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Les origines de l’Église unie St. James, fondée en 1803, remontent aux sept membres de la première congrégation méthodiste montréalaise. Ces personnes sont probablement arrivées avec les immigrants loyalistes, réfugiés au Canada peu après la proclamation de l'indépendance américaine en 1776. Au départ, les méthodistes constituaient un mouvement de réforme à l’intérieur même de l’Église anglicane.
Historique
La première église, érigée en 1807 alors que la communauté comprend 20 membres, est située au coin des rues Saint-Sulpice et Notre-Dame, juste derrière l'actuelle basilique Notre-Dame. En 1821, alors que la première église est devenue trop petite pour la paroisse qui compte maintenant 119 membres, une nouvelle église est construite au coin des rues Saint-Jacques et Saint-François-Xavier. La petite chapelle d'origine devient alors l'une des premières bibliothèques publiques de Montréal. En 1845, une troisième église, dont la première pierre est posée par James Ferrier (1800-1888) et inaugurée le 25 juillet 1845, est construite, selon les plans de l'architecte George L. Dickinson (1788-1848), à quelques pas de la seconde sur le site actuel de l'édifice de la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) sur la rue Saint-Jacques, car le nombre de membres atteint 770. Le nouvel édifice peut accueillir 2 000 personnes assises, ce qui en fait la plus grande église protestante de la ville. Le nom de la communauté, "St. James" (Saint-Jacques) vient du lieu où se situait ces églises.
L'église
Le 3 août 1886, les méthodistes achètent à la compagnie du Canadien Pacifique un terrain situé rue Saint-Catherine dans l'intention d'y faire construire une nouvelle église. Une des raisons possibles de ce déménagement est le fait que plusieurs Montréalais de la classe moyenne, incluant des protestants, quittent le Vieux-Montréal, un quartier qui devenait de plus en plus commercial. La construction de la nouvelle église serait financée par les revenus provenant des frais de location d'un immeuble de bureaux qui serait construit sur le site après la démolition de l'église.
La préparation des plans de la nouvelle église et de l'immeuble de bureaux est confiée à l'architecte Alexander Francis Dunlop (1842-1923). Celui-ci présente un plan pour une église qui ressemble, de l'extérieur, à une église victorienne inspirée d'une cathédrale française du Moyen-Âge. Elle sera recouverte de grès rouge provenant d'une carrière située à Credit Valley située à l'ouest de Toronto, et serait enjolivée de grès vert pâle en provenance de la Gaspésie. Les fondations seraient faites de pierre à chaux grise de Montréal. Quant à l'aménagement intérieur, il s'inspire d'un design réalisé à Akron, en Ohio. On y retrouve un plafond bas et voûté, des arches en ogive déposées sur les murs, un grand balcon s'avançant vers le centre et des sièges en formation ovale sur le parterre. L'édifice peut accueillir 2 500 à 3 000 personnes. Malgré certaines réticences, les plans sont acceptés le 19 octobre 1886. Les contrats de construction sont octroyés à J. W. Hutchison pour la maçonnerie et à G. Pallascio pour la menuiserie. Le plâtrage, la toiture ainsi que la peinture et le vitrage reviennent respectivement à Thomas Phillips, G. W. Reed et J. Murphy. Les travaux sont placés sous la direction de Robert Finlay (1859-1951) qui jouera un rôle de première importance dans la décoration intérieure de l'église. Les coûts de construction s'élèvent à 240 000 $ pour l'église et à 150 000 $ pour l'immeuble de bureaux.
La pierre angulaire de cette quatrième église est placée le 11 juin 1887 par John Ferrier. Dès l'automne 1888, la salle de rassemblement, sise dans la partie nord de l'édifice et qui peut accueillir 1 000 personnes, est ouverte aux fidèles. L'église est inaugurée le 16 juin 1889. On disait, à l'époque, que c'était la plus grande église méthodiste au monde. À l'exception de la peinture sur les murs et de la conversion de l'éclairage du gaz à l'électricité au début du XXe siècle, l'intérieur est demeuré pratiquement inchangé.
Ce bel édifice tout neuf vient avec une grande pression financière puisque les coûts de construction ont largement dépassé le budget prévu. La crise économique au Canada dans les 1890 vient alourdir cette pression. En 1897, malgré les campagnes de financement et les prêts personnels et les legs des membres, la dette s'élève à 600 000 $. En 1905, une campagne de financement pancanadienne vise à rembourser la dette et à sauver l'église. Le résultat, la dette est abaissée à 75 000 $ et l'église est temporairement sauvée puisqu'en 1911, alors que la classe moyenne s'éloigne encore plus du centre-ville, la dette redevient imposante. L'église est mise en vente au prix suggéré de 2 millions $. Encore une fois, une campagne de financement vient sauver l'église et la vente ne se concrétisera pas.
En 1913, le révérend Charles A. Williams arrive comme pasteur. Il lui est donné comme priorité l'élimination de la dette. Il aura gain de cause et la dette est entièrement épongée au printemps 1918. Dans les années 1920, l'église recommence à connaître de sérieux problèmes financiers. Pour parer à cette situation et devant la commercialisation grandissante de la rue Sainte-Catherine, la décision est prise, en 1926, de louer une partie de son terrain en bordure de la rue. Un bail de 30 ans est consenti à J. C. Asch, de St. Catherine Realties. L'église s'en portera acquéreur en 1938. Cet immeuble commercial en forme de U s'élève devant la façade principale de sorte que celle-ci est complètement invisible de la rue. Le bâtiment de trois étages est conçu par l'architecte Frank Peden (1877-1969) qui crée un portique à deux étages qui donne accès, depuis la rue, à l'église aussi bien qu'aux bureaux. Les travaux sont exécutés par la firme Anglin-Norcross. Ce bâtiment, construit pour parer temporairement aux difficultés financières, devient cependant une source permanente de revenus, sans laquelle il lui serait extrêmement difficile de survivre.
Au cours de la même période, le 1er juillet 1925, après deux décennies de discussions, les méthodistes, presbytériens et congrégationnalistes s'unissent pour former l'Église Unie du Canada et, depuis ce temps, l'église possède sa présente appellation. Cette fusion ne règle pas pour autant les problèmes financiers toujours présents.
En 1946-1947, des réparations sont effectuées à l'intérieur lesquelles sont suivies d'un rafraichissement de la décoration. Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur A.E. Morin et la firme Dougall Painting.
Dans les années 1970, les anglophones quittent Montréal en grand nombre, et la communauté, déjà affectée par un déclin plus général de la fréquentation des églises traditionnelles, voit chuter le nombre de ses membres. En 1977, A. E. Lepage, l'agent immobilier de l'église, fait une demande à la ville pour un permis de démolition. La demande est remise à un an plus tard. Pendant ce temps, le ministère des Affaires culturelles du Québec signifie à l'église son intention de déclarer l'édifice « bien culturel ». Entre-temps, l'église reçoit une offre d'achat de 5 millions $ plus un revenu annuel de 500 000 $. Le gouvernement refuse alors la demande de permis de démolition de l'église et promet d'aider la communauté à conserver l'édifice.
Dans les années 1990, la communauté voit son nombre de membres s'accroître. De 70 personnes en 1996, elle atteint 300 en 2008. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette croissance. D'abord, les revenus des locaux commerciaux ont permis à l'église de rester ouverte à une époque où d'autres églises du centre-ville fermaient leurs portes et étaient démolies ou transformées en condos. Ensuite, la venue de paroissiens provenant de l'église unie Erskine and American, de la rue Sherbrooke, dont l'immeuble venait d'être acheté par le Musée des Beaux-Arts de Montréal.
L'arrivée, en 2000, du révérend Arlen John Bonnar comme pasteur marque un pas décisif vers un renouveau. Il contribue, en 2003, à mettre sur pied un partenariat public-privé au sein de la Corposation de développement de St. James. Dans le cadre d'un programme de restauration financé par la ville de Montréal et le gouvernement du Québec, ce partenariat mène à la démolition des édifices qui cachaient l'église, à la restauration de la façade par les architectes Werleman, Guy, MacMahon et l'entrepreneur général L. M. Sauvé, le tout avec un nouveau square dessiné par l'historien et architecte Claude Cormier. La démolition de l'édifice commercial se déroule de janvier à juin 2005, la restauration des édifices adjacents à l'église de juin à décembre 2005, et le parvis de l'église de décembre 2005 à mai 2006.
En 2011, dans le cadre de projet de restauration évalué à 7 millions $, le Conseil du patrimoine religieux de Québec a versé une subvention de 850 000 $. Parmi les travaux effectués, il y a un toit neuf.
L'édifice
Cette église flanquée de deux tours s'apparente par sa composition architecturale aux cathédrales gothiques françaises. La façade ouest comprend trois portes surmontées d'une rosace à remplage qui mesure 7 mètres (23 pieds) de diamètre. Le toit à forte pente recouvre la nef et le petit transept. Le mur est, de forme polygonale, rappelant les absides des églises catholiques, est surmonté de plus petites tours.
L'élément principal est sa façade principale. Les deux tours qui flanquant la partie centrale de la façade sont richement ornementées de pierre ouvrée. Les clochers, asymétriques et de hauteur différente (l'un d'environ 43 mètres / 141 pieds, l'autre de 61 mètres / 200 pieds), sont tous deux coiffés d'une flèche en bois. La moins élevée des deux donne l'impression d'un gigantesque pinacle soutenu par six arcs-boutants.
La rosace de la façade remplit une fonction purement décorative puisqu'elle sert tout simplement à accentuer la hauteur de l'édifice puisqu'elle se situe au-dessus du plafond voûté. Comme source de lumière naturelle, un autre vitrail, à trois baies, est disposé beaucoup plus bas dans la nef. Les fenêtres originelles, garnies de verre teinté, ont été remplacées par des vitraux.
La partie arrière de l'église s'élève sur trois étages et abrite la salle de rassemblement, les bureaux et les locaux affectés aux services utilitaires.
L'église est classée « monument historique » par le ministère des Affaires culturelles du Québec le 15 février 1980, et comme « lieu historique national » par la Commission des sites et monuments historiques du Canada le 22 septembre 1997.
L'intérieur
L'intérieur de l'église allie un caractère gothique victorien à un agencement en auditorium, typique des églises méthodistes au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
Au rez-de-chaussée, les sièges sont disposés en ovale, suivant un agencement caractéristique des salles de théâtre; de minces colonnes en fonte soutiennent la tribune en forme de U. La table d'autel, la chaire, l'emplacement réservé à la chorale et à l'orgue s'étagent au centre de l'église. À l'origine, un puits de lumière, situé au-dessus de l'orgue, éclairait l'ensemble; aujourd'hui, il est entièrement obstrué.
Le plafond voûté se compose d'une charpente de bois plâtrée, suspendue aux solives du toit. Aucune colonne ne supporte la voûte. Le transept n'est pas du tout accentué à l'intérieur. Seuls les trois splendides vitraux qui parent chacun des murs-pignons soulignent son existence. Malheureusement, la tribune vient couper ces vitraux, ce qui atténue leur caractère grandiose. Les boiseries, en cerisier, des portes, des lambris du vestibule et ceux qui entourent l'autel, les sculptures de la table d'autel et de la chaire témoignent d'un travail soigné.
Les orgues
L'orgue principal
L'orgue qui sert de base à l'instrument actuel a été construit par la firme Edward D. Wadsworth & Bros, de Montréal. Le contrat pour un instrument d'environ 45 jeux est signé en juin 1888 à un coût de 11 150 $ moins 2 375 $ en échange pour le vieil orgue provenant de l'ancienne église. Il est installé en 1889 à l'avant du sanctuaire, un emplacement normal pour les protestants, mais inhabituel pour Montréal. Il y est encore aujourd'hui. L'instrument est actionné par un système hydraulique avec une pompe manuelle. Doté d'un jeu à bouche de 32' à la pédale et de trois claviers commandant deux divisions chacun, l'instrument comporte des dispositifs peu communs à la console. Les deux divisions correspondant à chaque clavier peuvent être jouées séparément ou accouplées au moyen d'un piston situé sous le clavier. Celui du milieu commande le Great et le Back Great tandis que le Solo, logé dans sa propre boîte expressive, est associé au Choir, non expressif, sur le clavier du bas. Les divisions de Swell et d'Echo, jouables depuis le troisième clavier, prennent place dans la même boîte expressive. De plus, chaque clavier manuel possède ses propres tirants de jeux de pédale que l'organiste peut appeler en appuyant sur le piston « Pédalier » situé sous le clavier, ce qui lui permet d'équilibrer la pédale en passant d'un clavier à l'autre.
Une comparaison entre le contrat manuscrit de 1888 et la composition finale de l'instrument démontre l'ajout, en cours de construction, de deux jeux d'abord considérés comme optionnels, dont un Lieblich Gedackt 16' au Choir. En outre, les jeux existants sont redistribués entre les divisions pour obtenir un meilleur résultant sur le plan musical : un Contra Fagotto 16' s'ajoute à la batterie d'anches, et la disposition de celle-ci dans la division du Back Great permet d'appeler ou d'annuler simultanément toutes les anches grâce à un piston situé sous le clavier principal. La Vox Humana 8' est passée du Solo à l'Écho, alors que les jeux de Gamba 8' et de Voix Celeste 8', originalement au Swell et à l'Echo, sont réunis au Solo. L'instrument possède une traction et d'un tirage mécaniques, en dépit de la complexité du système à deux divisions par clavier; les accouplements sont pneumatiques.
Très tôt, l'éclat dont est entouré le nouvel instrument ternit littéralement. En effet, il est souvent paralysé par des problèmes attribuables à l'humidité excessive de la nouvelle église. Les autorités le reconnaissent et, dans un contrat bilatéral daté de juin 1891, Wadsworth se voit attribuer une somme supplémentaire de 1 000 $ pour effectuer les réparations et terminer l'instrument. L'organiste américain de renom, Frederic Archer (1838-1901), est embauché pour arbitrer le différend. Il approuve les travaux le 23 septembre 1891. Les cahiers de notes détaillées de Lynnwood Farnam (1885-1930), qui fut titulaire en 1904-1905, fournissent des renseignements utiles au sujet de la liste des jeux et constituent la base pour mieux comprendre l'état de l'orgue de 1889 à 1891.
En novembre 1908, la firme Warren Church Organs, de Toronto, se voit confier des travaux de reconstruction de l'instrument au coût de 6 000 $. La firme ajoute un quatrième clavier, des jeux neufs, plusieurs nouveaux accouplements ainsi que des pistons de combinaisons ajustables. Tous ces changements permettent d'établir que de nouveaux sommiers ont été installés plutôt que de réutiliser ceux de Wadsworth. Un réaménagement fait entrer le Choir dans la même boîte expressive que le Swell tandis que l'Echo dans le Solo sont regroupés de façon similaire. Ceci nous porte à croire que derrière la façade de Wadsworth se cache maintenant un instrument Warren fondamentalement différent. De plus, il modifie le diapason de l'instrument le faisant passer au diapason moderne (A=440 Hz). Pour réaliser cet objectif, il décale la tuyauterie et modifie sensiblement la taille de plusieurs rangs. Il remplace l'appareil hydraulique pour le vent par un ventilateur électrique, car il est constaté qu'il est plus économique à utiliser (175 $ annuellement pour l'électricité contre un montant de 233 $ pour l'utilisation de l'eau dont l'alimentation était incohérente). Lynwood Farnam, qui visite l'église, le 15 février 1910, après la reconstruction menée par Warren, se prononce non complètement satisfait des résultats, mais fait l'éloge de la nouvelle transmission.
Au cours des années 1930, il est encore question de reconstruction de l'orgue afin de lui donner une allure plus moderne et, en juillet 1938, un contrat est accordé à la firme Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, de complètement reconstruire l'instrument au coût de 16 000 $ lequel devait être installé avant le 18 décembre 1938. La tuyauterie originale est réutilisée et plusieurs nouveaux rangs sont ajoutés et le tout est placé sur de nouveaux sommiers électropneumatiques tout en utilisant un tirage de jeux de type Pitman. L'étendue des divisions manuelles est augmentée de 61 à 68 notes, et celle du pédalier de 30 à 32. Le buffet et la façade sont avancés d'environ 0,6 mètre (deux pieds) afin de faire de la place pour le nouvel instrument maintenant plus volumineux. Le système d'alimentation en vent est complètement redessiné, utilisant, dans la mesure du possible, le grand nombre de réservoirs existants et leurs soupapes régulatrices. Casavant transfère plusieurs jeux d'une division à une autre et réduit la structure d'ensemble de l'instrument en la faisant passer de cinq divisions manuelles à quatre, éliminant l'Echo dans le processus. Le Swell, le Choir et le Solo tiennent dans des boîtes expressives individuelles contrôlées par les moteurs pneumatiques. Une nouvelle console est installée. Elle est munie d'un système électropneumatique de combinaisons et de tous les accessoires à la mode.
En 1956, un nouveau Nazard 2 2/3' remplace la Vox Humana 8' au Swell. Dans les années 1980, les Mixtures de Wadsworth au Great sont remplacées par deux nouveaux jeux qui ne conviennent pas à l'instrument. De plus, les batteries d'anches du Great et du Swell sont modifiées pour obtenir une émission sonore un peu plus brillante, les entailles d'égalisation sont fermées au moyen d'une soudure et les résonateurs des tuyaux sont coupés au ton. Malgré quelques changements mineurs (nettoyage et quelques réharmonisations) apportés à l'instrument, il est resté, dans son ensemble, inchangé depuis 1938.
La restauration entreprise, en 2011 et 2012, par Orgues Létourneau, de Saint-Hyacinthe, comprend un recuirage de toutes les composantes électropneumatiques des sommiers, une réfection de tous les réservoirs et autres parties de l'alimentation en vent, un inventaire détaillé de la tuyauterie de l'orgue, et la réparation de la façade de 16'. Quoique plusieurs jeux avaient vu leurs tailles modifiées ou avaient été déplacés par des interventions subséquentes, 40 rangs de Wadsworth de 1889 ont survécu. Deux nouvelles mixtures sont fabriquées pour le Great en remplacement des piètres jeux ajoutés dans les années 1980. À défaut d'informations relatives quant à leur composition originale, ces Mixtures s'inspirent des exemples anglais contemporains à l'instrument de Wadsworth. Les tailles sont calquées sur les courbes de progression du jeu de Fifteenth 2' du Great et de la mixture originale du Swell. Cette dernière, plutôt douce et dotée d'une tierce, retrouve ses caractéristiques premières avec deux reprises au do3 et fa#3. Finalement, une nouvelle Vox Humana 8', aux pavillons fermés et munis d'entailles, comme la fabriquait Father Willis, est installée dans le Swell pour remplace l'originale, depuis longtemps hors d'usage.
La console de 1938 est entièrement reconstruite pour intégrer discrètement les commodités modernes, incluant un combinateur électronique à multiples niveaux de mémoire, des boutons-poussoirs additionnels et un séquenceur de généraux. Le câblage de commutation et le filage interne, datant de 1938, sont remplacés par de nouveaux systèmes ultramodernes. Outre la tuyauterie de Wadsworth, l'instrument comporte quelques curiosités tonales : la Bombarde 32' de pleine longueur, le Stentorphone du Solo avec ses lèvres supérieures recouvertes de cuir, le Cor anglais 8' à anche libre et le jeu de Harp de 61 notes du Choir.
Toute la tuyauterie est régularisée en fonction de l'acoustique dans le but d'en tirer le maximum de raffinement et de procurer à l'instrument une nouvelle clarté et une cohésion sans modifier ostensiblement la sonorité qui lui est particulière. L'orgue est inauguré lors de concerts donnés par Johann Vexo et Philip Crozier les 22 et 28 octobre 2012.
Cet instrument a été joué, en récital, par de nombreux et prestigieux organistes, incluant Fernando Germani, André Marchal, E. Power Biggs et Simon Preston. Durant plusieurs années, la Société Casavant commanditait les jeunes artistes en récital à St. James et c'est ainsi que Raymond Daveluy et Bernard Lagacé ont fait leurs débuts dans la région de Montréal. Une autre figure du monde musical internationalement connue, Maureen Forrester, fut un membre de la chorale de St. James au tout début de sa carrière.
L'orgue de chœur
Ce positif de style classique a été construit par Karl Wilhelm, du Mont-Saint-Hilaire, en 1978. It est acquis de l'église unie Erskine & American, de Montréal, où il était utilisé jusqu'à la fermeture de l'église en 2004.
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St. James United Church congregation traces its beginnings to 1802, when seven Methodists first settled in Montréal. They probably arrived with the loyalists who immigrated into Canada shortly after the proclamation of the American independence in 1776. At first, Methodism was a reform movement within the Anglican Church.
History
Their first church, erected in 1807, was located at the corner of St. Sulpice and Notre-Dame streets, immediately behind the actual Notre-Dame Basilica. In 1821, the church became too small to accommodate the congregation which now had 119 members. A new church was built at the corner of St. James and St. François-Xavier streets. The original first church then became one of the first public libraries in Montréal. In 1845, as their congregation reached 770 members, a thirst church was built, a stone's throw from the second church, on the site of the Actual Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC) building on St. James Street. The church building was designed by architect George L. Dickinson (1788-1848), and the cornerstone was laid by James Ferrier (1800-1888). The new building, inaugurated on July 25, 1845, could accommodate 2 000 seated persons, and was the largest Protestant church in Montréal.. The name of the congregation, "St. James", is derived from the location of these earlier churches.
The Church
On August 3, 1886, the congregation purchased from the Canadian Pacific Company a piece of land located on St. Catherine Street with the intention of building a new church. One of the possible reasons of this move was the fact that several medium class Montréalers, including Protestants, were leaving the Old-Montréal district because it was becoming more and more commercial. The construction of the new church would be financed by rental income from an office building which would be built on the actual site of the church after its demolition.
The design for the new church and the office building was entrusted to architect Alexander Francis Dunlop (1842-1923). He submitted a design calling for a church which resembled, on the outside, a Victorian church inspired by a Middle Age French cathedral. It was covered with red sandstone coming from a quarry located in Credit Valley near Toronto, and embellished with reseda sandstone from the Gaspésie region. The foundations would be made from local gray-lime stone. The proposed interior presented a design already used in Akron, Ohio. This design featured a low and vaulted ceilings, lancet archways resting on walls, a large balcony moving forward the center and seats ovally disposed on the main floor. The building would accommodate 2,500 to 3,000 persons. In spite of certain reservations, the design was accepted on October 19, 1886. The construction contracts were awarded in J.W. Hutchison for the stonework and 10 G. Pallascio for the woodwork. The plastering, the roofing as well as the painting and the window glazing were respectively awarded to Thomas Phillips, G.W. Reed and J. Murphy. Work was under the supervision of Robert Finlay (1859-1951) who will play a very important role in the interior decoration of the church. The construction costs amounted to $240,000 for the church and to $150,000 for the office building.
The cornerstone of this fourth church was laid on June 11, 1887, by John Ferrier. In the fall of 1888, the meeting room, located in the north section of the building and which can accommodate 1,000 persons, was inaugurated. The church was inaugurated on June 16, 1889. At the time, it was the largest Methodist church in the world. Except for painting on walls and conversion of the lighting from gas to electricity in the beginning of the 20th century, the interior practically remained unchanged.
This beautiful new building came with a large financial pressure since the construction expenses largely exceeded the planned budget. The economic crisis in Canada in 1890 added weight to this pressure. In 1897, in spite of fund-raising campaigns and personal loans and inheritance from members, debt amounted to $600,000. In 1905, a nationwide fund-raising campaign was set up aimed at reducing the debt and saving the church. The result, debt was lowered to $75,000 and the church was temporarily saved until 1911, when the medium class members moved away from the city center, the debt again became imposing. The church was put up for sale at the suggested price of $2 million. Once again, a fund-raising campaign came to the rescue to save the church and the sale never took place.
In 1913, Rev. Charles A. Williams arrived as pastor. He was given as a priority for the elimination of the debt. He succeeded and the debt was completely written off in the spring of 1918. In the 1920s, the church was again in serious financial difficulties. To meet this situation and the ever-increasing commercialization of St. Catherine Street, it was decided, in 1926, made to rent part of its piece of land next to the street. A 30-year lease was signed with J.C. Asch, of St Catherine Realties. The church will purchase back the lease in 1938. This U-shaped commercial building was erected in front of the main facade so that it became completely invisible from the street. The three-storeyed building was designed by the Frank Peden (1877-1969) who created a two-floor leading from the street to the church as well as to the offices. Work was carried out by the Anglin-Norcross firm. This building, built to provisionally meet the financial difficulties, however, became a permanent source of income, without which it would have been extremely difficult for the church to survive.
In the meantime, on July 1, 1925, after two decades of debates, Methodists, Presbyterians and Congregationalists merged to form the United Church of Canada and, since that time, the church had its present naming. This merger did not, however, solve the still present financial problems.
In 1946-1947, repairs were carried out on the interior which, at the same time, received a new coat of paint. Work was carried out by contractor A.E. Morin and the Dougall Painting firm.
In the 1970s, many English-speaking persons left Montréal in large number, and the community, already affected by a general decline in the attendance of the traditional churches, saw its number of members fall. In 1977, the A.E. Lepage firm, the church's estate agent, filed a claim to the city for a demolition permit. The answer was delayed for one year. During that time, the Québec Ministry of Cultural Affairs declared its intention for the church to be registered as a 'cultural asset'. Meantime, the church received an offer for a $5 million purchasing price plus an annual $500,000 income. The government rejected the church's demolition permit and promised to help the community save the building.
In the 1990s, the community saw an increase in the number of its members. Of 70 persons in 1996, it reached 300 in 2008. Several reasons could explain this growth. First, the incomes from the commercial activities allowed the church to stay opened in a time when other city center churches closed their doors and were demolished or transformed into condos. Then, parishioners coming from Sherbrooke Street's Erskine and American United Church, whose building had just been purchased by the Montréal Museum of Fine arts.
The arrival, in 2000, of Rev. Arlen John Bonnar as pastor was a decisive step towards a resurgence. He contributed, in 2003, to set up a public-private partnership within the St. James Development Corposation. As part of a restoration project financed by the City of Montréal and the Québec government, this partnership led to the demolition of the buildings hiding the church, the restoration of the church facade by architects Werleman, Guy, MacMahon and the general contractor L. M. Sauvé, the creation of a brand new small public square designed by historian and architect Claude Cormier. The demolition of the commercial building took place from January till June 2005, the restoration of the church's adjacent buildings from June till December 2005, and the church square from December 2005 till May 2006.
In 2011, within a $7-million restoration project, the Québec Religious Heritage Council granted an $850,000 subvention. Among the works included in the project, the church received a new roof.
The Building
This church flanked by two towers looks like a French gothic cathedral by its architecture. The west facade has three doors topped by a tracery rose window measuring 23 feet (7 meters) in diameter. The steep slope roof covers the nave and the small transept. The polygonal eastern wall, reminding the apses in the Catholic churches, is topped smaller towers.
The main element is its main facade. Both towers flanking the central section of the facade are richly decorated with patterned stone. The towers, asymmetrical and of different heights (one is about 141 feet / 43 meters, the other one is 200 feet / 61 meters), are both topped with a wooden steeple. The smallest one looks like a giant pinnacle supported by six flying buttresses.
The facade rose window is mainly decorative and only serve as an element enhancing the height of the building because it is located above the interior vaulted ceiling. As a source of natural light, another three-bay stained glass window is inserted much lower in the nave. The original tinted glass windows were replaced with stained glass windows.
The rear section of the church, on three floors, houses the meeting room, administrative offices and utility services.
The church was registered as a 'heritage monument' by the Québec Ministry of the Cultural Affairs on February 15, 1980, and as a 'national historic site' by the Historic Sites and Monuments Board of Canada on September 22, 1997.
The Interior
The interior of the church mixes Victorian gothic character with an auditorium layout typical of Methodist churches in the second half of the 19th century.
On the main floor, seats are disposed in an oval layout similar to the one found in theaters; slim cast-iron columns the U-shaped gallery. The altar table, the pulpit, the choir and the organ are terraced in the center of the church. Originally, a sky light, located above the organ, threw light into the chancel, it is now completely obstructed.
The vaulted ceiling is made up of a wooden framework suspended from the roof joists. No column supports the vault. Inside, the transept is no way accentuated. Only the three splendid stained glass windows decorating each of the walls-gables underline their existence. Unfortunately, their grandiose character is attenuated by the fact that the gallery cuts them in half. The cherry tree woodwork on the doors, the panels in the narthex and those surrounding the altar, the sculptures on the altar table and the pulpit testify an accurate workmanship.
The Organs
The Main Organ
The organ used as the base for the present instrument was originally built by the Edward D. Wadsworth & Bros firm, of Montréal. The contract for a 45-stop instrument was signed in June 1888 for the amount of $11,150 less $2,375 in exchange for the old organ from the previous church. It was installed in 1889 at the front of the sanctuary, a normal location for Protestants but unusual for Montréal. It still stands there today. Equipped with a 32' flue stop in the Pedal and three manuals with two divisions each, the instrument included very uncommon elements in the console. Each manual division could be played separately or coupled by means of a piston located under the manual keyboard. The middle manual controlled the Great and Back Great while the Solo, located in its own swell box, was associated with the unenclosed Choir division, on the bottom manual. The Swell and Echo divisions, playable from the third manual, were located in the same swell box. Besides, each manual had its own pedal stop drawknobs which could be used by the organist by pressing on the "Pedal" piston located under the manual keyboard, this system allowed the organist to balance the pedal while going from one manual to another.
A comparison between the handwritten 1888 contract and the final stoplist of the instrument shows the addition, while under construction, of two stops first considered as optional, of which the 16' Lieblich Gedackt in the Choir division. Besides, existing stops were redistributed among the divisions to obtain better musical results: 16' Contra Fagotto was added to the reed battery and its location in the Back Great division allowing the organist to call or to cancel all reeds at the same time thanks to a piston located under the main manual keyboard. The 8' Vox Humana was transferred from the Solo to the Echo, while the 8' Gamba and the 8' Voix Celeste, originally in the Swell and in the Echo, were grouped in the Solo. The instrument had mechanical key and stop action, in spite of the complexity of the two divisions by manual system; coupling was pneumatic.
Very soon, the new instrument became literally tarnished. In fact, it was often paralyzed by problems due to the extreme humidity in the new church. Authorities acknowledged the problems and, in a bilateral contract dated June 1891, Wadsworth received an additional $1,000 to execute repairs and to complete the instrument. Renown American organist, Frederic Archer (1838-1901), was selected to mediate the disagreement. He approved the works on September 23, 1891. In his notebooks, Lynwood Farnam (1885-1930) who was organist in 1904-1905, provides useful information about the stoplist and a good background to better understand the organ condition from 1889 till 1891.
In November 1908,the organbuilding firm of Warren Church Organs, of Toronto, was entrusted with reconstructing the instrument for an amount of $6,000. The organbuilder added a fourth manual, new stops, several new couplers as well as adjustable combination pistons. All these changes led to think that new windchests were installed rather than the reuse of Wadsworth's windchests. The transfer of the Choir division into the same swell box as the Swell division - and likely the Echo in the Solo swell box - leads us to think that behind Wadsworth's facade there was basically a different Warren instrument. Besides, he modified the instrument diapason to bring it in line with the modern one (A=440 Hz). To meet this objective, he reracked the pipework and appreciably modified the scales of several ranks. He replaced the original hydraulic blowing apparatus with an electric blower because it was found to be less expensive to operate ($175 annually for electric power in contrast to $233 annually for the cost of water, the supply of which was inconsistent). Lynwood Farnam, who visited the church on February 15, 1910, after the Warren reconstruction, was not totally satisfied with the results but praised the new action.
In the 1930s, organ modernization and reconstruction was still in the air and, in July 1938, a contract was signed with Casavant Frères, of St. Hyacinthe, to completely rebuild the instrument for the amount of $16 000. The organ was to be installed before December 18, 1938. Original pipework was reused and several new ranks were added and the instrument was put on new electropneumatic windchests while using a Pitman stop action. Manual divisions compass was extended from 61 to 68 notes, and that the pedalboard from 30 to 32. The organcase and the facade were moved forward by about two feet (0.6 meters) to make room for the new larger instrument. The wind system was completely redesigned, reusing as much as possible the large number of existing reservoirs and their regulating valves. Casavant transferred several stops between divisions and reduced the layout of the whole instrument from five manual divisions to four, eliminating the Echo in the process. The Swell, the Choir and the Solo were located in individual swell boxes controlled by pneumatic motors. A new console was installed. The instrument received an electropneumatic combination system and all the popular accessories.
In 1956, a new 2 2/3' Nazard replaced the 8' Vox Humana in the Swell. In the 1980s, Wadsworth's Great Mixtures were replaced with two new stops that were not compatible with the instrument. Great and Swell reed batteries were modified to obtain a more brilliant sound, tuning flaps were closed and soldered while resonators were cut to length. In spite of minor changes (cleaning and some re-voicing) to the instrument, it remained essentially unchanged since 1938.
A complete restoration work carried out in 2011 and 2012 by Orgues Létourneau, of St. Hyacinthe, included the re-leathering of all windchests, restoration of all the organ's wind reservoirs and other elements of the wind system, a detailed inventory of the pipework and repairs to the 16' facade. Even though many stops were modified or reracked in subsequent interventions, there are still 40 original ranks from Wadsworth. Two new mixture stops were provided for the Great to replace the mediocre stops added in the 1980s. For lack of information regarding the original structure, these mixture stops are based on British examples in organs contemporary to Wadsworth's instrument. Pipe scales were measured according to the Great 2' Fifteeth progressive curve and the Swell original mixture pipework. This last one, being rather soft and including a tierce, regained its original characteristics with two breaks at c3 and fa#3. Finally, a new Father Willis-type 8' Vox Humana, with closed resonators and equipped with tuning flaps, was installed in the Swell to replace the long-departed original.
>P>The 1938 console was largely rebuilt to incorporate modern playing accessories such as a multiple memory level electronic combinator, additional push buttons, and s general piston sequencer. Likewise, the organ's switching system has been replaced with a new solid-state system and the organ's internal wiring, much of it dating back to 1938, was brought up to modern electrical standards. Besides Wadsworth's pipework, the instrument has a few tonal curiosities : the full-length 32' Bombarde, the Solo Stentorphone with its upper lips covered with leather, the free reed 8' Cor anglais, and the Choir 61-note Harp stop.The complete pipework was regulated in order to get the maximum refinement and to give this instrument new clarity and cohesion without markedly altering its signature sound. The organ was inaugurated with concerts given by Johann Vexo and Philip Crozier on October 22 and 28, 2012.
Many notable organists have played recitals on this instrument, including Fernando Germani, André Marchal, E. Power Biggs and Simon Preston. For several years, the Casavant Society sponsored young artists in recitals at St. James United and it should be noted that both Raymond Daveluy and Bernard Lagacé made their Montréal debuts here. Another internationally renowned musical figure, Maureen Forrester, used to be a choir member at St. James early in her career.
The Chancel Organ
This classical positif was built by Karl Wilhelm, of Mont-Saint-Hilaire, in 1978. It was acquired from the Erskine & American United Church where it was used till the church's closure in 2004.
II. Great |
III. Swell |
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Double Diapason | 16' | Lieblich Bourdon | 16' | |
Diapason I | 8' | Open Diapason | 8' | |
Diapason II | 8' | Lieblich Gedeckt | 8' | |
Gemshorn | 8' | Harmonic Flute | 8' | |
Hohl Flute | 8' | Viola Aetheria | 8' | |
Rohr Flute | 8' | Viola da Gamba | 8' | |
Principal | 4' | Voix Celeste | 8' | |
Flute | 4' | Octave | 4' | |
Twelfth | 2 2/3' | Flute | 4' | |
Fifteenth | 2' | Flautino | 2' | |
1Mixture 2 2/3' | IV-V | Mixture 1 1/3' | III | |
1Mixture 1' | III | Bassoon | 16' | |
Contra Fagotto | 16' | Cornopean | 8' | |
Trumpet | 8' | Oboe | 8' | |
Clarion | 4' | 1Vox Humana | 8' | |
Chimes (CH) | Clarion | 4' | ||
Tremulant | ||||
Chimes (CH) | ||||
Harp (CH) |
I. Choir |
IV. Solo |
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Lieblich Gedeckt | 16' | Stentorphone | 8' | |
Lieblich Flute | 8' | Doppel Flute | 8' | |
Spitz Flute | 8' | German Gamba | 8' | |
Flute Celeste | 8' | Concert Flute | 8' | |
Gamba | 8' | Violina | 4' | |
Dulciana | 8' | 3Cor anglais | 8' | |
Flute Octaviante | 4' | Orchestral Oboe | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | Tremulant | ||
Piccolo | 2' | 2Tuba | 8' | |
Tierce | 1 3/5' | Harp (CH) | ||
Clarinet | 8' | Chimes (CH) | ||
Tremulant | ||||
Tuba (SOLO) | 8' | |||
4Harp | ||||
5Chimes |
Pedal |
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Acoustic Bass (ext) | 32' |
Open Diapason | 16' |
Violone | 16' |
Bourdon | 16' |
Gemshorn (GT) | 16' |
Lieblich Bourdon (SW) | 16' |
Bass Flute (ext) | 8' |
Viola (ext) | 8' |
Stopped Flute (ext) | 8' |
Flute (ext) | 4' |
Bombarde | 32' |
Trombone (ext) | 16' |
Basson (SW) | 16' |
Trumpet (ext) | 8' |
1 | Jeu neuf / New stop | |
2 | Pression / Pressure : 10" | |
3 | Anche libre / Free reed | |
4 | 61 notes | |
5 | 20 notes (a0 - e2) |
Clavier / Manual |
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Holzgedackt | 8' |
Rohrflöte | 4' |
Principal | 2' |