Description [Français / English] |
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Orgue de tribune / Gallery Organ Riepp 1768 / Mooser 1836 - Haas 1843 Walcker, Opus 512, 1888 / Kuhn 1924, 1934, 1984
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Orgue de choeur / Chancel Organ Metzler, Opus 529, 1984
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Orgue positif / Positive Organ Hauser, Opus 135, 2012
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Orgue positif / Positive Organ Klop 2018
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Wintertur/Winterthour est une ville sise à 25 km (15 milles) au nord-est de Zurich, dans le nord de la Suisse.
Historique
Vitudurum était une agglomération, qui est devenue aujourd'hui Oberwinterthur, au temps de l'Empire romain (Ier siècle av. J.-C. jusqu'au IIIe siècle apr. J.-C.). Elle était fortifiée à la fin du IIIe siècle, apparemment en réaction à l'invasion des Alémaniques dont les membres s'installent dans la région au VIIe siècle.
Lors d'une bataille près de Winterthur en 919, Burchard II de Souabe (883-926) établit son contrôle sur le canton de Thurgovie à l'intérieur du duché de Souabe et ce, à l'encontre des prétentions de Rodolphe II de Bourgogne (880-937). Les comtes de Winterthur construisent le château de Kybourg au Xe siècle. Lors de l'extinction des comtes de Winterthur en 1053, le château passe aux mains des comtes de Dillingen. En temps que ville, Winterthur est fondée en 1180 par Hartmann III de Dillingen (1138-1180) peu de temps avant son décès. De 1180 à 1263, Winterthur est dirigée par la lignée cadette de la maison de Kybourg.
Lors de l'extinction de la lignée mâle des Kybourg en 1263, Winterthur passe à la maison des Hasbourg qui met sur pied la lignée Neu-Kibourg en 1264 et accorde, la même année, le droit de cité à Winterthur. De 1425 à 1442, Winterthur est une cité libre, sujette seulement à l'empereur du Saint-Empire romain. Toutefois, lors de l'ancienne guerre de Zurich (1440-1446), la ville perd sa liberté et retourne sous le contrôle de la maison des Hasbourg. Ayant besoin d'argent, en 1467, les Hasbourg vendent Winterthur à la Ville de Zurich.
Sous la juridiction de Zurich, Winterthur voit sa liberté économique se restreindre. Elle perd plusieurs de ses droits de commerce ainsi que son droit de faire le commerce de certains biens. La situation prend fin en 1798 alors que les troupes de Napoléon prennent contrôle de la ville, mais qu'ils perdront, le 27 mai 1799, aux mains des forces autrichiennes. Au cours du XIXe siècle, Winterthur devient une ville industrielle alors que des firmes de textile et de construction ferroviaire y construisent de grandes usines. En 1921, cinq villages avoisinants (Oberwinterthour, Seen, Töss, Veltheim and Wülflingen) se fusionnent à la ville.
L'église
L'église évangélique réformée est l'un des points de repère de Winterthur. Elle est inscrite par le gouvernement fédéral sur la liste des biens culturels d'importance nationale du canton de Zurich. L'église est dédiée à saint Laurent, saint Alban et saint Pancrace.
L'historique de l'édifice peut se diviser en sept phases majeures entre le début du Moyen-Âge et la Réforme. Au VIIe/VIIIe siècle, une simple chapelle en bois est construite sur une petite élévation près du cimetière de la rue Römerstrasse menant à l'ancien Fort Vitudurum. Elle possède une nef qui mesure 9 mètres (30 pieds) de long sur 6 mètres (20 pieds) de large avec un choeur plus étroit rattaché à l'est. Au IXe siècle, l'église de bois est remplacée par un édifice solide qui possède le même plan au sol, mais qui est le tiers plus long. Vers l'année 1000, des extensions sont ajoutées au nord et au sud.
À la fin du XIe ou au XIIe siècle, l'église est démolie afin de construire une église de style roman avec un bas-côté du côté sud. En 1144, Bernard de Clairvaux visite l'église. La première mention de cette église se retrouve en 1180 dans un document alors que Berthold de Bussnang (?-1183), évêque (1174-1183) de Constance, arbitre une dispute entre les citoyens d'Oberwinterthur et le comte Hartmann III de Kybourg. Plus tard, un clocher est élevé au nord de l'église, et un ossuaire est construit à la façon d'un bas-côté. À partir du XIIIe siècle, l'église possède une nef à trois vaisseaux.
La partie la plus ancienne qui subsiste de l'église, mis à part le clocher, est le choeur de style roman et gothique ancien construit vers le milieu du XIIIe siècle. Il est créé dans le prolongement de la nef centrale basé sur le modèle du Fraumünster de Zurich. Des rénovations sont apportées à la suite de dommages subis lors de l'incendie de la ville en 1313. Lorsque les deux bas-côtés sont élargis au XIVe siècle, l'église reçoit une nouvelle apparence. À la suite de la construction, au début du XIVe siècle, de l'église Saint-Laurent pour les résidents de Kybourg et Neu-Kybourg, les résidents de Winterthur jouissent de plus en plus de privilèges et la souveraineté de leur église est obtenue au XVe siècle. C'est alors que les nobles de la ville font don des autels latéraux.
La septième et plus récente phase de construction est documentée. Un second clocher est construit de 1486 à 1490 du côté sud du choeur. La nef est allongée entre 1502 et 1518. Une longueur de 10 mètres (33 pieds) est ajoutée à l'ouest, mais elle est moins large que la portion déjà existante. Après la Réforme en 1575, l'intérieur est réaménagé en plusieurs phases. L'ossuaire disparaît en 1792, et l'ancienne sacristie, au nord du choeur, est démolie en 1852. En 1853-1856, les fenêtres de la nef sont remplacées par des fenêtres néogothiques par Max Emanuel Ainmiller (1807-1870).
La partie la plus ancienne du clocher nord, lequel était alors autoportant, remonte à la période de 1180 à 1362. Deux cloches, aujourd'hui disparues, sont installées de 1490 à 1494 dans la tour sud. La tour nord reçoit son apparence actuelle au cours du XVIe siècle, les murs les plus anciens se trouvent à sa base. En 1630, la tour sud, qui est plus petite, reçoit sa première horloge solaire. En 1659, elle est élevée à 55 mètres (180 pieds) tandis que son toit pointu (Käsbissenturm) est remplacé par l'actuelle flèche baroque. Les clochers reçoivent aussi des gargouilles à leurs coins. Une horloge, fabriquée par Tobias Liechti, un horloger local, est installée sur la tour nord. Le mécanisme est remplacé, en 1842, par un autre fabriqué à Munich qui, à son tour, est remplacé en 1853 pour finalement être remplacé, en 1923, par le mécanisme électrique actuel. Près de 100 ans après l'ajout de la tour sud, en 1794, la hauteur de la tour nord est ajustée à celle de la tour sud et une flèche baroque est ajoutée donnant ainsi aux tours leur apparence actuelle. De 1868 à 1881, la tour sud reçoit un carillon de cinq cloches provenant des ateliers de Johann Jakob Keller (1823-1903) tandis que la tour nord reçoit, en 1868, trois cloches provenant des mêmes ateliers.
L'intérieur
À l'origine, la nef comprenait des ameublements et un orgue qui furent enlevés lors de la Réforme. En 1664, la chaire qui, à l'origine, était placée au milieu du jubé, entre la nef et le choeur, est déplacée au premier pilier de la nef du côté sud. L'actuelle chaire, une conception de l'architecte Ferdinand Stadler (1813-1870), a été réalisée, en 1854, par un sculpteur dénommé Egger, de Constance. Les fonts baptismaux, l'une des plus anciennes reliques de l'église, ont été exécutés, en 1656, par Hans Conrad Frei. En 1712, la voûte de bois décorée de sculptures est remplacée par une voûte en plâtre laquelle, en 1913, est à son tour remplacée par une voûte coffrée.
La décoration intérieure par Paul Zehnder (1884-1973) a été créée entre 1923 et 1930. Les prophètes de l'Ancien Testament décorent les murs des bas-côtés alors que des scènes du Nouveau Testament décorent la nef centrale. Au-dessus de l'arche du choeur, la scène de la Transfiguration montre le Christ debout sur le mont Thabor entre Élie (avec un livre) et Moïse (avec les Tables de la Loi).
Les orgues
L'orgue de tribune
Le bannissement des orgues, émis en 1524, est suivi, trois ans plus tard, par la directive de les détruire. L'instrument existant, mentionné en 1482 et qui avait été agrandi par le facteur Bernhardin et transféré du choeur à la nef, est détruit.
En 1808, les représentants du Collegium musicum sont chargés par le conseil de ville d'améliorer le chant à l'église. Entre temps, le monastère cistercien de Salem, sis au nord de Constance, est sécularisé et le grand orgue Liebfrauen est mis en vente. C'est un instrument de 42 jeux répartis sur trois claviers et pédalier construit en 1766/1768 par le facteur Karl Joseph Riepp (1710-1775), d'Eldern, et qui servait d'orgue de choeur du côté de l'Épitre dans le transept sud. Le buffet a été construit par Joseph Anton Feuchtmayer (1696-1770). Le conseiller municipal de Winterthur, Johann Jakob Ziegler (1775-1863), l'achète à son propre compte. Destiné à l'église de la ville, il est le premier instrument d'après Réforme dans le canton de Zurich. Le facteur Gottfried Maucher (1740-1828), de Constance, est responsable du démontage, du transport et de la réinstallation, en 1809, sur le jubé entre le choeur et la nef. Il élimine probablement deux jeux de la pédale à cause du manque d'espace.
En 1836, la décision est prise de démolir le jubé. L'orgue est alors déménagé sur la nouvelle tribune ouest, mais sans le buffet du Rückpositiv alors que sa tuyauterie est intégrée dans le buffet principal. Le facteur Aloys Mooser (1770-1839), de Freibourg, est sélectionné pour accomplir cette tâche. En 1839, Mooser décède alors qu'il travaille toujours sur cet orgue, et ses fils sont incapables de poursuivre et d'achever le travail. En 1841, le facteur Friedrich Haas (1811-1886), de Laufenburg, poursuit la révision et termine le travail en 1843. L'instrument possède alors 38 jeux répartis sur trois claviers et pédalier. Le buffet écarté du Rückpositiv est transféré, en 1845, à l'église Saint-Laurent à Charmey (France) où il est agrandi et utilisé dans la construction d'un orgue de tribune.
Un changement dans les goûts du jour est la raison pour une rénovation en 1887. Les travaux sont exécutés en 1887/1888 par la firme Eberhard Friedrich Walcker, de Ludwigsburg. La nouvelle conception inclut un nouveau système utilisant des sommiers à pistons, la réutilisation du buffet de Riepp ainsi que de l'ancienne tuyauterie remaniée de Riepp, de Mooser et de Haas, et l'ajout de nouveaux jeux portant le total à 56 répartis sur trois claviers et pédalier.
En 1924, l'instrument est rendu plus facile à jouer avec l'installation de machines Barker par la firme Kuhn, de Männedorf. En 1934, sous l'influence du mouvement de la réforme de l'orgue, la même firme est sélectionnée pour ajouter une touche baroque à l'instrument. La structure sonore est modifiée, un système de transmission électrique et une nouvelle console qui est, depuis 2012, au Musée de l'orgue à Roche, sont installés. À ce jour, l'orgue comprend 62 jeux répartis sur trois claviers et pédalier.
Dans le cadre d'un programme de restauration complète de l'église qui doit être réalisé en 1982/1984, la décision est prise de mettre fin à l'état hétérogène de l'instrument, conséquence de plusieurs interventions. Celle-ci mène à la reconstruction de l'instrument à l'état du Walcker de 1888 par la firme Kuhn. Cette reconstruction est désirable, car le matériel et la documentation sont disponibles. Trois jeux de 1934 sont conservés et le total du nombre de jeux est réduit à 56. Pour reconstruire les machines Barker, l'instrument préservé de l'église Votive de Vienne (Autriche) sert de base. Ces travaux sont réalisés, entre 1980 et 1984, sous la supervision de Wolfgang Rehn alors que l'harmonisation est de Rudolf Aebischer. Grâce à ces travaux, l'un des derniers grands orgues romantiques allemands est préservé.
Une révision est exécutée en 2017 par la firme Kuhn sous la supervision de Uwe Schacht.
L'orgue de choeur
Un orgue de choeur est construit en 1984 par la firme Metzler, de Dietikon. Il comprend 18 jeux sur deux claviers et pédalier. La traction des claviers et des jeux est mécanique. L'instrument a été conçu par Bernhardt H. Edskes, l'harmonisation par Hansueli et Andreas Metzler, tandis que les sculptures du buffet sont de Josef Brühimann.
Les orgues positifs
Il existe deux orgues positifs:[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
Winterthur is a city located about 15 miles (25 km) northeast of Zurich in northern Switzerland.
History
Vitudurum was a settlement in what is now Oberwinterthur during the Roman era (1st century BC to the 3rd century AD). It was fortified at the end of the 3rd century, apparently in reaction to the Alamannic invasion whose members settled on the site in the 7th century.
In a battle near Winterthur in 919, Burchard II of Swabia (883-926) asserted his control over the Thurgau Canton within the Duchy of Swabia against the claims of Rudolph II of Burgundy (880-937). The counts of Winterthur built the Kyburg castle in the 10th century. With the extinction of the counts of Winterthur in 1053, the castle passed to the counts of Dillingen. As a city, Winterthur was founded in 1180 by Hartmann III of Dillingen (1138-1180) shortly before his death. From 1180 to 1263, Winterthur was ruled by the cadet line of the House of Kyburg.
When the counts of Kyburg became extinct in the male line in 1263, Winterthur passed to the House of Habsburg, who established a comital line of Neu-Kyburg in 1264 and granted city rights to Winterthur in the same year. From 1415 until 1442 Winterthur was a free city, subject only to the Holy Roman Emperor. However, in the Old Zurich War (1440-1446), the city lost its freedom and came back under the control of the Austrian Habsburgs. Needing money, in 1467, the Habsburgs sold Winterthur to the City of Zurich.
While it was under the leadership of Zurich, Winterthur's economic freedom was restricted. It lost many of its market rights and the right to trade in some goods. This ended in 1798, when Napoleonic troops took the town which they lost to the Austrian forces on May 27, 1799. In the 19th century, Winterthur became an industrial town when textile and railroad companies built large industrial plants. In 1921, the five neighboring villages (Oberwinterthour, Seen, Töss, Veltheim and Wülflingen) were merged into the city.
The Church
The Evangelical Reformed Church is one of the landmarks of Winterthur. It is listed by the federal government in the list of cultural assets of national importance in the canton of Zurich. The church is dedicated to the St. Lawrence, St. Alban and St. Pancras.
The building history can be divided into seven main phases between the Early Middle Ages and the Reformation. In the 7th / 8th century, a simple wooden chapel was built on a small elevation near the cemetery on Römerstrasse leading to the former Vitudurum Fort. It was a 30 foot-long (9 meter-) and 20 foot-wide (6 meter-) nave, with a narrow choir attached to the east. In the 9th century, the wooden church was replaced by a solid building that had the same floor plan, but was a third longer. Around the year 1000, extensions were added in the north and south.
In the late 11th or in the 12th century, the church was completely demolished in order to build a Romanesque church with an aisle extension in the south. In 1146, Bernard de Clairvaux visited the church. The first mention of this church is found in a document dated in 1180, when Berthold of Bussnang (?-1183), bishop (1174-1183) of Constance, arbitrated a dispute between the people of Oberwinterthur and Count Hartmann III of Kyburg. To the north of the choir, the church was later given a tower and next to it an ossuary similar to a side aisle. From the 13th century onwards, it was a three-vessel nave.
The oldest part next to the tower that still exists today is the Romanesque-Early Gothic choir, built around the middle of the 13th century. It was created in the extension of the central nave, based on the model of the Fraumünster in Zurich. Heavy damage in the town fire of 1313, made renovations necessary. When the two aisles were enlarged in the 14th century, the church was given a new look. After the construction, early in the 14th century, of St. Lawrence Church for Kyburg and Neu-Kyburg residents, Winterthur residents received more and more rights, and their church was granted sovereignty in the 15th century. It was when the urban upper class donated the lateral altars.
The seventh and most recent construction phase is documented by sources. A second tower was built from 1486 to 1490 on the south side of the choir. The nave was enlarged between 1501 and 1518. It was extended 33 feet (10 meters) further to the west, but was a little narrower than before. After the Reformation in 1575, the interior was redesigned in several stages. The ossuary disappeared in 1792, and the former sacristy, north of the choir, was demolished in 1852. In 1853–1856, the windows of the nave were replaced by neo-Gothic windows by Max Emanuel Ainmiller (1807-1870).
The oldest traces of the north tower, which then stood alone, can be traced from 1180 to 1362. Two bells, which are now non extant, were installed from 1490 to 1494 in the south tower. The north tower received its current look in the 16th century, the older tower walls are still preserved in the foundation. In 1630, the smaller south tower received its first sundial. In 1659, it was raised to 180 feet (55 meters), and its previous pitched top (Käsbissenturm) was replaced by today's baroque steeple. The towers received dragon gargoyles at the corners. A clock by local watchmaker Tobias Liechti was installed on the north tower. The clock was given a Munich clockwork in 1842, which was replaced again in 1853 and finally replaced by today's electric clockwork in 1923. Almost 100 years after the south tower was added, the north tower was adjusted to the level of the south tower in 1794 and a baroque steeple was added to it, giving the towers their current appearance. From 1868 to 1881, the south tower received a 5-bell carillon from Johann Jakob Keller (1823-1903) while the north tower received three bells from the same workshop in 1868.
The Interior
The nave originally contained a wealth of furnishings that were removed along with the organ during the Reformation. In 1644, the pulpit, which originally stood in the middle of a rood screen, was moved to the first south pillar. Today's pulpit, designed by architect Ferdinand Stadler (1813-1870) was made in 1854, by a sculptor named Egger, from Constance. The baptismal font, one of the oldest relics in the church, was executed, in 1656, by Hans Conrad Frei. In 1712, a wooden ceiling decorated with flat carvings was replaced by a plaster ceiling which, in 1913, was replaced by a coffered ceiling.
The interior decoration by Paul Zehnder (1884-1973) was created between 1923 and 1930. Prophets from the Old Testament are depicted on the walls of the aisles and scenes from the New Testament in the central nave. In the Transfiguration scene above the choir arch, Christ stands on Mount Tabor between Elijah (with the book) and Moses (with the Tablets of Law).
The Organs
The Gallery Organ
The ban on organs, which was issued in 1524, was followed, three years later, by the instruction to demolish the instruments. The existing instrument, mentioned in 1482, which had been enlarged by organbuilder Bernhardin and moved from the choir to the nave, was demolished.
In 1808, Collegium musicum representatives were commissioned by the city council to improve church singing. Meanwhile, the Cistercian Monastery, in Salem, north of Constance, was secularized and its large Liebfrauen organ was for sale. It was a three-manual and pedal instrument with 42 stops built and installed in 1766/1768 by the organbuilder Karl Joseph Riepp (1710-1775), from Eldern, and where it served as the choir organ on the epistle side in the south transept. The organcase had been built by Joseph Anton Feuchtmayer (1696-1770). Winterthur councilor Johann Jakob Ziegler (1775-1863) purchased the organ out of his own pocket. Intended for the Stadtkirche, it was the first post-Reformation church organ in the Canton of Zurich. Organbuilder Gottfried Maucher (1740-1828), from Constance, took care of the removal, the move and the re-installation on the rood screen in 1809. He probably eliminated two Pedal stops due to lack of space.
In 1836, it was decided to demolish the rood screen. The organ was moved to the new west gallery without the Rückpositiv organcase, and its pipework was integrated into the main case. Organbuilder Aloys Mooser (1770-1839), from Freiburg, was entrusted with this work. In 1839, Mooser died while still working on the organ, and his sons were unable to complete the job. In 1841, organbuilder Friedrich Haas (1811-1886), from Laufenburg, pursued the revision and completed the organ in 1843. The instrument now had 38 stops over three manuals and pedal. The discarded Rückpositiv organcase, was transferred, in 1845, to the St. Laurent Church in Charmey (France) where it was used and enlarged in the construction of a gallery organ.
A change in taste was the reason for a renewed renovation in 1887. The work was carried out in 1887/1888, by the Eberhard Friedrich Walcker organbuilding firm, from Ludwigsburg. The new design included a new system with mechanical cone windchests while reusing the old Riepp organcase and reworked old pipework from Riepp, Mooser and Haas, and adding new stops for a total of 56 stops over three manuals and pedal.
In 1924, the organ was made easier to play with the installation of Barker machines by the Kuhn organbuilding firm, from Männedorf. In 1934, under the influence of the organ reform movement, the same firm was asked to add a Baroque touch to the instrument. The stoplist was modified, an electric action and a new console, which is, since 2012, in the Organ Museum in Roche, were installed. The organ then had 62 stops over 3 manuals and pedal.
As part of the complete church restoration program to be carried out in 1982/1984, the decision was made to put an end to the organ's heterogeneous condition caused by the many interventions. It led to the reconstruction of the 1888 Walcker instrument by the Kuhn firm. This reconstruction was most suitable for the instrument since both the material and documentation were available. Three stops from 1934 were retained and the total number of stops was reduced to 56. To rebuild the Barker machines, the preserved example in the Votive Church in Vienna (Walcker 1878) was used. These works was carried out, from 1980 to 1984, under the supervision of Wolfgang Rehn while the voicing was carried out by Rudolf Aebischer. Thanks to this work, one of the last great late German romantic organs has been preserved.
A revision was carried out in 2017 by the Kuhn firm under the supervision of Uwe Schacht.
The Choir Organ
The choir organ was built in 1984 by the organbuilding firm Metzler, from Dietikon. It has 18 stops on two manuals and pedal. The key and stop actions are mechanical. The design was by Bernhardt H. Edskes, the voicing by Hansueli and Andreas Metzler, and the organcase carving by Josef Brühimann.
Positive Organs
There are two positive organs:I. Hauptwerk |
II. Positiv |
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Principal | 16' | Bourdon | 16' | |
Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Principal | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Doppelflöte | 8' | |
Viola di Gamba | 8' | Salicional | 8' | |
Hohlflöte | 8' | Aeoline | 8' | |
Dolce | 8' | 1Voix céleste | 8' | |
Quinte | 5 1/3' | Principal | 4' | |
Oktave | 4' | Traversflöte | 4' | |
Rohrflöte | 4' | Flûte d'amour | 4' | |
Gemshorn | 4' | Waldflöte | 2' | |
Quinte | 2 2/3' | Mixtur 1 1/3' | IV | |
Oktave | 2' | 2Klarinette | 8' | |
Mixtur 2 2/3' | V | Trompete | 8' | |
Cornet 8' | III-V | |||
Trompete | 8' |
III. Schwellwerk |
III. Echowerk |
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Lieblich Gedeckt | 16' | Bourdon d'écho | 8' | |
Principal | 8' | Vox humana | 8' | |
Viola | 8' | Tremolo | ||
Lieblich Gedeckt | 8' | |||
Spitzflöte | 8' | |||
Harmonika | 8' | |||
Fugara | 4' | |||
Flûte douce | 4' | |||
Harmonia aetherea 2' | IV | |||
Trompette harmonique | 8' | |||
Basson-Hautbois | 8' | |||
Clairon | 4' |
Pedal |
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Principalbass | 32' |
Principalbass | 16' |
Violonbass | 16' |
Subbass | 16' |
Gedecktbass | 16' |
Oktavbass | 8' |
Flötbass | 8' |
Violoncello | 8' |
Oktave | 4' |
Posaune | 16' |
Trompete | 8' |
Clairon | 4' |
1 | À partir du deuxième DO / From tenor C | |
2 | Anche libre / Free reed |
I. Hauptwerk |
II. Brustwerk |
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Bourdon | 16' | Gedackt | 8' | |
Principal | 8' | Rohrflöte | 4' | |
Hohlflöte | 8' | Principal | 2' | |
Oktave | 4' | 2Sesquialter | II | |
Quinte | 2 2/3' | Sifflöte | 1 1/3' | |
Superoctave | 2' | Vox humana | 8' | |
Mixtur 1 1/3' | III | |||
1Cornet | III | |||
Dulcian | 8' |
Pedal |
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Subbass (HW) | 16' |
Oktave (HW) | 8' |
Trompete | 8' |
1 | À partir du DO# central / From mid C# | |
2 | 2 2/3' + 1 3/5' |
1,2,4Hauser |
Klop |
|||
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Gedackt | 8' | Gedackt | 8' | |
Suavial | 8' | Rohrflöte | 4' | |
Schwebung | 8' | |||
Principal | 4' | |||
Flöte | 4' | |||
Oktave | 2' | |||
3Terz | 1 3/5' | |||
Quint | 1 1/3' | |||
Regal | 8' |
1 | Clavier divisé : h-c central / Divided manual: central h-c | |
2 | Tous les jeux divisés en basse et dessus / All stops divided into bass and treble | |
3 | à partir du DO central / From central C | |
4 | Tempérament : Neidhardt |