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Orgue de tribune / Gallery Organ Casavant, Opus 615, 1915/1996
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Orgue de chœur / Chancel Organ Casavant, Opus 615, 1915
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Orgue la chapelle Saint-Louis / St. Louis Chapel Organ Casavant, Opus 656, 1916
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Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la ville de Montréal connaît un développement urbain important. On assiste à la création et à la croissance de banlieues. Ce phénomène résulte de l’effort conjugué de promoteurs, d’industriels et d’entreprises de services publics. Dans l’axe de la rue Saint-Denis, des promoteurs assèchent les zones marécageuses pour développer la municipalité de Saint-Jean-Baptiste qui, créée en 1861 depuis le village de Côte-Saint-Louis, est annexée à Montréal en 1886. À la fin du XIXe siècle, la petite municipalité, devenue quartier montréalais, loge une population ouvrière croissante.
La première église
Le 13 juin 1872, quatre propriétaires (Ferdinand David, Sévère Rivard, Michel Laurent, Gustave-Adolphe Drolet) cèdent à l'évêque de Montréal vingt emplacements, ayant front sur la rue Rachel, pour y construire une église. L'autorisation de construire est donnée par Mgr Ignace Bourget (1789-1885), évêque (1840-1876) de Montréal, qui assigne l'abbé Salomon-François-Benjamin Maynard dit Bellerose (1845-1921) comme desservant. La préparation des plans est confiée à l'architecte Joseph Raza (1846-1903) qui prévoit une grande église de 54,8 mètres (180 pieds) de long sur 24,4 mètres (80 pieds) de large tandis que les contrats de construction sont accordés aux entrepreneurs Louis David et Jean Paquette. Les travaux sont entrepris en 1872, mais ils sont interrompus à cause de l'hiver, mais probablement aussi pour d'autres raisons. Le 1er mars 1873, Mgr Bourget, reçoit une requête de citoyens de la nouvelle municipalité qui demandent que « les travaux de l'église maintenant en construction soient accélérés de telle sorte qu'il soit possible d'assister à la messe vers le premier jour de janvier prochain ». On assiste alors à certaines corvées importantes. Fierté et solidarité s’expriment lors de défilés où des centaines de voitures, aux sons de fanfares, charrient la pierre des carrières avoisinantes. L'église est bénite par le chanoine Hippolyte Moreau (1815-1880), grand vicaire (1873-1880) du diocèse, et est inaugurée le 28 juin 1874 bien que l'intérieur de l'église supérieure soit inachevé. La nouvelle paroisse est érigée canoniquement le 11 décembre 1875 et son territoire provient de la paroisse Saint-Enfant-Jésus du Mile-End. L'abbé Maynard dit Bellerose est officiellement désigné comme curé.
Le 15 mars 1877, le chanoine Joseph-Clément Séguin (1827-1891), archidiacre (1873-1877) du diocèse de Montréal, tient une assemblée pour vérifier les faits énoncés dans une requête présentée dernièrement par les habitants francs tenanciers de la paroisse, à l’effet d’obtenir la permission d’achever la construction de l'église, de faire construire une sacristie, un presbytère et les autres dépendances curiales.
Le 2 septembre 1878, l'abbé Maynard dit Bellerose est affecté à un autre ministère. Son successeur, l'abbé Louis-Isaïe Dozois (1840-1902), entreprend la construction du presbytère. La tâche importante de curé qui lui incombe est trop lourde et à son tour, il demande une nouvelle affectation qu’il obtient en 1880. Celui qui lui succède, l'abbé Magloire Auclair (1846-1911), un gestionnaire vigoureux et entreprenant, arrive le 7 octobre 1880 et devient le véritable bâtisseur de la paroisse. Il demeure en poste jusqu'au 18 décembre 1910 alors qu'il est frappé de paralysie et transporté à l'hôpital. Il démissionne le 18 février 1911 et décède le 11 décembre suivant.
En 1880, les citoyens, ayant refusé la « répartition », une cotisation volontaire, pour payer la construction de leur église (64 000 $), la municipalité doit la payer, ce qui cause son naufrage financier et la force à s'annexer, le 15 janvier 1886, à la ville de Montréal. Toutefois, le 27 février 1881, le curé persuade les paroissiens d'assumer une partie de la dette. Le diocèse accepte de payer la moitié de la dette, soit 32 000 $, la fabrique fournit 16 000 $ et le 16 000 $ restant est payé avec une nouvelle répartition. En 1882, les travaux sont achevés au presbytère et l'intérieur de l'église est parachevé d'après les plans des architectes Maurice Perreault (1857-1909) et Albert Mesnard (1847-1909). À son tour, en 1888, la sacristie est terminée selon les plans de l'architecte Victor Roy (1837-1902). Au même moment, grâce à un don personnel du curé Auclair, Mgr Édouard-Charles Fabre (1827-1896), archevêque (1876-1896) de Montréal, autorise la construction, au coût estimé de 25 000 $, d'une grande chapelle dédiée au Sacré-Cœur devant servir de lieu de rassemblement pour les congrégations. Elle mesure 30,5 mètres (100 pieds) sur 20,1 mètres (66 pieds) et est attenante à l'église, avec façade sur la rue Henri-Julien. Les plans sont confiés à Casimir Saint-Jean (1864-1918) alors associé à l'architecte Victor Roy. Les travaux, qui débutent le 8 août 1887, sont confiés à l'entrepreneur Stanislas Pariseau. La sacristie et la chapelle sont bénites le 29 juin 1888, par Mgr Isidore Clut (1832-1903), évêque oblat dans le Grand Nord canadien alors en visite. La chapelle sert aussi en tant que « chapelle des mariages » et est le berceau de la paroisse catholique anglophone St. Agnes. Déjà en 1893, l'électricité est installée dans l'église et le presbytère.
À cette époque, la paroisse est l'une des plus prospères. Vers la fin de 1897, dans le but de compléter l'église, des travaux majeurs sont entrepris sous la direction de l'architecte Joseph Venne (1858-1925). Débutent alors des travaux de transformations dans le sanctuaire et dans la nef, des aménagements en façade et la construction de la flèche. Malheureusement, les travaux ne sont pas encore terminés qu’un incendie survient dans la nuit du 29 janvier 1898 qui détruit l'église, la chapelle Sacré-Cœur et le presbytère. Les dégâts sont estimés à 100 000 $.
La deuxième église
Dès le lendemain du sinistre, les paroissiens et le curé s'attaquent à l'entreprise de la reconstruction. À la suite d'un concours proposé aux architectes catholiques de la ville, les travaux de reconstruction sont confiés au lauréat, l'ingénieur-architecte Joseph-Émile Vanier (1858-1934). Participent au concours, les architectes Joseph-Cajétan Dufort (1858-1936) ainsi que Albert Mesnard (1847-1909) et Théodore Daoust (1867-1937). La crypte est construite de 1898 à 1901 tandis que la construction de l'église supérieure se déroule de 1901 à 1903. Comme son architecte ne connaît pas le gothique, il propose un temple de style néo-baroque qui s'apparente à celui de la Renaissance italienne.
La nouvelle église est accompagnée d'un presbytère et d'une chapelle située dans le prolongement du sanctuaire, avec lequel elle communique par trois grands arcs ouverts. Plus vaste que la première, ce deuxième édifice est immense : presque 6 000 mètres carrés (64 560 pieds carrés). Il mesure 77,1 mètres (253 pieds) de longueur, 25,3 mètres (83 pieds) de largeur et 48,8 mètres (160 pieds) dans les transepts. À l'extérieur, une majestueuse tour lanterne à dôme, surmontée d'un lanterneau, porte la hauteur totale à 57 mètres (187 pieds). Ce dôme est recouvert de cuivre et les versants du toit, d'ardoises. La nef peut contenir 3 200 personnes; la chapelle absidiale, 900.
Le nouveau presbytère est inauguré le 30 novembre 1899 alors que la crypte de l'église est utilisée à partir du 24 mai 1901 pour y célébrer les messes et autres services religieux. L'inauguration de l'église supérieure a lieu à Noël 1902.
Le 25 juin 1903, Mgr Paul Bruchési (1855-1939), archevêque (1897-1939) de Montréal, préside la cérémonie de l'inauguration dans un climat d'exubérance populaire et de réjouissances. Une ombre au tableau : les frais de la reconstruction sont beaucoup plus considérables que prévu. Ils occasionnent des enquêtes et des redditions de comptes pénibles pour le curé. En paiement de cette nouvelle construction, une répartition obligatoire de 115 000 $ est levée par les marguilliers.
À peine arrivé pour remplacer l'abbé Auclair, le 5 mars 1911, l'abbé Joseph-Guillaume Forbes (1865-1940) doit faire face à la perte de l'église qui est frappée par la foudre dans la nuit du 27 juin 1911. L’incendie qui s’en suit est ravageur. À ce second incendie, seul le presbytère subsiste. Quant à l'église, tout disparaît dans les flammes : la finition intérieure, la toiture et la coupole. La partie haute des murs extérieurs est également endommagée.
La troisième église
De ce nouveau coup, la paroisse est plus lente à se remettre. Trois mois après le sinistre, entre les murs restés debout, les décombres occupent encore le site. L'abbé Forbes doit s'attaquer à la tâche de consolider les finances, de déblayer les ruines et d'organiser le culte dans la crypte encore utilisable. Elle est bénite le 24 décembre suivant par Mgr Bruchési.
En janvier 1912, la Fabrique invite quelques architectes à participer à un concours pour sélectionner le meilleur projet de construction d’une troisième église. Six concurrents soumettent des plans. Parmi eux, Alphonse Content (1872-1942), Théodore Daoust, Joseph-Arthur Godin (1879-1949), Dalbé Viau (1881-1938), Louis-Alphonse Venne (1875-1934), J.L.D. Lafrenière (1875-1929), et Casimir Saint-Jean. La proposition retenue est celle de J.L.D. Lafrenière. Des mésententes avec l'architecte mènent à l'abandon du projet et celui de Casimir Saint-Jean est finalement retenu. L'archevêché y apporte quelques modifications et adjoint, pour les intérieurs, Jean-Baptiste Lagacé (1868-1948), professeur des Beaux-Arts à l'Université Laval de Montréal. Les plans sont acceptés le 4 août 1912 et un contrat est signé pour la somme de 132 000 $. Cette troisième église est construite de 1912 à 1914 par l'entrepreneur général Charles Rho avec la collaboration de M. Dalfour comme sculpteur et Alphonse Paquette pour la décoration.
Le curé Forbes ne connaît pas les péripéties de la réalisation, puisque le 6 août 1913, il est nommé évêque de Joliette. Son successeur, arrivé le 29 septembre 1913, l'abbé Louis-Alexandre Dubuc (1864-?), pousse vigoureusement le chantier. On construit dans les mêmes murs, sans répartition, au moyen d'emprunts successifs. Le 13 mars 1915, la troisième église accueille Mgr Forbes. Entouré de ses anciens paroissiens, il consacre l'autel et le lendemain, Mgr Bruchési procède à la bénédiction de l'église.
En 1967, l'intérieur a failli subir le même sort que quelques autres églises de la ville qui ont été « adaptées » aux recommandations du concile Vatican II. Les contrats sont signés pour l'exécution d'un « grand ménage ». On prévoit la suppression d'éléments jugés désuets, comme le maître-autel et son baldaquin, la grande balustrade, etc. La nomination comme curé de l'abbé Paul Godin épargne l’église de ces travaux. Natif de la paroisse et ayant exercé son ministère pendant plusieurs années dans cette église, il n'approuve pas cette dilapidation du bien commun, d'autant plus que les finances de la paroisse ne permettent pas une telle dépense. Il fait venir l'entrepreneur-décorateur et lui déclare: « Puisque les contrats sont signés, faites votre ménage, mais je dois vous avertir d'une chose : vous ne serez pas payé. La paroisse n'en a pas les moyens ! » Les travaux planifiés ne sont jamais exécutés.
L’église est rafraîchie en 1976. Le comité de construction et d'art sacré choisit pour diriger les travaux le professeur John Bland (1911-2002), architecte émérite, directeur pendant trente ans de l'École d'architecture de l'Université McGill. Reconnu pour ses dons de coloriste, il conserve l'essentiel du parti des couleurs de Guido Nincheri, tout en l'améliorant par un choix de tonalités plus subtiles, plus gaies, plus lumineuses, plus solides, qui rendent encore plus remarquable l'imposante architecture. Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur René Henrichon.
L'édifice
Cette église, à l'extérieur très semblable à la précédente, est celle qui se dresse encore aujourd’hui sur la rue Rachel. La façade, de pierre de taille et de pierre bosselée, est ornée au rez-de-chaussée d'un portique formé de huit colonnes jumelées qui soutiennent une corniche surmontée d'un fronton. Ce fronton triangulaire s'orne d'un motif en pierre de sable, œuvre du sculpteur Dalfour (1914). Sur la façade, sept statues en pierre accueillent les fidèles. Elles furent sculptées à Bedford, en Indiana, dans la pierre de l'endroit par des artisans italiens. Au sommet du portique, on aperçoit Jésus, entouré des quatre évangélistes. Des statues de saint Pierre et saint Paul sont installées dans les deux niches latérales. À l'étage, des pilastres corinthiens encadrent de hautes baies aujourd'hui cintrées. Les deux tours octogonales couronnées d'un dôme de cuivre abritent un carillon de cinq cloches provenant de la maison Paccard (France, 1909); l'incendie de 1911 les a épargnées.
L'architecte construit une église trapue présentant une nef très large qui accueille huit rangées de banquettes doubles qui peuvent accueillir 2 200 fidèles. Un large transept, surmonté de deux fausses coupoles, est une installation ingénieuse qui démultiplie le volume de la nef tout en prolongeant la perspective. Les interminables galeries latérales contournent tout le chœur et peuvent accueillir plus de 1 000 fidèles. C'est la troisième plus vaste église de Montréal après la basilique Notre-Dame et l'oratoire Saint-Joseph.
Dans l'ensemble, à l'intérieur, l’édifice est de style éclectique interprété dans un esprit baroque italien très en vogue au début du XXe siècle. Un bel ensemble de vitraux et de verrières aux vives couleurs mérite l'attention. Une série de médaillons ornent le pourtour de l'église. Ceux de la fausse-coupole du transept, dons du curé Dubuc, représentent les quatre évangélistes. Le grand médaillon de la fausse-coupole du chœur représente l'Esprit-Saint auréolé de rayons. Treize autres, autour de l'abside, montrent le Christ et les Apôtres. Le patron de la paroisse n'est pas négligé puisqu’en façade, une grande rosace au sommet de la baie centrale le représente. Dans les autres baies, les fenêtres éclairant les murs de la nef et des transepts sont richement ornées de motifs floraux de style moderne. Henri Perdriau (1877-1950) est l’auteur des médaillons situés dans la voûte du sanctuaire, des sept vitraux de la chapelle des mariages et des petites fenêtres de la tribune du chœur. La maison Daprato, qui a fait don des verrières du transept, est probablement aussi l’auteur des autres verrières de l’église et de la sacristie.
L'autel majeur, de marbre de Carrare et de stuc, est l'œuvre de la maison Daprato de Chicago. Il est surplombé d’un baldaquin en imitation de marbre, rehaussé d'or et de symboles, reposant sur quatre colonnes. Les six autels secondaires, les nombreuses statues de marbre et les stations du Chemin de la Croix ont également été réalisés dans les ateliers Daprato.
D'une facture habile et soignée, les travaux d'ébénisterie sont exécutés en bonne partie en merisier, fini avec un beau vernis rouge : stalles du sanctuaire, balustrades, lambris, bancs et confessionnaux.
À l'angle du transept se dresse la chaire, d'esprit renaissance italienne. La partie inférieure, pièce remarquable en plâtre moulé, a été réalisée dans les ateliers de Daprato. L'abat-voix actuel a remplacé l'abat-son primitif, probablement vers les années 1935. L'escalier de bois, réalisé en 1915, est l'œuvre de l'ébéniste O. Bergeron.
La décoration intérieure est réalisée en 1932 par Guido Nincheri (1885-1973).
L'église a été citée comme « monument historique », par la ville de Montréal, le 19 septembre 1990.
La chapelle
À droite de la vaste sacristie, étalée tout autour de l'abside, se trouve la « chapelle des mariages » dont l'entrée se situe sur la rue Drolet. Elle est traitée dans le même esprit architectural que l'église.
Le nom Saint-Louis est donné officiellement à la chapelle par Mgr Bruchési, au moment de sa bénédiction, le 29 octobre 1917. Ce nom est choisi à la fois pour saluer le travail des Jésuites dans la paroisse, mais aussi pour placer la jeunesse sous la protection de saint Louis de Gonzague (1568-1591) dont il est le saint patron. Il est aussi un des saints patrons du curé Louis-Alexandre Dubuc.
Un orgue est installé dans la chapelle en 1916. Les verrières de la chapelle, réalisées en 1917, sont d'Henri Perdriau. À l'hiver 2007, la chapelle est entièrement restaurée.
Les orgues
L'orgue de tribune
La seconde église contenait un orgue de la maison Casavant (opus 448) construit en 1911, de 59 jeux répartis sur quatre claviers et pédalier. Cet instrument a été détruit lors de l'incendie de 1911, deux jours après son inauguration.
Une fois l'église reconstruite, Casavant Frères propose un devis pour un grand orgue de 61 jeux (opus 615) répartis sur quatre claviers et pédalier. Le grand orgue de la tribune reflète, avec un certain bonheur, la tradition de l'orgue symphonique français. Il est inauguré le 26 septembre 1915 par le titulaire, l'organiste-compositeur Alexis Contant (1858-1918).
Le contrat pour l'achat de cet instrument est négocié en septembre 1914, au coût de 22 000 $. À cette somme s'ajoute un montant supplémentaire de 2 200 $ pour la réalisation du buffet construit par Casavant selon les plans et devis de l'architecte Casimir Saint-Jean, et révisé, pour questions de faisabilité, par les frères Casavant. La paroisse doit aussi payer pour les quatre statues commandées au sculpteur Adolphe Rho (1839-1905).
Après 80 années de bons et loyaux services, le mécanisme de traction est usé et sa conception, en partie obsolète, ne permet plus les performances que l'on est en droit d'attendre d'un grand orgue moderne. Son esthétique sonore, influencée par la facture d'orgues anglaise, relève d'un concept anglo-américain fort éloigné de la tradition française si chère à Casavant. Avec l'organiste titulaire, Jacques Boucher, les organistes Antoine Bouchard, Christopher Jackson et Antoine Reboulot agissent comme consultants.
Le plan de restauration a donc consisté à rénover tout le système d'alimentation en vent ainsi que les sommiers et ses mécanismes. La console a été minutieusement réparée et un combinateur électronique à 64 niveaux de mémoire est mis à la disposition de l'organiste.
Sur le plan tonal, des ensembles cohérents ont été reconstitués. Cet orgue disposait, dès son origine, de beaux fonds généreux; mais son point faible résidait en l'absence d'un véritable Plenum : les mixtures, à l'anglaise, comportaient tierces et septièmes et il était difficile de construire un Plenum basé sur des principaux opaques « leathered Diapasons » et dépourvus de développement harmonique. Les jeux d'anches, eux aussi traités à l'anglaise, donnaient une sonorité puissante certes, mais à la limite de la brutalité et dépourvue de distinction.
Le but de la restauration a donc été essentiellement de doter cet instrument de véritables principaux contrastés et vivants, et de mixtures composées dans la tradition française (avec quintes et octaves uniquement). Les batteries d'anches ont été réharmonisées dans la tradition Clicquot-Cavaillé-Coll, mieux adaptée au grand vaisseau de l'église.
Enfin, il manquait à cet orgue la sonorité d'un grand Cornet chaleureux et velouté; cette lacune a été amplement comblée par l'ajout d'un Cornet au Grand Orgue (jouable en 16' et 8' à la Bombarde), d'un jeu de Tierce en flûtes harmoniques au Récit et d'une nouvelle synthèse flûtée avec une Sesquialtera au Positif.
L'orgue de choeur
Une fois la troisième église reconstruite, Casavant installe, dans une travée de la tribune du choeur, côté épître et au-dessus des stalles, un orgue de chœur de 15 jeux (Opus 616) répartis sur deux claviers et pédalier. Cet instrument est de style romantique et utilise une transmission électropneumatique. La console est détachée et placée devant le buffet.
En 1996, l'instrument est restauré par Casavant qui installe une transmission électrique permettant son accès à partir du grand orgue de tribune.
L'orgue de la chapelle
La seconde église contenait un petit instrument de 7 jeux sur un clavier installé en la chapelle du Sacré-Coeur. Il est détruit lors de l'incendie de 1911.
En 1916, la chapelle Saint-Louis est à son tour dotée d'un orgue Casavant (opus 656) de 9 jeux répartis sur deux claviers et pédalier pour l'accompagnement des offices de la chapelle. Ce petit instrument est de style romantique et utilise une transmission pneumatique tubulaire. La console est attachée au centre du buffet.
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In the second half of the 19th century, the city of Montréal experienced an important urban development. Many suburbs were established. This situation was the result of joint efforts by promoters, by industrialists and by public utility services. In the St. Denis Street axis, the promoters drained the marshy zones to develop the St. Jean-Baptiste municipality which was established in 1861 from the Côte St. Louis village and which was annexed to the city of Montréal in 1886. At the end of the 19th century, the small municipality, now a Montréal district, was the home of a growing working population.
The First Church
On June 13, 1872, four landowners (Ferdinand David, Sévère Rivard, Michel Laurent, Gustave-Adolphe Drolet) donated twenty pieces of land facing Rachel Street to the Montréal bishop for the construction of a church. The authorization was given by Ignace Bourget (1789-1885), bishop (1840-1876) of Montréal, who assigned Fr Salomon-François-Benjamin Maynard dit Bellerose (1845-1921) as the pastor. The church plans were prepared by architect Joseph Raza (1846-1903) who designed a large church which will measure 180 feet (54.8 meters) long by 80 feet (24.4 meters) wide. The construction contract was awarded to contractors Louis David and Jean Paquette. Work started in 1872, but were suspended for the winter and other reasons. On March 1, 1873, Bishop Bourget received a request asking for « the ongoing construction of the church be accelerated so that it will be possible to say mass by the first day of next January ». Voluntary work was organized. Pride and solidarity were expressed in parades where hundreds of cars, escorted by musical bands, carted stone from the neighboring quarries. The first church was blessed by general vicar (1873-1880) Canon Hippolyte Moreau (1815-1880) and was inaugurated on June 28, 1874, even though the upper church was unfinished. The new parish was canonically established on December 11, 1875, and its territory was taken from the St. Enfant-Jésus du Mile End parish. Fr Maynard dit Bellerose was officially appointed as the parish priest.
On March 15, 1877, Canon Joseph-Clément Séguin (1827-1891), archdeacon (1873-1877) of the Montréal diocese, presided an assembly to validate the recent request sent by the parish property owners, asking permission to complete the church building, to build a sacristy, a presbytery and other parish facilities.
on September 2, 1878, Fr Maynard dit Bellerose was assigned to another ministry. His successor, Fr Louis-Isaïe Dozois (1840-1902), undertook the construction of a presbytery. Evaluating the task too heavy for him, he asked for a new assignment in 1880. He was succeeded by Fr Magloire Auclair (1846-1911), a vigorous and energetic administrator, who became the true master builder of the parish. He will stay in office until December 18, 1910, when he was hit by paralysis and transported to the hospital. He resigned on February 18, 1911, and died the following December 11.
In 1880, the parishioners refused an « assessment », a voluntary contribution to pay for the construction of their church ($64,000). Their refusal forced the City to pay for the church which led to a near bankruptcy for the City and to its merger to the City of Montréal in 1886. Nevertheless, on February 27, 1881, the parish priest persuaded the parishioners to partially repay the debt. The diocese accepter to repay half of it ($32,000) the parish would pay $16,000 which left an amount of $16,000 to be paid according to a new assessment. In 1882, work was completed on the presbytery and the interior of the church was completed according to plans prepared by architects Maurice Perreault (1857-1909) and Albert Mesnard (1847-1909). In 1888, the sacristy was completed according to plans prepared by architect Victor Roy (1837-1902). At the same time, thanks to a personal donation by Fr Auclair, Édouard-Charles Fabre (1827-1896), archbishop (1876-1896) de Montréal, authorized the construction, at the estimated cost of $25,000, of a large chapel dedicated to the Sacred Heart which will be used as a meeting place for the congregations. Measuring 100 feet (30.5 meters) by 66 feet (20.1 meters), it will be annexed to the church, with its facade on Henri-Julien Street. The plans were prepared by architect Casimir Saint-Jen (1864-1918), a Victor Roy associate. Construction work, which started on August 8, 1887, was entrusted to contractor Stanislas Pariseau. The sacristy and the chapel were blessed on June 29, 1888, by Isidore Clut (1832-1903), an Oblate bishop in the Canadian North then on a visit. The chapel also served as « chapel of marriages », and as St, Agnes parish church for the English-speaking Catholic parishioners. Already in 1893, electricity was installed in the church and in the presbytery.
At that time, the parish was one of the most prosperous ones. Towards the end of 1897, to complete the church, major work was undertaken under the supervision of architect Joseph Venne (1858-1925). Transformation work was carried out in the sanctuary and in the nave, developments in the facade and the construction of the steeple. Unfortunately, while this work was under way, a fire in the night of January 29, 1898, completely destroyed the church, the Sacred Heart chapel and the presbytery. Damages were estimated at $100,000.
The Second Church
On the day after the disaster, the parishioners and the parish priest tackled the reconstruction. Following a competition among local Catholic architects, reconstruction work was entrusted to the laureate, engineer-architect Joseph-Émile Vanier (1858-1934). Architects Joseph-Cajétan Dufort (1858-1936), Albert Mesnard (1847-1909) and Théodore Daoust (1867-1937) submitted proposals. The crypt was built from 1898 till 1901 while the construction of the upper church took place from 1901 till 1903. As its architect was not familiar with the Gothic style, he proposed a neo-baroque-style church which is related to the Italian Renaissance style.
The new church came with a presbytery and with a chapel located in the extension of the sanctuary, and accessible through three large open arches. Larger than the first one, this second church was huge: almost 64,560 square feet (6,000 square meters). It was 253 feet (77.1 meters) long, 83 feet (25.3 meters) wide and 160 feet (48.8 meters) across the transepts. Outside, a majestic dome tower, topped by a lantern, brought the total height to 187 feet (57 meters). This dome was covered with copper while the roof received slates. The nave could accommodate 3,200 persons and the apsidal chapel, 900.
The new presbytery was inaugurated on November 30, 1899, while the church crypt was used from May 24, 1901, to celebrate masses and other religious services. The upper church was inaugurated on Christmas 1902.
On June 25, 1903, Paul Bruchési (1855-1939), archbishop (1897-1939) of Montréal, presided the inauguration. The only problem was the reconstruction costs which were much higher than estimated. Inquiries and rendering of accounts were hard for the parish priest. In payment for this new building, a $115,000 mandatory assessment was established by the churchwardens.
Barely arrived to replace Fr Auclair, on March 5, 1911, Fr Joseph-Guillaume Forbes (1865-1940) must face up the loss of the church which was struck by lightning in the night of June 27, 1911. The fire which followed was devastating. In this second fire, only the presbytery remained intact. As for the church, Gone were the interior decoration, the roof and the cupola; the upper section of the exterior walls was also damaged.
The Third Church
This time, the parish was slower to recover. Three months after the disaster, between still standing exterior walls, the site was still full of debris. Fr Forbes must first consolidate the finances, clear away ruins and organize worship in the still usable crypt which was blessed on December 24 by Archbishop Bruchési.
In January 1912, the churchwardens invited some architects to compete for the third church. Six proposals were submitted. Among them, Alphonse Content (1872-1942), Théodore Daoust, Joseph-Arthur Godin (1879-1949), Dalbé Viau (1881-1938), Louis-Alphonse Venne (1875-1934), J.L.D. Lafrenière (1875-1929), and Casimir Saint-Jean. The winner was J.L.D. Lafrenière. Misunderstandings with the architect led the project to its rejection and the proposal submitted by Casimir Saint-Jean was finally selected. After the Archdiocese administration requested some modifications to the plans, it was specified that, for the interior, Jean-Baptiste Lagacé (1868-1946),a fine arts professor at Université Laval in Montréal, must be consulted. Plans were accepted on August 4, 1912, and the construction contract, for the amount of $132,000, was signed. This third church was built from 1912 till 1914 by the general contractor Charles Rho with the collaboration of M. Dalfour as a sculptor and Alphonse Paquette for the decoration.
Fr Forbes will not fully participate in the project because, on August 6, 1913, he was appointed as bishop of Joliette. His successor, Fr Louis-Alexandre Dubuc (1864-?), vigorously pushed on the project. The construction used the same exterior walls and the payment was to be by means of successive borrowings without assessment. On March 13, 1915, the third church Hosted Bishop Forbes. surrounded with his former parishioners, he dedicated the altar and the following day, Archbishop Bruchési blessed the church.
In 1967, the interior nearly escaped the same fate as some other churches in the city which were « adapted » following Vatican II recommendations. Contracts were signed for the execution of a « large renovation ». Plans included the removal of elements considered outdated, such as the main altar and its baldachino, the large communion rail, etc. The appointment of Fr Paul Godin as parish priest spared the church of these works. A parish native and having exercised his ministry during several years in this church, he did not approve this depredation of communal assets, mainly since the parish finances would not support such an expense. He sent for the contractor and told him: « Since contracts are signed, do your job, but I must inform you that you will not be paid. The parish does not have the money for it! » The project was never carried out.
The interior was refreshed in 1976. The Building and Sacred Art Committee selected Professor John Bland, an outstanding architect and the director of the School of Architecture of the University McGill for thirty years, to supervise the works. Renowned as a colorist, he kept the bulk of Guido Nincheri's colors while enhancing them with a choice of more subtle, more buoyant, brighter, more solid tonalities, which highlight even more the remarkable imposing architecture. Works were carried out by contractor René Henrichon.
The Building
This church, whose exterior is very similar to the previous one, is the one still standing on Rachel Street. The cut and dented stone facade is adorned, on the ground floor, by a porch formed by eight twinned columns which support a cornice topped by a pediment. This triangular pediment is adorned with a sandstone design, a work by sculptor Dalfour (1914). On the facade, seven stone statues greet the parishioners. They were sculpted in Bedford, Indiana, in local stone by Italian artists. At the top of the porch, is a scene depicting Jesus surrounded by the four Evangelists. Statues of St. Peter and St. Paul are installed in the two lateral alcoves. On the gallery, Corinthian pilasters surround the now curved high vaulted bays. Both octagonal towers crowned with a cupola covered with copper house a five-bell carillon which was cast by the Paccard firm (France, 1909); the 1911 fire had spared them.
The architect built a stocky church with a very wide nave equipped with eight rows of double pews that can accommodate 2,200 persons. A wide transept, topped by two false domes, is an ingenious installation which multiplies the volume of the nave while extending the perspective. The never-ending lateral galleries completely surrounding the sanctuary can accommodate more than 1,000 persons. It is the third-largest church in Montréal after Notre-Dame Basilica and St. Joseph Oratory.
As a whole, the interior is of eclectic style interpreted in an Italian baroque way, a style that was very fashionable at the beginning of the 20th century. The beautiful group of stained glass windows in vivid colors deserves attention. A series of medallions adorn the perimeter of the church. Those in the transept dome, donated parish priest Dubuc, represent the four Evangelists. The large medallion in the sanctuary represents the Holy Spirit with a halo of rays. Thirteen others, around the apse, depict Christ and the Apostles. The parish's patron saint is not neglected since he is represented in the facade's large rose window. In the other bays, windows which light the nave and the transepts are richly decorated with modern flower designs. Henri Perdriau (1877-1950) is the author of the medallions located in the sanctuary archway, of the seven stained glass windows in the chapel of marriages and in the small windows in the chancel gallery. The Daprato firm, who donated the transept stained glass windows, is probably the producer of the other stained glass windows found in the church and in the sacristy.
The main altar, of Carrara marble and stucco, is the work of the Daprato firm of Chicago. It is overhung by a simile-marble baldachino, with gilded decorations, resting on four columns. The six secondary altars, numerous marble statues and the Way of the Cross were also executed in the Daprato workshops.
Beautifully and meticulously crafted, wood elements and decorations were mostly carried out in cherrywood finished with a beautiful red varnish: chancel stalls, communion rail and balustrades, panels, pews and confessionals.
At the transept crossing stands the Italian revival style pulpit. The lower section, a remarkable piece in molded plaster, was executed in the Daprato workshops. The actual sounding board replaced the original one probably in the 1935s. The wooden staircase, executed in 1915, is the work of the craftsman O. Bergeron.
The interior decoration was executed in 1932 by Guido Nincheri (1885-1973).
The church was registered as a « historical monument » by the City of Montréal on September 19, 1990.
The Chapel
To the right of the large sacristy, all around the apse, is the « chapel of marriages » whose entry is on Drolet Street. It was developed using the same architectural spirit as the church.
The St. Louis name was officially given to the chapel by Archbishop Bruchési, at the time of its blessing, on October 29, 1917. The name was selected as a memorial for the work performed in the parish by the Jesuits and also to put the youth under his protection. He is also one of the patron saints of the parish priest, Fr Louis-Alexandre Dubuc
An organ was installed in 1916. The chapel's stained glass windows, executed in 1917, are the work of Henri Perdriau. The chapel was completely restored during winter 2007.
The Organs
The Gallery Organ
The second church housed a Casavant organ (opus 448) built in 1908, a 59-stop instrument over four manuals and pedal. The instrument was destroyed in the 1911 fire, two days after its inauguration.
Once the church was rebuilt, Casavant Frères proposed a large 61-stop instrument (opus 615) over four manuals and pedal along with a 15-stop chancel organ (Opus 616). The large gallery organ reflects, with a certain success, the French symphonic organ tradition. It was inaugurated on September 26, 1915, by the composer and organist, Alexis Contant (1858-1918).
The purchase contract for this instrument was signed in September 1914 for the amount of $22,000. To this amount, $2,200 was added to cover the cost of manufacturing the organcase which was built in Casavant workshops according to plans and specifications prepared by architect Casimir Saint-Jean and revised, for feasibility reasons, by Casavant. The parish also had to pay for the four statues ordered from sculptor Adolphe Rho (1839-1905).
After 80 years of good and loyal services, its action and its total structure became partly obsolete leaving the instrument no longer up to the mark of its prestigious reputation. Its tonal structure, based on the English organ school, indicated an Anglo-American design that was far from the French school so dear to Casavant. Along with the church organist Jacques Boucher, organists Antoine Bouchard, Christopher Jackson and Antoine Reboulot acted as consultants on the project.
The restoration project therefore included the renovation of the complete wind system as well as of windchests and their action. The console was thoroughly repaired and a 64-memory-level electronic combinator was added.
On the tonal structure, cohesive groups were reconstructed. Originally, this organ had nice generous fundamentals; but its weak point resided in the absence of a true Plenum: English-style mixtures that included thirds and sevenths and it was very hard to build a Plenum based on opaque principals « leathered Diapasons » and devoid of any harmonic development. The English-styled reeds produced a powerful sound, but on the verge of brutality and devoid of any differentiation.
The restoration was therefore aimed mainly at giving this instrument with contrasting and living principals, and French tradition mixtures composed with fifths and octaves only. The reed batteries were reharmonized in the Clicquot-Cavaillé-Coll tradition, better appropriate to the large vessel church.
Finally, the presence of a large, warm and velvety Cornet was missing to this organ; this lack was extensively filled up by the addition of a Cornet in the Grand-Orgue (playable in 16' and 8' in the Bombarde), of a Tierce in harmonic flutes in the Récit and of a new fluted synthesis with a Sesquialtera in the Positif.
The Chancel Organ
Once the third church was rebuilt, Casavant installed, in a bay in the chancel gallery and above the stalls, a 16-stop chancel organ (Opus 616) with two manuals and pedal. It is a romantic style organ using an electro-pneumatic action. The console is detached and located in front of the organcase.
In 1996, the instrument was restored by Casavant whoh installed an electric action allowing the chancel organ to be played from the rear gallery main organ.
The Chapel Organ
The second church housed, in Sacred Heart chapel, a small 7-stop one-manual instrument. The instrument was destroyed in the 1911 fire.
In 1916, Casavant installed a 9-stop, 2-manual and pedal instrument (opus 656) in the St. Louis Chapel. This organ is used to provide accompaniement for services celebrated in the chapel. It is a small romantic style organ using a tubular pneumatic action. The console is attached to the organcase.
II. Grand-Orgue |
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1915 |
1995 |
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Montre | 16' | Montre | 16' | |
1re Montre | 8' | 1Montre | 8' | |
2è Montre | 8' | 1Principal | 8' | |
Principal étroit | 8' | |||
Flûte double | 8' | 2Flûte harmonique | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Salicional | 8' | Salicional | 8' | |
Prestant | 4' | 2Prestant | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | 2Flûte ouverte | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Quinte | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | 2Doublette | 2' | |
2Cornet | V | |||
2Grande Fourniture | II-IV | |||
Mixture | V | 2Fourniture | V | |
Mixture | III | 2Cymbale | III | |
Trompette | 16' | 3Bombarde | 16' | |
Trompette | 8' | 3Trompette | 8' | |
Clairon | 4' | 3Clairon | 4' |
III. Récit |
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1915 |
1995 |
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Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
Principal | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Viole de gambe | 8' | 4Viole de gambe | 8' | |
Voix céleste | 8' | 4Voix céleste | 8' | |
Principal | 4' | 4Principal | 4' | |
Flûte traverse | 4' | Flûte traverse (POS) | 4' | |
Octavin | 2' | Octavin | 2' | |
Cornet | V | 2Cornet harmonique | V | |
2Fourniture harmonique | III-V | |||
Basson | 16' | 3Bombarde | 16' | |
Trompette | 8' | 3Trompette | 8' | |
Hautbois | 8' | Hautbois | 8' | |
Voix humaine | 8' | Voix humaine | 8' | |
2Clairon | 4' |
I. Positif |
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1915 |
1995 |
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Dulciane | 16' | Bourdon | 16' | |
Principal | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | 2Flûte à cheminée | 8' | |
Gemshorn | 8' | |||
Violina | 4' | Principal (GO) | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | 2Flûte douce (à fuseau) | 4' | |
Flageolet | 2' | 2Flûte | 2' | |
2Sesquialtera | II | |||
2Plein jeu harmonique | II-V | |||
Clarinette | 8' | 3Clarinette | 8' |
IV. Solo |
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1915 |
1995 |
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Stentorphone | 8' | Stentorphone | 8' | |
Grosse flûte | 8' | 2Flûte harmonique | 8' | |
Violoncelle | 8' | Violoncelle | 8' | |
Viole d'orchestre | 8' | |||
Flûte harmonique | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Piccolo (harmonique) | 2' | Piccolo (harmonique) | 2' | |
2,5Clochettes | II | |||
Cor anglais | 8' | Cor anglais | 8' | |
Musette | 8' | Musette | 8' |
IV. Bombarde |
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1915 |
1995 |
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Grand Cornet 16' (GO) | V | |||
Cornet 8' (GO) | V | |||
2Bombarde | 16' | |||
Tuba mirabilis | 8' | 2Trompette | 8' | |
Tuba clairon | 4' | 3Clairon | 4' |
Pédale |
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1915 |
1995 |
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Flûte (6 polyphones) | 32' | Flûte (6 polyphones) | 32' | |
Flûte ouverte | 16' | Flûte ouverte | 16' | |
Principal (GO) | 16' | Principal (GO) | 16' | |
Violon | 16' | Violon | 16' | |
Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
Violoncelle | 8' | Violoncelle | 8' | |
Flûte | 8' | Flûte | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Flûte | 4' | Flûte | 4' | |
Bombarde | 32' | 3 Bombarde | 32' | |
Bombarde | 16' | 3Bombarde | 16' | |
Trompette | 8' | 3Trompette | 8' | |
Clairon | 4' | 3Clairon | 4' |
Légende / Legend:
1 | Reconstruit / Rebuilt | |
2 | Jeu neuf / New stop | |
3 | Anches neuves / New reeds | |
4 | Taille révisée / Revised scale | |
5 | 1 1/3'+1' harmoniques |
I. Grand-Orgue |
II. Écho |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Viole de gambe | 8' | |
Doublette | 2' | Voix céleste | 8' | |
Sesquialtera | II | Flûte harmonique | 4' | |
Fourniture | IV | Piccolo | 2' | |
Trompette | 8' | Hautbois | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' |
Flûte | 8' |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
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Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Mélodie | 8' | Viole de grambe | 8' | |
Dulciane | 8' | Voix céleste | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | |||
Hautbois | 8' | |||
Trémolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' |