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Mitchell, 1872
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Saint-Roch-de-Richelieu, d'abord nommé Saint-Roch-de-Saint-Ours, est une municipalité située dans la municipalité régionale de comté Pierre-de Saurel, dans la région administrative de la Montérégie. Elle est située à 23 km (14 milles) à l'ouest Sorel-Tracy, 58 km (36 milles) au nord de Saint-Hyacinthe, et 87 km (54 milles) à l'est de Montréal. À l'origine, son territoire faisait partie intégrante de la seigneurie de Saint-Ours.
Saint-Ours rappelle le souvenir de Pierre de Saint-Ours (1640-1724), premier propriétaire de la seigneurie. Saint-Roch rappelle le souvenir de François-Roch de Saint-Ours (1800-1839), un descendant du premier seigneur, qui est considéré comme le véritable fondateur de la paroisse.
Historique
Le 29 octobre 1672, au nom du roi de France (1643-1715), Louis XIV (1638-1715), l'intendant (1665-1668, 1670-1672) Jean Talon (1626-1694), concède trois seigneuries situées dans la même région, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à trois officiers du régiment de Carignan-Salières : celle de Sorel à Pierre de Saurel (1626-1682), celle de Contrecœur à Antoine Pécaudy de Contrecœur (v1596-1688), et celle de Saint-Ours à Pierre de Saint-Ours.
Lorsque Pierre de Saint-Ours décède, en 1724, son fils aîné, Jean-Baptiste (1669-1747), devient le seigneur suivi de son fils Pierre-Roch (1712-1782). Ces deux derniers ne paraissent pas s'être épris, outre mesure, de ce genre de vie alors qu'ils ont eu des carrières militaires.
Au décès de Pierre-Roch, la seigneurie passe à ses quatre enfants : Paul-Roch (1747-1814), Charles-Louis-Roch (1753-1834), Charles-Quinson (1760-1818) et leur sœur, Jeanne-Geneviève (1746-1832). Désireux de changer les choses, Charles-Louis-Roch rachète, le 2 juillet 1790, la part de Charles-Quinson et, le 4 mars 1806, celle de Jeanne-Geneviève. Le 18 mars 1812, Paul-Roch abandonne ses droits dans la seigneurie en faveur de Charles-Louis-Roch. Ce dernier, le 12 octobre 1827, procède au rachat des quelques autres parts détenues par différentes personnes. Il devient alors le quatrième seigneur.
Au décès de Charles-Louis-Roch, en 1834, la seigneurie passe aux mains de son fils, Roch-François (1800-1839). À son décès, son épouse, Catherine-Hermine Juchereau (1810-1884) devient seigneuresse. Le régime seigneurial est aboli le 18 décembre 1854.
Une municipalité de paroisse est constituée le 4 juin 1859. Le 17 octobre 1998, la municipalité abandonne son statut de paroisse.
L'église
Dans les débuts de la seigneurie, les résidents sont regroupés, à partir de 1681, dans la paroisse de l'Immaculée-Conception de Saint-Ours établie par Mgr François de Montmorency Laval (1623-1708), évêque (1674-1688) de Québec.
Le 28 juillet 1749, Mgr Henri-Marie Dubreuil de Pontbriand (1708-1760), évêque (1741-1760) de Québec, démembre cette paroisse pour envoyer une partie de ses habitants à la paroisse de la Sainte-Trinité de Contrecœur. Cette division déplaît à plusieurs résidents de Saint-Roch qui doivent traverser la rivière Richelieu pour assister aux offices religieux. Ils se rebellent en refusant de contribuer à la construction et à la réparation des édifices religieux de leur nouvelle paroisse. En 1754, ils osent même marquer l'emplacement de leur future église et y planter une croix. Après plusieurs disputes et l'intervention de Mgr Dubreuil de Pontbriand, le projet tombe à l'eau.
Le projet devient réalité un siècle plus tard avec l'arrivée, de Mgr Jean-Charles Prince (1804-1860) comme premier évêque (1852-1860) du nouveau diocèse de Saint-Hyacinthe. Une pétition signée par 97 personnes, dont celle du curé (1831-1869) de Saint-Ours, l'abbé Jean-Baptiste Bélanger (1794-1869), est transmise en date du 10 janvier 1859. Mgr Prince érige canoniquement, le 17 février suivant, la nouvelle paroisse qu'il dédie à saint Roch afin de répondre à une demande de la seigneuresse laquelle jouera un rôle décisif dans la création de la paroisse puis dans la construction et la décoration intérieure de l'église. Elle désire ainsi souligner la mémoire de son époux.
Afin d'assurer la célébration des offices religieux, les résidents décident de construire une chapelle-presbytère qui servira aussi de résidence au curé. Pour ce faire, la seigneuresse paie £ 41 pour acquérir le terrain sur lequel seront construits la chapelle-presbytère et l'église. Ce grand lot, appartenant à trois propriétaires, est situé en face du manoir seigneurial, mais de l'autre côté de la rivière Richelieu. Il est prévu un édifice de brique avec un bas-côté. Le contrat de construction est signé le 18 août 1859 avec l'entrepreneur François Thibus Cantara, de Sorel, et pour la brique, avec Antoine Lacouture, de Saint-Ours. Le tout devant être prêt pour le 29 septembre 1859 afin d'accueillir le premier curé (1859-1871), l'abbé Nazaire Hardy (1823-1894).
La première œuvre importante du curé est la construction de l'église. La seigneuresse oriente le choix de l'architecte Victor Bourgeau (1809-1888) pour la préparation des plans et devis dont elle assume les coûts. Elle propose aussi un modèle d'église comportant une tour. Cette tour et son clocher feront l'objet d'interventions de la part du curé.
Le contrat de construction de l'église est accordé le 23 juillet 1860 à l'entrepreneur général Paul Lefebvre, de Sainte-Victoire. Celui-ci sous-contracte l'érection des murs de brique à Olivier Cantara, les travaux de menuiserie à Antoine Lamoureux, et le toit de l'église à Henri Louis. Au cours des travaux, Lefebvre transporte son contrat à Charles-H. Beaulieu, de Montréal.
Mgr Prince procède à la bénédiction de la pierre angulaire le 28 juillet 1861, marquant ainsi le début des travaux de construction. Dès septembre 1861, les célébrations ont lieu dans la sacristie. Même si l'intérieur n'est achevé, l'édifice est ouvert au culte le 25 décembre. Au début d'octobre 1865, une statue de saint Roch, un don de la seigneuresse, est installée dans la façade de l'église. La première cloche est bénite et installée le 13 octobre 1865.
En 1868, les marguilliers décident d'entreprendre les travaux de finition intérieure. Des plans et devis sont commandés à l'architecte Bourgeau. Or, les coûts estimés s'avèrent prohibitifs et la paroisse ne dispose pas des moyens financiers pour les réaliser. De plus, en 1871, le curé, l'abbé Hardy est remplacé par l'abbé Michel Godard (1827-1904). Celui-ci demande de nouveaux plans à l'architecte Bourgeau et son jeune associé, Étienne-Alcibiade Leprohon (1842-1902). Ceux-ci sont acceptés et un contrat pour leur réalisation, incluant certaines réparations extérieures, est signé le 9 juin 1873, au coût de 11 200 $, avec Élie Girard, de Saint-Simon. Les travaux se terminent le 21 octobre 1875. Mgr Louis-Zéphirin Moreau (1824-1901), évêque (1875-1901) de Saint-Hyacinthe, procède à la consécration de l'église le 6 octobre 1876.
Le 7 octobre 1902, Mgr Maxime Decelles (1849-1905), évêque (1902-1905) de Saint-Hyacinthe, vient bénir les trois cloches actuelles. En 1903-1904, le décorateur Joseph-Ulric Dumont (1866-1954) procède à des embellissements en traitant les surfaces pour imiter le marbre. En 1967, le sanctuaire est réaménagé pour se conformer aux recommandations du concile Vatican II.
L'édifice
L'édifice comprend l'église qui mesure 33,5 mètres (110 pieds) de long sur 15,2 mètres (50 pieds) de large et la sacristie qui mesure 9,1 mètres (30 pieds) sur 8,5 mètres (28 pieds). L'église est rectangulaire avec chœur en saillie et abside en hémicycle. Le revêtement extérieur de la façade et des murs est de brique alors que les murs intérieurs sont recouverts de plâtre et la voûte, faite de bois, est en arc en plein cintre. L'extérieur de l'église fut modifié par l'ajout de la cheminée en 1924.
La décision de construire la nouvelle église en brique semble aller de soi en 1859. L'usage de ce matériau correspond d'abord avec l'arrivée des Britanniques et des loyalistes étasuniens dans une région où il n'existe pas de carrière de pierre. De plus, la vallée du Richelieu offre des terres basses avec une bonne couche d'argile, propice à la fabrication de briques.
L'architecte Bourgeau recommandait des murs d'une épaisseur de 61 cm (24 pouces). L'entrepreneur Lefebvre et le briqueteur Cantara construisent plutôt des murs de 51 cm (20 pouces). La présence de contreforts avec pinacles, en façade et sur les longs-pans a probablement convaincu ces ouvriers que les murs seraient assez solides, même pour la tour qui s'élève à 24,4 mètres (80 pieds) de hauteur. L'emploi de contreforts est unique à cet édifice et est emprunté aux modèles étasuniens néogothiques.
Les plans et devis du 28 février 1859 prévoient 450 000 briques à 7 $ du mille pour un coût total de 3 150 $. Lorsque le fournisseur, Antoine Lacouture, déclare faillite en 1862, il fallut s'en procurer quelque 43 000 supplémentaires auprès de Charles Dufault.
La façade est composée de quatre tourelles surmontées chacune d'un pinacle conique. Une frise en plein cintre est présente sur la façade et le clocher. Deux autres tourelles sont présentes à l'arrière du bâtiment. La toiture à deux versants est recouverte d'une tôle profilée pincée récente. La fondation est en pierre surmontée d'un lisérée en granit gris.
En 2019, une inspection révèle une problématique au niveau de la structure du clocher où des poutres seraient endommagées. Il y a crainte d'effondrement. La solution retenue consiste à retirer les deux clochetons, composant la partie ornementale surmontant le clocher. Ils sont retirés, le 17 mars 2021. La partie supérieure est préservée et est exposée dans le narthex.
L'édifice a conservé son intégrité architecturale et a été cité « immeuble patrimonial » par la municipalité.
L'orgue
Le 12 juin 1889, la paroisse reçoit, en don, un harmonium. Il est utilisé jusqu'à l'arrivée de l'orgue Mitchell.
En 1903, par l'entremise de la maison Casavant Frères, la paroisse acquiert un orgue construit, en 1872, par Louis Mitchell (1823-1902) pour l'église paroissiale de Sainte-Anne-des-Plaines. Cet instrument est l'un des derniers vestiges de la production de Mitchell.
En 1935, un moteur électrique est ajouté et des travaux d'harmonisation sont faits. Il est possible que la pression du vent ait été modifiée au moment de ces travaux. Depuis, un nouveau moteur est installé dans une boîte isolée au sous-sol de l'église et l'entrée de la soufflerie est passée du côté gauche du buffet au côté droit.
Vers 1990, le réservoir principal est recuiré, mais en sacrifiant le réservoir à double éclisse, ainsi bloqué et dénudé. L'orgue est restauré en 2018 et 2019 par la firme Orgues Létourneau, de Saint-Hyacinthe.
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St. Roch-de-Richelieu, first known as St.Roch-de-St. Ours, is a municipality located in the Pierre-de Saurel regional county municipality, in the Montérégie administrative region. It is located 14 miles (23 km) west of Sorel-Tracy, 36 miles (58 km) north of St. Hyacinthe, and 54 miles (87 km) east of Montréal. Originally, its territory was an integral part of the St. Ours seigniory.
St. Ours recalls the memory of Pierre de Saint-Ours (1640-1724), first landlord. St. Roch recalls the memory of François-Roch de Saint-Ours (1800-1839), a descendant of the first landlord, who is considered the true founder of the parish.
History
On October 29, 1672, in the name of the King of France (1643-1715), Louis XIV (1638-1715), Treasurer (1665-1668, 1670-1672) Jean Talon (1626-1694), granted three seigniories located in the same region, on the south bank of the St. Lawrence River, to three officers of the Carignan-Salières regiment: Sorel to Pierre de Saurel (1626-1682), Contrecœur to Antoine Pécaudy de Contrecœur (v1596 -1688), and St. Ours to Pierre de Saint-Ours.
When Pierre de Saint-Ours died in 1724, his eldest son, Jean-Baptiste (1669-1747), became landlord followed by his son Pierre-Roch (1712-1782). The latter two did not seem to be enchanted with this kind of life since both of them had military careers.
On Pierre-Roch's death, the lordship was handed to his four children: Paul-Roch (1747-1814), Charles-Louis-Roch (1753-1834), Charles-Quinson (1760-1818) and their sister, Jeanne-Geneviève (1746-1832). Eager to change things, Charles-Louis-Roch bought back, on July 2, 1790, Charles-Quinson's share and, on March 4, 1806, Jeanne-Geneviève's. On March 18, 1812, Paul-Roch abandoned his rights in the seigneury in favor of Charles-Louis-Roch. The latter, on October 12, 1827, proceeded to buy back the few other shares held by different people. He then became the fourth landlord.
When Charles-Louis-Roch died in 1834, the lordship was handed to his son, Roch-François (1800-1839). Upon his death, his wife, Catherine-Hermine Juchereau (1810-1884) became landlord. The seigneurial regime was abolished on December 18, 1854.
A parish municipality was established on June 4, 1859. On October 17, 1998, the municipality abandoned its parish status.
The Church
In the beginnings of the seigneury, residents were attached, from 1681, to the Immaculate Concept8ion parish in St. Ours established by François de Montmorency Laval (1623-1708), bishop (1674-1688) of Québec.
On July 28, 1749, Henri-Marie Dubreuil de Pontbriand (1708-1760), bishop (1741-1760) of Québec, modified the parish's territory by sending some of its parishioners to the Holy Trinity parish in Contrecœur. This division displeased many St. Roch residents who have to cross the Richelieu River to attend religious services. As a form of protest, they refused to pay for the construction and repair of the religious buildings of their new parish. In 1754, they even dared to brand the location of their future church by planting a cross there. After several arguments and Bishop Dubreuil de Pontbriand's intervention, the project was dropped.
The project became reality a century later with the arrival of Jean-Charles Prince (1804-1860) as first bishop (1852-1860) of the new St. Hyacinthe diocese. A petition signed by 97 people, including the parish priest (1831-1869) in St. Ours, Fr Jean-Baptiste Bélanger (1794-1869), was sent on January 10, 1859. Bishop Prince canonically established the new parish on the following February 17. He dedicated it to St. Roch answering a request from the landlord who would play a decisive role in the establishment of the parish and in the church's construction and interior decoration. She wished to commemorate the memory of her husband.
To celebrate religious services, the residents decided to build a chapel presbytery which would also serve as the priest's residence. To do this, the landlord paid £41 to acquire the land on which the chapel presbytery and the church would be built. This large lot, belonging to three owners, is located opposite the seigneurial manor, but on the other side of the Richelieu River. A brick building with aisles was planned. The construction contract was signed on August 18, 1859, with contractor François Thibus Cantara, from Sorel, and for the brick, with Antoine Lacouture, from St. Ours. Everything had to be ready for September 29, 1859, to welcome the first parish priest (1859-1871), Fr Nazaire Hardy (1823-1894).
The parish priest's first important work was the construction of the church. The landlord guided the selection of architect Victor Bourgeau (1809-1888) for the preparation of the plans and specifications which she paid for. She also submitted a model of a church with a tower. This steeple and its bell tower will be modified by the parish priest.
The contract to build the church was awarded on July 23, 1860, to general contractor Paul Lefebvre, from St. Victoire. He subcontracted the brick walls to Olivier Cantara, the carpentry work to Antoine Lamoureux, and the roof to Henri Louis. While work in progress, Lefebvre handed his contract to Charles-H. Beaulieu, from Montréal.
Bishop Prince blessed the corner stone on July 28, 1861, thus marking the start of construction work. Services were held in the sacristy as soon as September 1861. Even if the interior was not completed, the building is open for worship the following December 25. Early in October 1865, a St. Roch statue, a gift from the landlord, was installed in the facade of the church. The first bell was blessed and installed on October 13, 1865.
In 1868, the churchwardens decided to complete the interior decor. Plans and specifications were ordered from architect Bourgeau. However, the estimated costs turned out to be prohibitive and the parish did not have the necessary financial resources. Furthermore, in 1871, the parish priest, Fr Hardy, was replaced by Fr Michel Godard (1827-1904). He requested new plans from architect Bourgeau and his young associate, Étienne-Alcibiade Leprohon (1842-1902). These were accepted and a contract, including some repairs to the church exterior, was signed on June 9, 1873, at a cost of $11,200, with Élie Girard, of St. Simon. The work was completed on October 21, 1875. Louis-Zéphirin Moreau (1824-1901), bishop (1875-1901) of St. Hyacinthe, consecrated the church on October 6, 1876.
On October 7, 1902, Maxime Decelles (1849-1905), bishop (1902-1905) of St. Hyacinthe, blessed the three actual bells. In 1903-1904, decorator Joseph-Ulric Dumont (1866-1954) carried out embellishments by treating the surfaces to imitate marble. In 1967, the sanctuary was redeveloped to comply with the recommendations of the Second Vatican Council.
The Building
The building includes a church measuring 100 feet (33.5 meters) long by 50 feet (15.2 meters) wide and the sacristy measuring 30 feet (9.1 meters) by 28 feet (8.5 meters). The church is rectangular with a protruding chancel and a semicircular apse. The exterior walls and the facade are covered with bricks while the interior walls are covered with plaster. The wooden vault is semicircular. The exterior of the church was modified by the addition of a chimney in 1924.
The decision to build the new church in brick seemed obvious in 1859. The use of this material first tied in with the arrival of the British and American loyalists in a region where there were no quarries. In addition, the Richelieu Valley offers lowlands with a good layer of clay, suitable for making bricks.
Architect Bourgeau recommended 24-inch (61 cm) thick walls. Contractor Lefebvre and bricklayer Cantara instead build 20-inch (51 cm) walls. The presence of buttresses with pinnacles on the facade and on the long side walls probably convinced them that the walls would be strong enough, even for the tower standing 80 feet (24.4 meters) high. The use of buttresses is unique to this building and is borrowed from American neo-Gothic models.
The February 28, 1859, plans and specifications anticipated the use of 450,000 bricks at $7 per thousand for a total cost of $3,150. When the supplier, Antoine Lacouture, declared bankruptcy in 1862, it was necessary to get some 43,000 additional ones from Charles Dufault.
The facade presents four turrets, each topped with a conical pinnacle. A semicircular frieze is present on the facade and the bell tower. Two other turrets are present at the rear of the building. The gable roof is covered with recent pinched profiled sheet metal. The foundation is made of stone topped with a gray granite edging.
In 2019, an inspection revealed a problem with the structure of the bell tower where beams were damaged. There was fear of collapse. The selected solution was to remove the two pinnacles, making up the ornamental part topping the bell tower. They were removed on March 17, 2021. The upper part was preserved and is exposed in the narthex.
The building has retained its architectural integrity and has been designated a “heritage building” by the municipality.
The Organ
On June 12, 1889, a reed organ was donated to the church. It will be used until the arrival of the Mitchell organ.
In 1903, through Casavant Frères, the parish purchased an organ built in 1872 by Louis Mitchell (1823-1902) for the St. Anne-des-Plaines Church. This instrument is one of the last organs produced by Mitchell.
In 1935, an electric motor was added and voicing work was executed. Wind pressure was probably modified at the same time. Since then, a new motor has been installed in an insulated box located in the church's basement and wind trunks come up on the right side instead of the left one.
Around 1990, the main reservoir was releathered, and doing do, the double rise reservoir had to be blocked and stripped. The organ was restored in 2018-2019 by the Orgues Létourneau firm, of St. Hyacinthe.
Grand-Orgue |
Récit |
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|---|---|---|---|---|
| Montre | 8' | Basse de Clarabelle | 8' | |
| Flûte traversière | 8' | Clarabelle | 8' | |
| Bourdon | 8' | Basse de Gambe | 8' | |
| Dulciane | 8' | Gambe | 8' | |
| Flûte harmonique | 4' | Flûte pyramide | 4' | |
| Prestant | 4' | Hautbois | 8' | |
| Doublette | 2' | Tremolo | ||
| Micture (Cornet) | III | |||
| Trompette | 8' | |||
| Cornet | 4' | |||
Pédale |
|
|---|---|
| Bourdon | 16' |