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Casavant, Opus 116/620, 1900/1915 Létourneau, 1996
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Saint-Jean-Chrysostome, autrefois appelée « Taniata » qui signifie "là où poussent les peupliers" en abénaquis, était une municipalité située près des embouchures de la rivière de la Chaudière et de l’Etchemin dans l'ouest de la seigneurie de Lauzon concédée par la Compagnie des Cent-Associés le 15 janvier 1636 à Jean de Lauson (v1684-1666). Son peuplement commence en 1651, au moment que quelques Français et Hurons s’installent sur la rive sud du Saint-Laurent. Cependant, les berges y étant rocheuses, les colons s’établissent plus loin vers l’intérieur, où la terre est fertile et assez facile à défricher.
Bien qu’identifiant le célèbre prédicateur du IVe siècle, le nom municipal veut surtout honorer sir John Caldwell, dixième seigneur de Lauzon qui apporta une aide matérielle importante pour la construction de l’église.
Historique
La seigneurie de Lauzon est acquise le 12 février 1765 par le gouverneur James Murray (1721-1794) qui d'abord la loue à bail à Henry Caldwell (v1735-1810) le 7 avril 1774 puis la lui vend le 28 février 1801. Au décès de Henry Caldwell, le 28 mai 1810, son petit-fils, Henry John (1775-1842), hérite de la seigneurie et l'administre jusqu'en 1836, année où il est déclaré en faillite. Après plusieurs démêlés judiciaires, dont certains retardés par la rébellion des patriotes (1837-1838) et l'Acte d'Union du Bas et Haut-Canada (1840), la seigneurie est mise en vente, et le gouvernement du Bas-Canada l'achète le 17 mars 1845.
Une municipalité de paroisse est érigée le 1er juillet 1845 puis abolie en 1847 pour être rétablie le 1er juillet 1855. En 1965, la municipalité obtient le statut de ville. Le 1er janvier 2002, à la suite des réorganisations municipales québécoises, elle est fusionnée et devient l'un des dix quartiers de la ville de Lévis et l'un des quatre situés dans l'arrondissement Les Chutes-de-la-Chaudière-Est.
L'église
Le 24 mai 1795, des habitants demandent à Mgr Jean-François Hubert (1739-1797), évêque (1788-1797) de Québec, d’établir une paroisse dans leur région. Malgré l’appui du seigneur Caldwell, la requête demeure sans résultat. Pendant quelques années, l'endroit est nommé Saint-Jérôme en l’honneur de l’abbé Jérôme Demers (1774-1853), desservant à Saint-Nicolas.
À la suite d'une nouvelle requête, Mgr Joseph Signay (1778-1850), évêque auxiliaire (1827-1833) de Québec, se rend, le 5 novembre 1828, sur les lieux pour y choisir l’emplacement de la future église et d’un presbytère dont l'étage inférieur servira de chapelle jusqu’à ce que la paroisse soit en état de construire une église, et dont le haut sera destiné au logement du curé. Le presbytère, construit en pierre, aura 26 mètres (85 pieds) de longueur sur 15 mètres (49 pieds) de largeur.
Le 25 novembre 1828, Mgr Bernard-Claude Panet (1753-1833), archevêque (1825-1833) de Québec, publie un décret canonique constituant la paroisse Saint-Jean-Chrysostome.
Le presbytère-chapelle, construit dès 1829, n’existe malheureusement plus; transformé uniquement en presbytère après la construction de l’église, il est détruit par le feu le 31 mai 1872. La pierre et une partie des fondations sont récupérées pour construire le presbytère actuel. Le 4 novembre 1830, l’abbé François-Xavier Leduc (1791-1861) est nommé premier curé (1830-1831) de la paroisse.
Le 3 novembre 1834, une requête est expédiée à Mgr Signay, devenu archevêque (1833-1850) de Québec, pour obtenir l’autorisation de construire une nouvelle église puisque la chapelle actuelle est devenue trop petite. Le 11 novembre suivant, Mgr Signay acquiesce à la demande et se rend sur les lieux afin de fixer le lieu et les mesures de l’église projetée. Le 12 juin 1835, les plans pour une nouvelle église sont établis par Thomas Baillargé (1791-1859) mais les paroissiens ne s’entendent pas quant à l’orientation à donner au bâtiment. Ce n’est que 13 ans plus tard, en 1848, que les contrats de construction seront enfin adjugés.
Mesurant 37,2 mètres (122 pieds) de long sur 14,3 mètres (47 pieds) de large, elle est érigée sur un plan en croix latine avec choeur en saillie et abside en hémicycle et dont la voûte, de bois, forme un arc surbaissé. Une sacristie à deux étages se greffe à l'édifice dans le prolongement du choeur. L'absence d'ornementation en façade et la pierre foncée, taillés en grands blocs, contribuent cependant à donner cet air dépouillé et austère à l'église.
Le 20 mars 1848, le contrat du gros œuvre est adjugé à Augustin Trépanier (1811-v1865), tailleur de pierre et maçon. Quatre cheminées doivent servir au chauffage de l’église : deux pour la sacristie et deux pour l’église. Cette église est l’une des rares à les avoir conservées intégralement; elles furent toutes utilisées jusqu’en 1926. Ce même artisan construit toute la charpente de l’édifice : travail remarquable tant par les dimensions de pièces de bois que par leur extraordinaire agencement ainsi que le clocher dont la partie supérieure s’écroulera le 5 août 1914. À l'époque, le clocher avait un couronnement différent. Le 10 janvier 1915, le contrat de reconstruction est accordé à la firme Labbé et Roberge, suivant les plans et devis des architectes Ouellet et Lévesque au coût de de 2 250 $.
Toute la menuiserie de l’intérieur de l’église est aussi confiée à Augustin Trépanier; hormis la sculpture. Il lambrisse la voûte et les murs du chœur, installe les planchers et met le jubé en place avec sa balustrade. Le contrat original comprend la fabrication et la pose de 118 bancs. Toute la structure doit être prête lorsque les sculpteurs viendront fixer les ornements qui sortent de leur atelier. En 1850, le gros œuvre est terminé et le contrat de menuiserie pour la décoration est adjugé à Louis Patry (1806-1865) et à Jean-Baptiste Saint-Michel selon les plans dressés par l'architecte Thomas Fournier (1825-1889).
Le sculpteur Léandre Parent (1809-1889) réalise, en 1855, le tabernacle du maître-autel qui est une copie fidèle de celui construit, en 1797, par François Baillargé (1759-1830) et que l'on retrouve à la cathédrale Notre-Dame de Québec. Ce même sculpteur réalise aussi le banc d’œuvre, la chaire et les fonts baptismaux.
Les cloches d’origine sont remplacées le 21 novembre 1926. Les nouvelles cloches, au nombre de trois, proviennent de la maison Bollée, de Saint-Jean-de-Braye (France).
Au cours des ans, le territoire de la paroisse est amputé deux fois dans le but de procéder à la création de nouvelles paroisses. D'abord, le 11 novembre 1853 pour créer celle de Saint-Romuald d'Etchemin, et le 2 mars 1903 pour créer celle de Notre-Dame-du-Perptuel-Secours, de Charny.
L’église et le site qui l'entoure font partie de la liste des biens du patrimoine culturel fédéral depuis le 20 août 2001. L’ensemble est le plus vieux de l’arrondissement. Il s'agit de l’une des rares églises au Québec qui ne fait pas face à la rue Principale.
Trois restaurations importantes de l’église sont réalisées. En 1876, les toitures et le clocher sont restaurés. En 1939, l’église est repeinte à neuf, certains réaménagements sont réalisés au chœur, et de nouveaux bancs sont installés. Enfin, en 1978, l’intérieur est entièrement repeint, les dorures sont refaites, et le décor du chœur retrouve son éclat d’origine alors que la réforme liturgique de Vatican II entraîne certains réaménagements.
Démarré en 2008 et échelonné en quatre phases, un projet de réaménagement de l'intérieur de l'église est né à la suite de fortes pressions de la part d'organismes municipaux et communautaires étant à la recherche de locaux ainsi que d'un besoin de financement pour la Fabrique. Ce projet est confié à l'architecte Réjean Lafleur. L'espace principal de l'église (la nef) est donc entièrement remodelé afin de créer un espace polyvalent permettant à la fois la tenue de cérémonies religieuses et d'événements de tous genres. Les bancs sont remplacés par des chaises, des locaux de services (vestiaire, traiteur, toilettes, rangements, etc.) sont ajoutés, un vaste hall d'accueil est aménagé et tous les finis sont refaits à neuf.
Le 1er janvier 2017, la paroisse se joint à celles de Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Romuald d’Etchemin, Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Charny, et Sainte-Hélène de Breakeyville pour former la nouvelle paroisse, Saint-Jean-l'Évangéliste.
L'orgue
Construit il y a près d'un siècle dans les ateliers de Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, l'orgue actuel occupait la chapelle des religieuses Franciscaines Missionnaires de Marie, sur la Grande-Allée, à Québec. En 1900, l'orgue reçoit le numéro d'opus 116. Mais, à la suite d'un incendie quinze ans plus tard, il est l'objet d'une réfection et reçoit alors le numéro d'opus 620. À cette occasion, la Trompette du Grand-Orgue, jugée trop éclatante par les religieuses, est remplacée par une Clarinette. Lors de la fermeture de ce couvent, la paroisse s'en porte acquéreur en 1996.
L'aspect visuel de cet orgue a grande allure avec sa façade en trois volets. Le buffet contient aujourd'hui 17 jeux soit un de plus qu'à l'origine. La maison Orgues Létourneau, de Saint-Hyacinthe, responsable pour le démontage l'orgue, la restauration à l'authentique et à sa réinstallation dans l'église, effectue deux modifications à la composition. La première consiste à remplacer la Clarinette du Grand Orgue, qui datait de 1915, par une Trompette telle que spécifiée dans le devis original. La seconde consiste à ajouter, à la division de Pédale 19 tuyaux neufs de façon à prolonger l'actuelle Flûte 16' en une Flûte 8'. Cette division, mécanique à l'origine, est devenue tubulaire pneumatique en 1915. Le déménagement et la restauration de l'orgue ont fourni l'occasion de restituer le système mécanique à la pédale de cet instrument et de l'enrichir d'un jeu de 8 pieds, sans en modifier autrement la palette sonore.
La console en fenêtre présente deux claviers de 58 notes et un pédalier de 27 notes. Les tuyaux de façade sont maintenant de peinture de poudre d'or : dix-neuf appartiennent à la Montre et huit au Prestant.
Fernand Létourneau a procédé à la réharmonisation de l'orgue. Denis Bédard, organiste titulaire à l'église Saint-Roch de Québec, a donné le concert d'inauguration en décembre 1996. Une autre église du Québec s'enrichit d'un orgue et contribue à la sauvegarde du patrimoine organistique.
Maurice Roy
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St. Jean-Chrysostome, in the past called 'Taniata' which means "where poplars grow " in the abénaquis language, was a municipality located near the mouths of the Chaudière and Etchemin rivers in the western section of the Lauzon seigniory granted by the One-Hundred Associates on January 15, 1636, to Jean de Lauson (c1684-1666). Its colonization started in 1651, when some French-speaking and Hurons settled on the south shore of the St. Lawrence. However, riverbanks being rocky, the settlers went farther inland where the land was fertile and rather easy to clear.
Although its name recalls the famous 4th-century preacher, it especially wants to honor Sir John Caldwell, tenth landlord of the Lauzon seigniory who provided important material help in the construction of the church.
History
The Lauzon seigniory was acquired on February 12, 1765, by Governor James Murray (1721-1794) who first rented it by lease to Henry Caldwell (v1735-1810) on April 7, 1774, before selling it him on February 28, 1801. On Henry Caldwell's death, on May 28, 1810, his grandson, Henry John (1775-1842), inherited the seigniory and managed it until 1836, the year he was declared bankrupt. After several judicial wrangles, among which some were postponed due to the patriots' rebellion (1837-1838) and the Act of Union of the Lower and Upper Canada (1840), the seigniory was put up for sale, and the Lower Canada Government purchased it on March 17, 1845.
A parish municipality was established on July 1, 1845, then abolished in 1847, to be reinstated on July 1, 1855. In 1965, the municipality acquired city status. On January 1, 2002, in the Québec municipal reorganization, it was merged and became one of ten boroughs of the city of Lévis and one of four locating in the Chutes-de-la-Chaudière-Est district.
The Church
On May 24, 1795, settlers requested Jean-François Hubert (1739-1797), bishop (1788-1797) of Québec, to establish a parish in their region. Even though landlord Caldwell supported the request, it went unheeded. For a few years, the area was known as St. Jerome to honor Fr Jerôme Demers (1774-1853), first parish priest in St. Nicolas.
Following a new request, Joseph Signay (1778-1850), auxiliary bishop (1827-1833) of Québec, went on location, on November 5, 1828, to determine where the new presbytery-chapel will be built. The first floor of the presbytery will be used as a chapel until the parish is ready to build a church; the second floor will be used as the parish priest's residence. The stone presbytery will be 85 feet (26 meters) long by 49 feet (15 meters) wide.
On November 25, 1828, Bernard-Claude Panet (1753-1833), archbishop (1825-1833) of Québec, published a canonic decree erecting the St. Jean-Chrysostome parish.
The presbytery chapel, built in 1829, is no longer extant; converted as a presbytery after the construction of the church, it burned down on May 31, 1872. Stone and part of the foundations were reused to build the actual presbytery. On November 4, 1830, Fr François-Xavier Leduc (1791-1861) was appointed as the first parish priest (1830-1831).
On November 3, 1834, a request was sent to now Archbishop Signay to get the authorization to build a new church because the chapel was too small. On November 11, Archbishop Signay approved the request and went on location to determine the church dimensions and where the planned church will be built. On June 12, 1835, plans for the new church were prepared by architect Thomas Baillargé (1791-1859) but parishioners could not agree on the building's orientation. Construction contracts will be awarded thirteen years later, in 1848.
Measuring 122 feet (37.2 meters) long by 47 feet (14.3 meters) wide, it presents a Latin cross shape with a protruding chancel and a semicircular apse and its wooden vault is a surbased arch. A two-story sacristy is attached to the building as an extension of the chancel. The absence of any decorating element in the facade and the dark stone used, cut in large blocks, contribute, however, to give the church its bare and severe look.
On March 20, 1848, the structure contract was awarded to Augustin Trépanier (1811-c1865), a stone cutter and mason. Four chimneys will be used to heat the church: two in the sacristy and two in the church. This church is a rare example where chimneys are preserved; they were in use until 1926. The same contractor was also commissioned to build the church's wood structure: a remarkable piece of work so much for the dimension of its wood pieces than their amazing layout, and the bell tower whose upper section collapsed on August 5, 1914. At that time, the spire had a different design. On January 10, 1915, a reconstruction contract was awarded to the Labbé and Roberge firm for the amount of $2,250. It was rebuilt according to plans prepared by architects Ouellet and Levesque.
All the interior woodwork, excluding sculpture, was commissioned to Augustin Trépanier. He paneled the vault and the chancel's walls, installed the floors and the gallery with its balustrade. The original contract called for the construction and the installation of 118 pews. All the structure was to be ready when the sculptors would come to install the decorations they created in their workshop. In 1850, the structure was completed and the decoration was commissioned to Louis Patry (1806-1865) and Jean-Baptiste Saint-Michel according to plans prepared by architect Thomas Fournier (1825-1889).
Sculptor Léandre Parent (1809-1889) executed, in 1855, the main altar's tabernacle which is an exact copy of the one executed, in 1797, by François Baillargé (1759-1830) for Québec Notre-Dame Cathedral . He also executed the churchwardens' pew, the pulpit, and the baptismal fonts.
Original bells were replaced on November 21, 1926. The new three new bells were cast by the Bollée firm, in St. Jean-de-Braye (France).
Over the years, the parish territory was twice modified to allow the establishment of new parishes. First, on November 11, 1853, to establish St. Romuald of Etchemin, and on March 2, 1903, to establish Notre-Dame-du-Perptuel-Secours (Our Lady of Perpetual Help), in Charny.
On August 20, 2001, the church and the site around it was listed as a federal cultural heritage site. The site is the oldest in the district. The church is one of the rare ones in Québec which does not face up the main street.
Three major restorations were carried out over the years. In 1876, the roof and the bell tower were restored. In 1939, the church was completely repainted, modifications were carried out in the layout of the chancel, and new pews were installed. Finally, in 1978, the interior was completely repainted, gilding was restored and the chancel's decoration found its original glitter. Furthermore, the Vatican II liturgical reform led to modifications in the chancel.
Started in 2008 and spread out in four stages, a redevelopment project of the church interior was initiated following strong pressures on behalf of local and community groups looking for meeting places as well from the parish looking for new financial revenues. The project was entrusted to architect Réjean Lafleur. The church's main space (nave) was completely redeveloped to create a polyvalent room capable of holding religious services and different social events. Pews were replaced with chairs, service rooms (cloakroom, catering services, restrooms, storage areas, etc.) were added, a large reception area was set up and all finishes were refurbished.
On January 1, 2017, the parish merged with St. Lambert-de-Lauzon, St. Romuald d'Etchemin, Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours of Charny, and St. Hélène of Breakeyville parishes to establish the new St. Jean l'Évangéliste parish.
The Organ
Built a hundred years ago in the Casavant Frères workshop in St. Hyacinthe, the organ was originally located in the chapel of the Franciscan Missionary Sisters of Mary, on Grande-Allée in Québec City. In 1900, the instrument was issued opus number 116. But following a fire, fifteen years later, the instrument was repaired and issued opus number 620. On that occasion, the Trompette in the Grand-Orgue division, judged too fiery by the nuns, was replaced with a Clarinette. When the convent closed its doors, the parish purchased the organ in 1996.
The visual appearance of this old organ has great style with its facade in three sections. Today, the organ case contains 17 stops which is one more than when it was originally built. Orgues Létoureneau was awarded the contact to remove the organ, to restore it to the original and to re-install it in the church. The restoration included two modifications. The first one replaced the Grand Orgue Clarinette, dating from 1915, with a Trompette as it was when the instrument was originally built. The second one provided 19 additional new pipes to the Pedal division to extend the actual 16' Flute into an 8' Flute.
This originally mechanical division was modified as a tubular-pneumatic division in 1915. The relocation of the organ and the restoration of the organ were the occasion to restitute the mechanical action while adding an 8-foot stop without modifying the tonal structure.
The integrated console has two 58-note manuals and a 27-note pedalboard. The facade pipes are gilded: nineteen pipes come from the Montre and eight from the Prestant.
Fernand Létourneau voiced the instrument. Denis Bédard, organist at St. Roch Church in Québec City performed the inaugural recital in December 1996. One more church in the Québec City region now gets an organ while preserving the organistic heritage.
Maurice Roy
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Mélodie | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Dulciane | 4' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte harmonique | 4' | |
Doublette | 2' | Hautbois | 8' | |
Mixture 2' | III | Trémolo | ||
1Trompette | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte | 16' |
2Flûte | 8' |
1 | jeu remplacé en 1996 / replaced stop in 1996 | |
2 | jeu ajouté en 1996 / added stop in 1996 |