Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Références References |
Retour Return |
![]() |
Casavant, Opus 1, 1880/1909/1959
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Même si le diocèse de Québec est le premier constitué, le diocèse de Montréal, fondé en 1836 et confié à Mgr Jean-Jacques Lartigue (1777-1840), présente un potentiel de développement beaucoup plus important. En 1876, le diocèse de Montréal, qui couvre toute la partie du Québec située entre le Saint-Maurice et l'Outaouais, compte déjà 500 églises.
La chapelle
Vers 1870, un des vicaires de la paroisse Saint-Jacques, le sulpicien Hugues Lenoir dit Rolland (1823-1899), revient enchanté d'un pèlerinage à Lourdes (France) tout en rapportant dans ses bagages les plans, obtenus on ne sait comment, de la basilique de Lourdes alors en construction. Quelques mois après son retour, son curé, le sulpicien Victor Rousselot (1823-1889), lui demande de voir à la construction d'une petite chapelle qui servirait aux paroissiens qui font partie des nombreuses congrégations ou associations de laïcs sous la responsabilité de l'Église et qui ont besoin d'un lieu de culte pour prier et se réunir.
Immédiatement, le vicaire Lenoir pense à contacter un ami, Napoléon Bourassa (1827-1916), jeune artiste canadien, qui vient juste de revenir d’Europe, où il avait étudié l’architecture, la peinture et la sculpture. Il est le gendre de Louis-Joseph Papineau (1786-1871) et père de Henri Bourassa (1868-1952) qui fonda, en 1910, « Le Devoir ». Le jeune Bourassa est tellement emballé par le projet, qu’il décide de s’installer dans la paroisse et d’ouvrir une école qui verra à former les jeunes talents québécois à l’art de la fresque, de la peinture et de la sculpture. Les Sulpiciens lui confient alors le travail de construction et de décoration. Il se fera assister par l'architecte Adolphe Lévesque (1829-1913). Parmi les élèves formés à son école, Louis-Philippe Hébert (1850-1917), François-Xavier-Édouard Meloche (1855-1914), Olindo Gratton (1855-1941) et Toussaint-Xénophon Renaud (1860-1946) participeront au projet. Bourassa veut faire de cette chapelle une « petite chapelle Sixtine » alors que le vicaire Lenoir désire développer le culte marial et veut que l'édifice soit dans l'esprit de la basilique de Lourdes.
Au projet, il ne manque alors plus qu’un terrain pour la construction. Un riche paroissien, Côme Cherrier (1798-1885), offre un terrain en face de l’église paroissiale, de l’autre côté de la rue Sainte-Catherine. Le projet peut commencer. Les Sulpiciens contribuent financièrement au projet, mais la plus grande partie de l’argent provient de la générosité des souscriptions publiques. Le 13 juillet 1873, Mgr Charles-Édouard Fabre (1827-1896), évêque coadjuteur (1873-1876) de Montréal, préside à la pose de la pierre angulaire et, le 30 avril 1881, Mgr Fabre, devenu archevêque (1876-1896) de Montréal, préside à la bénédiction de la chapelle.
L'édifice comprend deux chapelles dont une dans la crypte. L'ornementation de celle-ci rappelle la grotte de Massabielle où les apparitions de Lourdes eurent lieu. Elle est utilisée pour des célébrations dès le 1er mars 1876 et restera telle quelle jusqu'aux années 1940. Par la suite, des religieuses contemplatives l'utilisent comme chapelle d'adoration. En 1991, le curé, le sulpicien Hervé Hamel (1932-2007), ouvre un lieu d'accueil et une cuisine pour les pauvres du quartier. Lors de cette transformation, la première statue de Notre-Dame-de-Lourdes réalisée par Louis-Philippe Hébert est retrouvée et est installée dans une niche dans la salle à manger.
Sanctuaire marial depuis ses origines et menacé de démolition lors de l’installation de l’Université du Québec à Montréal, elle est sauvée et devient, en 1975, le lieu de culte de la Saint-Jacques tout en continuant d’attirer les dévots de la Vierge Marie du grand Montréal et des alentours. Elle demeure un havre de paix au milieu des bruits et de l'agitation du centre-ville.
L'édifice
Alors que le style néo-gothique, par ses voûtes élevées et très élancées, provoque les grands élans du coeur, les architectes choisissent style romano-byzantin dont les voûtes en demi-cercles sont plus intimistes et invitent à la piété. La construction, à proprement parler, s'échelonnent de 1873 à 1876 et sont confiés au menuisier et entrepreneur Pierre Lortie. Ce court laps de temps est dû aux dimensions réduites du bâtiment qui a la forme d’une croix latine : 1 100 mètres carrés (11 836 pieds carrés). Elle mesure 30,5 mètres (100 pieds) de longueur. Les transepts mesurent, d'une abside à l'autre, 21,3 mètres (70 pieds) de long sur 7,6 mètres (25 pieds) de large. La façade, jusqu'au pied de la statue de la Vierge, atteint 20 mètres (65 pieds). Cette statue, en bronze doré, oeuvre du sculpteur parisien Joseph Lefèvre (1836-1911) et coulée par la maison Derenne de Paris, mesure 2,7 mètres (9 pieds) de hauteur. Installée le 11 septembre 1904 pour souligner le 50e anniversaire de la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception, elle a fait l'objet d'une restauration en 2001 avant d'être remontée le 11 septembre 2004. L'édifice comprend aussi un dôme de style byzantin, dont le diamètre est de 10,7 mètres (35 pieds), qui s'élève à la croisée du transept pour atteindre 36,6 mètres (120 pieds) du plancher. Quant à la voûte cintrée, qui repose sur des piliers, elle atteint 15,3 mètres (50 pieds) du plancher.
La façade se distingue par une porte monumentale surmontée d'une galerie et d'une rosace élégante. L'alternance de la pierre grise et du marbre blanc donne à cette façade une riche apparence. À l'intérieur, la nef unique est formée d'une voûte en berceau, soutenue par des pilastres à colonnes engagées de marbre gris et renforcée par des arcs doubleaux. Elle conduit à une coupole sur pendentifs puis au sanctuaire terminé en abside semi-circulaire.
L'édifice est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec depuis le 19 octobre 2012.
L'intérieur
L’ornementation intérieure, riche et somptueuse, requiert sept années d’intense labeur, de 1875 à 1882.
La lumière, abondante, mais indirecte, provient des hautes fenêtres trilobées qui ceinturent la chapelle. Pour souligner la richesse de l’ornementation, il n'y a pas de vitraux. Ainsi est mise en valeur une abondance de détails qui ne développent qu’un seul et unique sujet : Marie Immaculée. D’abord, ses préfigurations dans l’Ancien Testament, surtout par le rôle des épouses des grands personnages du peuple d’Israël. Ensuite, par les principales étapes de sa vie. Enfin, par les développements théologiques subséquents qui, au long des siècles, par la voix des Pères, des docteurs de l’Église et de certains évêques, ont contribué à mieux comprendre le rôle unique de celle qui est aussi devenue notre Mère du ciel.
La croisée du transept est surmontée par un dôme demi-sphérique très éclairé et entièrement peint par Napoléon Bourassa dont le travail se termine en août 1882. Ce tableau circulaire et ininterrompu expose aussi complètement que possible les faits sur lesquels repose le dogme de l'Immaculée-Conception. L'autel est encadré de deux grands tableaux.
La statue qui couronne le maître-autel est la deuxième sculptée par Louis-Philippe Hébert. En 1879-1880, avant l'ouverture de la chapelle, Hébert en sculpte une première dans un seul bloc. Elle respecte les proportions exactes du modèle, une paroissienne de Saint-Jacques reconnue pour la beauté de ses traits malgré le fait qu’elle soit âgée de 50 ans, soit environ 1,5 mètre (5 pieds) de hauteur. Jugée qu'elle est trop petite pour la niche prévue, cette statue est alors donnée aux Frères des écoles chrétiennes pour leur chapelle du Mont-Saint-Louis puis, lorsque celle-ci ferme en 1970, la statue revient et est entreposée dans la crypte de la chapelle. Le sculpteur se hâte d’en refaire une deuxième beaucoup plus grande, mais en tout point semblable, qui est installée avant l’ouverture au culte. Celle-ci est en béton et formée de trois pièces assemblées. Un chapelet, suspendu en 1959 dans les mains de la statue est volé en 2003, mais il a été remplacé par un nouveau offert par des religieuses.
Le bras est du transept est dédié à la mémoire de la paroisse Saint-Jacques. En 1836, l'église Saint-Jacques est la cathédrale du premier évêque du diocèse de Montréal. Cette église sera incendiée à trois reprises au cours de son histoire. Au début des années 1850, après le premier incendie, l'église est reconstruite, mais l'évêque décide de construire la nouvelle cathédrale dans l'ouest de la ville. Après le troisième incendie en 1933, les autorités décident de reconstruire l'église sur les mêmes fondations, mais dans un style plus moderne à défaut de reprendre le style gothique flamboyant. Ainsi, l'autel principal du sanctuaire reconstruit est un petit autel fait de bois foncé avec la statue de saint Jacques. Cet ensemble sert jusqu'à la fermeture et la démolition partielle de ce lieu de culte en 1975 pour faire place à l'Université du Québec à Montréal. Avant la démolition, l'autel est transféré dans le sous-sol de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes située de l'autre côté de la rue. Au début des années 1990, lors du réaménagement de la crypte, l'autel de saint Jacques avec son tabernacle est retrouvé et la statue de saint Jacques, conservée dans les sous-sols de l'archevêché de Montréal, est retrouvée en 2000. En 2005, l'ensemble est remonté en mémoire des origines de la paroisse. Un fragment de pierre d'autel avec sa relique, est conservé dans le tabernacle.
La base du maître-autel et les médaillons de la chaire, ainsi que le chemin de croix des bas-côtés sont des œuvres du sculpteur Elzéar Soucy (1876-1970).
L'orgue
Le premier orgue neuf construit par les frères Casavant suite à l'annonce de l'ouverture de leur atelier remonte à 1880 et est installé dans cette chapelle. L'instrument est inauguré soit le 29 avril 1881 ou le 1er mai 1881.
L'orgue est installé à l'arrière de la nef sur une petite tribune au-dessus de l'entrée principale. L'architecte Napoléon Bourassa est responsable de la conception de la façade du buffet dont la couleur miel contraste avec l'intérieur richement peint de la chapelle. Les plans originaux démontrent que la console était renversée et détachée du buffet. L'instrument possédait alors deux combinaisons ajustables.
En 1909, l'orgue est reconstruit avec une traction tubulaire laquelle est subséquemment électrifiée. Une nouvelle console est installée en 1959. Le buffet, la tuyauterie ainsi que la façade sont d'origine.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
Even though Québec City diocese was the first diocese to be established, Montréal diocese, established in 1836 and headed by Bishop Jean-Jacques Lartigue (1777-1840), presented a much larger development potential. In 1876, there were already 500 churches in the Montréal diocese whose territory covered the western part of the province of Québec from the St. Maurice River to the Outaouais River.
The Chapel
Around 1870, one of the vicars in St. Jacques parish, Sulpician Hugues Lenoir dit Rolland (1823-1899), returned from a pilgrimage in Lourdes (France) while bringing back in his baggage the plans, acquired we do not know how, of the Lourdes Basilica whose construction was underway. A few months after his return, his parish priest, Sulpician Victor Rousselot (1823-1889), asked him to look into the possibility of building a small chapel which would be used by the parishioners who were members of the numerous congregations or lay associations under the supervision of the Church and who needed a place of worship to pray and meet.
Immediately, vicar Lenoir thought of contacting a friend, Napoléon Bourassa (1827-1916), a young Canadian artist, who just came back from Europe, where he had studied architecture, painting and sculpture. He was the son-in-law of Louis-Joseph Papineau (1786-1871) and the father of Henri Bourassa (1868-1952) who founded "Le Devoir" newspaper in 1910. Young Bourassa was so thrilled by the project that he decided to move to the parish and to open a school which would train young talents of Québec in the art of the fresco, the painting and the sculpture. Sulpicians entrusted him with the construction and decoration of the chapel. It will be assisted by architect Adolphe Lévesque (1829-1913). Among the pupils trained in his school, Louis-Philippe Hébert (1850-1917), François-Xavier-Édouard Meloche (1855-1914), Olindo Gratton (1855-1941) and Toussaint-Xénophon Renaud (1860-1946) will participate in the project. Bourassa wanted to make a « small Sixtine Chapel » out of the building while vicar Lenoir wanted to develop Marial worship and a building that would be inspired by the Lourdes Basilica.
To complete the project, only a piece of land was missing. A rich parishioner, Côme Cherrier (1798-1885), donated a piece of land located facing the parish church, on the other side of St. Catherine Street. The project could go on. The Sulpicians financially contributed to the project, but the major part of the financing came from public subscriptions. On July 13th, 1873, Charles-Édouard Fabre (1827-1896), coadjutor bishop (1873-1876) of Montréal, laid the cornerstone and, on April 30th, 1881, Archbishop Fabre blessed the chapel.
The building houses two chapels one of which is located in the crypt. The decorating of that one recalls the Massabielle cave where the Lourdes apparitions took place. It was used for religious services from March 1st, 1876, and will remain unchanged until the 1940s. Later, contemplative nuns used it as aa Adoration chapel. In 1991, parish priest, Sulpician Hervé Hamel (1932-2007), converted the area into a reception area and a kitchen for the poor people of the district. During this transformation, the first Notre-Dame-de-Lourdes statue executed by Louis-Philippe Hébert was found and was installed in an alcove in the dining room.
A Marial shrine since its origins and threatened with demolition during the installation of the Université du Québec à Montréal, it was saved and became, in 1975, the place of worship for the St. Jacques parish while continuing attracting the Virgin Mary devotees from greater Montréal and the surroundings. It remains a haven of peace in the middle of the noise and in the turmoil of the inner city.
The Building
While the neo-Gothic style with its high and very slender vaults induce large heart impulses, the architects chose the Romano-Byzantine style whose semicircular vaults are more intimist and invite to prayer. The construction itself lasted from 1873 to 1876 and the works were entrusted to carpenter and contractor Pierre Lortie. This short period of time is explained by the small dimensions of the Latin cross-shaped building: 11,836 square feet (1,100 square meters). It measures 100 feet (30.5 meters) long. The transept measures, from one apse to the other one, 60 feet (21.3 meters) long by 25 feet (7.6 meters) wide. The facade, up to the foot of the statue of the Virgin, reaches 65 feet (20 meters). This bronze-gold statue, executed by Parisian sculptor Joseph Lefèvre (1836-1911) and cast by the Derenne firm in Paris, is 9 feet (2.7 meters) high. Installed on September 11th, 1904, to commemorate the 50th anniversary of the proclamation of the Immaculate Conception dogma, it was restored in 2001 before going back up on September 11th, 2004. The building also has a Byzantine style cupola, with a 35 feet (10.7 meters) diameter, which rises at the transept crossing to reach 120 feet (36.6 meters) from the floor. As for the vault which rests on pillars, it reaches 50 feet (15,3 meters) above the floor.
The façade features a large door topped by a gallery and an elegant rose window. The mixed use of gray stone and white marble gives the façade a rich look. Inside, the single nave has a barrel vault supported by pilasters resting on gray marble columns and reinforced by traverse arches. It leads to a dome on pendants and then to the sanctuary which end in a semicircular apse.
The building is classified on October 19th, 2012, according to the Québec cultural heritage law.
The Interior
The rich and sumptuous interior decor required 7 years of intense labour, from 1875 till 1882.
The abounding, yet indirect, light comes from high trefoiled windows which surround the chapel. To underline the rich decor, there are no stained glass windows. This is to enhance the large number of details which develop around one and only subject: Mary Immaculate. First, her prefigurations in the Old Testament, especially in the spouse role of large Israel figures. Then, the main stages of her life. Finally, by the subsequent theological developments which, over the centuries, by the voice of the Fathers, doctors of the Church and certain bishops, have contributed to the better understanding of her unique role and who also became our mother in heaven.
The transept crossing is topped by a brightly lighted semi-spheric dome entirely painted by Napoléon Bourassa whose work was completed only in August 1882. This round and continuous painting depicts as completely as possible all the facts supporting the Immacule Conception dogma. The altar is surrounded by two large Marian paintings.
The statue which crowns the main altar is the second one executed by Louis-Philippe Hébert. In 1879-1880, before the opening of the chapel, Hébert sculpted a first one in the single block. It respected the exact proportions of the model, a St. Jacques parishioner known for the beauty of her features in spite of the fact that she was 50-year-old. It was about 5 feet (1.5 meters) high. Deemed too small for the planned alcove, the statue was given to the Christian Schools Brothers for their chapel in Mount-Saint-Louis then, when the institution closed in 1970, the statue returned and was stored in the crypt of the chapel. The sculptor hurried to execute a much larger exact second one which was installed before the opening to worship. This one is a concrete one in three sections put together. A rosary, suspended in 1959 in the hands of the statue was stolen in 2003, but it was replaced with a new one donated by nuns.
The eastern arm of the transept is dedicated in memory of St. Jacques parish. In 1836, St. Jacques church was the cathedral of the first bishop of the Montréal diocese. This church will burn down three times over the course of its history. Early in the 1850s, after the first fire, the church was rebuilt, but the bishop decided to build the new cathedral in the western section of the city. After the third fire in 1933, authorities decided to rebuild the church over the same foundations, but in a more modern style short of being able to go back to the flamboyant Gothic style. So, the main altar of the rebuilt chancel was a small dark wooden altar with the statue of St. Jacques. This group served up to the closing and the partial demolition of the church in 1975 to make room for the Université du Québec à Montréal. Before the demolition, the altar was transferred and stored in the basement of Notre-Dame-de-Lourdes Chapel located on the other side of the street. Early in the 1990s, during the redevelopment of the crypt, the St. Jacques altar along with its tabernacle was found and the St. Jacques statue, stored in the basements of the Montréal archdiocese building, was found in 2000. In 2005, the group was reassembled to the memory of the origins of the parish. A fragment of the altar stone with its relic is kept in the tabernacle.
The lower section of the high altar and the medallions on the pulpit, as well as the stations of the Cross in the side aisles are the works from sculptor Elzéar Soucy (1876-1970).
The Organ
The first completely new organ to be built by the Casavant brothers following the 1879 announcement of the opening of their workshop dates to 1880 and was installed in this chapel. It was inaugurated either on April 29th, 1881, or May 1st, 1881.
The organ is located at the back of the nave in a small gallery over the main entrance. Architect Napoléon Bourassa designed the casework wood surfaces, which are finished in a honey-tone color, to contrast with the richly painted interior of the chapel. The original architectural drawing of the organ shows that the console was reversed and detached from the organ case. It already featured two adjustable combination pedals.
In 1909 the organ was rebuilt with tubular action, which was subsequently electrified and provided with a new detached console in 1959. The original case, pipework and façade pipes are from the original instrument.
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | 2Principal | 8' | |
Montre | 8' | Viole de gambe | 8' | |
1Salicional | 8' | Voix céleste (TC) | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Octavin | 2' | Hautbois-Basson | 8' | |
Trompette | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon (GO) | 16' | Flûte (GO) | 8' |
1 | Remplace le Keraulophone / Replaces Keraulophone | |
2 | Remplace le Salicional / Replaces Salicional |