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Orgue de tribune / Gallery Organ Dupont 1751 / Jeanpierre 1852 / Jacquot 1882,1928 / Cattiaux-Plet 2003
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Orgue de choeur / Chancel Organ Jacquot-Jeanpierre 1902
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Lunéville, une commune du département de Meurthe-et-Moselle est située au confluent de la Meurthe et de la Vezouze dans la région historique et culturelle de Lorraine.
La ville est située à 25 km (16 milles) au sud-est de Nancy, 47 km (29 milles) au nord d’Épinal, 92 km (57 milles) à l’ouest de Strasbourg et à 306 km (190 milles) à l’est de Paris.
Historique
Lunéville sort de l'ombre au Xe siècle. Un premier château est construit pour protéger le point de passage que constitue le pont sur la Vezouze, sur la route du sel qu'empruntaient les sauniers et les marchands.
La ville appartient d'abord à plusieurs princes allemands, avant de passer aux mains d'Étienne (?-995), premier comte de Lunéville qui devint évêque (994-995) de Toul. Ses descendants possèdent la cité jusqu'en 1055. En 1243, le comté est rattaché au duché de Lorraine. Lunéville ne se développe qu'à partir de 1330 sous le règne (1329-1346) du duc Raoul Ier (1320-1346). Au cours des trois siècles qui suivent, l'histoire de la ville est très agitée par des guerres entre différents groupes.
Le vieux château subsiste jusqu'en 1612, date à laquelle Henri II le Bon (1563-1624) le démolit et en construisit un nouveau qui sera brûlé en 1638 pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648), et totalement détruit en 1678 sur ordre du roi (1643-1715) Louis XIV (1638-1715). Lorsque le duc Léopold Ier (1679-1729) de Lorraine arrive en 1702, il décide de bâtir un palais moderne dont il confie les plans aux architectes Pierre Bourdict (1662-1712), Nicolas d'Orbay 1678-1742) et Germain Boffrand (1667-1754) : c'est le château actuel. Sous son règne, celui de la régence (1729-1737) de son épouse Élisabeth-Charlotte d'Orléans (1676-1744) puis le règne (1737-1766) de l'ex-roi de Pologne et beau-père de Louis XV, roi de France, Stanislas Leszczynski (1877-1766), et le rattachement de la Lorraine à la France en 1766, Lunéville est la capitale de la Lorraine alors que Nancy est le centre administratif.
En 1766, le château passe aux mains du roi (1715-1774) de France, Louis XV (1710-1774), qui, n'osant le détruire, le fait transformer en caserne. En 1786, il est reconstruit sur permission du roi (1774-1792) Louis XVI (1754-1793). Le 2 janvier 2003,le château est la proie aux flammes. Un court-circuit dans la chapelle est à l'origine du sinistre. Le feu s'est ensuite propagé dans l'aile sud, qui abrite alors la bibliothèque militaire, le musée des faïences et les anciens appartements ducaux.
L'église
L'église Saint-Jacques fut construite entre 1730 et 1747, sous le règne de François III (1708-1765), duc (1729-1737) de Lorraine, à l'initiative des chanoines de l'abbaye Saint-Rémy. Cette abbaye de moines bénédictins, fondée en 999 par un comte de la maison de Metz, Fulmar-le-Vieil, remonte aux origines de la ville. En 1034, les bénédictins quittent et laissent la place à des moniales qui, à leur tour, en 1135, sont remplacées par des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Au cours et à la suite d'épisodes de guerres, la discipline du monastère se relâche. En 1622, Mgr Jean des Porcelets de Maillane (1581-1634), évêque (1607-1634) de Toul, envoie saint Pierre Fourier (1565-1640) la réinstaurer. Celui-ci fait de Saint-Rémy le noviciat et le généralat de l'ordre du Saint-Sauveur rassemblant toutes les abbayes de chanoines réguliers de Lorraine.
Victimes de guerre, les bâtiments de l'abbaye sont sérieusement endommagés au cours du XVIIe siècle. Lorsque le duc Léopold Ier retrouve ses états lorrains et s'installe à Lunéville en 1702, il fait édifier le château actuel. Les chanoines décident, à leur tour, de reconstruire l'abbaye pour représenter dignement le pouvoir spirituel face au pouvoir politique du souverain. Des plans sont élaborés, en 1728, à la fin du règne de Léopold Ier. L'hôtel de l'abbé, devenu aujourd'hui presbytère, est rapidement réalisé. Les bâtiments conventuels abritent maintenant l'hôtel de ville.
La première pierre de l'église abbatiale est posée le 19 juillet 1730 par le fils de Léopold Ier, François III, mais faute de ressources financières suffisantes, les travaux, confiés à l'architecte Jean-Nicolas Jennesson (1686-1755) puis à Jean-Nicolas Jadot (1710-1761), s'arrêtent à mi-hauteur de la façade.
En 1737, le roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, est l'un des vaincus à l'issue de la guerre de Succession de Pologne (1733-1738). En compensation de la perte de son trône, un règlement européen lui offre les duchés de Lorraine et de Bar tandis que le titulaire d'alors, François III, devient grand-duc de Toscane. Stanislas installe sa cour à Lunéville qui est dotée d'un château imposant, mais pas d'un édifice religieux digne des fastes du duché. Aucune des deux églises existantes ne convient. D'une part, l'église paroissiale Saint-Jacques est de petite taille et menace de tomber en ruine. Il s'y trouve un petit orgue (19 jeux et 32 rangs répartis sur trois claviers et pédalier en tirasse) construit en 1702-1703 par le facteur Claude Legros (1656-1723). Quant à l'autre, l'abbatiale Saint-Rémy, elle est en construction, mais le chantier est arrêté.
C'est pourquoi Stanislas décide, en 1743, de faire raser l'ancienne église paroissiale et de transférer la paroisse Saint-Jacques dans l'abbatiale Saint-Rémy. Face aux protestations tant des chanoines que des paroissiens, il offre de payer l'achèvement de l'abbatiale. L'architecture de cette église est alors profondément influencée par l'art baroque en vogue dans les pays de l'Europe orientale et centrale. L'église, consacrée le 2 octobre 1745, prend alors le double vocable de Saint-Rémy-Saint-Jacques. À la Révolution, l'abbaye est supprimée et l'église perd son appellation d'abbatiale pour ne devenir que simplement une église paroissiale. C'est à ce moment que l'appellation Saint-Rémy disparaît pour ne laisser que celle de Saint-Jacques.
Pour réaliser les travaux, Stanislas confie, au premier architecte du duché, Emmanuel Héré (1705-1763), la conception des travaux qu'il reste à faire, selon une esthétique baroque empruntée à sa Pologne natale et en rupture avec le classicisme du plan initial de Jean-Nicolas Jennesson. Héré se charge de la décoration intérieure qui est marquée par des motifs baroques. De plus ,il couronne la façade, réalisée en grès rose des Vosges par l'architecte Germain Boffrand, de deux tours rococo culminant à 52 mètres (170 pieds), en s'inspirant, pour une partie du moins, du projet présenté dès 1731 par Jean-Nicolas Jadot. Achevées en 1747, ces tours sont couronnées par les monumentales statues exécutées par Barthelémy Guibal (1699-1757) et représentant saint Michel et saint Jean Népomucène, et ce, en remplacement des statues de la Foi et de l'Espérance initialement prévues. Le décor du fronton est sculpté en 1749 par Joseph Belchamp (17..-17..).
L'église fait l'objet d'un classement au titre des « monuments historiques » depuis le 20 septembre 1926.
L'intérieur
L'intérieur, de facture rococo, reste assez sobre. Le badigeon « jaune Marie-Thérèse » procure une agréable lumière jaune. Il se compose de deux parties distinctes : le chœur et le transept qui s'inspirent de la cathédrale de Nancy et qui forment un ensemble cohérent de trois absides à peu près identiques tandis que la nef et les bas-côtés, d'une largeur de 16 mètres (52,5 pieds), forment à eux trois une nef-halle que l'on retrouve dans les grandes abbayes lorraines. La nef et les bas-côtés utilisent le même type de voûte, soit celle d'une, voûte en pendentifs scandée d'arcs doubleaux. La différence de hauteur entre la nef (19,3 mètres / 63 pieds) et celle des bas-côtés (16,7 mètres / 55 pieds) passe presque inaperçue. De grandes fenêtres sont insérées entre les piliers qui servent de contreforts, ce qui assure un maximum de lumière.
Les églises du XVIIIe siècle sont plutôt des palais que des lieux de prière intime. Aux temps fastueux des cours royales, tout concourt à la solennité de la liturgie : stalles ouvragées, grilles en fer forgé, objets d'orfèvrerie. La musique tient une grande place à Lunéville, elle doit aussi concourir au culte divin. Des anges musiciens se retrouvent sur le buffet d'orgue ainsi que des cahiers notés et des instruments à cordes, à vent ou à percussion sur les boiseries de la porte d'entrée et celles du chœur. La tribune de l'orgue, chef-d'œuvre de Héré, mêle une riche décoration à des effets de perspective et frappe par son originalité et sa magnificence. Mais toute cette majesté n'était pas pour la seule gloire de Dieu.
Le XVIIIe siècle est aussi celui du « paraître » et, dans cette église, beaucoup de choses sont faites à l'honneur de Stanislas, de sa famille et de sa Pologne natale : une fresque de saint Stanislas (1030-1079), évêque (1072-1079) de Cracovie, martyr et patron du roi, et une autre, de sainte Catherine d'Alexandrie (v287-v305) , patronne de la reine Catherine Opalinska (1680-1747), placées en haut des petites allées. Des saints, vénérés en Pologne, sont aussi évoqués : statues de saint Michel et de saint Jean Népomucène au sommet des tours; derrière la chaire, tableau de saint Hyacinthe, apôtre de la Pologne; inscriptions de la coupole et monument funéraire de Stanislas dont le contenu est profané à la Révolution française.
Les chanoines réguliers ont aussi laissé leur empreinte. Leur lointain fondateur, saint Augustin, et leur réformateur, saint Pierre Fourier, sont représentés sur les médaillons des boiseries du chœur et sur les tableaux des premiers piliers des nefs latérales. Le titulaire de l'église, saint Rémy (v437-533) a droit à la fresque du centre de l'abside, peinte par Eugène Girardet (1853-1907) et représentant le baptême de Clovis en décembre 496. Le maître-autel ainsi que les deux grands tableaux de l'entrée du chœur représentant saint Joseph et la Sainte Famille proviennent de l'ancienne église Saint-Jacques. Les deux vitraux de l'abside, représentant la vocation et la condamnation de saint Jacques le Majeur, apôtre et martyr. Ils ont été réalisés par l'atelier Maréchal, de Metz, vers 1870. L'autel de Saint-Joseph et les confessionnaux, qui remplacent ceux magnifiquement sculptés et détruits à la Révolution en 1793, datent du XIXe siècle. Les lambris du chœur et les stalles qui encadrent le maître-autel ont été créés, vers 1745, par François Vallier (1698-?). Le maître-autel provient de l'ancienne église Saint-Jacques. Il est en marbre et a été réalisé en 1713 par Renoult. L'église possède aussi un tableau imposant (2 mètres sur 1,5 mètre / 6,5 pieds sur 5 pieds), d'un artiste anonyme, représentant le Christ au jardin des Oliviers.
L'orgue
L'orgue de tribune
Cet orgue est un élément exceptionnel du patrimoine lorrain du XVIIIe siècle en raison, non seulement de la grande qualité artistique de son ensemble architectural constitué de la tribune et du buffet, œuvre de l'architecte Emmanuel Héré, mais encore de l'originalité de sa disposition instrumentale imaginée par le facteur Nicolas Dupont (1714-1781), de Maxéville, qui construit à Lunéville entre 1749 et 1751 le seul orgue à « tuyaux cachés » actuellement connu en Europe.
Commandé en 1746, la construction de l'instrument débute en 1747. Il est inauguré le 21 février 1751. On ne sait qui lui passe la commande, mais il semble que ce sont plutôt les chanoines qui payèrent l'instrument tandis que Stanislas offrait le buffet. L'ensemble - tribune et buffet - est le fruit d'une extraordinaire collaboration entre l'architecte Héré, le facteur Dupont, et le peintre André Joly (1706-?) auquel, selon des études récentes, il convient désormais d'attribuer la fresque en trompe-l'œil.
Le meuble traditionnel est remplacé par un décor de théâtre, représentant « l'entrée du Paradis » auquel la musique religieuse permet d'accéder. Selon les recherches d'Henri Macoin, cette architecture fut élevée dans l'esprit des théâtres sacrés conçus par le jésuite romain Andrea Pozzo (1642-1709), théoricien de la perspective, dont les idées furent introduites en Lorraine par Francesco Galli di Bibiena (1659-1739) venu en 1707-1708 construire l'opéra de Nancy. Ce chef-d'œuvre constitue en outre une synthèse remarquable des courants italiens et autrichiens de l'art baroque.
Pour réaliser cette scénographie, Héré conçoit une véritable œuvre d'architecture et pas seulement une boiserie destinée à enfermer une mécanique et des tuyaux. Il inscrit l'ensemble - tribune et buffet - dans la structure même de l'église, du sol à la voûte, en trois grandes travées verticales formées à la base par les quatre colonnes ioniques supportant la tribune, et, à la partie supérieure, par les quatre massifs de colonnes et pilastres corinthiens du buffet formant portiques à balustrades posés en avant-scène. La voûte est ornée d'un décor d'entrelacs et en son sommet, dans un anneau central, apparaît une coupole à caissons et lanternon, le tout traité en anamorphose. Mais, à cette influence italienne, Héré ajoute aussi des motifs rocaille, plus au goût de son époque, et d'autres éléments inspirés de l'Europe centrale.
La balustrade de la tribune supporte quatre anges jouant chacun d'un instrument de musique (flûte, luth, violon, basson) sous la conduite d'un ange-chef d'orchestre debout sur le balcon supérieur. Au centre, une cartouche, coiffée de la couronne ducale, porte les armes de Stanislas (aigle de Pologne, cavaliers de Lituanie et buffle des Leszczynski), un drapeau blanc orné de fleurs de lys (puisque le dernier duc de Lorraine, beau-père de Louis XV, devait préparer le rattachement de ses États à la France), un tambourin et une palette de peinture rappelant que Stanislas protégeait les arts. Ce somptueux décor constitue ainsi une magistrale synthèse du baroque italien, du baroque de l'Europe centrale, le tout, harmonisé par la culture française.
L'autre particularité de cet instrument est l'absence de tuyaux visibles : l'instrument se dissimule derrière le soubassement, les balustrades, les portiques en chêne sculpté et les pilastres de colonnes ajourés formés d'un réseau de lattes verticales qui laissent passer le son. Cet orgue est donc bien le seul à tuyaux cachés connu jusqu'à présent. Mais, au XVIIIe siècle, cette idée très novatrice lui avait valu de vives critiques chez des tenants d'un certain classicisme.
L'instrument traverse la Révolution sans être mis en vente. En 1823, le facteur Jean-Baptiste Gavot remplace les quatre soufflets cunéiformes par un réservoir à lanterne, porte l'étendue des claviers de 50 à 53 notes, remplace le dessus de la Voix humaine du Positif par un Hautbois et ajoute une grosse caisse avec son mécanisme comme en avaient déjà été pourvu les orgues de Dupont à Toul et à Nancy.
Vers la fin des années 1840, l'organiste Charles Caspar (1827-1905) convainc le curé, l'abbé Renaud, d'entreprendre une modernisation de l'instrument. Le curé fait appel à deux experts, Joseph Régnier (1808-1889) et Marie-Pierre Hamel (1786-1879). Le recours au facteur Claude-Ignace Callinet (1803-1874) s'avère impossible puisque celui-ci est occupé ailleurs. Par l'intermédiaire de Régnier, l'abbé Renaud fait alors appel à Jean-Nicolas Jeanpierre (1811-1873). Le contrat est signé en février 1850 pour la somme de 8 000 francs. Le facteur conserve le buffet et la plupart des travaux de Dupont, mais vide le Positif et transfère le contenu à l'intérieur du grand buffet, réduit le nombre de claviers à trois, dont un Récit expressif, et reconstruit les sommiers et la mécanique à laquelle il adjoint une machine Barker, avec une console détachée. En cours de chantier, la décision est prise d'ajouter une machine Barker, pour 1 800 francs. De nombreux nouveaux sont posés, mais l'essentiel des jeux de Dupont est conservé. La tuyauterie neuve est sous-traitée à Charles Benoît, de Mirecourt, à l'exception de trois jeux d'anches commandés à Paris chez Narcisse Mary. Réceptionné les 4 et 5 août 1852 par Hamel, Régnier et Théophile Stern (1803-1886), de Strasbourg, le nouvel instrument comporte 43 jeux répartis sur trois claviers et pédalier.
L'instrument est rapidement soumis à des transformations réalisées par Jeanpierre lui-même puis par son gendre, Théodore Jaquot (1878-1945). En 1861, le Cornet est remplacé par un Bourdon 16'. En 1884, une batterie d'anches neuve est posée au Grand-Orgue, la Gambe est renouvelée, une Gambe et une Voix céleste remplacent le Bourdon et la Dulciane au Récit, et la Flûte 4' de pédale cède sa place à un Violoncelle 8'. En 1894, le Prestant du Grand-Orgue est renouvelé et une Unda Maris prend la place du Nazard au Positif. En 1897, un ventilateur électrique est mis en place. En 1908, le diapason est haussé au ton moderne à 435 Hz, le Nazard du Grand-Orgue est remplacé par un Fugara 4' et la Flûte 8' reçoit des dessus harmoniques, les jeux d'anches du Positif et de la Pédale sont entièrement renouvelés, une Clarinette et un Cor de nuit sont ajoutés au Récit. En 1914, la traction est pneumatisée avec une nouvelle console détachée et, en 1928, le Positif devient expressif. Au terme de toutes ces modifications, l'instrument comprend 44 jeux et 55 rangs répartis sur trois claviers et pédalier.
Le classement de l'ensemble au titre des « Monuments historiques » le 28 février 1986, dans le cadre d'une restauration générale de l'église, est le point de départ d'une vaste campagne de restauration.
En 1991, lorsque Laurent Plet (1974-) démonte l'orgue pour permettre la restauration, entre 1993 et 1998, du buffet, de la fresque, et des sculptures, il ne reste que 13 jeux de Dupont auxquels s'ajoutent 12 jeux et les sommiers de Jeanpierre. La décision est alors prise de ne pas revenir à un état antérieur, mais de créer un nouvel état qui intègre au mieux tous les éléments anciens de Dupont et de Jeanpierre. Michel Chapuis (1930-2017) dresse les plans de reconstruction qui consistent à recréer un Positif de dos, entièrement neuf, avec la composition de Dupont, à rétablir le Grand-Orgue de Jeanpierre avec quelques inflexions plus classiques dans la composition (ajout de Tierces 3 1/5 et 1 3/5, une Quarte 2 mais sans Gambe 8 et Euphone 16), et à restaurer le Positif intérieur qui conserve sa tuyauterie de Dupont, le Récit expressif et la Pédale, qui passe de 25 à 30 notes, dans l'état de Jeanpierre en 1852. Les travaux de reconstruction sont confiés à Bertrand Cattiaux (1955-) qui souhaite travailler avec un sous-traitant, Laurent Plet, en ce qui concerne la restauration de la tuyauterie ancienne, la construction de tuyauterie neuve en copie, et une participation à l'harmonie. Les travaux débutent en 1998.
Le nouvel orgue est inauguré le 4 mai 2003 par Philippe Lefebvre (1949-) et par Michel Chapuis le 11 mai 2003.
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Lunéville, a commune in the Meurthe-et-Moselle department, is located at the confluence of the Meurthe and the Vezouze rivers in the Lorraine historical and cultural region.
The city is located 16 miles (25 km) southeast of Nancy, 29 miles (47 km) north of Épinal, 57 miles (92 km) west of Strasbourg and 190 miles (306 km) east of Paris.
History
Lunéville emerged from the shadows in the 10th century. A first castle was built to protect the bridge crossing over the Vezouze River, on the salt route used by salt workers and merchants.
At first, the town belonged to several German princes, before passing into the hands of Etienne (?-995), first count of Lunéville who became bishop (994-995) of Toul. His descendants owned the city until 1055. In 1243, the county was attached to the Duchy of Lorraine. Lunéville only developed from 1330 under the reign (1329-1346) of Duke Raoul I (1320-1346). Over the following three centuries, the history of the city was very turbulent with wars between different groups.
The old castle remained until 1612, when Henri II the Good (1563-1624) demolished it and built a new one which was burnt down in 1638 during the Thirty Years' War (1618-1648), and totally destroyed in 1678 by order of King (1643-1715) Louis XIV (1638-1715). When Duke Leopold I (1679-1729) of Lorraine arrived in 1702, he decided to build a modern palace whose plans were entrusted to architects Pierre Bourdict (1662-1712), Nicolas d'Orbay 1678-1742) and Germain Boffrand (1667-1754): this is the actual castle. Under his reign, the one by the regency (1729-1737) of his wife Élisabeth-Charlotte d'Orléans (1676-1744) then the reign (1737-1766) of ex-King of Poland and father-in-law of Louis XV, King of France, Stanislas Leszczynski (1877-1766), and the annexation of Lorraine to France in 1766, Lunéville was the capital of Lorraine while Nancy was the administrative center.
In 1766, the castle passed into the hands of the King (1715-1774) of France, Louis XV (1710-1774), who, not daring to destroy it, had it converted into barracks. In 1786, it was rebuilt with the permission of King (1774-1792) Louis XVI (1754-1793). On January 2, 2003, the castle was engulfed in flames. A short circuit in the chapel was the cause of the disaster. The fire then spread to the south wing, which then housed the military library, the faience museum and the former ducal apartments.
The Church
St. Jacques Church was built between 1730 and 1747, during the reign of François III (1708-1765), Duke (1729-1737) of Lorraine, on the initiative of the canons of St. Rémy Abbey. This Benedictine abbey founded in 999 by a Metz house count, Fulmar-le-Vieil, goes back to the origins of the city. In 1034, the Benedictines left and gave way to nuns who, in 1135, were replaced by St. Augustine regular canons. During and following episodes of war, the monastery discipline relaxed. In 1622, Jean des Porcelets de Maillane (1581-1634), bishop (1607-1634) of Toul, sent St. Pierre Fourier (1565-1640) to reinstate it. He established St. Rémy as the novitiate and the generalate of the St. Savior Order, grouping all regular canons abbeys in Lorraine.
Victims of wars, the abbey buildings were seriously damaged in the 17th century. When Duke Leopold Ist recaptured his Lorraine estates and settled in Lunéville in 1702, he built the actual castle. At the same time, the canons decided to rebuild the abbey to represent spiritual power with dignity facing the sovereign's political power. Plans were developed, in 1728, at the end of the reign of Leopold Ist. The abbot's hotel, now the actual presbytery, was rapidly built. The convent buildings now house City Hall.
The abbey church's corner stone was laid down on July 19, 1730, by the son of Leopold Ist, François III, but due to lack of financial resources, the construction work, entrusted to architect Jean-Nicolas Jennesson (1686-1755) and then to Jean-Nicolas Jadot (1710-1761)t, were suspended halfway of the facade.
In 1737, the King of Poland, Stanislas Leszczynski, was one of the losers in the Polish Succession War (1733-1738). As a compensation for the loss of his throne, a European settlement offered him the Lorraine and Bar duchies, while the sovereign at the time, François III, became Grand Duke of Tuscany. Stanislas installed his court in Lunéville, a city endowed with an imposing castle, but not with a religious building worthy of the dukedom's pomp. Both local churches were not suitable. On one hand, the St. Jacques parish church was small and falling into ruin. In that church there was a small organ (19 stops and 32 ranks over three manuals and pull-down pedal) built in 1702-1703 by organbuilder Claude Legros (1656-1723). As for another one, St. Rémy abbey church, it was under construction, but work was suspended.
That's why Stanislas decided, in 1743, to take down the old parish church and to transfer St. Jacques parish into St. Rémy abbey church. Facing protests from canons and parishioners, he offered to pay for the completion of the abbey church. The church architecture was then profoundly influenced by baroque art currently fashionable in Central and Oriental Europe. The church, consecrated on October 2, 1745, was dedicated to both St. Rémy and St. Jacques. At the Revolution, the abbey was abolished and the church lost its abbey church status to become only a parish church. This is when the St. Rémy name was dropped, leaving only St. Jacques.
To carry out the work, Stanislas entrusted the first architect of the duchy, Emmanuel Héré (1705-1763), with the design of the work remaining to be done, according to a Baroque aesthetic borrowed from his native Poland and breaking with Jean-Nicolas Jennesson's original classic design. Héré designed the interior decoration featuring Baroque patterns. He crowned the facade, executed in pink sandstone from the Vosges by architect Germain Boffrand, with two rococo towers culminating at 170 feet (52 meters), drawing inspiration, for part of it, from the project submitted in 1731 by Jean-Nicolas Jadot. Completed in 1747, these towers are crowned by two monumental statues by Barthelémy Guibal (1699-1757) representing St. Michael and St. John Nepomuk replacing the Faith and Hope ones initially planned. The decoration of the pediment was sculpted in 1749 by Joseph Belchamp (17..-17..).
The church was registered as a "historic monument" on September 20, 1926.
The Interior
The Rococo interior is rather plain. The "Marie-Thérèse yellow" whitewash brings in a nice yellow light. It presents two distinct parts: the chancel and the transept, which are inspired by the Nancy cathedral and forming a coherent ensemble of three almost identical apses, while the nave and the side aisles, with a width of 52.5 feet (16 meters), presents a hall-type structure which can be found in Lorraine large abbeys. The nave and the side aisles use the same vaulting type, a pendentive vault punctuated by transverse archways. The difference in height between the nave (63 feet / 19.3 meters) and the side aisles (55 feet / 16.7 meters) goes almost unnoticed. Large windows, inserted between the pillars also used as buttresses, provide maximum light.
Churches in the 18th century were more palaces than intimate prayer places. In the sumptuous royal court era, everything contributed to the solemnity of liturgy: finely sculpted stalls, wrought iron gates, silverware. Music held a large place in Lunéville, it also had to contribute to the divine worship. Musician angels are found on the organcase as well as music sheets and string, wind and percussion instruments on the front door and chancel woodwork. The organ gallery, Héré's master work, blends a rich decoration with perspective effects and appeals for its originality and its splendor. All this majesty was not for the sole glory of God.
The 18th century was also the "look" century and in this church, many elements honor Stanislas, his family and his native Poland: a fresco depicting St. Stanislas (1030-1079), bishop (1072-1079) of Cracow, a martyr, and king's patron saint, and the other one, depicting St. Catharine of Alexandria (c287-c305), patron saint of Queen Catherine Opalinska (1680-1747), are located high in the small aisles. Saints venerated in Poland are also represented: statues of St. Michael and St. John Nepomuk crowning the towers; a painting, behind the pulpit, of St. Hyacinth, apostle of Poland; inscriptions in the dome and Stanislas's funeral monument whose content was desecrated during the French Revolution.
The regular canons also left their imprints. Their founder, St. Augustine and their reformer, St. Pierre Fourrier, are portrayed on medallions in the chancel woodwork and in paintings on the first pillars of the lateral naves. The church's dedicatee, St. Rémy (c435-533) is portrayed in the fresco, painted by Eugène Girardet (1853-1907), located in the center of the apse and representing Clovis's christening in December 496. The main altar and the two large paintings in the chancel portraying St. Joseph and the Holy Family come from the former St. Jacques church. Both stained glass windows in the apse, illustrating the vocation and condemnation of St. James the Great, apostle and martyr, were executed in the Maréchal workshop in Metz, around 1870. St. Joseph altar and the confessionals, which replaced those magnificently sculpted and destroyed during the Revolution in 1793, date from the 19th century. The paneling in the chancel and the stalls surrounding the main altar were executed around 1745 by François Vallier (1698-?). The main altar comes from the former St. Jacques church. Made of marble, it was executed in 1713 by Renoult. The church also houses an imposing painting (6,5 feet by 5 feet / 2 meters by 1.5 meters), by an anonymous artist, representing Christ in the Garden of Olives.
The Organ
The Gallery Organ
This organ is a special 18th-century Lorraine heritage element due not only to the high artistic quality of the gallery and the organcase designed by architect Emmanuel Héré, but to the originality of its instrumental layout designed by organbuilder Nicolas Dupont (1714-1781), of Maxéville, who built in Lunéville, between 1749 and 1751, the only « hidden pipework » organ nowadays known in Europe.
The instrument was ordered in 1746, its construction began in 1747 and was inaugurated on February 21, 1751. It is not sure who ordered the instrument, but it seems that the canons paid for the instrument while Stanislas paid for the organcase. The ensemble - gallery and organcase - is the result of an extraordinary collaboration between architect Héré, organbuilder Dupont and painter André Joly (1706-?) to whom, according to recent studies, we must ascribe the trompe-l'oeil fresco.
The traditional organcase is here replaced with a stage setting, illustrating « the entrance into Paradise » made possible through religious music. According to Henri Macoin, this architecture was brought up in the theatrical sacred spirit designed by Roman Jesuit Andrea Pozzo (1642-1709), a perspective theoretician, whose ideas were introduced in Lorraine, in 1707-1708, by Francesco Galli di Bibiena (1659-1739) who came to build the Nancy opera house. This masterpiece is a remarkable synthesis of Italian and Austrian baroque art.
To execute this stage design, Héré designed a true architectural work and not only woodwork intended to include the action and the pipework. He included the ensemble - gallery and organcase - into the church structure, from the floor to vault, in three large vertical bays supported, in the lower section, by four ionic columns and, in the upper section, by four massive columns and Corinthian pilasters forming balustrade porticos at the forefront. The vault is decorated with a tracery decor and, in its summit, in a central ring, a coffer dome and a lantern in anamorphosis. To this Italian influence, Héré added rocaille designs, very fashionable at the time, and other elements inspired by central Europe.
The gallery balustrade supports four angels each playing a musical instrument (flute, lute, violin, bassoon) under the direction of a conducting angel standing on the upper balcony. In the center, a cartouche, crowned by the ducal crown, bearing Stanislas's coats of arms (Poland's eagle, Lithuania's horsemen and Leszczynski's buffalo), a white flag adorned with fleurs-de-lys (because as the last duke of Lorraine, Louis XV's stepfather, had to prepare the unification of his estates with France), a tambourine and a paint palette reminding that Stanislas protected the arts. This sumptuous decor constitutes a master synthesis of Italian and central Europe baroque culture adopted to the French one.
The other feature of this instrument is the absence of visible pipework: the instrument is hidden behind the substructure, the balustrades, the sculpted oak porticos and the openwork pilasters of columns forming a network of vertical shutters through which the sound comes out. This organ is definitely the only one with hidden pipework that is known of. In the 18th century, this very innovative idea voiced strong criticisms from supporters of classic forms.
The instrument goes through the Revolution without being put up for sale. In 1823, organbuilder Jean-Baptiste Gavot replaced the four wedge bellows by a horizontal reservoir, he extended the manual compass from 50 to 53 notes, he replaced the treble of the Vox humana with an Oboe and added a bass drum with its mechanism as installed in other Dupont organs in Toul and in Nancy.
By the end of the 1840s, organist Charles Caspar (1827-1905) persuaded the parish priest, Fr Renaud, to undertake the modernization of the instrument. The parish priest called two experts, Joseph Régnier (1808-1889) and Marie-Pierre Hamel (1786-1879). Organbuilder Claude-Ignace Callinet's (1803-1874) services proved to be impossible to secure because he was busy elsewhere. Through Régnier, Fr Renaud contacted Jean-Nicolas Jeanpierre (1811-1873). The contract was signed in February 1850 for 8,000 francs. The organbuilder retained the organcase and most of Dupont's work but he emptied the Positif de dos and transferred its content into the main organcase, he reduced the number of manuals to three, including an enclosed Récit, he rebuilt the windchests and the action, and installed a detached console. While under construction, it was decided to add a Barker machine, at the cost of 1,800 francs. Several new stops were added but most of Dupont's stops were retained. New pipework was subcontracted to Charles Benoît, of Mirecourt, except for three reed stops ordered in Paris to Narcisse Mary. Official delivery took place on August 4 and 5, 1852 by Hamel, Régnier and Théophile Stern (1803-1886), of Strasbourg. The new instrument included 43 stops over three manuals and pedal.
The instrument is rapidly modified first by Jeanpierre himself and then by his son-in-law, Théodore Jaquot (1878-1945). In 1861, the Cornet was replaced with a Bourdon 16'. In 1884, a new battery of reeds was installed in the Grand-Orgue, the Gambe was renewed, a Gambe and a Voix céleste replaced the Bourdon and the Dulciane in the Récit, and the Pedal Flute 4' was replaced by a Violoncelle 8'. In 1894, the Prestant in the Grand-Orgue was renewed and a Unda Maris took the place of the Nazard in the Positif. In 1897, an electric ventilator was installed. In 1908, the diapason was raised to modern 435 Hz, the Nazard in the Grand-Orgue was replaced with a Fugara 4' and the Flûte 8' received harmonic trebles, the reed stops in the Positif and in the Pedal were completely renewed, a Clarinet and a Nighthorn were added in the Récit. In 1914, the action was pneumatized with a new detached console and, in 1928, the Positif became enclosed. After all these modifications, the instrument had 44 stops and 55 ranks over three manuals and pedal.
As part of a general restoration of the church, the instrument and its case were registered as a "historic monument" on February 28, 1986. This certification was the starting point to a large restoration campaign.
In 1991, when Laurent Plet (1974-) disassembled the organ to allow for the restoration, between 1993 and 1998, of the organcase, the fresco and the sculptures, there were only 13 Dupont stops left. It was then decided not to return to a previous condition, but to create a new instrument which will include at best all ancient Dupont and Jeanpierre elements. Michel Chapuis (1930-2017) prepared the reconstruction project which included the installation of a completely new Positif de dos based on Dupont's composition, the restoration of Jeanpierre's Grand-Orgue while bringing some classical modifications in the composition (addition of 3 1/5 and 1 3/5 Thirds, a 2' Quarte but without an 8' Gambe and a 16' Euphone) and the restoration of the Positif intérieur while keeping Dupont's pipework, the enclosed Récit and the Pedal, extending from 25 to 30 notes, as they were in 1852. Reconstruction work was entrusted to Bertrand Cattiaux (1955-) who wished to work with a subcontractor, Laurent Plet, for the restoration of the old pipework, the construction of the new in replica pipework and his participation in the voicing. Work started in 1998.
The new organ was inaugurated on May 4, 2003, by Philippe Lefebvre (1949-) and by Michel Chapuis on May 11, 2003.
I. Positif de dos |
II. Grand-Orgue |
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Bourdon | 8' | 1Bourdon | 16' | |
7Flûte | 8' | 1Montre | 8' | |
Montre | 4' | 1Bourdon | 8' | |
Nazard | 2 2/3' | 2Flûte | 8' | |
Doublette | 2' | Prestant | 4' | |
Quarte de Nazard | 4' | 1Flûte | 4' | |
Tierce | 1 3/5' | Tierce | 3 1/5' | |
Larigot | 1 1/3' | Nazard | 2 2/3' | |
Fourniture | III | 1Doublette | 2' | |
Cymbale | II | Quarte de Nazard | 2' | |
Cromorne | 8' | Tierce | 1 3/5' | |
Voix humaine | 8' | 1Cornet 8' | V | |
Tremblant doux | 6Plein-Jeu | VII | ||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
III. Récit |
IV. Positif intérieur |
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Bourdon | 8' | 2Montre | 8' | |
2Flûte harmonique | 8' | 1Bourdon | 8' | |
3Gambe | 8' | 2Flûte | 8' | |
3Voix céleste | 8' | 2Salicional | 8' | |
2Flûte octaviante | 4' | 1Prestant | 4' | |
2Octavin | 2' | 2Flûte | 4' | |
5Cornet 8' | V | Nazard | 2 2/3' | |
2Trompette | 8' | 1Doublette | 2' | |
2Basson-Hautbois | 8' | 4Fourniture | VI | |
2Voix humaine | 8' | Trompette | 8' | |
2Cor anglais | 8' | Cromorne | 8' | |
Tremolo |
Pédale |
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2Violon | 16' |
2Bourdon | 16' |
1Flûte | 8' |
Flûte | 4' |
Bombarde | 16' |
Trompette | 8' |
Clairon | 4' |
1 | Jeu de Dupont / Dupont stop | |
2 | Jeu de Jeanpierre / Jeanpierre stop | |
3 | Jeu de Jaquot / Jacquot stop | |
4 | Jeu de Dupont et Jeanpierre / Dupont and Jeanpierre stop | |
5 | f0-f3 | |
6 | Permet la composition de Dupont à la Dom Bedos (Fourniture IV + Cymbale III) ou la composition de Jeanpierre, à la manière de Zeiger (VI-VIII-VI progressif puis dégressif plus aigu) / Allows Dom Bedos structure by Dupont (Fourniture IV + Cymbale III) or Zeiger structure by Jeanpierre (VI-VII-VI progressive then regressive in treble) |
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7 | À partir du deuxième DO / From tenor C |
I. Grand-Orgue |
II. Récit |
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Bourdon | 8' | Salicional | 8' | |
Principal | 8' | Unda Maris | 8' | |
Cor de nuit | 8' | Flûte octaviante | 4' | |
Flûte douce | 4' | Trompette | 8' | |
Tremolo | Tremolo |
Pédale |
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Soubasse | 16' |