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Jacques, Opus 235, 1940
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L'Île d'Orléans est une île du fleuve Saint-Laurent située près de la ville de Québec. Au cours de son histoire, elle porta plusieurs noms. Avant la colonisation française, l'île est fréquentée, voire habitée, par des autochtones.
Historique
En 1535, lors du second voyage de Jacques Cartier, celui-ci donne à l'île le nom « d'isle de Bacchus » en raison des nombreuses vignes sauvages qui y poussent naturellement. Toutefois, étant soucieux « d'immortaliser le nom et la mémoire des rois et princes de France », Cartier change le nom quelques mois plus tard pour « Isle d'Orléans » en l'honneur d'Henri II, duc d'Orléans.
Le territoire fait partie de l'ancienne seigneurie de l'Île-d'Orléans consédée à Jacques Castillon par la compagnie de la Nouvelle-France, le 15 janvier 1636.
Cette appellation reste inchangée jusqu'à l'arrivée des Hurons. Ceux-ci, attaqués dans leur territoire par les Iroquois, viennent se réfugier dans la région de Québec sous la protection des Français. Des réfugiés s'établissent en 1651 à la pointe sud-ouest de l'île et y construisent un fort à proximité du lieu connu aujourd'hui sous le nom de l'Anse du Fort. Les Hurons surnomment l'endroit « île Sainte-Marie », en hommage à la patronne de leur mission en Huronie dans la Baie Géorgienne. Cependant, au mois de mai 1656, les Iroquois les surprennent dans leur refuge et les déciment presque tous. Le nom « d'île Sainte-Marie » disparaît donc avec le massacre des Hurons.
Le 6 avril 1676, l'île devient la propriété de François Berthelot et est érigée en comté par le roi Louis XIV qui décrète que l'île serait dorénavant appelée : « Isle et Comté de Saint-Laurent ». Ce changement de nom devient officiel et le demeure jusqu'en 1770.
L'île est officiellement nommée « Comté de l'île d'Orléans » le 17 décembre 1792, lors de la première réunion de l'Assemblée législative (Chambre d'Assemblée) du Bas-Canada. Depuis ce temps, il est demeuré inchangé. Longue de 34 km (21 milles) et large de 8 km (5 milles), elle comprend six villages.
Le 1er juillet 1855, la municipalité de la paroisse Saint-Jean-Baptiste est constituée, mais l'usage abrégera son nom en Saint-Jean. Le 5 avril 2004, la municipalité adopte le nom de Saint-Jean-de-l'Île-d'Orléans et abandonne son statut de paroisse.
L'église
Le 30 octobre 1678, Mgr François de Montmorency Laval, évêque de Québec, érige la mission Saint-Jean, en l'honneur de Jean de Lauson (1620-1661), qui fut grand sénéchal de la Nouvelle-France (1651-1661) et fils de Jean de Lauson (1584-1666) qui fut gouverneur de la Nouvelle-France de 1651 à 1656. Vers 1675, le Séminaire de Québec fait construire une chapelle de bois à l'ouest de l'église actuelle. Elle mesure 14,7 mètres (48 pieds) de long sur 6,5 mètres (21 pieds) de large. Ni l’apparence ni l’emplacement exact de cet édifice ne sont connus et qui semble avoir servi jusqu’à la construction de l’église actuelle en 1734. Les registres s'ouvrent en 1682 tandis que l'abbé Pierre de Francheville (1649-1713) est nommé premier curé résident en 1683. Il dessert aussi la paroisse de Saint-Laurent. En 1694, Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, évêque de Québec, érige la paroisse sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, sans doute en l'honneur de son saint patron.
La paroisse est érigée canoniquement le 27 août 1714. Le 3 novembre 1733, les marguilliers signent avec François-Jessé Moreau (1709-1764), maître maçon, un marché par lequel celui-ci s’engage à construire une église en pierre. Les travaux débutent au cours de l’été suivant et sont probablement achevés en 1737.
La nouvelle église, tant par son plan que par ses dimensions, le nombre et l’emplacement des ouvertures, est identique à celle de celle de Saint-François, construite elle aussi en 1734. La nef, dont la longueur n’est alors que de 20,8 mètres (68 pieds), est prolongée par un chœur plus étroit et très allongé permettant ainsi d’y loger la sacristie. Le choeur se termine par une abside en hémicycle. Elle ne possède ni transept ni chapelles latérales. Son extérieur est une maçonnerie de moellons et un toit aigu à deux versants légèrement retroussés. Six fenêtres dans la nef, deux dans le chœur et deux autres plus petites dans l’abside permettent d’éclairer l’intérieur de l’église. À l’exception de son clocher, reconstruit en 1789, l’église demeure inchangée durant plus d’un siècle.
Le décor illustre les pratiques des deux principaux ateliers de sculpture du Québec au XIXe siècle, soit celui des Écores, situé à Saint-Vincent-de-Paul sur l'Île Jésus, et celui des Baillairgé. Les premiers renseignements sur ces travaux remontent à 1774, année où les marguilliers signent un marché avec le menuisier-sculpteur Jean Baillairgé (1726-1805). Pour le choeur, il réalise notamment un retable comportant entre autres deux colonnes et cinq statues, des pilastres et autres boiseries ainsi que deux statues à l'entrée. Il exécute également les retables latéraux, deux tabernacles et des statues pour les autels latéraux. Ce décor est enrichi de trois tableaux, aujourd'hui disparus, disposés au-dessus des autels, dont deux sont peints par François Baillairgé (1759-1830) en 1784 et 1785. Ces travaux se terminent en 1777. De ces travaux, seuls les retables latéraux et quelques éléments du retable du choeur subsistent.
De 1810 à 1812, Louis-Basile David réalise la décoration de la voûte, des travaux de peinture et de dorure. Il réalise aussi la chaire, le banc d’œuvre, les pilastres et l’entablement de la nef.
En 1815, François Turcot construit une première sacristie contiguë à l’abside. Cet édifice de pierre mesure 25,9 mètres (85 pieds) de long sur 6,7 mètres (22 pieds) de large. Comme il devient trop petit pour répondre aux besoins, la décision est prise, en 1844, le prolonger de 6,5 mètres (21 pieds).
En 1830, les marguilliers décident de renouveler la décoration de la voûte et d’accoler à l’abside le retable du maître-autel encore situé à mi-choeur. Ces travaux sont confiés, le 10 février 1831, au sculpteur André Paquet (1799-1860) qui y réalise d'importants travaux selon les plans de son maître Thomas Baillairgé. Ces travaux concernent notamment le choeur, où le retable et la cloison contre laquelle il est adossé disparaissent pour faire place à un nouveau retable appuyé à l'abside. Celui-ci intègre des éléments du retable précédent. De plus, un attique est ajouté au-dessus des retables latéraux, la fausse voûte est refaite et la nef est dotée d'une seconde tribune arrière.
Le 20 mai 1852, les paroissiens adressent une requête à Mgr Pierre-Flavien Turgeon, évêque de Québec, pour lui demander l’autorisation d’agrandir l’église. Quelques jours plus tard, la permission est accordée pour allonger de 7,6 mètres (25 pieds) et de refaire le portail et le clocher selon les plans de l’architecte Louis-Thomas Baillairgé (1789-1863). Cet allongement permettra d'ajouter de nouveaux bancs, l'agrandissement de la surface des tribunes arrière, mais surtout permet à l'architecte de surhausser considérablement la façade tout en conservant des proportions harmonieuses. Celui-ci s'inspire de la façade de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, modifiée en 1843 selon les plans de l'architecte Thomas Baillairgé (1791-1859), et de celle de l'église de Sainte-Anne-de-La-Pocatière, construite en 1845 et incendiée en 1917. Quant au clocher, il s'inspire de celui de la cathédrale anglicane Holy Trinity de Québec.
L’agrandissement de l’église par la façade se fait de façon fort peu habituelle. Les murs de la nef sont d’abord prolongés de 1,9 mètre (6 pieds) et percés de deux nouvelles fenêtres. Une fois élargie, la nef est prolongée de 5,8 mètres (19 pieds). Devant la nef ainsi agrandie, une façade-écran est construite conférant à l’église un air beaucoup plus majestueux. Ces travaux, qui modifient considérablement l’aspect originel de l’église, sont exécutés par Louis-Flavien et Louis-Thomas Berlinguet en 1852.
Suite à l’agrandissement de la nef, les deux anciennes tribunes arrière, respectivement construites en 1812 et 1830, sont refaites par Louis-Flavien et Louis-Thomas Berlinguet, en 1853. La même année, on procède à l'achat de trois nouvelles cloches auprès de la firme Le Royer, de Paris. En 1857, Joseph Dion réalise les fonts baptismaux et c'est probablement lui qui érige le nouveau banc d'oeuvre, en 1865. Tous les autels et leurs tabernacles sont renouvelés en 1876 par David Ouellet (1844-1915).
Commencé en 1879 et béni le 14 novembre 1880, le presbytère actuel est construit par l’entrepreneur Romain Marceau d’après les plans de David Ouellet, architecte de Québec. L’ancien presbytère, situé à 40 mètres (131 pieds) à l’ouest, est aussitôt démoli; il était en pierre et mesurait 21,4 mètres (70 pieds) de long sur 7,2 mètres (23 pieds) de large. Construit au XVIIIe siècle, il avait alors remplacé le premier presbytère érigé en 1690.
L’église possède trois tableaux réalisés par Antoine Plamondon (1804-1895) : « Saint-François-Xavier prêchant aux Indes » (1833), « La mort de saint Joseph » (1848) et « Les miracles de sainte Anne » (1856). Un quatrième, réalisé en 1848, est acquis de la fabrique de l'église de Saint-Joseph de Lauzon en 1954. En 1864, les tableaux des autels latéraux peints par François Baillairgé sont remplacés par les niches intégrées aux retables dans lesquels on tété placées des statues importées de Munich (Allemagne). Le chemin de la croix, installée en 1884 et provenant de l'atelier des religieuses du Bon-Pasteur, est l'un des rares ensembles peints sur toile au Québec. La statue de la Vierge et celle de Saint-Jean-Baptiste ont été réalisées en 1884 par le sculpteur Louis Jobin. Les vitraux ont été installés vers 1900. Le trésor de l’église comprend plusieurs pièces d’orfèvrerie dont certaines remontent à 1687.
Depuis 1881, le tombeau de l'autel de la Vierge renferme un gisant de saint Concorde. Invoquée pour la réconciliation, l'union et la paix, elle a été installée pour souligner la fin d'une dispute entre les paroissiens au sujet de l'emplacement de l'école.
L'église actuelle mesure 38,1 mètres (125 pieds) de longueur, sur 13,4 mètres (44 pieds) de largeur et 7 mètres (23 pieds) de hauteur. L'édifice est classé « immeuble patrimonial » le 3 janvier 1957 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Elle figure parmi les dix églises les plus anciennes à subsister au Québec.
L'orgue
L'orgue de type unifié, fabriqué par Odilon Jacques en 1940, a été installé en 1996.
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Orléans Island is an island in the St. Lawrence River located near the Quebec City. Over the years, the island was known under different names. Before the French colonization, native people used it and even lived on it.
History
In 1535, in his second trip, Jacques Cartier named the island « Bacchus Island » due to the numerous wild grapevines growing on it. Nevertheless, anxious « with immortalizing the name and the memory of the kings and the princes of France », Cartier changed the name some months later into « Orléans Island » to honor Henri II, Duke of Orléans.
Its territory was part of the former Ile d'Orléans seigniory granted to Jacques Castillon by the New France Company on January 15th, 1636.
This name remained unchanged up to the arrival of the Hurons. Attacked in their territory by the Iroquois, they came to take refuge in the Québec region under the protection of the French population. The refugees settled in 1651 in the southwest end of the island and built a fort near the place known today as « Anse du Fort ». The Hurons named the settlement as « St. Mary's Island », to honor the patron saint of their mission in the Georgian Bay. However, in May 1656, the Iroquois surprised them in their shelter and decimate almost all of them. The name St. Mary's Island disappeared with the massacre of the Hurons.
On April 6th, 1676, the island was owned by François Berthelot and was established as a county by King Louis XIV who announced that the island would hereafter be called: « Isle and County of St. Lawrence ». This change of name was officialized and remained as it until 1770.
The island was officially named « County of the Orléans Island » on December 17th, 1792, during the first meeting of the Legislative Assembly (Chamber of Assembly) of Lower Canada. Since that time, it is unchanged. The island is 21 miles (34 km) long by 5 miles (8 km) wide and it includes six villages.
On July 1st, 1855, the St. Jean-Baptiste parish municipality was established and residents shortened its name to St. Jean. On April 5th, 2004, the municipality adopted the name of St. Jean-de-l'Île-d'Orléans waving its parish status.
The Church
On October 30th, 1678, Bishop François de Montmorency Laval, of Québec City, established St. John Mission, to honor Jean de Lauson (1620-1661), which was a major seneschal of New France (1651-1661) and son of Jean de Lauson (1584-1666) who was governor of New France from 1651 till 1656. A wooden chapel was built a little westwards of the actual church in 1675 by the Quebec Seminary. It measured 48 feet (14,7 meters) long by 21 feet (6,5 meters) wide. Neither the look nor the exact location of this building are known and which seems to have served until the construction of the actual church in 1734. Parish registers opened in 1682 while Fr Pierre de Francheville (1649-1713) was first resident priest appointed in 1683. He also served the St. Laurent parish. In 1694, Bishop Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, of Québec City, officially established the parish, this time dedicated to Se. John the Baptist, undoubtedly to honor his patron saint.
The parish was canonically established on August 27th, 1714. On November 3rd, 1733, the churchwardens signed a contract with François-Jessé Moreau (1709-1764), a master bricklayer who promised to build a stone church. Works started in the following summer and were probably completed in 1737.
The new church, by its floor plan and its dimensions, the number and the location of openings, was similar to the one in St. François also built in 1734. The nave, then 68 feet (20.8 m) long, was extended by a long and narrower chancel to house the sacristy. The chancel ended with a semicircular apse. There was no transept and no lateral chapels. Its exterior was covered with rubble stone and a high-pitched roof. Six windows in the nave, two in the chancel and two smaller ones in the apse lighted the interior of the church. Except for its steeple, rebuilt in 1789, the building remained unchanged for more than a century.
The interior decor exemplifies the works of the two main sculpture workshops in Québec in the 19th century, the Écores workshop, located in St. Vincent-de-Paul on the Jesus Island, and the Baillairgé workshop. The first details on these works go back up to 1774, when the churchwardens signed a contract with sculptor-carpenter Jean Baillairgé (1726-1805). In the chancel, he notably executed a reredos including two columns and five statues, pilasters and other woodwork as well as two statues at the entrance. He also carried out the reredos, two tabernacles and the statues for the lateral altars. This decor was enriched with three paintings, today missing, hung above the altars, among which two had been painted by François Baillairgé (1759-1830) in 1784 and 1785. These works were completed in 1777. From these works, only the lateral reredos and some elements from the chancel reredos remain.
From 1810 to 1812, Louis-Basile David executed the decoration of the vault, and some painting and gilding works. He also executed the pulpit, the churchwardens' pew, the pilasters and the nave's entablature.
In 1815, François Turcot built a first sacristy next to the apse. The stone building measured 85 feet (25.9 m) long by 22 feet (6.7 m) wide. In 1844, as the building became too small, it was extended by 21 feet (6.5 m).
In 1830, the churchwardens decided to renew the decoration of the vault and to push back the main altar reredos, still located in the middle of the chancel, against the apse back wall with the apse. These jobs were entrusted, on February 10th, 1831, to sculptor André Paquet (1799-1860) who executed major works based on plans prepared by his master Thomas Baillairgé. In the chancel, the reredos and the partition used as support were to be removed and a new reredos was to be built against the apse back wall. In his works, he included elements from the former reredos. Besides, an attic was added above the lateral reredos, the false vault was rebuilt and the nave received a second back gallery.
On May 20th, 1852, the parishioners sent a request to Bishop Pierre-Flavien Turgeon, of Québec City, asking his approval for extending the church. A few days later, the permission was granted to extend the church by 25 feet (7.6 meters) and to rebuild the portal and the bell tower according to plans prepared by architect Louis-Thomas Baillairgé (1789-1863). This extension will allow the addition of new pews, the enlargement of the back galleries, but mainly allow the architect to considerably raise the height of the facade while preserving balanced proportions. The plans draw inspiration from the facade of Notre-Dame Basilica-Cathedral in Québec City, modified in 1843 according to plans by architect Thomas Baillairgé (1791-1859), and St. Anne-de-La-Pocatière Church, built in 1845 and destroyed by fire in 1917. As for the steeple, it draws inspiration from the Holy Trinity Anglican Cathedral in Québec City.
The enlargement of the church by the facade was carried out in an unusual way. First, the nave walls were extended by 6 feet (1.9 meters) and two new windows were added. Once enlarged, the nave was extended by 19 feet (5.8 meters). In front of the extended nave, a screen facade was built giving the church a much more majestic look. These works, which considerably modified the original look of the church, were carried out by Louis-Flavien and Louis-Thomas Berlinguet in 1852.
Following the nave's enlargement, the two old back galleries, built in 1812 and 1830, were rebuilt by Louis-Flavien and Louis-Thomas Berlinguet in 1853. In the same year, three new bells were purchased by Le Royer, in France. In 1857, Joseph Dion executed the baptismal fonts and he was probably the one who executed the new churchwardens' pew in 1865. All the altars and their tabernacles were renewed in 1876 by David Ouellet (1844-1915).
The construction of the actual presbytery, started in 1879 and blessed on November 14, 1880, by Romain Marceau upon plans prepared by Quebec architect, David Ouellet. The old presbytery, located 131 feet (40 meters) westwards, was immediately demolished; it was a stone building measuring 70 feet (21.4 meters) long by 23 feet (7.15 meters) wide. Built in the 18th century, it replaced a first presbytery built in 1690.
The church houses three paintings by Antoine Plamondon (1804-1895): « St. Francis Xavier preaching in India » (1833), « The death of St. Joseph » (1848) and « The miracles by St. Ann » (1856). A fourth one, executed in 1848, was acquired St. Joseph Church de Lauzon in 1954. In 1864, the lateral altar paintings by François Baillairgé were replaced with alcoves inserted into the reredos to receive statues imported from Munich (Germany). The Way of the Cross, a series of 14 oil paintings on canvas executed by the Good Shepherd Nuns' workshop, was installed in 1884. Stained glass windows were installed by 1900. The church treasure includes several silver pieces some of which go back up to 1687.
Since 1881, the Virgin's altar tomb contains a recumbent effigy of St. Concorde. Invoked for reconciliation, union and peace, it was installed to underline the end of a dispute between the parishioners about the school site.
The actual church is 125 feet (38.1 meters) long by 44 feet (13.4 meters) wide and 23 feet (7 meters) high. The building was classified as a « heritage building « on January 3rd, 1957, by the Québec Ministry of Culture and of Communications. It is among the ten most ancient churches extant in Québec.
The Organ
This unified instrument, built by Odilon Jacques in 1940, was installed in 1996.
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
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Bourdon | 16' | Dulciane | 16' | |
Montre | 8' | Principal | 8' | |
Principal | 8' | Mélodie | 8' | |
Flûte | 8' | Salicional | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Aeoline | 8' | |
Prestant | 4' | Principal | 4' | |
Flûte douce | 4' | Flûte ouverte | 4' | |
Dolce | 4' | Violon | 4' | |
Flûte | 4' | Dulciane | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Quinte | 2 2/3' | |
Piccolo | 2' | Flageolet | 2' | |
Tierce | 1 3/5' | |||
Hautbois synthétique | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Bourdon | 16' |
Octave | 8' |
Montre | 8' |
Flûte | 8' |
Principal | 8' |
Dulciane | 8' |
Flûte | 4' |
Violon | 4' |