Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
Orgue de jubé / Gallery Organ
Hermann 1959 / Boisseau 1960 et suivantes / Boisseau-Emeriau-Giroud-Synaptel 1992 / Cattiaux-Quoirin 2012, 2014 |
||
Orgue de choeur / Chancel Organ
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
Sur le site où s'élève, aujourd'hui, la cathédrale Notre-Dame de Paris, il existait, dès le IVe siècle, une basilique dédiée à saint Étienne que fait reconstruire Childebert Ier du temps où il est roi de Paris, vers 511. On construit, peu après, une deuxième église que l'on dédie à sainte Marie, c'est-à-dire Notre-Dame. Incendiée lors de l'invasion normande, elle est reconstruite vers 857.
En 1160, Maurice de Sully succède à Pierre Lombard comme évêque de Paris. Il décide de démolir les deux églises existantes et de procéder à la construction d'une toute nouvelle église plus vaste. La première pierre de cette nouvelle église est posée en 1163 par le roi Louis VII et le pape Alexandre III.
En 1177, le choeur est achevé et l'on débute la sculpture des portails de la façade. Ceux-ci sont achevés en 1208. La construction de la nef et du transept, entreprise dès 1180, est à peu près achevée quinze ans plus tard. Le maître-autel de la cathédrale est consacré le 19 mai 1182. Vers 1220, la construction de la façade occidentale est achevée jusqu'à la rosace alors que les travaux de finition des tours débutent en 1225. Les chapelles de la nef sont construites entre 1230 et 1240 alors que celles du croisillon nord sont achevées en 1250 et celles du croisillon sud en 1258. La tour méridionale est élevée entre 1225 et 1240 alors que la tour nord et la galerie, entre les deux tours, entre 1235 et 1250.
Le nom du premier architecte de Notre-Dame de Paris nous est inconnu, mais nous savons que Jean de Chelles prend une part active aux travaux et que Pierre de Montreuil, qui mourut en 1262, lui succéda, c'est lui qui achève les croisillons et les chapelles. Celles qui sont situées autour du choeur sont construites entre 1296 et 1320 par Pierre de Chelles, puis par Jean Ravy qui dresse les arcs-boutants du choeur. On peut affirmer que, vers 1363, la cathédrale est terminée. Raymond du Temple en est le dernier maître d'oeuvre.
Notre-Dame de Paris traverse les siècles sans grande histoire jusqu'au règne de Louis XIV. À la naissance de celui-ci, en 1638, Louis XIII décide de « reconstruire le grand autel de l'église cathédrale de Paris ». En 1699, Louis XIV confie à Robert de Cotte le soin de procéder aux aménagements souhaités. C'est ainsi que sont supprimés le jubé, les stalles et le maître-autel. Les colonnes gothiques sont plaquées de marbre, les murs intérieurs badigeonnés de blanc et les vitraux remplacés par des verrières blanches.
En 1771, le chapitre demande à l'architecte Jacques-Germain Soufflot d'abattre le trumeau du grand portail pour permettre le passage des dais processionnels. Pendant la Révolution, la flèche du transept, les statues des ébrasements des portails comme celles de la galerie des Rois sont détruites. Une partie de ces statues sont retrouvées près de deux siècles plus tard, en 1977, lors de fouilles effectuées sous la rue de la Chaussée d'Antin! Pour l'heure, la cathédrale devient entrepôt de vins, puis Temple de la Raison et de l'Être Suprême.
Comme la plupart des cathédrales et églises, elle est rendue au culte en 1802, après la signature du Concordat. C'est sans doute après avoir lu le livre de Victor Hugo intitulé « Notre-Dame de Paris » et publié en 1831 que le roi Louis-Philippe, par un décret émis en 1844, demande aux architectes Jean-Baptiste-Antoine Lassus (1807-1857) et Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) de restaurer la cathédrale.
De 1845 à 1864, Lassus et, surtout Viollet-le-Duc, restaurent, modifient, reconstituent la malheureuse cathédrale au nom de cet absolu qu'est le scientisme archéologique. Des statues des portails jusqu'à la flèche en passant par les statues de la galerie des Rois, la balustrade de la galerie de la Vierge et les chimères des tours (dont il ne subsistait que des moignons) presque toute l'ornementation monumentale de Notre-Dame est systématiquement refaite. Au cours du XIXe siècle, le baron Georges-Eugène Haussman, l'urbaniste de Napoléon III, fait exproprier et détruire toutes les maisons bâties autour de la cathédrale afin de mieux en dégager la façade.
Au cours des soulèvements de la Commune de 1871, la cathédrale a presque failli être brûlée par les communards et certains rapports suggèrent qu'un feu de chaises a même été allumé à l'intérieur de la cathédrale. De cet épisode, la cathédrale s'en est sortie intacte.
Les dimensions de la cathédrale sont imposantes: 130 mètres (427 pieds) de long sur 48 mètres (157 pieds) de large sur 35 mètres (115 pieds) de haut. Ses piliers ont un diamètre allant jusqu'à 5 mètres (16 pieds). Les tours ont une hauteur de 69 mètres (226 pieds) et 368 marches sont nécessaires pour se rendre au sommet. La tour Sud renferme le bourdon installé en 1400 et refondu en 1631. Louis XIV lui a donné pour nom "Emmanuel". Il pèse 13 tonnes et son battant 500 kg (1100 lb). Il ne sonne qu'aux grandes fêtes de l'année liturgique ainsi qu'à l'occasion de cérémonies exceptionnelles. Quant à la tour Nord, elle possède les quatre autres cloches qui, depuis 1856, remplacent celles datant du Moyen Âge et qui ont été envoyées à la fonte en 1791 pour en faire des canons. La flèche, élevée à la croisée du transept en 1860, veut imiter l'ancienne flèche du XIIIe siècle démolie à la Révolution. En chêne recouvert de plomb, elle pèse 750 tonnes.
La façade occidentale de la cathédrale est presque carrée. Elle a une largeur de 41 mètres (135 pieds) et une hauteur de 43 mètres (141 pieds), mis à part la portion excédentaire des tours. Elle est constituée de quatre éléments: les portails, la galerie des Rois, l'étage de la grande rosace et la grande galerie ajourée au-dessus de la rosace et des fenêtres qui relie les deux tours. La grande rosace, qui date de 1220-1225 et qui mesure 10 mètres (33 pieds) de diamètre, est l'une des plus grandes de l'époque. Deux autres grandes rosaces sont aussi présentes à chaque extrémité du transept.
À l'intérieur, une nef, formée de cinq travées doubles couvertes de voûtes sexpartites, bordée de fortes colonnes cylindriques et flanquée de doubles collatéraux; un vaste transept long de 48 mètres (157 pieds); un choeur de deux travées doubles, couvertes suivant le même principe; un hémicycle à sept pans; les doubles bas-côtés de ce choeur magnifique étant entourés d'un déambulatoire et d'une suite ininterrompue de chapelles. Tous ces éléments concourent à donner à Notre-Dame de Paris une magnifique ampleur.
Comme Notre-Dame de Reims, Notre-Dame de Paris ne cessa d'être intimement mêlée à l'histoire religieuse et politique de la France. Tous les siècles ont tenté, pour le meilleur ou pour le pire, de lui témoigner leur amour ou leur prédilection. Ce symbole de l'art gothique est le symbole de l'âme française.
Les orgues
L'orgue de tribune
L'histoire des instruments de Notre-Dame de Paris commence vers 1330. Le premier instrument est suspendu en nid d'hirondelle sous une fenêtre haute de la nef.
Vers les années 1400, on décide de placer un second instrument sur une haute et étroite tribune de pierre au-dessus du grand portail ouest alors que l'ancien orgue continue d'être utilisé. Ce nouvel instrument est achevé le 25 octobre 1403. Une vaste restauration débute en 1473 qui dure cinquante ans. L'instrument connaît alors diverses modifications et améliorations et un grand nombre de tuyaux sont restaurés. En 1609, on ajoute un second clavier en supprimant, pour le placer, le pédalier et sa mécanique.
L'instrument possède alors les trois sonorités normales: un plenum, une série de flûtes et une batterie d'anches, soit probablement un peu moins de 2 000 tuyaux. Un troisième clavier est ajouté en 1620 et un quatrième, en 1672. Aujourd'hui il ne reste plus que douze tuyaux de l'orgue médiéval.
Lorsqu'en 1730 la décision est enfin prise d'acquérir un orgue neuf, la France est entrée dans le "siècle des lumières" et l'ébénisterie médiévale doit disparaître. Ces travaux sont confiés à François Thierry. L'instrument est entièrement repensé : les claviers neufs ont 50 notes, ut1 à ré5: aux quatre claviers classiques, on ajoute, en troisième position, un clavier de Bombarde, ce qui est encore une nouveauté. Le Grand-Orgue comporte une Montre 32' et un Plein Jeu sur quatre registres. La batterie comporte une Bombarde et une seconde Trompette. Les divisions du Récit et de l'écho sont comme d'habitude. La pédale est renforcée. Le grand buffet neuf, à la mode du temps et dans un style Louis XV non encore dégagé de la raideur du grand siècle, est placé beaucoup plus haut et cache une partie de la rosace ouest. Cet orgue est utilisé pendant cinquante ans.
En 1783, François-Henri Clicquot intervient. Pour disposer de plus de place dans le Positif, un nouveau buffet de style Louis XVI est construit par Caillou. Tous les jeux de ce clavier sont refaits à neuf, sauf le Bourdon 8' et le Cornet, alors qu'un Bourdon 16' est ajouté et une Flûte 8' vient prendre la place de celle de 4'. Au Grand-Orgue, la plupart des tuyaux en étain sont remplacés sans changement au plan sonore : pour avoir une Flûte 8', on envisage seulement de déboucher le Bourdon alors que les anches sont entièrement refaites. Une Trompette est ajoutée au clavier de Bombarde. L'écho est reconstruit à la manière de Clicquot : Flûte, Bourdon, Trompette et Clairon. La pédale est de nouveau renforcie. Quant au buffet, il est agrandi jusqu'aux murailles par des panneaux de style Louis XVI surmontés de grands palmiers de bois.
Pendant la Révolution, l'orgue est utilisé pour des fêtes diverses, mais, bien que menacé par des arrêtés révolutionnaires, l'instrument n'a à souffrir que des années d'abandon comme fut le sort de la plupart des orgues en France. Il faut noter seulement la destruction à la hache des ornements qui rappelaient la monarchie et des fleurs de lys qui ornaient les mascarons à la base de deux des colonnes des buffets.
Dès 1828, l'état général laisse beaucoup à désirer. Quelques années plus tard commencent les travaux de restauration du bâtiment par Viollet-le-Duc et Lassus. La poussière dans les tuyaux, la fatigue d'une soufflerie trop dure, la pluie et le vent s'engouffrant dans les verrières en réfection amenènt le dernier des Dallery, Louis-Paul à proposer une mise au point avec de modestes modernisations dans la soufflerie.
Comme les travaux d'architecture absorbent encore tous les crédits, Viollet-le-Duc commande un instrument digne d'une cathédrale, mais sans luxe ni vaines recherches et en utilisant, le plus possible, le matériel existant. Le projet d'un "instrument de premier ordre à quatre claviers et pédalier suffisant pour les dimensions de l'église" naît en 1862.
En juin 1864, les travaux de restauration débutent sous la direction d'Aristide Cavaillé-Coll. Celui-ci regrette l'absence du Positif (supprimé par Viollet-le-Duc) et que la tribune ne puisse être abaissée. Il avance le grand buffet pour gagner de la profondeur et disposer les sommiers en étages. L'ensemble des jeux est appelé à former un tutti où tout est conçu pour se marier ensemble, donner une grande puissance et remplir l'immense vaisseau.
De là, l'introduction des mixtures progressives et de mutations jusqu'aux septièmes avec étagement par clavier pour assurer une liaison intime entre les fonds et les anches et leur donner, en même temps, de l'éclat. Par l'adoption de vents séparés et de pressions différenciées entre les plans sonores et entre les basses et les dessus d'un même plan, il permet d'assurer une harmonie ascendante. Pour alléger la transmission mécanique, il fait appel, comme à Saint-Sulpice, à la machinerie de leviers pneumatiques imaginée par l'organier anglais Barker en 1839.
L'orgue de Notre-Dame est joué à Noël, hors-concours, dans le cadre de l'exposition universelle de 1867. Une commission internationale est chargée de la réception officielle de l'instrument qui a lieu en février 1868. Selon les registres du chapitre, la bénédiction de l'instrument a eu lieu le vendredi 6 mars à 7 heures du soir par l'archevêque de Paris, Mgr Georges Darboy. Celui-ci a béni le nouvel orgue, de son siège, pendant qu'un vicaire de chœur, monté à la tribune, jetait l'eau bénite sur l'instrument.
En 1904, Charles Mutin effectue un relevage. Louis Vierne, nommé en 1900, demande à ce que la Clarinette et la Dulciane du Récit soient remplacés par un Diapason 8', une Octave 4' et une Fourniture IV. Les basses harmoniques des Bombade et Trompette du Récit sont remplacées par des tailles réelles. C'est un premier infléchissement néoclassique.
En 1924, la soufflerie est électrifiée.
En 1932, Joseph Beuchet effectue un second relevage avec modification de jeux : à la Pédale, ajout d'un Violoncelle 16' et d'un Bourdon 8'; au Grand-Choeur, une Flûte 8'; au Récit, une Cymbale prend la place du Nasard qui passe au Positif à la place du Piccolo.
Sous la direction de Pierre Chochereau, l'orgue subit, en 1963, les modifications suivantes (intervention de Jean Hermann et Robert Boisseau) : la pédale est portée à 30 jeux par l'addition d'une Petite pédale de 11 jeux; création d'un Plénum de 32' dans la tradition classique entraînant un réaménagement du Plein Jeu aux 5 claviers; création d'un Grand Choeur d'anches plus puissant et un peu "classisé"; création d'un petit Récit classique de 2 jeux; suppression des machines Barker, nouvelle console, transmission électrique, combinateur électronique.
En 1989, le Ministère de la Culture décide d'entreprendre une restauration complète et une modernisation de la traction. Le contrat est attribué, en 1990, à Jean-Loup Boisseau et à son associé Bertrand Cattiaux.
La restauration de l'orgue de Notre-Dame a réuni deux mondes jusque-là étrangers l'un à l'autre : la facture d'orgue (Maisons Boisseau, Emeriau, Giroud) et l'informatique (Maison Synaptel). D'une part, un artisanat de haut niveau, celui d'un pays dont le patrimoine organistique est très riche et où la politique de restauration des orgues anciens, poursuivie tant par l'État que par les municipalités, a permis de former des facteurs d'une compétence internationalement reconnue. D'autre part, le monde des ingénieurs, intégrateurs de systèmes informatiques dans les industries de pointe, aéronautique, astronautique ou télécommunications.
Près de 900 tuyaux de bois sont nettoyés à la brosse, au compresseur, repeints et reteintés; 7 000 autres sont nettoyés par ultrasons dans un bain d'eau neuve; les Principaux du Grand-Orgue et du Positif sont repavillonnés; ajout de chamades 8' et 4' au Grand-Orgue ainsi que divers accessoires.
Réfection de la console et de l'ensemble des transmissions par Synaptel : gestion purement numérique grâce à sept ordinateurs. Avec ce système unique au monde, l'organiste peut mémoriser, travailler et restituer son interprétation. Il peut régler la valeur d'enfoncement de la touche qui correspond au seuil de déclenchement de la soupape. Il dispose d'un logiciel d'édition et de génération de combinaisons qui lui permet de créer, de modifier, de mémoriser, sur diquettes, une infinité de collection de combinaisons. Avec la passerelle MIDI, il peut, après avoir joué, s'écouter afin d'évaluer son jeu ou sa registration.
Attendue depuis plusieurs années, la rénovation du grand orgue débute le 16 janvier 2012. Sous la maîtrise d'ouvrage de l'État et à la suite de l'approbation de la Commission Nationale des Monuments Historiques, ces travaux s'échelonneront en deux phases :
Ces travaux financés par l’État, propriétaire de l’instrument, sont confiés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles - Île-de-France, après appel d’offre public à deux facteurs d’orgues associés pour l’occasion : Bertrand Cattiaux et Pascal Quoirin. La maîtrise d’œuvre est assurée par Éric Brottier, technicien conseil de la Direction des Patrimoines.
Le 20 septembre 2014, le grand orgue restauré est inauguré par les trois organistes de fonction : Jean-Pierre Leguay, Philippe Lefebvre et Olivier Latry.
Les organistes
Parmi les plus célèbres organistes qui se sont succédés, on dénote, avec leur date de présence à la tribune:
Les organistes actuels, depuis 1985, sont Olivier Latry, Philippe Lefebvre, et Jean-Pierre Leguay. Ce dernier est devenu organisme émirite en 2015 et remplacé par Vincent Dubois.
L'orgue de choeur
Le premier orgue de choeur est commandé en 1839 à la maison Daublaine-Callinet, de Rouffach, en Alsace. Cet orgue de 10 jeux s’avère, dès le début, trop petit et on ne sait même pas s’il fut installé dans le choeur de la cathédrale ou dans une salle attenante. Toujours est-il qu’il fut vendu en 1842 à la paroisse de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn où il se trouve toujours.
En 1841, un deuxième instrument, toujours de la maison Daublaine-Callinet, est installé dans le choeur, côté Évangile. En 1857, cet orgue ne correspond plus au style imposé par Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, architecte de la restauration de la cathédrale. Il est vendu à l’église Saint-Etienne, de Roanne, en Loire. En 1863, un troisième instrument est construit par la maison Merklin. L’orgue est de pur style romantique avec un buffet gothique dessiné par Viollet-le-Duc. Il posséde 17 jeux répartis sur deux claviers et pédalier et est placé du côté gauche du choeur dans la troisième travée. En 1890, Joseph Merklin réalise une restauration et transforme la transmission en électro-pneumatique dont il vient d’acquérir les brevets. Cette transmission permet des combinaisons jusque là inimaginables. Toutefois, cette modernisation n’est pas très fiable. En 1911, la maison Mutin doit restaurer entièrement l’instrument. En 1928, l’orgue est doté d’un moteur de soufflerie électrique. En 1938, la maison Beuchet, de Nantes, effectue quelques réparations, mais l’instrument se trouve en piteux état. En 1953, Jean Hermann remplace le moteur électrique et modifie l’alimentation. En 1960, il électrifie la transmission. Ces deux dernières interventions ne sont pas un succès et contribuent à sonner le glas de l’orgue Merklin.
En 1966, Robert Boisseau reprend l’entretien de l’instrument et propose la construction d’un orgue neuf dans le buffet de 1863. En 1969, il livre le nouvel orgue qui possède 28 jeux répartis sur deux claviers et pédalier avec transmission mécanique des claviers et électrique des jeux. En 1970, une Flûte de 16’ est ajoutée à la pédale, mais installée en dehors du buffet. En 1978, un Bourdon de 16’ est également rajouté. En 1981 et 1989, Boisseau effectue deux relevages à la suite des travaux effectués dans la cathédrale. Le jeu de Chalumeau 4’ de la pédale est remplacé par un Clairon 4’ et un combinateur électronique est installé. En 2005, Philippe Guyonnet exécute un dépoussiérage tandis que Bertrand Cattiaux effectue un accord général de l'instrument.
On the site where Notre-Dame Cathedral in Paris now stands, there was, since the 4th century, a basilica dedicated to St. Etienne that was rebuilt by Childebert Ist while he was King of Paris, around 511. A second church dedicated to the Virgin Mary, or Notre-Dame, was also built near the first basilica. The Notre-Dame church was burnt down during the Norman invasion and rebuilt around 857.
In 1160, Maurice de Sully succeeded to Pierre Lombard as Bishop of Paris. He decided to demolish both existing churches and to proceed with the construction of a new larger church. The first stone of this new church was laid, in 1163, by King Louis VII and Pope Alexander III.
In 1177, the chancel was completed and the sculpture of the facade's portals began. These will be completed in 1208. The construction of the nave and the transept, that began in 1180, were nearly completed fifteen years later. The main altar of the cathedral was consecrated on May 19, 1182. By 1220, the west facade was erected up to the rose window and the completion works on the towers began in 1225. The nave chapels were built between 1230 and 1240 while those in the north transept were completed in 1250 and those in the south transept, in 1258. The south tower was built between 1225 and 1240 while the north tower and the high galery between both towers, between 1235 and 1250.
The name of the first architect of Notre-Dame is still unknown. The first recorded name is Jean de Chelles. He was succeeded by Pierre de Montreuil who completed the transept and the chapels. De Montreuil died in 1262. The chapels located around the chancel were built between 1296 and 1320 by Pierre de Chelles and then by Jean Ravy who also erected the flying buttresses of the chancel. By 1363, the cathedral was completed and the last architect was Raymond du Temple.
The cathedral went without major events throughout the centuries until the days of King Louis XIV. When he was born, in 1638, his father, King Louis XIII, decided to « rebuild the main altar in the cathedral of Paris ». In 1699, King Louis XIV asked Robert de Cotte to carry on with the necessary modifications. That is when the rood screen, the stalls and the main altar were removed. The Gothic-styled pillars were covered with marble, the interior walls whitewashed and the stained-glass windows replaced with white glass.
In 1771, the Chapter asked architect Jacques-Germain Soufflot to remove the pier from the main portal in order to make way for the processionnal canopy. During the Revolution, the transept's spire, the portal statues and those from the Kings' Gallery were all destroyed. Remnants of these statues were found two centuries later, in 1977, when excavations were carried on Chaussée d'Antin Street! During that period, the cathedral became of wine warehouse and then Temple of Reason and of the Supreme Being.
After the Concordat was signed, the cathedral was returned to worship in 1802. It is certainly after reading Victor Hugo's book entitled « Notre-Dame de Paris », published in 1831, that King Louis-Philippe asked, by a decree signed in 1844, architects Jean-Baptiste-Antoine Lassus (1807-1857) and Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (1814-1879) to restore the cathedral.
From 1845 to 1864, Lassus and, mainly Violet-le-Duc, restored and modified the wretched cathedral according to the absolute principle of archeological scientism. From the portal statues to the transept's spire including the statues from the Kings' gallery, the rail from the Virgin's galery and the towers' chimeras (only stumps were left), almost all the cathedral's monumental ornementation was systemically rebuilt. During the 19th century, Baron Georges-Eugène Haussman, Napoleon III's city planner, had all houses built around the cathedral expropriated and demolished in order to free the facade.
During the Commune uprisings of 1871, the cathedral was almost burnt down by the communards and reports support the fact that a fire, made of chairs, was set up inside the cathedral. From this episode, the cathedral came off undamaged.
The dimensions of the cathedral are imposing: 130 meters (427 feet) long by 48 meters (157 feet) large by 35 meters (115 feet) high. Its pillars are up to 5 meters (16 feet) in diameter. The towers are 69 meters (226 feet) high and there are 368 stairs to climb to access to the top. The south tower houses the bourdon installed in 1400 and recast in 1631. King Louis XIV had it nicknamed "Emmanuel". It weights 13 tons and its clapper weights 500 kg (1100 lb). The bell rings only on the church's main liturgical feats and for exceptionnal ceremonies. Since 1856, the north tower houses four other bells that replaced the ones dating from the Middle-Ages that were sent to the foundry in 1791 to make cannons. The transept's spire, rebuilt in 1860 in the style of the 13th-century one that was destroyed during the Revolution, is made of oak covered with lead and weights 750 tons.
The western facade is almost square. It is 41 meters (135 feet) large by 43 meters (141 feet) high excluding the exceeding portion of the towers. It is made of four elements: the portals, the Kings' gallery, the large rose window, and the large pierced gallery above the rose window that links the two towers. The large rose window, dating from 1220-1225, is 10 mters (33 feet) in diameter and is one of the largest rose windows ever built in that period. Two other large rose windows are also located at each end of the transept.
Inside, the nave is formed by five double bays topped by six-part vaults bordered with large cylindrical pillars and flanked by double side aisles; a 48 meter-long (157 feet) transept; a chancel formed by two double bays topped in the same style; a 7-sided hemicycle; the double lower sides of this magnificent chancel is surrounded by an ambultory and an uninterrupted series of chapels. All these elements contribute to give a magnificent extent to the cathedral.
Like Notre-Dame in Reims, Notre-Dame of Paris is intimately related to the religious and political history of France. Every century attempted, for the better or the worst, to show its love and its fondness. This Gothic-art symbol is the symbol of the French soul.
The Organs
The Gallery Organ
The history of organs in Notre-Dame began around 1330. The first instrument was located in a bird's nest located under a high window in the nave.
By 1400, it was decided to install a second instrument on a high and narrow stone gallery above the western portal while the old organ will still still be used. This new organ was completed on October 25, 1403. A major restoration began in 1473 and would last 50 years. Many modifications to the instrument were carried out including the restoration of a lage number of pipes. In 1609, in order to add a second manual keyboard, the pedalboard and its action were removed.
The instrument has three normal tonal structures and about 2000 pipes: a plenum, a flue chorus and a battery of reeds. A third manual keyboard is added in 1620 and a fourth one, in 1672. From this instrument, only twelve pipes are extant.
When, in 1730, it was finally decided to order a new organ, France was entering into the "Age of Enlightenment" and medieval woodworking was to disappear. The contract is awarded to François Thierry. The instrument was completely redesigned: the new keyboards have 50 notes, C1 to d5, and to the four classic manuals, a new one is added as third manual: Bombarde. The Grand-Orgue has a 32' Montre and a Plein Jeu on 4 octaves. The battery of reeds now includes a Bombarde and a second Trompette. Récit and Écho manuals are as usual. The pedal division is enlarged. The new large main organ case, in a Louis XV style not yet completely free of the rigidity of the "Great Age", is installed higher and partly hide the west rose window. This organ will be used for the next fifty years.
In 1783, François-Henri Clicquot intervenes. To make room in the Positif division, a new Louis XVI style organ case is built by Caillou. All the stops of this division are rebuilt except for the 8' Bourdon and the Cornet. A 16' Bourdon is added and a 8' Flute replaces the 4' Flute. In the Grand-Orgue division, almost all tin pipes are replaced without any tonal change. In order to have an 8' Flute, it was considered to uncap the Bourdon. New reeds replace the old ones. A Trompette is added in the Bombarde divisioin. The Écho division is rebuilt according to Clicquot's principles: Flute, Bourdon, Trompette and Clairon. The pedal division is again enlarged. The organ case is enlarged up to the exterior walls with Louis XVI pannels topped by large wooden palm trees.
During the Revolution, the organ was used for many festivities but, even it was threatened by revolutionnary decrees, the instrument only suffered from years of neglect as it was the fate of many French organs during that period. Only monarchy-reminding ornemental elements and fleurs de lys located on the basement portion of the organ case were hacked out.
In 1828, the general condition of the organ was not good at all. Soon after began the restoration work on the building itself by Lassus and Violet-le-Duc. Dust accumulated in the pipework, fatigue appeared in the difficult winding system, while rain and wind were coming in from the stained-glass windows being restored. These conditions lead to an intervention from Louis-Paul Dallery, the last Dallery organbuilder, who proposed a tune-up with simple modifications to the winding system.
As the architectural restoration works used up all the available credits, Viollet-le-Duc ordered an instrument worthy of a cathedral but without luxuries and worthless research. All existing material should be reused as much as possible. The projet, presented in 1862, called for "a first-class instrument (four manuals and pedal) large enough for the church".
Restoration works on the organ began in June 1864 under the supervision of Aristide Cavaillé-Coll. Two situations were deplorable: first, the Positif case had been removed by Viollet-le-Duc and second, the gallery would not be lowered. The large main organ case is brought forward in order to gain depth and to layout winchests on seperate floors. All voices should produce a tutti where every sound can blend with each other, be powerful and fill the large church.
From these requirements, progressive mixtures and mutations up to the seventh spread throughout the manuals were introduced in order to ensure a close bond between the foundations stops and the reed stops and, at the same time, to add brightness. By choosing the use of seperate wind and different pressures between tonal divisions and between the bass and treble in the same division, an ascending harmony was possible. In order to alleviate the mechanical action, he installed, like he had done at St. Sulpice, pneumatic lever machines developed by British organ builder Barker in 1839.
Notre-Dame organ was first heard, on Christmas Day 1867, as part of the World Fair without being in the competition. The instrument was officially received, in February 1868, by an international commission. According to parish records, the instrument was blessed on Friday, March 6 at 7 pm, by Archbishop Georges Darboy from his seat while a parish priest went to the gallery and sprinkled the instrument with holy water.
In 1904, a restoration was carried out by Charles Mutin. Appointed in 1900, titular organist Louis Vierne asked for the Clarinette and the Dulciane from the Récit be replaced with an 8' Diapason, a 4' Octave and, a Fourniture IV. The harmonic lower notes from the Bombarde and Trompette in the Récit division were replaced with full-length pipes. It was the first neo-classical change.
In 1924, the blowing system is electrified.
In 1932, Joseph Beuchet carried out a second restoration with modifications to the stop list: in the Pedal division, a 16' Violoncelle and a 8' Bourdon are added; in the Grand-Choeur division, an 8' Flute is added; in the Récit division, a Cymbel replaces the Nasard who is transferred to the Positif division replacing the Piccolo.
Under the supervision of Pierre Cochereau, in 1963, the following modifications were carried out by Jean Hermann and Robert Boisseau: the Pedal division now has 30 stops with the addition of an 11-stop Small Pedal division; creation of a 32' Plenum in the classical tradition leading to a new layout of the Plein Jeu on the five manuals; creation of a more powerful and more classic Reeds Grand Choeur; creation of a small 2-stop classic Récit; removal of the Barker machines, new console, new electric action, electronic combinator.
In 1989, the Ministry of Culture decided to launch a complete restoration of the instrument including the modernization of the action. The contract was awarded, in 1990, to Jean-Loup Boisseau and his associate, Bertrand Cattiaux.
The restoration brought together two worlds who were, up to then, completely strangers to one another: organ building (organ building firms Boisseau, Emeriau, Giroud) and computing (Synaptel). On one side, high-level workmanship in a country where organ building heritage is very rich and where historic organ restoration policies, carried out by the State and the municipalities, allowed to train internationally renowned organ builders. On the other side, the world of engineers, computer system integrators in aeronautics, astronautics or telecommunications industries.
Close to 900 wooden pipes were brush-cleaned, compressor-cleaned, repainted and restained; 7000 others were ultrasound-cleaned in a new water bath; the Principals in the Grand-Orgue and Positif divisions received new tuning slots; 8' and 4' chamades were added in the Grand-Orgue division. Other accessories were also added.
The console and the transmissions were refurbished by Synaptel and everyting is now under the numerical control of seven computers. With this unique system, the organist can memorize, work and restore his performances. He can set the touch depth of manuals which correspond to the valve opening timing. He has access to a combination editing and generating software that let him create, modify, memorize, on disks, a multitude of combinations. With the MIDI gateway, he can hear himself, after he has completed a performance, in order to evaluate his performance or his registration.
In the planning for several years, the renovation of the main organ began on January 16th, 2012. Under the workmanship of the State and following the approval by the National Commission of Ancient Monuments, these works will be divided into two stages:
These works, financed by the State, owner of the instrument, were entrusted by the Regional Direction of Cultural Affairs - Île-de-France, after a public invitation to tender to two independent organbuilders who decided, for the occasion, to work together: Bertrand Cattiaux and Pascal Quoirin. The supervision is entrusted to Éric Brottier, senior technician for the Direction of Heritages.
The new restored organ was inaugurated on September 20th, 2014 in a concert given by the three cathedral organists: Jean-Pierre Leguay, Philippe Lefebvre and Olivier Latry.
The Organists
Among the most famous titular organists, there are, along with their dates of tenure:
Since 1985, the titular organists are Olivier Latry, Philippe Lefebvre, and Jean-Pierre Leguay. The latter one has been appointed organist emeritus in 2015 and was replaced by Vincent Dubois.
The Chancel Organ
The first chancel organ is ordered in 1839 from Daublaine-Callinet, of Rouffach, in Alsace. Right from the beginning, this 10-stop organ proved to be too small and we do not even know whether it was installed in the chancel or in an annexed room. The fact remains that it was sold in 1842 to the Cordes-sur-Ciel parish, in Tarn, where it is still in use.
In 1841, a second instrument, still built by Daublaine-Callinet, is installed in the chancel on the Gospel side. In 1857, this organ did not fit any more with the style imposed by Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, the cathedral's restoration architect. It was sold to St Étienne church, of Roanne, in Loire. In 1863, a third instrument is built by Merklin. The pure romantic style organ in installed in a Gothic organcase designed by Viollet-le-Duc. It had 17 stops over two manuals and pedal and was installed on the right hand side of the chancel in the third bay. In 1890, Joseph Merklin carries out a restoration and transforms the transmission into an electro-pneumatic action which he had just acquired the rights. This transmission allowed unthinkable combinations up to now. Nevertheless this modernization was not very dependable. In 1911, organbuilder Mutin had to completely restore the instrument. In 1928, an electrical blower is installed. In 1938, organbuilder Beuchet, of Nantes, executes some repairs, but the instrument is in a deplorable condition. In 1953, Jean Hermann replaces the electric motor and and modified the wind system. In 1960, the action is electrified. These last two interventions are not too successful and contribute to sound the death of the Merklin organ.
In 1966, Robert Boisseau is appointed responsible of the maintenance of the instrument and proposes the construction of a new organ in the 1863 organcase. In 1969, he delivers a new 28-stop organ with two manuals and pedal with mechanical key action and electrical stop action. In 1970, a 16' Flûte is added in the pedal division but installed outside the organcase. In 1978, a 16' Bourdon is also added. In 1981 and 1989, Boisseau executes two renovations following construction works in the cathedral. The 4' Chalumeau in the pedal division is replaced with a 4' Clairon and an electronic combinator is installed. In 2005, a cleaning operation is carried out by Philippe Guyonnet and a general revoicing is executed by Bertrand Cattiaux.
I. Grand-Orgue |
II. Positif |
|||
---|---|---|---|---|
Violon-basse | 16' | Montre | 16' | |
Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
Montre | 8' | Salicional | 8' | |
Flûte harmonique | 8' | Unda maris | 8' | |
Bourdon | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Prestant | 4' | |
Octave | 4' | Flûte douce | 4' | |
Doublette | 2' | Nazard | 2 2/3' | |
Fourniture harmonique | II-V | Doublette | 2' | |
Cymbale harmonique | II-V | Tierce | 1 3/5' | |
Bombarde (TC) | 16' | Fourniture | V | |
Trompette | 8' | Cymbale | V | |
Clairon | 4' | Clarinette | 16' | |
Cornet (REC) | V | Cromorne | 8' | |
1Trompette | 8' | Clarinette | 4' | |
1Clairon | 4' |
III. Récit |
IV. Solo |
|||
---|---|---|---|---|
Quintaton | 16' | Bourdon | 32' | |
Diapason | 8' | Principal | 16' | |
Viole de Gambe | 8' | Principal | 8' | |
Voix céleste | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Flûte traversière | 8' | Grande quinte | 5 1/3' | |
Bourdon céleste | 8' | Prestant | 4' | |
Octave | 4' | Grande tierce | 3 1/5' | |
Flûte octaviante | 4' | Nazard | 2 2/3' | |
Quinte | 2 2/3' | Septième | 2 2/7' | |
Octavin | 2' | Doublette | 2' | |
Bombarde | 16' | Grande fourniture 32' | II | |
Trompette | 8' | Fourniture 16' | V | |
Basson-Hautbois | 8' | Cornet | II-V | |
Voix humaine | 8' | Cymbale | V | |
Clairon | 4' | Cornet | II-V | |
Tremolo | Cromorne | 8' | ||
Hautbois (REC) | 8' | |||
Non expressif / Unenclosed | 1Trompette (GO) | 8' | ||
Cornet | V | 1Clairon (GO) | 4' | |
Hautbois | 8' | |||
1Trompette (B/D) | 8' | |||
1Régale | 8' | |||
1Clairon | 4' | |||
1Trompette (GO) (B/D) | 8' | |||
1Clairon (GO) | 4' |
V. Grand Choeur |
Résonnance |
|||
---|---|---|---|---|
Principal | 8' | Bourdon | 16' | |
2Bourdon | 8' | Principal | 8' | |
2Prestant | 4' | Bourdon | 8' | |
2Nazard | 2 2/3' | Prestant | 4' | |
2Doublette | 2' | Flûte | 4' | |
2Tierce | 1 3/5' | Neuvième | 3 5/9' | |
Larigot | 1 1/3' | Grosse Tierce | 3 1/5' | |
Septième | 1 1/7' | Onzième | 2 10/11' | |
Piccolo | 1' | Nazard | 2 2/3' | |
Plein-Jeu | II-V | Flûte | 2' | |
2Cornet 8' | V | Tierce | 1 3/5' | |
Tuba Magna | 16' | Larigot | 1 1/3' | |
Trompette | 8' | Flageolet | 1' | |
Clairon | 4' | Fourniture | III | |
Cymbale | III | |||
Basson | 18' | |||
Basson | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Tremblant | ||||
Chimes |
Pédale |
|
---|---|
Principal | 32' |
Contrebasse | 16' |
Soubasse | 16' |
Grosse quinte | 10 2/3' |
Flûte | 8' |
Violoncelle | 8' |
Grande Tierce | 6 2/5' |
Quinte | 5 1/3' |
Septième | 4 4/7' |
Octave | 4' |
Contre-Bombarde | 32' |
Bombarde | 16' |
Basson | 16' |
Trompette | 8' |
Basson | 8' |
Clairon | 4' |
1Trompette (GO) | 8' |
1Clairon (GO) | 4' |
1Trompette (REC) | 8' |
1Clairon (REC) | 4' |
1Régale (REC) | 8' |
1 | En chamade / Horizontal | |
2 | Cornet non posté / Non mounted Cornet |
Grand-Orgue |
Positif |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Bourdon | 8' | |
Montre | 8' | Viole | 8' | |
Bourdon | 8' | Prestant | 4' | |
Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
Nasard | 2 2/3' | Nazard | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | Doublette | 2' | |
Tierce | 1 3/5' | Tierce | 1 3/5' | |
Fourniture | II | Larigot | 1 1/3' | |
Cymbale | IV | Cymbale | IV | |
Trompette | 8' | Cromorne | 8' | |
Clairon | 4' | Tremblant | ||
1Dessus en chamade | 8' |
Pédale |
||||
---|---|---|---|---|
Flûte | 16' | |||
Soubasse | 16' | |||
Flûte | 8' | |||
Flûte | 4' | |||
Flûte | 2' | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
1 | À partir de / From c3 |