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Casavant, Opus 1307, 1929
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Saint-Théodore-d'Acton est un village situé dans la municipalité régionale de comté d'Acton. Le village fait partie du comté de Bagot devenu en 1973, le comté de Johnson. Il est situé à 91 km (57 milles) de Montréal, 32 km (20 milles) de Drummondville, 36 km (22 milles) de Saint-Hyacinthe. Le canton d'Acton est divisé en 1864 pour donner naissance à Saint-Théodore-d'Acton et à Saint-André-d'Acton.
Historique
Le canton d'Acton est compris dans le territoire qui n'a pas été occupé sous le régime français et qui n'a donc jamais été englobé dans les seigneuries. Le territoire faisait partie des « terres vagues de la couronne ». Les Abénakis considéraient cette région comme leur territoire et ils circulaient par les rivières. On ne leur connaît pas de lieux d'arrêt dans Acton.
Le 7 février 1792, le lieutenant-gouverneur du Bas-Canada, Sir Alured Clarke, publie un avis que des terres seront disponibles. Les cantons ont une superficie approximative de 10 milles carrés. L'arpentage du territoire est confié à Jesse Pennoyer le 29 juin suivant. Le 22 juillet 1806, le juge en chef Thomas Dunn, administrateur du Bas-Canada en l'absence du lieutenant-gouverneur Robert Shore Milnes, signe les lettres patentes du canton d'Acton. La même journée, il concède 23 113 acres de terrains à des colons écossais, dont Gather Mann et Matthew Allsop, et aussi à plusieurs personnes qui n'ont aucunement l'intention d'élire domicile dans le canton, mais les acquièrent dans un but spéculatif. En 1830, des correctifs sont apportés à l'arpentage et de nouvelles concessions sont effectuées. La présence de premiers colons est signalée en 1835.
En 1840, l'exploitation des terres semble l'emporter sur la spéculation. C'est le cas d'un des grands propriétaires terriens, le notaire Luc-Michel Cressé, de Nicolet, et de la British American Land qui possède plus de 12 000 acres dans le canton et qui favorise la colonisation par l'établissement d'émigrants des îles britanniques. Contrairement à ceux qui ont obtenu des terres par concession, les premiers colons de langue française qui arrivent dans la région vers 1842 doivent acheter leurs terres.
En 1848, la décision de faire passer le tracé du chemin de fer Montréal-Portland à 10 km (6 milles) plus au sud de l'agglomération de Saint-Théodore entraîne le déplacement des activités économiques et de la population. La construction de la ligne Montréal-Sherbrooke via Acton se déroule en 1851-1852.
Le premier acte d'incorporation municipale d'un territoire désigné sous le nom de municipalité d'Acton est le proclamation du 3 août 1860 prenant effet le 1er janvier 1861. La municipalité de paroisse de Saint-Théodore-d'Acton est érigée le 1er janvier 1864. Le 30 juillet 2011, Saint-Théodore-d'Acton change son statut de municipalité de paroisse pour celui de municipalité.
L'église
La première mention d'un projet de chapelle dans le canton d'Acton est faite, en 1841, par le notaire Luc-Michel Cressé. En juillet 1842, l'abbé Joachim Boucher, curé de Saint-David, est sollicité pour desservir la population catholique d'Acton. Après approbation de la part de Mgr Joseph Signay, archevêque de Québec, une première messe est célébrée dans la maison de Jacques Bouthillette. Quelque temps après, Mgr Signay rattache le territoire de la mission à celui de Saint-Frédéric de Drummondville et nomme l'abbé John O'Grady comme missionnaire responsable.
En 1846, l'abbé Joseph-Hercule Dorion est nommé curé à Drummondville et responsable de la mission d'Acton. Le 30 janvier 1847, Mgr Signay autorise l'abbé Dorion à fixer l'emplacement d'une chapelle et à déterminer les dimensions principales de celle-ci qui sera dédiée à saint Théodore. Un terrain est choisi et l'acte de donation de la part de Paul Phénix, Magdelaine Harnois et François Alexander McDonald, est signé chez le notaire. La construction de l'édifice de 15,2 mètres (50 pieds) sur 9,1 mètres (30 pieds) a lieu en 1848 et son inauguration se fait au début de 1849. Selon l’usage du temps, la chapelle, en planches, est construite par corvées. Elle s’élevait un peu en avant de l’église actuelle, mais en sens contraire, la porte donnant à l’ouest. À l’intérieur, un seul autel, une tribune avec deux ailes avançant jusqu’au sanctuaire.
L'année 1852 marque l'érection de deux nouveaux diocèses : Trois-Rivières et Saint-Hyacinthe. Le canton d'Acton passe ainsi du diocèse de Québec à celui de Trois-Rivières. En octobre 1853, l'abbé Dorion est remplacé par l'abbé Jean-Baptiste Leclair qui, l'année suivante, est nommé curé à Saint-Pierre de Durham. Le 15 novembre 1854, la mission Saint-Théodore est réunie à celle de Wickham et Durham. En octobre 1855, l'abbé Jean-Octave Prince succède à l'abbé Leclair. Une requête, adressée à Mgr Thomas Cooke, évêque des Trois-Rivières, en date du 30 novembre 1853, demande de passer au diocèse de Saint-Hyacinthe. Cette requête reste lettre morte.
À la suite de la décision prise en 1848 de faire passer le tracé du chemin de fer Montréal-Portland plus au sud de Saint-Théodore, les personnes qui s'installent près du nouveau centre ferroviaire expédient une requête, le 22 juin 1855, à Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, pour obtenir la permission d'établir une paroisse dans leur secteur. Le 26 août 1856, Mgr Cooke autorise la construction d'une chapelle sous le vocable de Saint-André dans le nouveau secteur et ce, malgré une contre-requête datée du 27 mars 1856 de la part du groupe de Saint-Théodore.
Lorsque les paroissiens de Saint-André demandent, le 9 décembre 1857, à Mgr Cooke l'érection canonique de leur paroisse, une vive opposition est exprimée par les gens de Saint-Théodore dont certains résidents désirent ne pas faire partie de la nouvelle paroisse de Saint-André. Le 18 juin 1858, Mgr Cooke émet un décret selon lequel « l'église Saint-André devient principale du canton d'Acton et la chapelle de Saint-Théodore sera desservie par Acton Vale; on y dira la messe à ladite chapelle tous les mois. » Finalement, l'érection canonique de la paroisse Saint-André se concrétise dans le décret signé le 8 janvier 1859. La raison première de cette décision semble être la découverte d'une mine de cuivre dans la région de Saint-André et les perspectives de croissance de celle-ci.
L'opposition des gens de Saint-Théodore s'exprime à nouveau empêchant la reconnaissance civile de la paroisse Saint-André. Afin de régulariser la situation de l'érection civile, Mgr Cooke procède, le 12 novembre 1861, à l'érection canonique de la paroisse Saint-Théodore et, le 13 novembre 1861, à un deuxième décret d'érection canonique de la paroisse Saint-André en ajustant les limites de la paroisse. Les deux paroisses sont reconnues civilement avec leurs bornes respectives le 10 avril 1862.
Les 4 et 5 juillet 1864, lors de sa visite pastorale, Mgr Thomas Cooke engage les paroissiens de Saint-Théodore à se hâter de bâtir l’église et le presbytère. Comme la future église devait s’élever à l’emplacement du cimetière, il autorise par un décret du 25 novembre, la translation des corps des défunts dans le nouveau terrain destiné et béni à cette fin. Afin de réaliser les projets de construction, l’acte de répartition et de cotisation imposées sur tous les terrains des francs-tenanciers catholiques de la paroisse est émis pour une somme de 7 200 $, le 25 janvier 1865. Un premier contrat de construction est accordé à Louis Dion qui, ayant fait faillite, s'enfuit aux États-Unis. Un second contrat est alors accordé à l'entrepreneur Joseph-Hercule Lapalisse, de Saint-Aimé. La pierre angulaire est bénite à la fin de mai 1867, par Mgr Louis-François Richer-Laflèche, successeur de Mgr Cooke à Trois-Rivières. Entre temps, l'abbé Jean-Baptiste Marcotte est nommé premier curé résident en 1865.
L’église est bénite par Mgr Richer-Laflèche, à l’automne de 1869. L’intérieur de l’église reste inachevé, faute de fonds. Le 6 octobre 1873, une répartition supplémentaire de 4 000 $ est levée afin d’acquitter les dettes encourues par la Fabrique.
D'importants travaux, évalués à 14 200 $, sont entrepris en 1877. Ceux-ci doivent être réalisés entre mars 1877 et décembre 1880. Ils sont confiés, le 19 mars 1877, à Joseph-Hercule Lapalisse, le même entrepreneur qui a bâti l’église. En plus de réaliser le revêtement intérieur, les travaux incluent, à l'extérieur, l'installation d'une couverture neuve et la construction d'un portique devant la porte principale. Comme il y avait trois portes, les deux latérales sont condamnées. Tous les travaux sont terminés le 17 septembre 1880.
Pendant que se déroulent ces travaux, le 28 mars 1877, les paroisses Saint-André et Saint-Théodore passent au diocèse de Saint-Hyacinthe, et ce, à la demande de Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe. Mgr Richer-Laflèche, évêque des Trois-Rivières, consent à céder les deux paroisses d’alors, du canton d’Acton au diocèse de Saint-Hyacinthe d’où elles peuvent être mieux desservies. À cet effet, le pape Pie IX avait émis un décret en ce sens le 19 février 1877.
Le 3 novembre 1889, Mgr Moreau annexe à la paroisse de Saint-Théodore une partie du territoire relevant de Saint-André-d’Acton. Le 20 avril 1893, une partie du territoire de Saint-Théodore est transféré à la nouvelle paroisse de Saint-Nazaire-d'Upton.
Le 23 octobre 1894, Mgr Richer-Laflèche, des Trois-Rivières, vient bénir une cloche de 2 009 livres. De 1897 à 1906, des rénovations intérieures et extérieures sont exécutées parmi lesquelles l'ajout de tribunes de chaque côté de la nef et la construction d’un chemin couvert conduisant de l’église à la sacristie. En 1904, les bancs actuels de la nef sont posés. En 1916, le clocher, qui menace ruine, est reconstruit.
L’électricité est installée à l’église à l’automne de 1937. En 1939, une nouvelle cloche remplace l’ancienne qui s'est brisée. Au début du mois de juin 1947, un vent violent cause le bris du clocher qui s’est effondré sur la toiture de l’église y causant un trou béant. Immédiatement, les marguilliers confient à la firme Lucien Vadeboncœur, de Saint-Hyacinthe, la réfection du clocher et les réparations les plus urgentes à la toiture. L’année suivante, la flèche du clocher est reconstruite d’après le dessin de Rosario Mérette. Le portique extérieur de 1880, est enlevé au cours de 1949 et est remplacé par un portique intérieur.
Dans les années 1950, la façade de l'église est rénovée, la voûte est isolée et un système de chauffage est installé. En 1961, les planchers de l'église sont recouverts de terrazzo et tous les bâtiments paroissiaux sont revus et corrigés selon les normes en vigueur pour les édifices publics.
L'orgue
Le 6 mars 1887, un orgue à traction mécanique de quatre jeux sur un clavier est acheté pour la somme de 510 $, chez Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe. Il s'agit de l'opus 14.
En septembre 1951, ne répondant plus aux besoins, l'orgue est remplacé par un instrument électrique.
En 2012, l'église hérite de l'orgue, installé en 1976 en l'église Saint-Jean-Bosco, de Sorel-Tracy, laquelle a été démolie en 2015. Le déménagement et la réinstallation sont réalisés par les Ateliers Bellavance, de Saint-Hugues. À l'origine, cet instrument a été construit pour l'Académie du Sacré-Coeur, de Sorel, dirigée par les Frères de la Charité.
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St. Theodore-d'Acton is a village located in the Acton District regional municipality. The village is part of the Bagot County who became in 1973, the Johnson County. It is located 57 miles (91 km) from Montréal, 20 miles (32 km) from Drummondville, 22 miles (36 km) from St. Hyacinthe. The Acton District was divided in 1864 into two villages: St. Theodore-d'Acton and St. André-d'Acton.
History
The Acton District is included in the territory that was not occupied under the French regime and therefore that was never included in a seigniory. The territory was part of the "Crown's wastelands". The Abenakis first nation considered this region to be their territory and they freely circulated by rivers. Acton was not a residence place for them.
On February 7th, 1792, the lieutenant governor of Lower Canada, Sir Alured Clarke, published a notice that lands would be available. Ten-square-mile districts were created. The surveying of the territory was entrusted to Jesse Pennoyer on the following June 29th. On July 22nd, 1806, Chief Justice Thomas Dunn, administrator of Lower Canada in the absence of the lieutenant governor Robert Shore Milnes, signed the letters patent for the Acton District. The same day, he granted 23,113 acres of land to Scottish settlers like Gather Mann and Matthew Allsop and also to several persons who did not at all wish to settle in the district, but got them with a speculative motive. In 1830, corrections were brought in the surveying and new concessions were granted. First settlers arrived in the area in 1835.
In 1840, the use of lands seemed to take over speculation. It was the case for one of the important landowners, notary Luc-Michel Cressé, from Nicolet, and the British American Land firm who owned more than 12,000 acres in the district and who fostered colonization by emigrants from British Islands. Contrary to those who received lands by concession, the first French-speaking settlers who arrived in the region by 1842 had to buy their lot.
In 1848, the decision to run the Montréal-Portland railway line 6 miles (10 km) south of St. Theodore settlement led to the migration of economic activities and population to a new area. The construction of the Montréal-Sherbrooke leg via Acton took place in 1851-1852.
The first legal record of a municipal territory registration in the area under the name of Acton municipality published August 3rd, 1860, and becoming effective on January 1st, 1861. The St. Théodore-d'Acton parish municipality was established on January 1st, 1864. On July 30th, 2011, St. Theodore-d'Acton parish municipality modified its status to become a municipality.
The Church
The first mention of a project for a chapel in the Acton district of Acton was made by notary Luc-Michel Cressé, in 1841. In July 1842, Fr Joachim butcher, parish priest in St. David, was invited to serve the Catholic population of Acton. After permission from Archbishop Joseph Signay, of Québec City, a first mass was celebrated in Jacques Bouthillette's residence. Soon after, Archbishop Signay assigned the mission territory to St. Frederic parish of Drummondville and appointed Fr John O'Grady as the responsible missionary.
In 1846, Fr Joseph-Hercule Dorion was appointed parish priest in Drummondville and in charge of the Acton mission. On January 30th, 1847, Archbishop Signay authorized Fr Dorion to choose the site for a chapel to be dedicated to St. Theodore and to determine its main dimensions. A piece of land was selected and the owners, Paul Phénix, Magdelaine Harnois and François Alexander McDonald, signed the donation papers at the notary's office. The construction of the 50-foot (15.2-metre) by 30-foot (9.1-metre) building took place in 1848 and its inauguration was made early in 1849. According to current usage, the wooden chapel was built by chores. It was built a bit in front of the actual church, but on the opposite orientation, the door facing the west. Inside, a single altar, a gallery with two aisles going up to the chancel.
Both Trois-Rivières and St. Hyacinthe dioceses were established in 1852. The Acton District went from the Québec diocese to the Trois-Rivières diocese. In October 1853, Fr Dorion was replaced by Fr Jean-Baptiste Leclair who, the following year, was appointed parish priest St. Pierre-de-Durham. On November 15th, 1854, St. Theodore mission was merged with the Wickham and Durham missions. In October 1855, Fr Jean-Octave Prince replace Fr Leclair. A request, addressed to Bishop Thomas Cooke, of Trois-Rivières, on November 30th, 1853, requested to be transferred to the St. Hyacinthe diocese. This request will remain on paper.
Following the decision taken in 1848 to run the Montréal-Portland railway line more to the south of St. Theodore, the persons who moved near the new railway center sent a request, on June 22nd, 1855, to Bishop Thomas Cooke, of Trois-Rivières, to asking for the creation of a parish in their area. On August 26th, 1856, Bishop Cooke permitted the construction of a chapel dedicated to St. Andrew in the new area and this, in spite of a counter-inquiry, dated from March 27th, 1856, from the St. Theodore residents.
When the St. André parishioners asked Bishop Cooke, on December 9th, 1857, for the canonical erection of their parish, a deep opposition was expressed by the people of St. Theodore. Several residents did not want to belong to the new St. André parish. On June 18th, 1858, Mgr Cooke issued a decree mentioning that « the St. André Church becomes the Acton District main church and St. Theodore chapel will be served from Acton Vale; a mass will be celebrated in the said chapel once every month. » Finally, the canonical erection of the St. André parish became a reality when the decree was signed on January 8th, 1859. The main reason for this decision seemed to be the discovery of a cooper mine in the St. André area and the perspectives of growth in the same area.
Opposition from St. Theodore residents was again expressed then it was time for the civil recognition of St. André parish. To ease the civil erection process, Bishop Cooke authorized, on November 12th, 1861, the canonical erection of St. Theodore parish and, on November 13th, 1861, signed a second canonical erection decree for St. André parish by adjusting the parish territory. Both parishes granted a civil recognition along with their respective territories on April 10th, 1862.
On July 4th and 5th, 1864, during his pastoral visit, Bishop Thomas Cooke urged the St. Theodore parishioners to urgently build a church and a presbytery. As the new church had to be built on the site of the graveyard, he authorized, by decree on November 25th, the translation of the bodies in a new location. To carry out the construction project, the sharing and contribution act imposed on all Catholic land owners of the parish was issued for a sum of $7,200 on January 25th, 1865. A first construction contract was entrusted to Louis Dion who, having gone bankrupt, ran away to the United States. A second contract was then entrusted to Joseph-Hercule Lapalisse, of St. Aimé. The cornerstone was blessed at the end of May 1867, by Bishop Louis-François Richer-Laflèche, successor of Bishop Cooke in Trois-Rivières. In the meantime, Fr Jean-Baptiste Marcotte was appointed as first resident parish priest in 1865.
The church was blessed by Bishop Richer-Laflèche, in the autumn of 1869. The interior of the church remained unfinished, due to lack of funds. On October 6th, 1873, an additional $4,000 contribution was levied to pay off debts incurred by the churchwardens.
Major works, estimated at $14,200, were carried out in 1877. The works, which must be carried out between March 1877 and December 1880, were entrusted, on March 19th, 1877, to Joseph-Hercule Lapalisse, the same contractor who built the church. Besides completing the interior, the works included, on the exterior, the installation of a new roofing and the construction of a portico in front of the main door. As there were three doors, both lateral doors were eliminated. All works were completed on September 17th, 1880.
While these works were under way, on March 28th, 1877, both St. André and St. Theodore parishes were transferred from the Trois-Rivières diocese to the St. Hyacinthe diocese at St. Hyacinthe Bishop Louis-Zéphirin Moreau's request. Bishop Richer-Laflèche, of Trois-Rivières, agreed to transfer both Acton district parishes to the St. Hyacinthe diocese where from they could be better served. For this purpose, Pope Pius IX had issued a decree on February 19th, 1877.
On November 3rd, 1889, Bishop Moreau included in the St. Theodore parish a territory from St. André-d'Acton. On April 20th, 1893, part of the St. Theodore territory was transferred to the new St. Nazaire-d'Upton parish.
On October 23rd, 1894, Bishop Richer-Laflèche, of Trois-Rivières, came to bless a 2,009-lb bell. From 1897 till 1906, renovations on both the exterior and the interior were carried out including galleries on each side of the nave and the construction of a covered way from the church to the sacristy. In 1904, the actual nave pews were installed. In 1916, the bell tower, which threatened to fall, was rebuilt.
Electricity was installed in the church in the autumn of 1937. In 1939, a new bell replaced the old one. At the beginning of June 1947, a violent wind caused the fall of the bell tower into the roofing causing a gaping hole. Immediately, the churchwardens entrusted Lucien Vadeboncœur, of St. Hyacinthe, with the reconstruction of the bell tower and the most urgent repairs to the roofing. The following year, the steeple was rebuilt according to the drawings by Rosario Mérette. The 1880 exterior portico was removed in 1949 and replaced with an interior portico.
In the 1950s, the facade of the church was renovated, the vault was isolated and a heating system was installed. In 1961, the church floors were covered with terrazzo and all parish buildings were revised and corrected to meet the building code for public buildings.
The Organ
On March 6th, 1887, a 4-stop 1-manual mechanical action organ was purchased at the cost of $510, from Casavant Frères, of St. Hyacinthe. It was their opus 14.
In September 1951, the instrument no longer met the needs, it was replaced with an electrical instrument.
In 2012, the church inherits an organ, installed in 1976 in the St. Jean-Bosco Church, in Sorel-Tracy, which was demolished in 2015. The transfer and the reinstallation was carried out by Ateliers Bellavance, of St. Hugues. Originally, this instrument had been built for the Sacré-Coeur Academy, of Sorel, run by the Charity Brothers.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Mélodie | 8' | |
Bourdon | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | |||
Hautbois | 8' |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon (ext) | 16' |
Bourdon | 8' |