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Casavant, Opus 174, 1903
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Le monastère des Ursulines de Québec, fondé en 1639, est la plus ancienne institution d'éducation pour les femmes de l'Amérique du Nord.
Historique
Les premiers membres de l'Ordre de Sainte-Ursule arrivent en Nouvelle-France le 1er août 1639. En attendant la fin de la construction de leur monastère permanent, les religieuses - qui sont alors cloîtrées et le resteront jusqu’en 1965 - demeurent dans une petite maison de la Place Royale. Ce monastère est établi par Marie de l'Incarnation (Marie Guyart 1599-1672), aidée par la riche veuve Marie Madeleine de Chauvigny de la Peltrie (1603-1671). Trois ans plus tard, elles déménagent à l'emplacement actuel du monastère, lieu qui leur est cédé par la Compagnie de la Nouvelle-France. Le bâtiment mesure 28 mètres (92 pieds) de longueur sur 8,5 mètres (28 pieds) de large, et est fait en pierre de Beauport. Elles ouvrent alors la première école pour filles en Nouvelle-France. Leurs premiers élèves sont des filles amérindiennes, avec qui elles eurent de meilleurs résultats qu'en avaient eus les jésuites avec les garçons. Ce premier couvent brûle le 30 décembre 1650. Seuls les solides murs de pierre résistent à l’incendie. Les Ursulines se réfugient chez les Augustines, puis chez leur bienfaitrice le temps que le monastère soit reconstruit sur les ruines du premier.
En 1652, les religieuses prennent possession du couvent reconstruit. Elles y ajoutent une chapelle. Madame de la Peltrie décède le 18 octobre 1671, suivie de près par Marie de l’Incarnation, le 30 avril 1672. Les deux femmes sont inhumées sous la chapelle. En 1686, le malheur frappe de nouveau : un autre incendie ravage le monastère. Cette fois, même les fondations, ainsi qu’un embryon d’aile qui était en construction, sont anéanties. De nouveau, les religieuses sont logées par les Augustines et dans la maison de Madame de la Peltrie. On recommence à ériger l’addition « l’aile Sainte-Famille » que l’on avait commencée en 1686, qui est terminée en 1688. L’aile originelle « l’aile Saint-Augustin » est reconstruite en 1689. Au cours des décennies qui suivent, elles ajoutent deux autres ailes « des Parloirs et Sainte-Ursule » à leur couvent, et agrandissent Sainte-Famille. Elles se dotent également d’une nouvelle chapelle, dont les décorations subsistent aujourd’hui.
Le couvent subit le siège et le bombardement de Québec en 1690, et un second siège par James Wolfe (1727-1759) à l'été 1759. Le couvent est endommagé par les bombardements dès la première nuit. Quelques boulets causent des dommages mineurs aux bâtiments. Une bombe passe par le plafond de la chapelle, et troue le plancher. Les sœurs doivent se réfugient à l'Hôpital général de Québec dans l'ouest de la ville. Après la bataille du 13 septembre 1759, au terme de laquelle la garnison de Québec se rend à l'armée de Wolfe, le général français, Louis-Joseph Marquis de Montcalm (1712-1759), tué pendant les combats, est inhumé la nuit dans la chapelle du couvent. Le 21 septembre 1759, le premier gouverneur anglais, James Murray (1721-1794), réquisitionne une partie du monastère pour servir d'hôpital militaire et de quartier général. Pendant ce temps, les religieuses vivent recluses aux étages supérieurs. Elles reprennent possession de leur couvent après un an de cohabitation forcée et leurs classes accueillent de jeunes filles anglophones.
La communauté se relève difficilement de sa situation précaire. À partir de 1832, l'abbé Thomas Maguire (1776-1854) propose des modifications aux activités des Ursulines pour leur rendre une certaine prospérité. Certains bâtiments sont modifiés afin de répondre aux nouveaux besoins. C'est ainsi qu'elles font de leur école pour filles - désormais bilingue, multiconfessionnelle et scientifique - une des institutions les plus prestigieuses d’Amérique. Dès 1835, elles ajoutent de nouveaux bâtiments à leur établissement qu'elles commandent aux architectes les plus renommés du temps : Jérôme Demers (1774-1853, Charles Baillairgé (1826-1906, Raphaël Giroux (1815-1869), et Jean-Ferdinand Peachy (1830-1903). La section féminine de l'école normale Laval y est établie en 1857. En 1912, l'école obtient une affiliation de l'Université Laval. À partir de 1936, le cours classique et le cours commercial y sont offerts.
En 1965, après le Concile Vatican II, les Ursulines ne sont plus tenues à la clôture. Afin d’embrasser la modernité, elles transforment leur pensionnat en externat. Le bâtiment qui habitait leur externat est transformé en musée. En 2014, plusieurs ailes qui ne sont pas utilisées à leur plein potentiel sont transformées pour accueillir un centre de la petite-enfance et des bureaux. En septembre 2018, les Ursulines quittent progressivement le monastère et vont s'installer dans une résidence pour personnes âgées spécialement aménagée pour elles.
Le couvent est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985, comme « lieu historique national » par le Gouvernement du Canada le 19 octobre 1972 ainsi que comme « immeuble patrimonial » par le ministère de la Culture et des Communications du Québec le 5 mai 2011. On y retrouve de nos jours la chapelle des Ursulines et le musée des Ursulines de Québec. L'école des Ursulines de Québec, toujours en activité, accueille aussi des garçons depuis 2010. Cette école possède un second campus à Loretteville.
La chapelle
Ce n'est qu'en 1711 que les Ursulines décident de reconstruire leur chapelle extérieure détruite lors de l'incendie du monastère en 1686. L'ingénieur Josué Dubois Berthelot de Beaucours (1662-1750) dresse les plans d'un bel édifice, mais l'entreprise est reportée, puis la construction traîne en longueur, si bien que la chapelle n'est terminée qu'en 1722. Élevée le long de la rue Donnacona, dans le prolongement du parloir, sa façade est donc tournée vers l'est. Cette disposition a permis de placer le choeur des religieuses à angle droit et de l'inscrire dans une aile qui ferme la cour du côté est.
Le sculpteur Pierre-Noël Levasseur (1690-1770), de Québec, imagine un décor d'une qualité exceptionnelle. En 1726, il met en place la chaire et l'ange à la trompette qui surmonte l'abat-voix. Puis, de 1727 à 1729, il sculpte le retable du Sacré-Coeur. Enfin, avec l'aide d'une équipe, l'artiste réalise le retable principal de 1730 à 1736. Si les bas-reliefs peuvent paraître un peu lourds et les têtes d'anges plutôt joufflues, dans les niches, les figures de saint Augustin (à gauche), de sainte Ursule (à droite) et de saint Joseph (en haut) représentent un sommet jamais égalé dans l'art de la sculpture sur bois au Québec.
Le tabernacle du maître-autel et celui de l'autel du Sacré-Coeur, produits dans les années 1720-1730, proviennent aussi de l'atelier de Pierre-Noël Levasseur. Le retable, en arc de triomphe adossé à un mur droit, demeure le seul exemple d'un type d'ornement très répandu sous le Régime français. La richesse de cette oeuvre tient en partie à la dorure, exécutée par les Ursulines elles-mêmes.
En 1831, Matthew Whitwoth-Aylmer (1775-1850), gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique et lieutenant gouverneur du Bas-Canada (1830-1835), appose une tablette de marbre dans la chapelle pour indiquer le lieu où serait inhumé le corps du marquis de Montcalm en 1759.
La chapelle et son décor sculpté traversent sans trop de difficultés les 18e et 19e siècles. Dès 1870 toutefois, la communauté s'y trouve à l'étroit, surtout dans le choeur des religieuses où prennent place également les élèves de l'institution, de plus en plus nombreuses. On décide donc d'ajouter, à l'angle formé par la rencontre du choeur des religieuses et de la chapelle extérieure, la chapelle Sainte-Angèle qui sera, plus tard, dédiée à Marie de l'Incarnation. Ce bâtiment est conçu par Joseph-Ferdinand Peachy.
C'est le même besoin d'espace qui convainc les Ursulines de reconstruire le choeur des religieuses en 1900. L'année suivante, l'architecte David Ouellet (1844-1915) dépose les plans d'un nouveau bâtiment, une véritable église par ses dimensions imposantes. La nef est bordée de galeries et couverte de hautes voûtes adoptant la forme de coupoles, comme c'est l'usage dans ce style romano-byzantin qu'affectionne particulièrement l'architecte. Les stalles des religieuses, aux magnifiques boiseries, sont elles aussi typiques de la manière de David Ouellet. Les travaux de construction sont réalisés par Joseph Gosselin (1847-1924).
En juillet 1902 survient un contretemps: l'entrepreneur refuse de poursuivre la construction du choeur, affirmant qu'il serait dangereux de l'appuyer sur l'ancienne chapelle. La communauté se résout alors à faire reconstruire celle-ci, mais « tout y sera soigneusement et religieusement replacé ». La communauté conserve toutefois la sacristie et la tourelle conçues en 1889 par l'architecte François-Xavier Berlinguet (1830-1916).
La chapelle de David Ouellet adopte donc une forme qui, au départ, reproduit le volume initial, quoiqu'elle soit plus haute. À l'extérieur, le décor ancien a été soigneusement replacé dans une architecture très sobre; on n'a pas l'impression qu'il s'agit d'un édifice de 1902. Le bâtiment se présente comme une châsse, un reliquaire, à la manière des chapelles européennes, au lieu d'évoquer une église de format réduit, comme c'était la tendance au Québec depuis le début du 19e siècle. À l'intérieur, on y retrouve un grand nombre de tableaux, pour la plupart des copies d'oeuvres françaises arrivées ici avec la collection Desjardins.
La bénédiction de la nouvelle chapelle a lieu le 21 novembre 1902. Le décor sculpté de la chapelle et certains tableaux ont été classés, en 1993, en vertu de la Loi sur les biens culturels.
Le 11 octobre 2001, les restes du général Montcalm ont été transportés solennellement de la chapelle des Ursulines, où ils étaient conservés depuis 1759, dans un mausolée au cimetière de l'Hôpital Général de Québec où reposent ses soldats morts à la bataille des Plaines d'Abraham.
L'orgue
La maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, installe, en 1903, un orgue de 20 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier au jubé à l'arrière du choeur des religieuses.
Au fil du temps, l'instrument a fait l'objet de deux restaurations, mais aucune de celles-ci n'en a affecté la composition sonore: une première, en 1976 par la firme Marcel Bertrand de Québec et une seconde, par la firme Guilbault-Thérien, en 2000.
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The Ursuline monastery in Québec City, established in 1639, is the most ancient institution of education for the women in North America.
History
The first members in the St. Ursula Order arrived in New France on August 1st, 1639. While waiting for the completion of their first monastery, the nuns - who were at the time cloistered in the Royal Place. This monastery was established by Marie de l'Incarnation (Marie Guyart 1599-1672), helped by rich widow Marie Madeleine de Chauvigny de la Peltrie (1603-1671). Three years later, they moved into the actual monastery site, a place donated to them by the New France Company. The building is 92 feet (28 meters) long by 28 feet (8.5 meters) wide, and made of stone from Beauport. They then opened the first school for girls in New France. Their first pupils were First Nations girls, with whom they had better results than the Jesuits has with the boys. This first monastery burned down on December 30th, 1650. Only the solid stony walls resisted to fire. Ursulines took refuge over with the Augustines, then with their benefactor the time it took to rebuild their monastery over the ruins of the first one.
In 1652, the nuns took possession of the rebuilt monastery. They added a chapel. Madame de the Peltrie died on October 18th, 1671, followed closely by Marie de l'Incarnation, on April 30th, 1672. Both women were buried under the chapel. In 1686, misfortune happened once again: another fire devastated the monastery. This time, even the foundations, as well as an embryo of wing which was under construction, were totally destroyed. Once again, the nuns were lodged by the Augustines and in Madame de la Peltrie's house. The rebuilding process started with the new Holy Family wing which construction had begun in 1686, and which was completed in 1688. The St. Augustine original wing was rebuilt in 1689. Over the following decades, they added two other wings « Parlours and St. Ursula » to their monastery while enlarging the Holy Family one. They also build a new chapel whose decorations are still extant.
The monastery endured the siege and the bombing of Québec City in 1690, and the second siege by James Wolfe (1727-1759) during the summer of 1759. The monastery was damaged by bombings in the very first night. Some cannonballs caused minor damage to buildings. A bomb went through the ceiling of the chapel, and made a hole in the floor. The nuns took refuge at the Québec General Hospital located in the western section of the city. After the battle of September 13th, 1759, where the Québec garrison surrended to Wolfe's army, French General, Louis-Joseph Marquis de Montcalm (1712-1759), killed during the battle, was buried at night under the chapel of the monastery. On September 21st, 1759, the first English governor, James Murray (1721-1794), requisitions a section of the monastery to serve as a military hospital and as headquarters. During this time, the nuns lived secluded on the upper floors. They regained possession of their monastery after one year of forced cohabitation and their classes received English-speaking girls.
The congregation recovered hardly from this precarious situation. Starting in 1832, Fr Thomas Maguire (1776-1854) proposed modifications to the nuns's activities to get a certain prosperity back. Building usas were modified to meet the new needs. That's how they shape their school for girls - now bilingual, multidenominational and scientific - to become one of the most prestigious institutions in America. Starting in 1835, they added new buildings to their monastery which they ordered to the most renowned architects of the time: Jérôme Demers (1774-1853, Charles Baillairgé (1826-1906, Raphael Giroux (1815-1869), and Jean-Ferdinand Peachy (1830-1903). The established the female section of the Laval teacher training College in 1857. In 1912, the school was affiliated to Laval University. Starting in 1936, classical and commercial education were offered.
In 1965, after the Vatican II Council, Ursulines were no longer cloistered nuns. To meet modernity, they transform their boarding school into a day school. The building housing their day school was transformed into a museum. In 2014, several wings which were not used to their full potential were transformed to receive a day care centre and offices. In September 2018, Ursulines progressively left the monastery and moved into an old age residence specially built for them.
The monastery is classified by the UNESCO World Heritage in 1985, as a 'national heritage site' by the Government of Canada on October 19th, 1972, as well as as a 'heritage building' by Québec Ministry of Culture and Communications on May 5th, 2011. It includes the chapel and the museum. The Québec Ursuline school, still active, accepts boys since 2010. This school has a second campus in Loretteville.
The Chapel
The Ursulines decided, only in 1711, to rebuild their exterior chapel that burnt down along with their monastery in 1686. The plans, for a beautiful building, were prepared by engineer Josué Dubois Berthelot de Beaucours (1662-1750). The building will be completed only in 1722 because of an initial delay in the start up process and a construction period that took more time than anticipated. Built alongside the Donnacona Street, as a continuation of the parlour, it faces east. This layout permitted the building of the nuns' chancel at a right angle in order to close the courtyard on the east side.
Sculptor Pierre-Noël Levasseur (1690-1770), of Québec City, designed an exceptional high quality decor for the interior of the chapel. He started in 1726 with the pulpit and the sound board topped by the angel with the trumpet. From 1727 to 1729, he sculpted the reredos for the Sacred Heart altar. Finally, from 1730 to 1736, with the help of a crew, the artist worked on the reredos for the main altar. If the bas relief look a bit ponderous and the angel heads rather chubby, in the niches, statues of St. Augustine (left), of St. Ursula (right) and of St. Joseph (center top) represent a summit never matched in the wood sculpture art in Québec.
The tabernacles of both the main altar and the one of the Sacred Heart altar, produced between 1720 and 1730, also come from Pierre-Noël Levasseur's workshop. The main reredos, in the shape of an arc of triumph standing against a flat wall, is the only example of a type of decoration widely used under the French regime. The richness of this work of art is partly due to the gilding, that was carried out by the Ursulines themselves.
Both the chapel and its sculpted decor went through the 18th and the 19th centuries without too many difficulties. In 1870, the congregation needed space, mainly in the nuns' chancel which was also used by the ever-growing student body. It was then decided to add, at the angle formed by the nuns' chancel and the exterior chapel, the St. Angele chapel which, will later become dedicated to Marie de l'Incarnation. The plans for the building were drawn by Joseph-Ferdinand Peachy. Construction works were entrusted to Joseph Gosselin
In 1831, Matthew Whitwoth-Aylmer (1775-1850), Governor General of British North America and Lieutenant Governor of Lower-Canada (1830-1835), affixed a marble plaque in the chapel to point out the place where Marquis of Montcalm's body would be buried in 1759.
In 1900, the same need for space persuaded the Ursulines to rebuild the nuns' chancel. The following year, architect David Ouellet (1844-1915) proposed plans for a new building, a real church by its imposing dimensions. The nave is lined with galeries and roofed with dome-shaped high vaults as used in the romano-bizantine style, a style the architect was found of, The magnificent panelling of the nuns' stalls are also reminiscent of David Ouellet's style. (1847-1924).
A setback took place in July 1902: the building contractor refused to continue the construction of the chancel, he stated that it was dangerous to lean the new chancel on the old one. The congregation decided to have a new chapel built but « everything would be meticulously and religiously put back exactly where it was ». The congregation kept the sacristy and the turret built in 1889 on plans drawn by François-Xavier Berlinguet (1830-1916).
The shape of the new chapel has the same initial volume but it stands taller. Outside, the old decor has been carefully replaced with a more sober architecture, there is no way we can date the building to 1902. Its shape is more like of a shrine or a reliquary modeled after European chapels instead of being a small-scaled church as it was usual in Québec since the start of the 19th century. Inside, there are many paintings, most of them being copies of French works imported with the Desjardins collection.
The new chapel was inaugurated on November 21st, 1902. The chapel's sculpted decor and some paintaings have been classified, in 1993, according to the Cultural Assets Law.
On October 11th, 2001, General Montcalm's rests were solemnly transported from the Ursuline Chapel, where they were kept since 1759, into a mausoleum in the Québec General Hospital's graveyard where rest his soldiers who died in the battle of the Plains of Abraham.
The Organ
Casavant Frères, from St. Hyacinthe, installed, in 1903, a 20-stop organ. It is located in the back gallery of the nuns' chancel.
Over the years, two restaurations took place on this instrument but none of them affected the tonal composition of the instrument: the first one, in 1976, by Marcel Bertrand, of Québec City, and a second one, in 2000, by Guilbault-Thérien of St. Hyacinthe.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Mélodie | 8' | Voix céleste | 8' | |
Flûte traverse | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
Prestant | 4' | Violon | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Piccolo | 2' | |
Doublette | 2' | Hautbois Basson | 8' | |
Sesquialtera | II | Trémolo | ||
Trompette | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 16' |