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L'église St. Mary Redcliffe est une église paroissiale anglicane sise dans le district de Redcliffe de la ville portuaire de Bristol. Construite du XIIe au XVe siècle, l'église est renommée pour la beauté de son architecture gothique. Elle est décrite par la reine (1558-1603) Elizabeth I (1533-1603), lors d'une visite en 1574, comme étant « la plus loyale, la plus pieuse et la plus prestigieuse des églises paroissiales d'Angleterre ». Elle lui rend un grand service en lui décernant des lettres patentes en 1588 et en 1591 lesquelles restituaient une partie des fonds confisqués lors de la Réforme.
Sa flèche de 89 mètres (292 pieds) de hauteur en fait la troisième plus élevée parmi les églises paroissiales en Angleterre après l'église catholique St. Walburge, de Preston, et l'église anglicane St. James, de Louth. Elle est l'édifice le plus élevé de la ville de Bristol.
Historique
La première église construite sur ce site date du début du XIIe siècle, près de l'emplacement médiéval de Portwall et près du port et des quais. À cet endroit, on peut trouver des falaises de grès rouge d'où le nom « Redcliffe ». L'édifice actuel est probablement la quatrième ou la cinquième église à être construite sur ce site.
À l'époque médiévale, l'église, sise sur la rivière Avon, sert de guide pour les marins qui viennent y prier avant leur départ et après leur retour. Aux proportions d'une cathédrale et possédant une voûte entièrement de pierre, elle est un monument construit et embelli grâce à la générosité de riches marchands de Bristol qui paient pour des messes chantées en faveur des leurs âmes.
Les fondations remontent certainement à 1158 et possiblement avant tandis que parties les plus anciennes de l'édifice actuel datent de 1185. Cette construction est supportée par les barons de Berkeley à qui appartient le manoir de Redcliff. En 1213, le baron Robert de Berkeley (?-1219) prend une part active dans un conflit opposant les barons au roi (1199-1216) John (1166-1216) qui se termine par l'excommunication des barons par le pape (1198-1216) Innocent III (1161-1216) avec, comme conséquence, la confiscation de ses biens et leur retour à la couronne. À ce moment, l'église est dans un tel état de décrépitude qu'elle doit être reconstruite.
Quoique les plans datent d'une période antérieure, le principal de l'édifice, tel qu'il existe aujourd'hui, est construit entre 1291 et 1376 grâce à la générosité d'abord de Simon de Burton, un riche marchand et trois fois maire de Bristol et de William Canynges (1351-1396). L'allée sud et le transept sont construits dans le style gothique décoratif du XIIIe siècle alors que la majeure partie l'est dans le style perpendiculaire du XIVe siècle par des maîtres maçons hautement qualifiés, mais malheureusement inconnus.
Pendant une certaine période, entre 1200 et 1320, l'église devient le centre du culte populaire à la Vierge, culte qui est centré sur une image placée dans le porche nord. Ceci explique la double forme curieuse que prend le porche. La partie intérieure, de style anglais primitif et construit vers 1185, contenait l'image; la partie extérieure, ajoutée vers 1325 et construite autour de la partie intérieure, servait de vestibule pour le lieu de culte et pour toute l'église. De forme octogonale, elle était conçue avec des niches pour y recevoir des statues.
Au cours du XVe siècle, le petit-fils de Canynges, William II (1399-1474), aussi marchand et cinq fois maire de Bristol et trois fois membre du parlement, assume la responsabilité pour terminer les travaux à l'intérieur de l'église et d'aménager des verrières dans les fenêtres.
En 1446, une partie importante de ces travaux sont endommagés lorsque la flèche, frappée par la foudre, s'écrase causant des dommages considérables à l'intérieur de l'église. Quoique la flèche demeure endommagée pendant les 400 ans qui suivent, Canynges continue son travail de restauration et de décoration de l'église. Il est ordonné prêtre après le décès de son épouse et est inhumé dans l'église. D'autres familles sont associées à St. Mary Redcliffe, parmi eux, les Penn, les Cabor, les Jay, les Meryk et les Mede.
La chapelle de la Vierge, construite en 1385, est agrandie en 1494 grâce à un don du shérif local et maître du banc du Roi, Sir John Juyn (?-1440). Pendant une période au cours du XVIIIe siècle, elle accueille, temporairement, l'école paroissiale (fondée en 1571). Aujourd'hui, elle est utilisée pour y conserver la sainte réserve et pour fournir aux visiteurs un lieu pour les prières privées de même que pour les services eucharistiques en semaine.
Au XVIIe siècle, pendant la Réforme et la Guerre civile, l'église perd plusieurs de ses éléments ainsi qu'une grande partie de ses verrières. Au cours de son règne (1702-1714), la reine Anne (1685-1714) fournit une partie de fonds nécessaires à la restauration de l'intérieur de l'église dans le style baroque.
La partie supérieure de la flèche, manquante depuis qu'elle avait été frappée par la foudre en 1446, sur reconstruite en 1872 et élevée à une hauteur de 89 mètres (292 pieds).
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une bombe explose dans une rue avoisinante propulsant un rail de chemin de fer par-dessus des maisons jusque dans la cour de l'église où elle s'est enfouie dans le sol. Le rail a été laissé sur les lieux en tant que monument.
Extérieur
L'édifice est en forme de croix latine avec une chapelle se prolongeant du côté oriental du chœur et une grosse tour placée asymétriquement au nord de la façade ouest. Il existe des porches de chaque côté de la nef. Celui du côté sud est rectangulaire et date du XIIIe siècle. Celui du côté nord, aussi construit au XIIIe siècle, contient une composante intérieure avec des colonnes de marbre noir Purbeck et une composante extérieure hexagonale, construite en 1325, avec des arches avec pointes en accolade qui lui donne une apparence maure. Une grille de fer forgé, exécutée en 1710 par William Edney, est toujours présente sous la tour.
Il existe un carillon dans la tour depuis au moins 1662. La plupart des cloches existantes sont renommées comme étant l'un des plus beaux carillons de 12 cloches du pays. Elles ont, pour la plupart, été fondues en 1903 par la firme John Taylor & Co., de Loughborough, pour remplacer celles datant de 1897. Toutefois, les trois plus anciennes furent conservées; deux de celles-ci furent fondues par Thomas Bilbie, de Chew Stoke, en 1768, et la troisième par Purdue, de Bristol, en 1662. Depuis que le carillon de 12 cloches est installé, deux autres cloches se sont ajoutées de façon à ce qu'une vraie gamme diatonique puisse être exécutée sans avoir à utiliser les deux plus grosses cloches. Une nouvelle cloche, pour remplacer la 8e cloche de Bilbie de 1768, a été fondue par John Taylor en juin 2012 et a été installée en octobre 2012.
La nef mesure 73 mètres (240 pieds) de long sur 18 mètres (59 pieds) de large (incluant les allées). Le transept mesure 37,7 mètres (117 pieds) de long sur 13,4 mètres (44 pieds) de large. La voûte de la nef, du transept et du chœur s'élève à 16,7 mètres (54,8 pieds) au-dessus du sol tandis que celle des allées s'élève à 7,6 mètres (25 pieds).
Intérieur
L'une des caractéristiques les plus importantes est la voûte de la nef qui regorge de 1 300 beaux bossages dorés et sculptés à la main. Il n'y en a pas deux pareils.
Il ne reste presque plus rien des verrières anciennes. Par exemple, dans la verrière de la chapelle St. John, la verrière médiévale a survécu à la destruction (présumément causée par les hommes d'Olivier Cromwell). Les parties supérieures sont quasi intactes, mais les autres furent grandement endommagées. Dans certains cas, il a été impossible de réparer les verrières et du verre clair fut introduit pour remplacer les scènes manquantes. Des verrières victoriennes furent alors créées par les meilleurs studios du temps. Des verrières modernes ont remplacé celles grandement endommagées lors de la Seconde Guerre mondiale. Conçues et exécutées par Harry Stammers (1902-1969), de York, elles représentent des scènes de la vie de la Vierge Marie et d'autres saints.
Le légile de cuivre, prenant la forme traditionnelle d'un aigle, est un don, en 1638, du marguillier James Wathen (un artisan du cuivre).
Les bancs de la nef et la chaire sculptée (1856) sont l'œuvre de William Bennett. Il était un « quaker » et les modèles pour ses sculptures des Apôtres furent ses compatriotes « quaker » et ses enfants servirent de modèles pour les anges qui ornent la partie supérieure de la chaire.
L'église possède plusieurs monuments en mémoire à des individus impliqués dans l'histoire de la ville.
Un grand triptyque, par William Hogarth (1697-1764), est commandé en 1756 pour orner l'extrémité orientale du chœur. Le conseil lui accorda la somme de £525 pour ses tableaux de « L'Ascension » entouré de « La fermeture du sépulcre » et « Les trois Marie au tombeau ». Il a été enlevé par des liturgistes victoriens et entreposé à différents endroits, incluant un entrepôt de tabac (parce que celui-ci fournissait une humidité nécessaire), avant d'être exposé au Musée et Galerie d'art de la ville de Bristol; il est maintenant entreposé dans l'église excédentaire de St. Nicholas, de Bristol.
L'orgue
Le premier orgue est construit par John Harris (v1677-v1743), fils de Renatus Harris (v1652-1724) & John Byfield (?-1756) et installé en 1726. Cet instrument comprend trois claviers (Choir : 56 notes; Great : 63 notes; Swell : 32 notes) et 26 jeux / 38 rangs. Il est exceptionnellement complet pour son temps avec ses différentes caractéristiques innovatrices comme un accouplement octave pour la première fois dans un orgue anglais et un jeu de 16' au clavier du Great.
L'instrument est reconstruit et agrandi en 1867 par William Gibbons Vowles (1826-1912) qui réutilise une bonne partie de la tuyauterie du XVIIIe siècle. L'instrument possède alors une traction pneumatique tubulaire et 33 jeux / 39 rangs sur trois claviers et pédalier avec six accouplements et six pédales de combinaisons.
En 1909, l'instrument de Vowles est considéré comme désuet. Des plans sont élaborés et plusieurs facteurs appelés à soumissionner. Parmi les soumissions retenues, il y a celle de la firme J. W. Walker, celle de James Jepson Binns (1855-1929) et celle de la firme Harrison & Harrison. Les trois soumissions sont pour des instruments d'environ 60 jeux. La firme Harrison est choisie et de longues discussions ont lieu entre Ralph Thompson Morgan (1876-1949), l'organiste (1906-1949) de l'église, et Arthur Harrison (1868-1936), le directeur artistique (1896-1936) de la firme, au cours desquelles le devis final est élaboré. Un certain nombre de tuyaux anciens sont conservés, mais la majeure partie de l'instrument est entièrement neuf.
En 1912, un nouvel instrument de 63 jeux / 60 rangs répartis sur quatre claviers de 61 notes et pédalier de 32 notes est installé par Harrison & Harrison. L'instrument posséda une traction électropneumatique avec 16 accouplements et 25 boutons et pédales de combinaisons. L'espace plutôt restreint disponible de chaque côté du chœur donne lieu à un aménagement plutôt particulier alors que les rôles traditionnels des divisions du Solo et du Swell sont renversés. Essentiellement, le seul espace disponible capable de loger une grande division du Swell (qui inclut le plus petit des jeux d'anches de 32') est une chambre sur le coin nord-ouest du chœur et du transept. Pour cette raison, la division Solo (placée beaucoup plus près du chœur) contient la plupart des jeux d'accompagnement et un petit plein jeu bien à lui. La division du Swell est divisée en deux boîtes expressives. L'aménagement est le suivant : la division du Great et une partie de la Pédale sont placées du côté nord du chœur alors que les divisions Choir, Solo et une partie de la Pédale (incluant une grosse anche de 32') sont du côté sud. La console est placée juste en dehors du chœur sous l'arche du transept nord. L'instrument est inauguré le 12 mai 1912. Vers la fin de sa vie, Arthur Harrison avoua qu'il considérait cet instrument comme « le meilleur et le plus caractéristique » des orgues qu'il a produites.
En 1932, la firme Harrison & Harrison ajoute quatre nouveaux jeux portant le total à 67. En 1942, la division du Swell est sérieusement endommagée lors d'un incendie de nature criminelle. Harrison & Harrison la reconstruit en 1947. À cette occasion, la tuyauterie des jeux string doit être complètement remplacée de même que celle du Concert Flute, Orchestral Hautboy et Vox Humana alors que le reste subit d'énormes réparations et fait l'objet d'un remplacement sélectif. Le jeu de 32' Double Ophicleide de la Pédale, lequel était prévu dans les travaux de 1932, est ajouté. En 1957, la même firme ajoute un jeu de Viole sourdine 8' à la division du Swell.
En 1974, la firme Harrison & Harrison nettoie et révise l'instrument tout en effectuant quelques modifications sonores. Les jeux de Principal 8', Fifteenth 2' et Mixture IV sont ajoutés à la division de Pédale alors qu'une Mixture V l'est à la division du Great. La composition de la Mixture de la division du Swell est modifiée alors que le jeu de Octave Wood de la Pédale et celui de Viole Sourdine du Swell sont enlevés.
Une restauration est effectuée par Harrison & Harrison en 1990. Les ventilateurs sont remplacés, des boutons pour généraux sont ajoutés à la console, et les mixtures, installées en 1974, sont modifiées afin d'améliorer le jeu d'ensemble.
En 2007, un appel est lancé pour recueillir £800 000 afin de couvrir les coûts d'une nouvelle restauration. Les travaux débutent en janvier 2009 et sont achevés en août 2010. L'harmonisation finale est réalisée par Andy Scott, Peter Hopps et Duncan Bennett. L'orgue restauré est inauguré en novembre 2010. Au cours de cette opération, l'orgue a été démonté et une partie est expédiée dans les ateliers des facteurs à Durham. La tuyauterie est nettoyée et les cuirs des soufflets sont remplacés. Les sommiers des claviers possèdent une nouvelle traction de même qu'une nouvelle table et de nouveaux registres, mais conservent les anciennes chapes. Le jeu de Mixture V de la division du Great est installé sur le sommier principal du Great. La boîte expressive possède deux séries de volets : une faisant face à l'ouest dans le transept nord tandis que l'autre fait face au sud dans l'allée nord du chœur. Les accouplements de la Pédale sont mécaniques et abaissent les notes des claviers, lorsqu'utilisés. Les jeux de Double Trombone 32' et Trombone 16' de la Pédale sont insérés dans la boîte expressive de la division du Swell.
L'instrument possède 71 jeux / 76 rangs, 16 accouplements, 62 boutons et pistons de combinaisons, 14 boutons et pistons réversibles, un combinateur électronique de 256 niveaux de mémoire pour les généraux et 8 niveaux pour les partiels ainsi qu'un séquenceur.
St. Mary Redcliffe is an Anglican parish church located in the Redcliffe district of the English port city of Bristol. Built from the 12th to the 15th centuries, the church is renowned for the beauty of its Gothic architecture. It was described by Queen (1668-1603) Elizabeth I (1533-1603), on a visit to Bristol in 1574, as "the fairest, goodliest, and most famous parish church in England". She did the church a very great favor by granting Letters Patent in 1588 and 1591, which restored some of the church's funds previously confiscated during the Reformation period.
The 292-foot (89-meter) spire is the third tallest among England's parish churches, after those of St. Walburge Roman Catholic Church, in Preston, and St. James Anglican Church, in Louth. It is the tallest building in Bristol.
History
The first church on this site was built in the early 12th century, at a location beside the medieval Portwall and close to the harbor and quayside. It is an area where you will find the red sandstone cliffs which give its name to the area. The present building is probably the fourth or fifth church that has been built on this site.
In medieval times, the church, sitting on the River Avon, was a landmark for seafarers, who would come in and pray upon their departure, and to give thanks upon their return. The church, of cathedralesque proportions, stone-vaulted throughout, is a monument built and beautified by Bristol's wealthy merchants who paid for masses to be celebrated for their souls.
The foundation goes certainly back to 1158 and possibly earlier while the oldest sections of the actual building date from 1185. This construction was financed by the barons of Berkeley who owned the Redcliff Manor. In 1213, Baron Robert of Berkeley (?-1219) took an active role in a conflict between the barons and King (1199-1216) John (1166-1216) which ended with the excommunication of the barons by Pope (1198 -1216) Innocent III (1161-1216) with, as a consequence, the confiscation of his property and their return to the crown. At that time, the church was in such a state of decrepitude that it had to be rebuilt.
Although its plan dates from an earlier period, much of the church, as it now stands, was built between 1292 and 1376 thanks to, first, Simon de Burton, a rich merchant and three-time mayor of Bristol, and later, to William I Canynges (1351-1396), The south aisle and transept were built in the 13th-century Decorated Gothic style and the main section of the building in the late 14th-century Perpendicular style by highly skilled yet unrecorded stonemasons.
For a certain period, around 1200 and 1320, the church became the center of a popular cult to the Virgin, cult which centered on an image placed in the north porch. This explains the curious double shape that the porch takes. The inner section, in Early English style and built around 1185, housed the image; the outer section, added around 1325, was built around the inner section served as a vestibule for the place of worship and for the whole church. Octagonal, it was designed with niches to accommodate statues.
In the 15th century, Canynges' grandson, William II (1399-1474), also a merchant, 5 times mayor of Bristol and three times a member of parliament, assumed responsibility for completing the church's interior and installing stained glass in the windows.
In 1446, much of these works were damaged when the spire, struck by lightning, crashed causing considerable damage inside the church. Although the spire remained damaged for the next 400 years, Canynges continued its work of restoring and decorating the church. He was ordained as a priest after the death of his wife, and is buried in the church. Other families are associated with St Mary Redcliffe, among them the Penns, Cabors, Jays, Meryks and ,Medes.
The Lady Chapel built in 1385, was extended in 1494 by a gift from the local sheriff and Master of the King's Bench, Sir John Juyn (?-1440). For a period during the 18th century, it temporarily housed the parish school (founded in 1571). Today, it used to preserve the holy reserve and to provide visitors a place for private prayer, as well as for Eucharistic services on weekdays.
In the 17th century, during the Reformation and the Civil War, the church lost several of its elements as well as a large part of its windows. During her reign (1702-1714) of Queen Anne (1685-1714) provided part of the funds necessary for the restoration of the interior of the church in the Baroque style.
The upper part of the spire, missing since being struck by lightning in 1446, was rebuilt in 1872 and raised to a height of 292 feet (89 meters).
During World War II, a bomb exploded in a nearby street, sending a railway track flying over houses into the church yard, where it buried itself in the ground. The rail is left at the scene as a monument.
The Exterior
The building is in the shape of a Latin cross with a chapel extending from the eastern side of the chancel, and a large tower placed asymmetrically to the north of the western facade. There are porches on each side of the nave. The one on the south side is rectangular and dates from the 13th century. The one on the north side, also built in the 13th century, an interior component with columns of black Purbeck marble and an exterior hexagonal component, built in 1325, with ogee archways giving it a Moorish appearance. A wrought iron gate, executed in 1710 by William Edney, is still present under the tower.
There has been a carillon in the tower since at least 1662. Many of the existing bells are renowned as being one of the finest 12-bell carillon in the country. These were, for the most part, cast in 1903 by the John Taylor & Co, firm, of Loughborough, to replace those dating from 1897. However, the three oldest bells were preserved; two of these were cast by Thomas Bilbie, of Chew Stoke, in 1768, and the third by Purdue, of Bristol, in 1662. Since the 12-bell carillon was installed, two more bells have been added so that a true diatonic scale can be performed without having to use the two largest bells. A new bell, to replace Bilbie's 8th bell from 1768, was cast by John Taylor in June 2012 and installed in October 2012.
The nave is 240 feet (73 meters) long by 59 feet (18 meters) wide (including the aisles). The transept is 117 feet (35.7 meters) long by 44 feet (13.4 meters) wide. The vault in the nave, transept and chancel rises to 54.8 feet (16.7 meters) above the ground while that of the aisles raises 25 feet (7.6 meters).
Interior
One of the most prominent features is the vault of the nave which is full of 1,300 beautifully hand-carved and gilded bosses. No two are the same.
Almost nothing remains of the old stained glass windows. For example, the medieval one in St John's Chapel barely survived the destruction (presumably caused by Oliver Cromwell's men). The upper parts are almost intact, but the others were badly damaged. In some cases, it was impossible to repair the windows, and clear glass was introduced to replace the missing scenes. Victorian stained-glass windows were then created by the best studios of the time. Modern windows replaced those badly damaged during World War II. Designed and executed by Harry Stammers (1902-1969), of York, they depict scenes in the life of the Blessed Virgin Mary and other saints.
The copper lectern, taking the traditional shape of an eagle, was donated in 1638 by the then churchwarden, James Wathen (a copper craftsman).
The pews in the nave and the carved pulpit (1856) are the work of William Bennett. He was a 'Quaker' and the models for his carvings of the Apostles were his fellow 'Quakers' and his children served as models for the angels that adorn the upper pulpit.
The church houses several monuments in memory of individuals involved in the history of the city.
A great altarpiece triptych, by William Hogarth (1697-1764), was commissioned in 1756 to adorn the eastern end of the chancel. The churchwardens granted him the sum of £525 for his paintings of "The Ascension" surrounded by "The Sealing of the Sepulcher" and the "The Three Marys at the Tomb". It was removed by Victorian liturgists and stored in various locations, including a tobacco warehouse (because it provided necessary humidity), before being displayed at the City of Bristol Museum and Art Gallery; it is now stored in the surplus St. Nicholas Church, in Bristol.
The Organ
The first organ was built by John Harris (c1677-c1743), son of Renatus Harris (c1652-1724), and John Byfield (-1756) and installed in 1726. It was an instrument with three manuals (Choir: 56 notes; Great: 63 notes; Swell: 32 notes) and 26 stops / 38 ranks. It was exceptionally complete for its time with various innovative features such as an octave coupler for the first time in an English organ and a 16' stop on the Great manual.
The instrument was rebuilt and enlarged in 1867 by William Gibbons Vowles (1826-1912) who reused a significant amount of the 18th-century pipework. The instrument then had a tubular pneumatic action and 33 stops / 39 ranks over three manuals and pedal with six couplers and six composition pedals.
In 1909, Vowles' instrument was considered obsolete. Plans were drawn up and several organbuilding firms were called upon to tender. Among the winning tenders were that of the J.W. Walker firm, that of James Jepson Binns (1855-1929) and that of the Harrison & Harrison. The three quotes were for a four-manual organs of approximately 60 stops. The Harrison firm was selected and long discussions took place between Ralph Thompson Morgan (1876-1949), the cathedral organist (1906-1936), and Arthur Harrison (1868-1936), the artistic director (1896-1936) of the firm, during which the final specifications were drawn up. A number of old pipes were preserved, but most of the instrument was completely new.
In 1912, a new four-manual (61 notes) and pedal (32 notes), 63-stop / 60-rank organ was installed by Harrison & Harrison. The instrument had electro-pneumatic action with 16 couplers and 25 combination pistons and pedals. The rather limited space available on each side of the chancel led to a rather particular layout, where the traditional roles of the Solo and Swell divisions were reversed. Essentially, the only available space capable of accommodating a large Swell division (which includes the smallest of the two Pedal 32' reed stops) was a chamber on the northwest corner of the chancel and transept. For this reason, the Solo organ (located much closer to the choir) contained most of the accompaniment stops and a small Plein Jeu of its own. The Swell division was divided into two expressions boxes. The layout was as follows: the Great division and part of the Pedal were located on the north side of the chancel while the Choir, Solo and part of the Pedal (including the large 32' reed stop) were located on the south side of the chancel. The console was located just outside the chancel under the arch of the north transept. It was inaugurated on May 12, 1912. Towards the end of his life, Arthur Harrison confessed that he considered this organ "the best and most characteristic" of the organs he designed.
In 1932, the Harrison & Harrison firm added four new stops bringing the total to 67. In 1942, the Swell division was seriously damaged during an arson attack. The Harrison & Harrison firm rebuilt it in 1947. On this occasion, the string stops pipework had to be completely replaced as well as that of the Concert Flute, Orchestral Hautboy and Vox Humana while the rest underwent important repairs and was the subject of selective replacement. The 32' Double Ophicleide stop in the Pedal, which was planned in the 1932 plan, was added. In 1957, the same firm added an 8' Viole sourdine in the Swell division.
In 1974, the Harrison & Harrison firm cleaned and overhauled the instrument while making some tonal alterations. The 8' Principal, 2' Fifteenth and Mixture IV were added in the Pedal division and a Mixture V was added in the Great division. The Swell Mixture structure was modified while the Pedal Octave Wood and the Swell Viole Sourdine were removed.
A restoration was carried out by Harrison & Harrison firm in 1990. The blowers were replaced, general pistons were added to the console and the 1974 Mixtures were modified to improve the overall sound.
In 2007, a fund-raising campaign was launched to collect the £800,000 sum necessary to cover the costs of a new restoration. Work began in January 2009 and was completed in August 2010. The final voicing and carried out by Andy Scott, Peter Hopps and Duncan Bennett. The restored organ was inaugurated in November 2010. In this operation, the organ was dismantled and part was sent the builders' workshop in Durham. The pipework was cleaned and the leathers in the bellows were replaced. The manuals' soundboards received a new action as well as a new table and sliders but old upperboards were preserved. The Great Mixture V now sits on the Great main windchest. The swell box has two sets of shutters: one set facing west in the north transept while the other one faces south in the north chancel aisle. Pedal couplers are mechanical and take down manual keys when in use. The Pedal 32' Double Trombone and 16' Trombone are enclosed in the Swell expression box.
The instrument has 71 stops / 76 ranks, 16 couplers, 62 thumb and toe combination pistons, 14 thumb and toe reversible pistons, a 256-memory-level electronic combinator for the generals and 8 memory levels for partials, and a sequencer.
I. Choir |
II. Great |
|||
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Contra Dulciana | 16' | Gross Geigen | 16' | |
Open Diapason | 8' | Bordun | 16' | |
Claribel Flute | 8' | Open Diapason (large) | 8' | |
Viola da Gamba | 8' | Open Diapason (small) | 8' | |
Dulciana | 8' | Stopped Diapason | 8' | |
Salicet | 4' | Hohl Flute | 8' | |
Flauto Traverso | 4' | Geigen | 8' | |
Gemshorn | 2' | Octave | 4' | |
5Corno di bassetto | 8' | Wald Flöte | 4' | |
Octave Quint | 2 2/3' | |||
Super Octave | 2' | |||
7Mixture 2 2/3' | V | |||
Harmonics 1 3/5' | IV | |||
Contra Tromba | 16' | |||
Tromba | 8' | |||
Octave Tromba | 4' |
III. Swell |
IV. Solo |
|||
---|---|---|---|---|
Open Diapason | 8' | Lieblich Bordun | 16' | |
Harmonic Flute | 8' | Lieblich Gedeckt | 8' | |
Principal | 4' | Salicional | 8' | |
Concert Flute | 4' | 4Vox Angelica | 8' | |
Fifteenth | 2' | Lieblich Flöte | 4' | |
Mixture 2 2/3' | V | Flageolet | 2' | |
Double Trumpet | 16' | Dulciana Mixture 2' | III | |
Trumpet | 8' | Double Clarinet | 16' | |
Horn | 8' | Oboe | 8' | |
Clarion | 4' | Tremulant | ||
Tuba | 8' | |||
Contra Viola | 16' | |||
Viole d'orchestre | 8' | |||
3Viole céleste | 8' | |||
Viole octaviante | 4' | |||
Cor anglais | 16' | |||
Orchestral Hautboy | 8' | |||
Vox humana | 8' | |||
Tremulant |
Pedal |
|
---|---|
1Double Open Wood (ext) | 32' |
Open Wood | 16' |
Open Diapason | 16' |
Geigen (GT) | 16' |
Dulciana (CH) | 16' |
2Violone (SW) | 16' |
Sub Bass (GT) | 16' |
Octave Wood (ext) | 8' |
7Principal | 8' |
Flute (GT) | 8' |
7Fifteenth (ext) | 4' |
7Octave Flute (GT) | 4' |
7Mixture 1 1/3' | IV |
6Double Ophicleide (ext) | 32' |
2Double Trombone (ext) | 32' |
Ophicleide | 16' |
2Trombone | 16' |
Clarinet (Solo) | 16' |
Posaune (ext) | 8' |
1 | Partiellement acoustique / Part acoustic | |
2 | Dans la boîte expressive du Swell / In Swell box | |
3 | À partir du 2e Fa / From tenor F | |
4 | À partir du 2e Do / From tenor C | |
5 | Ajout en 1932 / Added in 1932 | |
6 | Ajout en 1947 / Added in 1947 | |
7 | Ajout en 1974 / Added in 1974 |