beginning of the 20th century when pneumatic and electro-pneumatic actions were introduced. The resurgence of the mechanical organ which took place from the end of the 1950s in Quebec with its neo-baroque aesthetics has judged these instruments with some contempt.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Gambe | 8' | |
Mélodie | 8' | Céleste | 8' | |
Dulciane | 8' | Bourdon | 8' | |
Principal | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
Doublette | 2' | Hautbois | 8' | |
Mixture | III | Clarinette | 8' | |
Trompette | 8' | Tremolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte ouverte | 16' |
Violoncelle | 8' |