Description [Français / English] |
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L'église anglicane St. Matthew, la plus grande église anglicane de la paroisse d'Albury, dans la diocèse de Wangaratta, s'élève en plein centre-ville. La croix, au sommet du clocher, a été installée suite au feu de 1991. Elle représente le point le plus élevé du district des affaires de la ville d'Albury.
La paroisse anglicane d'Albury a été formée en février 1850. L'évêque William Grant Broughton, de Sydney, vint aux limites de son diocèse pour rencontrer l'évêque Charles Perry, de Melbourne. À moins d'un an, le premier recteur, Henry Elliott, arriva.
Des plans furent élaborés en vue de la construction d'une église qui serait dédiée à St. Matthew, l'apôtre et évangéliste. En 1856, une esquisse originale de style norman, préparée par l'architecte Edmund Blacket, de Sydney, fut acceptée mais elle ne sera jamais totalement réalisée. Les travaux débutèrent en 1857 et une première section - nef, portail sud et base du clocher - fut inaugurée le 13 mars 1859.
Les murs extérieurs sont recouverts de granit provenant de Monument Hill et une simple croix est placée le pignon à l'extrémité est. Le toit est recouvert de bardeaux. L'édifice mesure 28 mètres (92 pieds) de long par 8,5 mètres (28 pieds) de large et peut accueillir 350 personnes. Du calicot recouvre les fenêtres jusqu'à ce que des fenêtres de verre soient installées en août 1860. Le plancher est recouvert de briques. Des plans sont mis de l'avant en 1861 pour plâtrer les murs intérieurs et pour ajouter une tribune pour la chorale.
En 1865, les murs intérieurs ont été plâtrés, des verrières ont remplacé le verre de quelques fenêtres, et des chandeliers à l'huile sont installés. La tribune pour la chorale n'a pas été construite et la chorale est toujours placée dans un coin près de l'entrée.
En 1866, onze ans seulement après l'inauguration de l'édifice, celui-ci s'avère trop petit et, au cours des sept années qui suivront, plusieurs plans sont étudiés en vue de l'agrandissement de l'édifice actuel ou pour la construction d'un nouvel édifice.
Le 29 mars 1874, la pierre angulaire de la nouvelle église fut posée par T.H. Mate au coin nord-est de l'édifice. Les travaux sont confiés à l'architecte J. Boles qui choisira des éléments de style gothique. Dû à un manque de ressources financières, le plan de Bole ne sera jamais totalement réalisé mais une cérémonie eut lieu le 13 janvier 1876 pour bénir les travaux réalisés à date: le transept, le choeur, la sacristie et la chambre de l'orgue.
La nef de Blacket, datant de 1857, fut incorporée à la nouvelle église en démolissant le mur est et une travée afin de permettre la construction la nef d'une travée par Boles. Comme la nouvelle travée était plus large que l'ancienne, il y avait une difference entre les deux. Celle-ci fut fermée par un mur de bois et recouvert d'une feuille de métal; ce mur temporaire demeurera en place pour les prochains 115 ans.
Les murs extérieurs de la nouvelle éclise sont construit de granit avec des ornements en pierre de taille. Toutes les fenêtres ainsi que les arches du porche et des portes sont constuites en pierre taillée. La pierre utilisée pour les nervures de la magnifique verrière de l'est provient des carrières de Table Top alors que la granit provient de Black Range. La pierre de taille blanche utilisée pour les fenêtres du transept provient d'Omaru, en Nouvelle-Zélande.
Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre blanc. Le plancher du choeur est recouvert de carrelages en mosaïque format une forme géométrique tandis que la lumière utilisée pour les services en soirée est fournie par un riche chandelier gothique installé dans le choeur et alimenté en kérosène.
Le magnifique plafond de bois, fait de poûtres en kauri de la Nouvelle-Zélande et de cèdre, montrait des cercles entrelacés. Les plus belles verrières disponibles sur le marché ont été installées. La verrière principale du sanctuaire « L'appel de Saint Matthieu » avait été exécuté par Lyon et Cottier, de Sydney. Les fenêtres des transepts, dont les couleurs principales étaient des rouges et des bleus, avaient été exécutées par Ferguson et Urie, de Melbourne. Toutes ces verrières ont été détruites lors du feu de 1991.
Une cloche, dédiée à la mémoire d'Elizabeth Mitchell, fut donnée à l'église par son fils James le 24 juillet 1907 à l'occasion du jubilé d'or de la pose de la pierre angulaire de la première église. Un clocher avec toit en bardeaux fut érigé pour accommoder ce nouvet ajout. Après le feu, la cloche Elizabeth s'est jointe à huit autres cloches dans un nouveau clocher pour être utilisée selon la méthode anglaise de « change-ringing ».
Les dernières modifications au vieil édifice eurent lieu dans les années 1970 alors que la clocher a été agrandi et qu'une petite flèche de cuivre a été ajoutée.
Le 19 septembre 1991, l'église a été détruite par le feu. Ce fut une scène désolante, seulement un amas de débris noircis au lieu où le toit s'est effondré. La charpente de bois, élevée avec soin par des experts lorsque l'église a été construite en 1850, s'était effondrée en un amas norvi sur le plancher de l'église.
L'édifice reconstruit incorpore les plus belles caractéristiques émanant du plan original de Blacket (1857-9) celles ajoutées par Boles (1875-6). L'édifice a été inauguré et consacré en 1994.
L'orgue
En 1860, un harmonium est acheté pour la somme de £60. Il a été remplacé, en 1869, par un orgue, construit à Boston, MA (USA).
En 1876, un instrument, construit par George Fincham, de Richmond, a été installé. Lors de son installation, il était reconnu comme étant l'un des meilleurs instruments de la colonie. Acheté au coût de £750, c'était un instrument de 23 jeux répartis sur deux claviers manuels et pédalier pour un total de 1419 tuyaux. L'instrument a été reconstruit et agrandi par Fincham en 1899 au coût de £325, ensuite reconstruit, en 1958, avec une traction é lectrique par la firme Hill, Norman & Beard (Opus N412), et à nouveau reconstruit, en 1980 par la firme Laurie Pipe Organs. Au moment de sa destruction lors du feu de 1991, l'instrument comportait 29 jeux, le buffet était placé sur une estrade au fond du transept sud et la console était dans une fosse du côté sud de l'église près du mur sud-ouest du transept.
Lors de la reconstruction de l'église, la nef a été élargie permettant ainsi de loger un nouvel orgue au jubé ouest.
Les spécifications finales ont été élaborées par le consultant Ray Holland en collaboration avec la firme Orgues Létourneau. Le résultat a produit un instrument éclectique capable de remplir toutes les fonctions pour lesquelles il a été conçu. Quoique de conception "romantique moderne", la littérature d'orgue des principales écoles est très servie par un devis sonore très vaste.
Les deux claviers manuels ainsi que la pédale possèdent des choeurs complets et des mixtures. Sa structure sonore, basée sur la Montre française au lieu d'être sur le Diapason anglais ou le Prinzipal allemand, lui procure une chaleur et une ampleur qui représentent une nouvelle tendance dans la structure sonore des orgues en Australie.
De la même façon, les choeurs d'anches, de type Cavaillé-Coll, répondent avec promptitude et grande clarté. Des mixtures soigneusement élaborées complètent les anches et apportent une brillance aux choeurs flûtés. Le jeu de Voix humaine est une copie Clicquot tel qu'on le retrouve à Poitiers.
Les flûtes sont présentes, à travers l'orgue, en une variété considérable. Par exemple, celles du Récit, en combinaison avec les mutations, permettent une grande variété pour les solos incluant les combinaisons au niveau du Cornet si indispensables dans la littérature classique française et allemande.
St Matthew's Church, the largest Anglican Church in the Albury Parish of the Diocese of Wangaratta, is situated in the heart of the city. The cross atop the steeple was placed following the devastating fire of September 1991. It represents the highest point in the central business district of the city of Albury.
The Albury Anglican Parish was established in February 1850. Bishop William Grant Broughton, of Sydney, came to what was then the edge of his diocese, to meet with Bishop Charles Perry, of Melbourne. Within a year the first rector Henry Elliott had arrived.
Plans were developed for the building of a church to be dedicated in the name of St Matthew, the apostle and evangelist. In 1856, an original Norman design, prepared by Sydeny architect, Edmund Blacket, was accepted but would never be completed. Work began in 1857 and the first portion: nave, south porch and tower base, was opened on March 13, 1859.
The external walls were of local Monument Hill granite with a single cross on the gable at the eastern end. The roof was covered with shingles. The building was 92 feet (28 meters) long by 28 feet (8.5 meters) wide. It provided seating for 350 people. Calico covered the window openings until small glass-paned windows were installed in August 1860. The aisle floor was of brick. Plans were put forward in 1861 to plaster the internal walls and to add a choir gallery.
By 1865, the internal walls had been plastered, stained glass had been placed in some of the windows and oil chandeliers installed, but the choir gallery never eventuated. The choir was still located in a corner of the church entrance.
In 1866, only eleven years after the opening the building was considered too small and during the next seven years several plans were discussed for the enlargement of the existing building or for its complete replacement.
The corner stone for the new church was laid by T.H. Mate, on March 29, 1874 at the north-east corner of the church. Works are commissionned to architect J. Boles who would use contrasting Gothic elements. Due to lack of funds, the Bole's design was never completed but a ceremony was held on January 13, 1876 blessing the work to date - transept, chancel, vestry and organ chamber.
The 1857 Blacket nave was incorporated into the new church building by demolishing the old east wall and one bay to allow construction of a single bay of the Boles' nave. As the Boles' design was wider then that of Blacket there was a gap between the two structures which was closed by a timber-framed wall that was covered in flat steel sheeting. This temporary wall remained in that state for the next 115 years.
The outer walls of the new church were built of granite with freestone for the ornamentation. All the windows, porch and door arches were built of cut stone. The stone for the tracery of the magnificent east window came from the quarries at Table Top, and the granite from Black Range. The white freestone in the transept windows came from Omaru, New Zealand.
The internal walls were of white plaster. The chancel floor was covered with mosaic tiles in a geometric design and the lighting for night use was provided by a richly ornamented kerosene fuelled Gothic chandelier in the chancel.
The fine timber roof of massive New Zealand Kauri trusses lined with cedar featured quite remarkable interlocking circles of heavy beams. Fine glass from the best available at the time was a major feature of the pre-fire church. The main sanctuary window "The Calling of St. Matthew" was a Lyon and Cottier, from Sydney. The transept windows, full of rich reds and blues were by Ferguson and Urie, of Melbourne. All were destroyed in the fire of September 1991.
A bell dedicated to the memory of Elizabeth Mitchell was presented to the church by her son James on July 24, 1907, on the Golden Jubilee of the laying of the Foundation Stone of the original church. A larger bellcote with slate roof was provided to house this new addition. After the fire, Elizabeth was joined by eight others in a new bell tower, rung in the traditional English style of change-ringing.
The last alterations to the old building were made in the 1970s when the bell tower was enlarged and a small copper spire added. On September 14, 1991, the church was destroyed by a fire. It was a scene of absolute devastation, just a heap of blackened charcoal remained where the roof had fallen in. Its timber work, which had been constructed by expert tradesmen when the church was built in the 1850s, had collapsed in a charred heap on the floor of the church.
The rebuilt church incorporates the best features of the original Blacket (1857-9) design and has carried through the Boles (1874-6) extensions to the nave. The church was reconsecrated in 1994.
The Organ
In 1860, a harmonium was bought for £60. It was replaced, in 1869, by a pipe organ, built in Boston, MA (USA).
In 1876, an instrument, built by George Fincham, of Richmond, was installed. At the time of its installaion, it was recognised as one of the best in the colonies. Purchased at the cost of £750, it was a 23-stop instrument with two manuals and pedal and contained 1419 pipes. It was rebuilt and enlarged by Fincham in 1899 at the cost of £325, rebuilt, in 1958, with electric action by Hill, Norman & Beard (Opus N412), and again rebuilt, in 1980, by Laurie Pipe Organs. Prior to its destruction by fire in 1991, the instrument had 29 stops, the organcase was on a raised structure located at the back of the south transept and the console was located in a pit on the south side of the church near the south-west wall of the transept.
In rebuilding the church after the 1991 fire, the opportunity was taken to enlarge the nave and to site the new organ in a west gallery.
The final specification was drawn up by the consultant, Ray Holland, in conjunction with Orgues Létourneau. The result is an eclectic instrument capable of performing all the functions required of it. Although "modern romantic" in conception, all major schools of organ composition are well served by the comprehensive tonal design.
Both manuals and pedal have complete choruses to mixture. The tone is based on the French Montre, rather than the English Diapason or the German Prinzipal, giving a warmth and fullnes of sound thus representing a new direction for organ tone in Australia.
Similarly, the chorus reeds are of Cavaillé-Coll type, speaking with promptness and great clarity. The carefully designed mixture work complements the reeds as well as capping the flue choruses with a controlled brillance. The Voix humaine stop was copied from a Clicquot example at Poitiers.
There is considerable variety in the flutes throughout the organ. The flute stops in the Récit in association with the mutations enable a wide variety of solo combinations to be achieved, including the Cornet combination so necessary in Classical French and German organ literature.
Grand-Orgue |
Récit |
|||
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Bourdon | 16' | Montre | 8' | |
Montre | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Bourdon à cheminée | 8' | Voix céleste (TC) | 8' | |
Cor de chamois | 8' | Bourdon (métal) | 8' | |
Octave | 4' | Prestant | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Flûte à fuseau | 4' | |
Quinte | 2 2/3' | Nasard | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | Flûte à bec | 2' | |
Fourniture | IV | Tierce | 1 3/5' | |
Trompette | 8' | Plein Jeu | IV | |
Tremblant | Basson | 16' | ||
Trompette | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Tremblant |
Pédale |
|
---|---|
Montre | 16' |
Soubasse | 8' |
Octave | 8' |
Bourdon | 8' |
Prestant | 4' |
Fourniture | III |
Bombarde | 16' |
Trompette (ext) | 8' |
Chalumeau | 4' |