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Casavant, Opus 439, 1911
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Après le grand feu qui détruisit le quartier Saint-Roch le 28 mai 1845, plusieurs résidents décident de s'installer plus à l'ouest. C'est ainsi que dans les années 1860, une petite agglomération se développe à l'ouest du village de Saint-Sauveur sur une terre appartenant aux Ursulines. Elle prend le nom de « village Sainte-Angèle » en l'honneur de sainte Angèle de Mérici, fondatrice des Ursulines. Comme son peuplement reste faible, car trop éloigné de la ville, et dans le but de l'accélérer, les Ursulines font tracer, en 1885, une large rue nord-sud, en plein centre de leur terre, l'actuelle rue Marie-de-l'Incarnation. Depuis 1889, les habitants de cette agglomération se réunissent dans une chapelle connue sous le nom de « Mission Sainte-Angèle » sise dans le cimetière Saint-Sauveur aujourd'hui cimetière Saint-Charles.
À la suite de l'annexion du village de Saint-Sauveur à la ville de Québec le 27 septembre 1889, la petite agglomération accède, le 27 février 1893, au rang de municipalité de village, sous l'appellation de Saint-Malo. D'ailleurs, rien de plus convenable, puisque Jacques Cartier, parti de Saint-Malo (France), débarqua sur les bords de la rivière Saint-Charles, non loin de l'endroit où se trouve l'agglomération.
À l'initiative de la veuve de Joseph Parent, les habitants de l'agglomération soumettent, le 1er mars 1898, une pétition de 413 signatures pour obtenir la création d'une paroisse dans ce secteur. La requête est agréée par Mgr Louis-Nazaire Bégin (1840-1925), archevêque (1898-1925) de Québec, et la nouvelle paroisse est érigée canoniquement le 1er juillet 1898 par détachement de la paroisse Saint-Sauveur. L'église est placée sous le vocable de sainte Angèle de Mérici parce que le terrain de 192 mètres (630 pieds) sur 43 mètres (140 pieds) sur lequel s'élève l'église a été donné par les Ursulines. L'abbé Georges-Henri DeFoy (1859-?) est nommé premier curé (1898-1900). Celui-ci arrive à l'automne 1898 et réside chez un paroissien, Uldéric Cantin, dont une partie de la résidence sert aux célébrations liturgiques jusqu'au 6 février 1899.
La fabrique entreprend aussitôt de construire une église, d'après les plans de l'architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923), qui sera bénite le 5 février 1899 par Mgr Louis-Nazaire Bégin en présence du plus illustre paroissien, Simon-Napoléon Parent (1855-1920), maire (1894-1906) de Québec. La veille, le journal Le Soleil en avait donné une bonne description :
Le nouveau temple dont l'extérieur seul est fini, n'est pas remarquable par la grandeur des dimensions, mais par la beauté de ses proportions : les gens du métier disent que c'est une nef admirablement taillée pour qu'il n'y ait pas un pouce d'espace perdu, et pour que toutes les places soient également bonnes. On remarque plusieurs innovations qui dénotent un louable effort pour rompre avec la traditionnelle uniformité.
La disposition du clocher permet une bien meilleure distribution de la lumière, qui, n'étant pas masquée par une tour centrale, abonde de toutes parts sous les voûtes. L'effet de la brique d'Écosse, essayé pour la première fois pour une église, est très heureux. La sacristie est en hémicycle, en arrière de l'abside du choeur et, à l'étage au-dessous, tout le rond-point du choeur donne une spacieuse sacristie basse de toute la grandeur du choeur et de la sacristie haute.
Les dimensions de l'édifice sont de 53,3 mètres (175 pieds) de longueur sur 19,5 mètres (64 pieds) de largeur à la nef et 29 mètres (95 pieds) aux transepts avec une voûte en arc surbaissé s'élevant à 15,2 mètres (50 pieds) du plancher. Les matériaux employés dans cette construction sont la pierre de Deschambault pour les cordons, moulures, archivoltes et impostes, et la brique d'Écosse pour les parements.
L'église est résolument nouvelle si on la compare aux édifices de cette époque. Il fait référence sans détour à l'architecture néo-médiévale française, en laissant de côté toute l'ornementation chère à l'éclectisme romano-byzantin. L'église est d'abord moderne du fait de sa grande sobriété, mais aussi par la précision et la cohérence de son vocabulaire architectural emprunté au répertoire des XIe et XIIe siècles. Il ne fait pas de doute que Tanguay, au moment de dresser les plans, avait sous les yeux quelques bâtiments français du XIXe siècle, telles les églises des architectes Étienne Charles-Gustave Guérin (1814-1881) et Jean-Baptiste Antoine Lassus (1807-1857). L'édifice est en forme de croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle avec nef à 3 vaisseaux, tribune arrière, deux tribunes latérales et deux tribunes de transept.
Le clocher projeté par Tanguay est entrepris en 1904, mais, en cours de construction, un coup de vent le renverse, entraînant la mort d'une paroissienne, madame Arthur Paquet. Dès lors, l'architecte est en froid avec la paroisse et c'est l'architecte René-Pamphile Lemay (1870-1915) qui est chargé, en 1909, de préparer les plans du parachèvement intérieur et de la construction du clocher. Celui-ci change quelque peu les dispositions imaginées par Tanguay. De façon générale, on peut dire que l'intervention de Lemay appuie, dans le sens moderne, la démarche initiée par Tanguay. L'architecture intérieure qu'il conçoit est en effet plus dépouillée que celle de Tanguay, qui puisait encore au décor du XIXe siècle. Par contre, la manière plus baroque, bien connue de Lemay, apparaît dans la lourdeur des motifs ornementaux, tout comme par cette fausse coupole qu'il fait aménager à grands frais à la croisée du transept et des petites fausses coupoles qui ornent chacune des travées.
Moins réussi est le clocher complété en 1910. Il s'agit d'un type de clocher-bulbe qui nécessita de fréquents travaux.
En faits, l'église est en chantier permanent jusqu'en 1922. Les travaux s'effectuent en trois étapes:
Les autels et le mobilier du choeur sont réalisés par la maison Joseph Villeneuve et Fils, de Saint-Romuald. Le peintre Guido Nincheri (1885-1973) réalise des toiles marouflées qui sont installées à la voûte tandis que le peintre Louis-Eustache Monty (1873-1923) réalise les médaillons et murs des autels latéraux. Depuis une rénovation récente, il n'en reste que quelques éléments de ce décor peint. Monty est aussi l'auteur des toiles illustrant le chemin de la croix. Les vitraux sont créés et installés par la Compagnie d'arts et d'industries, de Montréal.
Un carillon de trois cloches, construit par Buckeye Bell Foundry, de Cincinnati, OH (États-Unis), est bénit le 4 juillet 1899. En 1950, celles-ci sont détériorées et sont remplacées par un nouveau carillon, fabriqué en France, au coût de 15 000 $. Après maintes péripéties, les cloches arrivent à Québec et sont bénites le 5 juin 1953 par Mgr Lionel Audet (1908-1989), évêque auxiliaire (1952-1983) de Québec.
L'urbanisation entraîne le détachement de quatre paroisses : Saint-Joseph en 1925, Notre-Dame-de-la-Recouvrance en 1929, Sainte-Monique-les-Saules et Notre-Dame-de-Pitié en 1945.
En 1947, l'église fait l'objet d'importants travaux de rénovation (planchers, peinture) au coût de 100 000 $. Pendant ces travaux, les offices liturgiques ont lieu à la salle paroissiale. En 1966, pour se conformer aux recommandations du renouveau liturgique du concile Vatican II, des travaux de réaménagement sont exécutés dans le sanctuaire. En 1991, d'imposants travaux sont exécutés sur l'extérieur (toiture et fenêtres) et à l'intérieur (système électrique, peinture ainsi qu'un réaménagement du sanctuaire).
Dans les dernières décennies du XXe siècle, la baisse de la pratique religieuse et la diminution des effectifs du clergé ont d'importantes conséquences sur le paysage paroissial. Par un décret daté du 14 décembre 1998, les paroisses de Saint-Joseph et Notre-Dame-de-Pitié sont supprimées et leurs territoires sont rattachés à celui de la paroisse Sainte-Angèle qui devient, le 15 octobre suivant, paroisse Sainte-Angèle-de-Saint-Malo. Le 1er janvier 2019, la paroisse se joint à celles de Notre-Dame-de-Saint-Roch, Notre-Dame-de-Vanier et Saint-Sauveur pour former la novuelle paroisse Sainte-Marie-de-l'Incarnation.
Le premier presbytère date de 1902. Avant cette date et dès que l'église fut construite, le curé réside dans la sacristie. Son troisième étage est ajouté en 1912. Il est agrandi en 1919 d'après les plans de l'architecte Joseph-Siméon Bergeron (1898-1955). Enfin, un nouveau presbytère est érigé, en 1950, d'après les plans de l'architecte Paul-Émile Mathieu (1907-1983), l'un des plus beaux exemples de l'architecture moderniste à Québec.
L’orgue
En 1910, dans le cadre du parachèvement de l'intérieur de l'église, la paroisse commande un orgue à la maison Casavant Frères au coût de 6 600 $. L'instrument de 34 jeux est à traction tubulaire et est muni d'une soufflerie électrique.
L'instrument est inauguré le 26 mars 1911 par un concert donné par Joseph-Arthur Bernier (1877-1944), alors organiste (1908-1917) à l'église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier.
L'orgue devint muet en 1976. La décision est prise d'utiliser un instrument électronique placé dans le sanctuaire.
En 1998, la firme Orgues Mailhot, de Trois-Rivières, effectue d'importants travaux de restauration des réservoirs ce qui a permis de lui redonner vie. La tuyauterie a été nettoyée et réharmonisée de façon à obtenir une égalisation générale et un rebalancement de certains jeux, le tout avec le souci de respecter le caractère de l'instrument. Malgré leur âge vénérable, les cuirs d'origine des pneumatiques ont pu être conservés, car ils étaient encore en bon état.
Aucune modification n'a été apportée à la composition sonore de cet instrument depuis sa construction. Cet instrument est un témoin intéressant et intact des instruments construits par Casavant dans cet âge d'or que constitue la période d'avant la crise économique des années 1930. Faits à noter, il n'existe pas de bouton de rappel ni de bouton de grand-jeu; seuls trois généraux sont disponibles.
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After the great fire that destroyed St. Roch District on May 28, 1845, several residents decided to rebuild their homes more to the west. That's how in the 1860s, a small settlement was created west of St. Sauveur Village on land belonging to the Ursulines nuns. It was named "St. Angèle Village" to honor St. Angele of Mérici, founder of the Ursulines. As its population remained low because it was far from the city center, the Ursulines decided, in 1885, to speed it up by adding a wide north-south road, right in the middle of their land, the actual Marie-de-l'Incarnation Street. Since 1889, the residents met in a chapel known as "St. Angèle Mission" located in St. Sauveur Cemetary now St. Charles Cemetary.
Following the annexation of St. Sauveur Village by Québec City on September 27, 1889, the small settlement was granted, on February 27, 1893, a village municipality status, the St. Malo Village. This naming recalls Jacques Cartier who left St. Malo (France) to land on the banks of the St. Charles River not far from the site where the village stands off.
On March 1, 1898, on Joseph Parent's widow's initiative, the residents submitted a 413-signature petition to demand the establishment of a parish in their area. The request was accepted by Louis-Nazaire Bégin (1840-1925), archbishop (1898-1925) of Québec City. The new parish was canonically established on July 1, 1898, and its territory was taken from the St. Sauveur parish. The church was dedicated to St. Angèle of Mérici because the 630 feet (192 meters) by 140 feet (43 meters) land on which the church will stand was given by the Ursulines nuns. Fr. Georges-Henri DeFoy (1859-?) was assigned as the first parish priest (1898-1900). He arrived in the fall 1898, and resided at parishioner Uldéric Cantin's home. Part of his residence was used for liturgical celebrations until February 6, 1899.
The churchwardens immediately planned the construction of a church designed by architect Georges-Émile Tanguay (1858-1923). The church was blessed on February 5, 1899, by Archbishop Louis-Nazaire Bégin in the presence of parishioner Simon-Napoléon Parent (1855-1920), mayor (1894-1906) of Québec City. The day before, the newspaper Le Soleil had given a good description of the building:
The new church, with only its exterior completed, is not remarkable for its large dimensions, but for the beauty of its proportions: tradesmen say that it has a wonderfully designed nave where there is not an inch of lost space, and where all seats are good seats. There are several innovations showing commendable effort to break with traditional uniformity.
The bell tower location allows a much better distribution of light, which, not being shaded by a central tower, abounds under the vault from everywhere. Scottish brick, used for the first time in a church, is a good choice. The sacristy is located behind the semicircular apse and, on the lower floor, another large sacristy whose size equals the combined size of the upper chancel and upper sacristy.
The building is 175 feet (53.3 meters) long by 64 feet (19.5 meters) wide in the nave and 95 feet (29 meters) at the transepts with a surbased arch vault rising at 50 feet (15.2 meters). Materials used in this building are stone from Deschambault for cordons, moldings, archivolts and transoms, and Scottish brick for facework.
The building is truly original when compared to other buildings of its time. It refers to French neo-medieval architecture which gives up all the decorating advocated by the romano-Byzantine eclecticism. The church is modern, first due to its bareness, but also by the precision and coherence of its architectural vocabulary borrowed from the 11th and 12th centuries. There is no doubt that Tanguay,while designing this building, was referring to some 19th-century French buildings, like churches designed by architects Étienne Charles-Gustave Guérin (1814-1881) and Jean-Baptiste Antoine Lassus (1807-1857). The building is cruciform with a protruding chancel and a semicircular apse with a three-vessel nave, a back gallery, two lateral galleries and two transept galleries.
The construction of the bell tower, as designed by Tanguay, was undertaken in 1904, but, during its construction, a gust overturned it, causing the death of a parishioner, Mrs. Arthur Paquet. From that point, things went sour between the architect and the parish and, in 1909, architect René-Pamphile Lemay (1870-1915) was hired to prepare the plans for the interior finishing and the construction of the bell tower. Lemay slightly modified Tanguay's plans. Generally speaking, his intervention supported the ideas initiated by Tanguay. The interior architecture he designed is plainer than the one designed by Tanguay while still drawing from 19th-century decors. On the contrary, Lemay's more baroque design appears in the heavy ornamental motifs, such as the very expensive false dome he designed for the transept crossing and the small false domes which adorn each bay.
Less successful is the bell tower completed in 1910. It is a bulb-steeple type which required frequent maintenance work.
In facts, the church was under permanent construction site until 1922. Work can be divided into three stages:
The altars and the chancel furnishings were executed by Joseph Villeneuve and Son, of St. Romuald. Artist Guido Nincheri (1885-1973) executed backed paintings which were installed in the vault while painter Louis-Eustache Monty (1873-1923) executed medallions and walls of the lateral altars. Since a recent renovation, only a few elements of this painted decor are extant. Monty also executed the paintings illustrating the Way of the Cross. Stained glass windows were designed and installed by the Companie d'arts et d'industries, from Montréal.
A three-bell carillon, cast by the Buckeye Bell Foundry, of Cincinnati, OH (United States), was blessed on July 4, 1899. In 1950, they were damaged and replaced with a new carillon, cast in France, at the cost of $15,000. After many events, bells arrived in Québec City and were blessed on June 5, 1953, by Lionel Audet (1908-1989), auxiliary bishop (1952-1983) of Québec City.
Urbanization led to the parish territory to be divided and the establishment of four parishes: St. Joseph in 1925, Notre-Dame-de-la-Recouvrance in 1929, St. Monique-les-Saules and Notre-Dame-de-Pitié in 1945.
In 1947, major renovation work was carried out (floors, painting) at the cost of $100,000. While the work was going on, liturgical services took place in the parish hall. In 1966, to meet Vatican II liturgical renewal recommendations, a new chancel layout was set up. In 1991, major work was carried out on the church exterior (roofing and windows) and indoors (electrical system, painting as well as a revised chancel layout).
In last decades of the 20th century, the fall in religious attendance and the reduction in the number of priests led to important modifications in the parish. By a decree dated December 14, 1998, the St. Joseph and Notre-Dame-de-Pitié parishes were abolished and their territories were returned to St. Angèle parish who became known, on October 15, as St. Angèle-de-St. Malo parish. On January 1, 2019, the parish joined the neighboring parishes of Notre-Dame-de-St. Roch, Notre-Dame-de-Vanier, and St. Sauveur to create the new St. Marie-de-l'Incarnation parish.
As soon as the church was built, the parish priest resided in the sacristy. A first presbytery was built in 1902 and its third floor was added in 1912. It was enlarged in 1919 according to plans by architect Joseph-Siméon Bergeron (1898-1955). Finally, a new presbytery was built, in 1950, according to plans by architect Paul-Émile Mathieu (1907-1983), one of the fine examples of modernist architecture in Québec City.
The Organ
In 1910, as part of the work to complete the church interior, the churchwardens purchased an organ from Casavant Frères at the cost of $6,600. The 3-manual, 34-stop instrument has pneumatic tubular action and wind is provided by an electrical blower.
The instrument was inaugurated on March 26, 1911, by a concert given by Joseph-Arthur Bernier (1877-1944), then organist (1908-1917) in Notre-Dame-de-Jacques-Cartier Church.
The organ became silent in 1976. Decision was made to use an electronic instrument installed in the chancel.
In 1998, the Mailhot Organs firm, of Trois-Rivières, carried out major restoration work on the reservoirs which allowed the instrument to come back to life. Pipework was cleaned and revoiced to get a good general balance and a few stops were modified while preserving the instrument's aesthetics. In spite of their venerable age, the original pneumatic leathers could be retained, they were still in an amazing good condition.
No modification to the tonal structure of this instrument has been made since its construction. This instrument is an interesting and intact example of instruments built by Casavant in the golden age prior to the 1930s economic crisis era. Interesting facts: there is no general cancel and no Tutti; only three generals are available.
II. Grand-Orgue |
III. Récit |
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Montre | 16' | Bourdon | 16' | |
1ère Montre | 8' | Principal | 8' | |
2e Montre | 8' | Clarabelle | 8' | |
Flûte double | 8' | Bourdon | 8' | |
Gemshorn | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | 1Voix céleste | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | Flûte traverse | 4' | |
Doublette | 2' | Octavin | 2' | |
Mixture 1 1/3' | III | 2Cornet | III | |
Trompette | 8' | Cor | 8' | |
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Tremolo |
I. Positif |
Pédale |
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Principal | 8' | Flûte (resultant) | 32' | |
Mélodie | 8' | Flûte | 16' | |
Dulciane | 8' | Bourdon | 16' | |
Wald Flute | 4' | Flûte (ext) | 8' | |
Piccolo | 2' | Bourdon (ext) | 8' | |
Clarinette | 8' | Bombarde | 16' |
1 | À partir du deuxième DO / From tenor C | |
1 | 2 2/3' + 1 3/5' + 1 1/3' |