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Casavant, Opus 1331, 1929
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Historique
Le 15 janvier 1636, la Compagnie de la Nouvelle-France (Cent-Associés) octroie une seigneurie (32 km / 20 milles de longueur sur 9,6 km / 6 milles de largeur) aux Jésuites qui la nomme Île-Jésus. Le 3 novembre 1672, la seigneurie est recédée par les Jésuites et l'intendant Jean Talon la concède à Michel-François Berthelot qui l'échange, le 24 avril 1675, contre l'île d'Orléans qui appartient à Mgr François Montmorency de Laval, évêque de Québec. Le 12 avril 1680, la seigneurie est cédée au Séminaire de Québec.
Une chapelle est construite à l'extrémité est de l'Île-Jésus en 1682-1683. Elle est dédiée à l'Enfant-Jésus. Une première paroisse, dédiée à saint François de Sales et dont le territoire englobe toute l'île, est fondée en 1702. Une église y est construite en 1706.
Les premiers arrière-fiefs sont concédés le 27 avril 1719. Par la suite, la paroisse de Sainte-Rose-de-Lima est fondée en 1740 suivies de Saint-Vincent-de-Paul en 1743 et de Saint-Martin en 1774.
À l'abolition du régime seigneurial le 18 décembre 1854, le territoire de la paroisse Saint-Martin est érigé en municipalité le 1er juillet 1855.
Le 9 août 1869, la portion sud se sépare pour former la municipalité de paroisse Sainte-Dorothée. La paroisse Saint-Martin subit par la suite quatre autres transformations. Le 10 septembre 1904, une partie du territoire se détache pour former la municipalité de paroisse Saint-Elzéar. Le 3 avril 1912, une autre partie contribue à créer la cité de Laval-des-Rapides. Ensuite, c’est le village de L’Abord-à-Plouffe qui acquiert son autonomie, le 26 novembre 1915. Enfin, l’ancien village devenu la ville de Saint-Martin se détache le 17 décembre 1953. Ce qui reste de l’ancienne paroisse change de statut et de nom pour devenir la ville de Renaud. Le 24 mars 1961, Saint-Martin fusionne avec L’Abord-à-Plouffe et Renaud pour devenir la Ville de Chomedey pour enfin se retrouver à l'intérieur de la nouvelle Ville de Laval formée le 4 août 1965 avec toutes les autres municipalités de l'Île-Jésus.
L'église
Obligés de se déplacer à l'église Saint-Vincent-de-Paul pour remplir leurs devoirs religieux, les résidents du secteur sud-ouest de l'Île-Jésus obtiennent, en 1770, de Mgr Jean-Olivier Briand, évêque de Québec, l'autorisation de fonder une paroisse, mais le projet n'a aucune suite dans l'immédiat. Il faut préciser que depuis la Conquête, Mgr Briand fait face à une pénurie de prêtres puisque le nouveau régime anglais lui interdit de faire venir des prêtres de France. C'est pour cette raison qu'en 1768, il rationalise les cures de l'Île-Jésus en déplaçant les églises. Cette décision ne plaît pas à tous les résidents et ceux de Sainte-Rose s'insurgent contre Mgr Briand qui réplique en suspendant le culte à Sainte-Rose et en créant Saint-Martin.
Mgr Briand érige, le 14 février 1774, la paroisse Saint-Martin à partir d'un détachement des paroisses Saint-François-de-Sales et Saint-Vincent-de-Paul. L'abbé Louis Payet est nommé premier curé. Antoine Bergeron et Jean-Baptiste Villaine dit Bellerose font don des terrains nécessaires à la construction d'une église et d'un presbytère. Pour sa part, Mgr Briand fournit la somme de 1 200 livres pour la construction du presbytère qui servira aussi de lieu de culte en attendant la construction de l'église. Bâti au cours de l'été 1774, le presbytère mesure 16,7 mètres (55 pieds) de longueur sur 11,9 mètres (39 pieds) de largeur.
Le contrat de construction de l'église est signé le 15 avril 1782 avec le maître maçon et entrepreneur Augustin Grégoire. Les travaux débutent le 11 juin 1782. Édifié en bordure de la côte Saint-Martin, du côté ouest du presbytère, ce bâtiment en pierre de taille de 32,3 mètres (106 pieds) de long sur 14 mètres (46 pieds) de large est béni le 21 septembre 1785. L'ameublement est principalement l'oeuvre du peintre et sculpteur Philippe Liébert, de Montréal.
Entre 1791 et 1798, les autels et leurs tabernacles sont expédiés à Québec pour être dorés par les religieuses de l'Hôtel-Dieu. En 1793 et 1794, la fabrique achète ses deux premiers tableaux, « Marie, secours des chrétiens » et « le miracle de saint Antoine » du peintre François Malepart de Beaucourt (1740-1794). D'autres tableaux seront achetés en 1811. Plusieurs pièces d'orfèvrerie produites par François Ranvoyzé (1739-1819), Robert Cruickshank (1748-1809), Pierre Huguet dit Latour (1749-1817) et Laurent Amiot (1764-1839) sont acquises entre 1789 et 1800.
Profitant du fait que le clocher, dont la flèche est pourrie, doit être réparé, le curé, l'abbé Michel Brunet, suggère aux paroissiens d'agrandir l'église. Il propose de reconstruire la façade en y ajoutant un nouveau portail et deux tours, surmontées de clochers. Malgré une requête adressée en 1820 à Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, soulignant les inconvénients possibles, les travaux sont réalisés en 1823 par le maître maçon François Labelle, de Sainte-Rose, sous la supervision de l'architecte René Saint-James, de Saint-Vincent-de-Paul.
Dès l'année suivante, les fissures apparaissent au portail et s'aggravent avec les années. Un rapport, rédigé en 1864, conclut en l'impossibilité de procéder à des réparations. De son côté, en 1865, un examen par l'architecte Victor Bourgeau signale aussi les fissures, mais surtout l'affaissement de la façade.
Entre temps, la paroisse est érigée canoniquement le 3 juin 1841.
Le 1er mai 1865, des paroissiens demandent Mgr Ignace Bourget, archevêque de Montréal, la permission de réparer ou de reconstruise leur église, fort abîmée et devenue trop petite. La décision de la reconstruire est prise à l'automne 1865. La nouvelle église mesurera 42,6 mètres (140 pieds) de long sur 18,2 mètres (60 pieds) de large. Elle sera édifiée sur un petit coteau, derrière l'église existante. En octobre 1866, des paroissiens désirent une église encore plus grande. Comme cette requête ne fait pas l'unanimité, la seconde ordonnance épiscopale du 17 octobre 1866 est annulée. Le 13 juillet 1868, Mgr Bouget ordonne la construction de l'église et procède à la création à la création de la paroisse Sainte-Dorothée, qui sera érigée canoniquement le 29 janvier 1869, à partir d'un détachement de la partie sud-ouest de Saint-Martin.
L'architecte Victor Bourgeau est choisi pour la préparation des plans de la nouvelle église qui reprend le concept de la tour-clocher en saillie, élaboré par le jésuite Félix Martin en 1845 pour l'église Saint-François-Xavier de Kahnawake. De style néo-roman, l'édifice possède une façade plutôt modeste avec un corps central saillant surmonté d'un clocher constitué de deux lanternes et d'une flèche. L'église Saint-Martin adopte le plan en forme de croix latine comprenant deux courts transepts dans lesquels seront aménagés ultérieurement des autels latéraux. L'abside est en cul-de-four. Les coûts estimés, en 1868, par Victor Bourgeau, pour la construction de l'église et de la sacristie s'élèvent à 22 894 $. Les coûts réels seront de 52 560 $.
Les travaux de construction de la nouvelle église sont confiés à l'entrepreneur Jean-Baptiste Joly. Ils débutent le 19 juillet 1869 et sont financés par des contributions volontaires et non par répartition légale ce qui a pour effet d'allonger les délais puisque les travaux avancent au rythme des finances disponibles. La pierre angulaire est déposée le 14 juillet 1870 et l'église est inaugurée à Noël 1874. Même inachevée, elle est bénie le 27 décembre 1874 par Mgr Bouget. Une voûte brute est ajoutée en 1879 afin de tempérer l'intérieur. Les tribunes sont agrandies en 1889. Les travaux de construction et d'ameublement se terminent en 1892.
Lors d'un violent orage survenu dans la soirée du 19 mai 1942, la foudre frappe directement le clocher de l'église qui s'enflamme. Comme l'incendie met trois heures à atteindre la toiture, les paroissiens ont le temps de sortir de l'église les oeuvres d'art et le mobilier liturgique qui seront ultérieurement transportés dans le presbytère, au couvent et les maisons avoisinantes. Le 17 novembre 1942, la fabrique consent à faire aménager temporairement un soubassement à même les anciens murs de pierre. Marc Cinq-Mars est choisi comme architecte. L'année suivante, deux contrats sont accordés à la maison Casavant Frères pour l'ameublement.
En 1949, l'architecte Louis-Gilles Duplessis, avec son associé, Maurice Labelle, signe les plans et devis de la nouvelle église. La reconstruction de l'église se déroule en 1949-1950. L'édifice est inauguré à Noël 1950 et béni par le cardinal Paul-Émile Léger le 9 avril 1951. Si l'extérieur du bâtiment est en continuité avec l'oeuvre de Bourgeau, l'architecture intérieure marque une nette rupture, témoignant du renouveau de l'art religieux après 1940. Un carillon de trois cloches est installé le 17 août 1952.
Après 1956, plusieurs oeuvres d'art sont vendues, et ce, même sans le consentement du diocèse. Au printemps 1963, des travaux majeurs d'entretien se déroulent dans l'église : nettoyage, peinture et décoration. Des travaux de rénovation sont exécutés en 1996-1997. L'église rénovée est inaugurée le 26 avril 1997.
En 2005, l'unité pastorale Saint-Martin est créée par le regroupement des paroisses de Chomedy (Saint-Martin, Saint-Pie X et Saint-Urbain).
L'église est consacrée le 9 novembre 2013 par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
L'orgue
Construit à l'origine pour la chapelle de l'école Mont Saint-Antoine de Montréal, l'instrument est vendu à la paroisse Saint-Martin à une date que l'on peut situer après avril 1964 soit la date où l'école est vendue par les Frères de la Charité au Gouvernement du Québec.
Malheureusement, lors du déménagement, la façade d'origine a été transformé et le choix du Gemshorn avec ses entailles d'accords comme nouvelle façade n'est pas très intéressant d'un point de vue esthétique. Cet orgue possède des timbres chauds, ronds et puissants caractéristique des années 1920, mais il est cependant en mauvais état. La traction tubulaire d'origine, qui a été conservée, aurait besoin d'être remplacée ou électrifiée et un relevage général serait fortement souhaité.
Denis Gagné
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History
On January 15th, 1636, New France Company (Hundred Associates granted a seigniory (20 milles / 32 km long by 6 milles / 9,6 km wide) to the Jesuits who named it Jesus Island. On November 3rd, 1672, the seigniory was given back by the Jesuits and treasurer Jean Talon granted it to Michel-François Berthelot which exchanged it, on April 24th, 1675, for the Orleans Island which belonged to Bishop François Montmorency de Laval, of Québec City. On April 12th, 1680, the seigniory was donated to the Québec Seminary.
A chapel was built at the east end of Jesus Island in 1682-1683. It was dedicated to Child-Jesus. A first parish, dedicated to St. François de Sales and whose territory included the whole island, was established in 1702. A church was built in 1706.
The first back fiefs were granted on April 27th, 1719. Later, the St. Rose-de-Lima parish was established in 1740 followed by St. Vincent-de-Paul in 1743 and by St. Martin in 1774.
When the seigniorial regime was abrogated on December 18th, 1854, the St. Martin parish territory was established as a municipality on July 1st, 1855.
On August 9th, 1869, the southern section was detached to create the St. Dorothea parish municipality. The St. Martin parish was later subjected to four other transformations. On September 10th, 1904, part of the territory was detached to create St. Elzear parish. On April 3rd, 1912, another part was detached to create City of Laval-des-Rapides. Then, the L'Abord-à-Plouffe village was created on November 26th, 1915. Finally, the former village became the City of St. Martin on December 17th, 1953. What was left from the initial municipality changed its name to become the City of Renaud. On March 24th, 1961, St. Martin merged with L'Abord-à-Plouffe and Renaud to become the City of Chomedey and all municipalities on Jesus Island merged to create the new City of Laval on August 4th, 1965.
The Church
Obliged to travel to St. Vincent-de-Paul church for their religious duties, the settlers in southwest of Jesus Island were permitted, in 1770, by Bishop Jean-Olivier Briand, of Québec City, to establish a parish but with no immediate plan or project. It has to be said that since the conquest, Bishop Briand faced up a shortage of priests since the new English regime forbid him to send for priests from France. This was the reason why, in 1768, he streamlined the parishes on Jesus Island by moving churches. This decision did not please all residents and those in St. Rose took a stand against Bishop Briand who retaliated by suspending worship in St. Rose and by establishing St. Martin.
Bishop Briand established St. Martin parish, on February 14th, 1774, with territory taken from St. François-de-Sales and St. Vincent-de-Paul parishes. Fr Louis Payet was appointed as first parish priest. Antoine Bergeron and Jean-Baptiste Villaine dit Bellerose donated the necessary land for the construction of a church and a presbytery. For his part, Bishop Briand donated 1,200 pounds for the construction of the presbytery which will also act as a place of worship while waiting for the construction of the church. Built during summer 1774, the presbytery was 55 feet (16.7 meters) long by 39 feet (11.9 meters) wide.
The contract for the construction of the church was signed on April 15th, 1782, with master bricklayer and contractor Augustin Grégoire. Works started on June 11th, 1782. Built next to the St. Martin Hill, of the west side of the presbytery, this stone building was 106 feet (32.3 meters) long by 46 feet (14 meters) wide. It was blessed on September 21st, 1785. The furnishings were mostly the work of painter and sculptor Philippe Liébert, of Montréal.
Between 1791 and 1798, the altars and their tabernacles were sent to Québec City to be gilded by the Hôtel-Dieu nuns. In 1793 and 1794, the parish purchased its first two paintings, « Mary, assistance to the Christians » and « the miracle of St. Antoine » by painter François Malepart de Beaucourt (1740-1794). Other paintings were bought in 1811. Several silverware pieces produced by François Ranvoyzé (1739-1819), Robert Cruickshank (1748-1809), Pierre Huguet dit Latour (1749-1817) and Laurent Amiot (1764-1839) were acquired between 1789 and 1800.
Using the fact that the bell tower, whose steeple was rotted, must be repaired, parish priest, Fr Michel Brunet, suggested to the parishioners to extend the church. He proposed the reconstruction of the facade by adding a new portal and two towers crowned by steeples. In spite of a request addressed in 1820 to Bishop Joseph-Octave Plessis, of Québec City, underlining possible disadvantages, works were executed in 1823 by the master bricklayer François Labelle, of St. Rose, under the supervision of architect René Saint-James, of St. Vincent-de-Paul.
Already, the following year, cracks appeared in the portal and worsened with years. A report, written in 1864, concluded in the impossibility of executing repairs. An examination carried out in 1865 by architect Victor Bourgeau, on top of mentioning the cracks, reported the subsidence of the facade.
Meanwhile, the parish was canonically established on June 3rd, 1841.
On May 1st, 1865, parishioners asked Archbishop Ignace Bourget, of Montréal, permission to repair or to rebuild their church which had become extremely worn down and too small. The decision to rebuild was taken in autumn 1865. The new church will measure 140 feet (42.6 meters) long by 60 feet (18.2 meters) wide. It will be built on a small slope, behind the existing church. In October 1866, parishioners wanted an even larger church. As this request met opposition, the second episcopal prescription of October 17th, 1866, was canceled. On July 13th, 1868, Archbishop Bouget ordered the construction of the church and proceeded to the erection of St. Dorothea parish, which will be canonically established on January 29th, 1869, with territory taken from the southwest section of St. Martin.
Architect Victor Bourgeau was selected to prepare the plans for the new church which reclaimed the protruding tower-steeple concept designed by Jesuit Félix Martin in 1845 for St. François-Xavier church, in Kahnawake. Of neo-Romanesque style, the building had a rather modest facade with a salient central body crowned by a tower with two lanterns and by a steeple. St. Martin Church used the Latin cross shape with two short transepts in which will be later installed lateral altars. The apse was in cul-de-four. The estimated costs, in 1868, by Victor Bourgeau, for the construction of the church and the sacristy were $22,894. The actual costs were $52,560.
Construction of the new church was entrusted to contractor Jean-Baptiste Joly. They started on July 19th, 1869, and were financed from voluntary contributions and not by legal distribution what had the effect of increasing the delays since works were carried out as financial resources became available. The cornerstone was laid on July 14th, 1870, and the church was inaugurated by Christmas 1874. Even unfinished, it was blessed on December 27th, 1874, by Archbishop Bouget. A temporary vault was added in 1879 to temper the interior. Galleries were extended in 1889. The building was completed in 1892.
During a violent storm in the evening of May 19th, 1942, the lightning directly struck the tower of the church which caught fire. As fire put three hours to reach the roofing, parishioners had time to salvage artworks and liturgical furnishings from the church that will later be stored in the presbytery, in the school and the neighboring houses. On November 17th, 1942, the churchwardens agreed to provisionally set up a crypt within the old stony walls. Marc Cinq-Mars was selected as an architect. The following year, two contracts were awarded to Casavant Frères for the furnishings.
In 1949, architect Louis-Gilles Duplessis, with his associate, Maurice Labelle, submitted the plans for the new church. The reconstruction of the church took place in 1949-1950. The building was inaugurated by Christmas 1950 and blessed by Paul-Émile Cardinal Léger on April 9th, 1951. If the building exterior is in continuity with Bourgeau's work, the interior architecture is a net break, showing the resurgence of religious art after 1940. A three-bell carillon was installed on August 17th, 1952.
After 1956, several works of art were sold even without the consent of the diocese. In spring of 1963, major maintenance works took place in the church: cleaning, painting and decoration. Renovation works were carried out in 1996-1997. The renovated church was inaugurated on April 26th, 1997.
In 2005, the St. Martin pastoral unit was created by the grouping of the parishes in Chomedy (St. Martin, St. Pie X and St. Urbain).
The church was consecrated on November 9th, 2013, by Archbishop Christian Lépine, of Montréal.
The Organ
Originally built for the chapel of Mount St. Antoine School, in Montréal, the instrument was sold St. Martin parish at a date which can be after April 1964, date when the school was sold by Brothers of Charity to the Government of Québec.
Unfortunately, in the transfer, the original facade was modified and the choice of the Gemshorn pipework with its tuning slots in the new facade is not very interesting from an aesthetic point of view. This organ, which produces warm, round and powerful sound typical of the 1920s, is in poor condition. The original tubular action, which was preserved, would need to be replaced or electrified and a general restoration would be necessary.
Denis Gagné
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Mélodie | 8' | Viole de Gambe | 8' | |
Gemshorn | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte traverse | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Piccolo | 2' | |
Trompete | 8' | Cornet | IV | |
Clarinette | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Tremolo |
Pédale |
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Flûte ouverte (ext) | 16' |
Bourdon (ext) | 16' |
Flûte | 8' |
Bourdon | 8' |