Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Enregistrements Recordings |
Références References |
Retour Return |
![]() |
Orgue de tribune / Gallery Organ Casavant, Opus 916/2400, 1922/1957/1960 Guilbault-Thérien, 1988
|
|
![]() |
Orgue de choeur / Chancel Organ Providence, 1964
|
|
![]() |
Orgue de chapelle / Chapel Organ Pels 1958 / Lessard 2006
[click on the image or here to obtain a larger picture] |
la ville de Chicoutimi, sise à la confluence des rivières Chicoutimi et Saguenay et 200 km (125 milles) au nord de la ville de Québec, est le principal centre urbain dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Historique
Au départ, son territoire aurait été fréquenté par les tribus montagnaises du Saguenay. Ces Amérindiens, qui étaient nomades dans la région du Saguenay, bien avant l’arrivée des Européens, empruntaient les portages aux abords de la rivière Chicoutimi pour se rendre au lac Kénogami, puis au lac Saint-Jean (lac Piekouagami à l’époque). L’actuel site de la ville, qui marque la fin de la navigation sur la rivière Saguenay, servait de lieu de rencontre pour ces tribus. Il y eut également une présence iroquoise, trois millénaires avant notre ère.
Le 1er septembre 1535, Jacques Cartier découvre la région ainsi que le fjord du Saguenay. De 1615 à 1641, les Récollets, arrivés à Tadoussac avec Samuel de Champlain le 25 mai 1615, essaient d'établir une mission dans la région. Une première messe est célébrée le 11 juillet 1617 à Tadoussac par le père Paul Huet. Ces essais sont de courte durée. Les Récollets sont remplacés par les Jésuites avec l'arrivée du père Paul LeJeune à Tadoussac le 2 juin 1641.
Du 11 au 16 juillet 1647, le père Jean DeQuen,à la demande des tribus du lac Piekouagami (lac Saint-Jean) atteintes d’une épidémie dévastatrice, emprunte la rivière Chicoutimi pour atteindre le lac Kénogami, puis le lac Saint-Jean. En mai 1652, comme l’épidémie perdure, les Jésuites établissent une mission au Lac-Saint-Jean en empruntant pour s'y rendre la même route que le père Jean DeQuen. Les missionnaires emprunteront cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tribus victimes de l'épidémie et de la guerre contre les Iroquois. La première mention du nom « Chicoutimi » remonterait à cette époque.
Selon le père Louis Babel, « Chicoutimi » a dû être tiré de la langue montagnaise et non pas de la langue des Cris qui vivent dans le Nord-Ouest. Il vient des deux mots montagnais tcheko (enfin), timi (profond). Les Amérindiens, descendant du lac pour se rendre à Tadoussac, en arrivant au bas de la battue, devaient naturellement pousser ce cri : « oh! Tcheko timi, » enfin c’est profond, le t se faisant très peu sentir, a disparu par l'usage.
En décembre 1674, Louis XIV, roi de France, fait du territoire du Saguenay un « domaine royal », c'est-à-dire un territoire réservé dont les revenus sont versés directement dans les coffres du roi. Ce territoire est officiellement proclamé par l'intendant Gilles Hocquart, le 23 mai 1733, selon une carte dressée en 1732 par le Sieur Joseph-Laurent Normandin.
La construction du poste de Chicoutimi débute le 24 juin 1676, et les travaux seront complétés le 27 septembre suivant. Ce poste comprend une chapelle construite par le charpentier Jean Langlois.
Il y a reprise des missions lorsque le jésuite Pierre Laure arrive en juin 1720 en tant que missionnaire résidant. Le 15 août 1726, celui-ci célèbre la messe pour la première fois dans la nouvelle église qu'on vient de construire à Chicoutimi et qui remplace celle érigée en 1676. Cette nouvelle chapelle s'écroulera en 1856.
À la Conquête, en 1760, les autorités anglaises adopte la même conduite que Louis XIV concernant le domaine royal et accordent les mêmes privilèges et les mêmes conditions à des compagnies privées.
En 1835, une pétition de plus de 1 800 habitants du comté de Saguenay demande qu'une certaine étendue de territoire, dans le comté, puisse leur être accordée aux fins de s'y établir. Le 11 juin 1838, 14 pionniers, provenant de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul, s'aventurent sur le territoire du Saguenay pour commencer la conquête du sol par la colonisation; leurs familles suivront le 20 octobre 1838. À cette date, la Compagnie de la Bais d'Hudson détient le monopole sur le territoire et le bail renouvlable conclu avec le gouvernement qui n'expire qu'en 1842. Toutefois, à cette date, le gouvernement ouvre le territoire à l'agriculture, rassure les personnes présentes sur le territoire et invite à la colonisation. L'arrivée d'entrepreneurs tels William Price et Peter McLeod qui s'ajoute à la présence de la Compagnie de la Baie d'Hudson ainsi que la nomination, le 20 octobre 1842, de l'abbé Chales Pouliot comme premier missionnaire résidant marquent le début de la colonisation.
Les Jésuites desservent la région jusqu'en 1782. Après cette date, un prêtre séculier vient annuellement y passer quelques semaines. Le 15 octobre 1844, les Oblats de Marie-Immaculée prennent la relève et le père Jean-Baptiste Honorat est nommé prêtre résident à Chicoutimi où il construit une chapelle dédiée au Saint-Nom-de-Jésus et bénite le 19 janvier 1845. En octobre 1846, l'abbé Jean-Baptiste Gagnon devient responsable de la mission pour devenir, le 8 février 1847, le premier curé de la paroisse qui prend comme saint patron saint François Xavier, et ce, en hommage aux Jésuites qui furent les premiers desservants de la région.
En janvier 1849, l'Association des comtés de L'Islet et de Kamouraska pour la colonisation du Saguenay, appelée communément « la Société de Monsieur Hébert », en raison de l'abbé Nicolas Tolentin Hébert, curé de Saint-Pascal de Kamouraska, est fondée à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Elle a pour but d'encourager les résidents de ces comtés d'aller s'établir au Saguenay.
La paroisse Saint-François-Xavier de Chicoutimi est érigée canoniquement le 14 mai 1859 par Mgr Pierre-Flavien Turgeon, archevêque de Québec. Le 17 septembre 1862, l'abbé Dominique Racine devient le troisième curé avec le titre de vicaire forain pour le district du Saguenay. Il en deviendra le vicaire général le 19 mars 1871.
Le 19 mai 1870, le feu dévaste, en quelques heures, tout le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la rivière à l'Ours (Saint-Félicien) à la Grande-Baie; le village de Chicoutimi est épargné. C'est ce que l'on appelle le « grand feu ». Cinq mille personnes sont sans abri, sans nourriture, sans vêtements, ayant tout perdu ou à peu près.
Le 15 août 1873, le Séminaire de Chicoutimi, comprenant le Grand et le Petit Séminaire, est canoniquement érigé. Le grand vicaire Dominique Racine en devient le premier supérieur.
En 1875, l'église étant devenue trop petite et vétuste, la décision est prise de construire une nouvelle église. Les plans sont élaborés par l'architecte Joseph Ferdinand Peachy. Le 9 août 1876, Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, bénit la pierre angulaire.
Le diocèse et les cathédrales
Le 28 mai 1878, le pape Léon XIII décrète l'érection canonique du diocèse de Chicoutimi dont le territoire est entièrement pris de l'archidiocèse de Québec. Le grand vicaire Dominique Racine est nommé, le même jour, premier évêque du nouveau diocèse.
Le 7 août suivant, Mgr Taschereau inaugure et bénit la nouvelle église devenue de fait la première cathédrale du diocèse. L'édifice est construit en bois pour la somme de 42 000 $. Son chœur est orienté vers l'est selon les normes.
Le 1er octobre 1888, l'abbé Louis-Nazaire Bégin est nommé deuxième évêque de Chicoutimi. Il est sacré le 28 octobre suivant par le cardinal Taschereau dans la basilique-cathédrale de Québec. Il prend possession du siège épiscopal le 7 novembre. Son mandat sera de courte durée puisque le 22 décembre 1891, il est nommé coadjuteur à l'archevêque de Québec. Entre temps, il aura réalisé le parachèvement de l'intérieur de la cathédrale qu'il inaugure et bénit le 28 octobre 1891.
La cathédrale brûle lors du « Grand feu de Chicoutimi » le 24 juin 1912. Ce feu, qui a débuté dans la cuisine de l'hôtel Château Saguenay le matin à 8 heures, s'étend et détruit, outre l'hôtel lui-même, la cathédrale, l'hôtel Chicoutimi, le séminaire de Chicoutimi, le couvent du Bon-Pasteur et 104 maisons. Le feu est enfin contrôlé grâce à une tranchée creusée à la dynamite. Plus de 200 familles perdent leur demeure, mais heureusement aucun décès n'est déploré. Les dommages sont évalués à 2 millions $ dont la moitié seulement est payable par des assurances.
La seconde cathédrale est l'œuvre de l'architecte René-Pamphile Lemay. Elle est construite suivant un plan presque identique à celui de la cathédrale actuelle. Comme celle-ci, sa façade ouvre sur la rivière Saguenay. Elle est inaugurée le 25 décembre 1915 et bénite le 25 mai 1916. Le 16 janvier 1919, un incendie se déclare à l'intérieur de la cathédrale et détruit entièrement celle-ci. Quelques murs extérieurs sont sauvés.
Les architectes de la troisième cathédrale, Armand Gravel et Alfred Lamontagne, reprennent essentiellement les plans que René Pamphile Lemay a élaborés pour la seconde cathédrale. Construite sur les ruines de la précédente puisque les murs extérieurs ont survécu au feu, elle est inaugurée le 26 février 1922. Elle est consacrée le 17 septembre 1972 par Mgr Marius Paré, sixième évêque de Chicoutimi. Cinquante ans séparent l'inauguration de la consécration puisqu'il est nécessaire qu'une église soit entièrement payée avant sa consécration. Dans ce cas-ci, il fallait payer deux bâtisses, la deuxième cathédrale ayant brûlé très peu de temps après sa construction.
Le 24 novembre 1945, six paroisses de la Côte-Nord, appartenant au diocèse de Chicoutimi, sont intégrées au nouveau diocèse du Golfe Saint-Laurent. Le 23 juin 1951, alors que le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est érigé, vingt paroisses du comté de Charlevoix, appartenant au diocèse de Chicoutimi, sont de nouveau rattachées à l'archidiocèse de Québec.
L'édifice
L'édifice est de style classique, un mélange Renaissance italienne et roman. Il peut accueillir 1 500 personnes. Son orientation est nord-sud, ce qui ne correspond pas à celle de la plupart des cathédrales, c'est-à-dire est-ouest.
Les murs extérieurs sont recouverts de pierre de granit, un matériau noble normalement dispendieux et était présent en grande quantité dans la région à l'époque. C'est probablement grâce au granit que la deuxième cathédrale a mieux résisté au feu, ce matériau étant beaucoup plus résistant. Normalement, on retrouverait beaucoup plus de calcaire dans ce genre de construction.
Le clocher ouest abrite les trois cloches fondues chez Paccard, en France. Le fronton, sculpté par Rodolphe Goffin (1890-?), est consacré à saint François-Xavier, patron de la cathédrale, du diocèse et de la paroisse.
À l'intérieur, les fresques de la coupole ont été réalisées en 1924 par les peintres Louis-Eustache Monti (1873-1933) et Matteo Martirano (1908-1996). La fresque de la coupole représente le Christ au centre avec les pieds sur la terre, au-dessus de lui le Père, en dessous l'archange saint Michel, entouré de Marie, Joseph et les apôtres portant l'instrument de leur martyre. Les quatre médaillons représentent les évangélistes.
Le sculpteur Lauréat Vallière (1888-1973) a réalisé toutes les sculptures sur bois que l'on retrouve dans la cathédrale, dont la cathèdre (le trône de l'évêque) dans le choeur à gauche, et la chaire, disposée presque à mi-longueur du vaisseau pour des préoccupations acoustiques, à l'époque où il n'y avait pas de sonorisation.
Le ciborium situé au-dessus du maître-autel avait été enlevé en 1968, sous prétexte d'adaptation liturgique. Ce n'est que pendant les années 1990 que la firme Daniel Paiement Architecte a eu le mandat de la restaurer.
Des travaux de nettoyage et de réfection de la nef sont exécutés de février à mai 1972 puis, en novembre 1985, les croix, au sommet des clochers, sont restaurées. Le toit est complètement remplacé en 2002.
Une chapelle de petites dimensions a été aménagée pour des célébrations de mariage et de funérailles pour des groupes plus petits ainsi qu'aux familles qui désirent un lieu plus intime et plus adapté à leur situation que la grande cathédrale. Elle pourra aussi servir à l'occasion de baptêmes. Un triptyque de Saint-François-Xavier, peint en 2003 par Alain Thériault de Saint-Ambroise y est installé. La chapelle peut aussi servir de salle de concerts pour des prestations de petits ensembles.
Les orgues
L'orgue de tribune
Même si la construction de la première église paroissiale se termine en 1847, il faut attendre 1860-1862 pour l'installation d'un premier orgue. L'instrument est à traction mécanique comportant 7 à 8 jeux sur un clavier avec pédalier unifié en tirasse. On le disait de provenance européenne. Les archives ne pas révèle beaucoup de détails à son sujet. Le journal du séminaire rapporte qu'il fut envoyé à l'abbé Dominique Racine par l'intermédiaire de son frère, l'abbé Antoine Racine, desservant de la paroisse Saint-Jean-Baptiste à Québec et qui deviendra, plus tard, le premier évêque de Sherbrooke.
En 1878, avec la construction d'une nouvelle église et future cathédrale, l'orgue de l'ancienne église est déménagé, le 2 août 1878, dans le nouveau vaisseau de style gothique.
En 1892, il y a un projet de nouvel orgue, mais ce n'est qu'en 1895 que Mgr Labrecque fait commander un orgue neuf au facteur québécois Napoléon Déry, de la ville de Québec. L'instrument, de traction mécanique, a 25 jeux sur deux claviers et pédalier. L'inauguration de l'instrument a lieu le 29 septembre 1895, par Ernest Gagnon, organiste titulaire à la basilique Notre-Dame de Québec.
Le 24 juin 1912, un immense incendie détruit le centre-ville de Chicoutimi brûlant la première cathédrale ainsi que l'orgue.
La construction d'une deuxième cathédrale et d'un nouvel orgue a lieu en 1915. Cette fois-ci, on s'adresse à Casavant Frères. L'orgue comprend 32 jeux répartis sur trois claviers et pédalier et porte le numéro d'opus 627. Il est inauguré, le 25 mai 1916, par Joseph-Arthur Bernier, organiste de l'église Saint-Jean-Baptiste de Québec.
Au mois de janvier 1919, un nouvel incendie détruit tout. Cathédrale et orgue sont réduits en poussière. Dès le mois de mars, il y a commande d'un nouvel orgue chez Casavant. Le devis est, au départ, pour un instrument à traction électropneumatique de 44 jeux répartis sur trois claviers et pédalier.
Lors d'une tournée américaine de Marcel Dupré, organiste français et professeur au Conservatoire National de Paris, celui-ci recommande que le nombre de jeux soit porté à 55.
Le 26 février 1922, Joseph Bonnet, organiste de l'église Saint-Eustache à Paris, inaugure le nouvel instrument. Il porte le numéro d'opus 916 et est bénit par le cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec et ancien évêque de Chicoutimi.
L'orgue est situé au-dessus du portique principal, dans la deuxième tribune. Le buffet, en chêne foncé, ressemble à un temple grec et est composé de quatre colonnes supportant un fronton triangulaire, le tout reproduisant la façade extérieure de la cathédrale. Entre les colonnes, on retrouve trois plates-faces de onze tuyaux en zinc dorés chacune formée des Montres 16' et 8' du Grand-Orgue. La console est placée à 1.5 mètre (5 pieds) du buffet et l'organiste fait face au buffet.
En mars 1957, la maison Casavant Frères installe d'une nouvelle console et apporte quelques réparations mineures. L'opus 916 devient l'opus 2400 selon les registres de Casavant Frères.
En 1960, quelques jeux du Positif (Grosse Flûte 8', Viole d'orchestre 8', Viole céleste 8', Viole 4' et Hautbois d'orchestre 8') sont remplacés par les jeux suivants: Bourdon 8', Principal 4', Nazard 2 2/3', Doublette 2' et Tierce 1 3/5'.
En 1988, l'avis des membres de conseil de Fabrique ainsi que des différentes associations vouées à la cause de l'orgue et de divers organistes réputés, est unanime pour que l'instrument soit relevé et restauré en l'orientant vers une nouvelle esthétique sonore rejoignant ainsi le mouvement néo-classique qui a pris place au Québec depuis les années 1960. Le grand instrument est alors complètement repensé, ré-harmonisé avec l'ajout de nouveaux jeux ou la suppression d'autres, etc. Les travaux sont confiés au facteur Guilbault-Thérien de Saint-Hyacinthe et Guy Thérien repense complètement le devis. Le nombre de jeux passe à 60.
Tous les plans sonores sont refaits. On retrouve des fonds et des anches de 16', 8' et 4' à tous les claviers. Les anches du Grand-Orgue et du Positif sont de facture française. Le Récit a gardé son caractère romantique et la Pédale a été augmentée de six jeux, dont trois jeux d'anches. Les jeux de Fourniture, Mixtures et Cymbales sont neufs. Par la même occasion, un combinateur électronique à huit niveaux de mémoire est ajouté.
Cet orgue a coûté 20 000 $ en 1922 et les travaux de 1988 ont coûté 185 000 $.
En mars 1989, les grandes orgues sont réinaugurées par Pierre Grandmaison, organiste de la basilique Notre-Dame de Montréal .
Aujourd'hui, l'instrument, en plus de sa vocation liturgique, est devenu un orgue de concert servant une littérature des plus diversifiées. Il attire, depuis 1988, beaucoup d'organistes et d'amateurs de belle musique à la série de concerts d'été de la cathédrale.
De nombreux concerts ont été également enregistrés par le réseau FM de Radio-Canada et diffusés ultérieurement d'un océan à l'autre.
L'orgue de choeur
En juin 1994, un orgue de chœur est ajouté eh complément à l'orgue de tribune. L'instrument entièrement expressif et unifié est placé dans le chœur derrière le maître-autel.
L'orgue de la chapelle
Cet instrument provient de la chapelle de l'ancien Grand Séminaire devenu Petit Séminaire/Séminaire de Chicoutimi. À cet endroit, l'orgue unifié à traction électro-pneumatique comportait 18 jeux sur 7 rangs et 499 tuyaux. Au moment de son déménagement, il était hors d'usage, faute de réparations.
L'organier Luc Lessard en a fait le démantèlement, la réinstallation et l'harmonisation pour convenir à l'acoustique de la chapelle. L'instrument est passé de 7 à 5 rangs : la tuyauterie de la Flûte à cheminée et celle du Haubois ont été enlevés. Dans sa nouvelle installation, l'instrument est unifié à traction électrique sans boîte d'expression.
Il a été inauguré en septembre 2006.
[cliquer sur l'image ou ici pour obtenir une version agrandie]
Located in the junction of the Chicoutimi and Saguenay Rivers, the city of Chicoutimi, 125 miles (200 km) north of Québec City, is the main urban center in the Saguenay-Lac-Saint-Jean region.
History
At first, the territory would have been seen associated to the Saguenay Montagnais tribes. These First Nations, which were nomadic in the region of Saguenay, long before the arrival of the Europeans, used portages on the banks of the Chicoutimi River to reach Kénogami Lake and from there to St. Jean Lake (then Piekouagami Lake). The actual site of the city, which marks the end of navigation on the Saguenay River, acted as a meeting place for these tribes. Three millennium before our era, there was an Iroquois presence in the region.
On September 1st, 1535, Jacques Cartier discovered the region and the Saguenay fiord. From 1615 till 1641, the Récollets who arrived at Tadoussac with Samuel de Champlain on May 25th, 1615, tried to establish a mission in the region. A first mass was celebrated on July 11th, 1617, in Tadoussac by Fr Paul Huet. These mission attempts were short-lived. The Récollets were replaced by the Jesuits with the arrival of Fr Paul LeJeune in Tadoussac on June 2nd, 1641.
From the 11th to the 16th of July 1647, Fr Jean DeQuen, at the request from Piekouagami Lake (St. Jean Lake) tribes who were living a destructive disease outbreak, used the Chicoutimi River to reach Kénogami Lake, and from there, St. Jean Lake. In May 1652, as the epidemic continued, the Jesuits established a mission St. Jean Lake region using Fr Jean DeQuuen's road. The missionaries used this road until 1671 to help tribes who were victims of the epidemic and war against the Iroquois. The first mention of the name 'Chicoutimi' would go back up to that time.
According to Fr Louis Babel, 'Chicoutimi' would come from the Montagnais language and not from the Crees language who live in the northwest. It comes from two Montagnais words tcheko (finally), timi (deep). The First Nations, going down from the lake to go to Tadoussac, when arriving at the foot of the battue, would scream : « oh! Tcheko timi, » finally, it is deep, the t being little felt, disappeared by usage.
In December 1674, Louis XIV, king of France, declared the Saguenay territory as a « royal domain », meaning a reserved territory from where the income would be directly deposited into the King's chests. This territory was officially proclaimed by treasurer Gilles Hocquart, on May 23rd, 1733, using a map drawn in 1732 by Sieur Joseph-Laurent Normandin.
The construction of the Chicoutimi trading post started on June 24th, 1676, and will be completed on the next September 27th. This post included a chapel built by carpenter Jean Langlois.
The missions were reestablished with the arrival Jesuit Pierre Laure in June 1720, as the resident missionary. On August 15th, 1726, he celebrated mass for the first time in the new church built in Chicoutimi which replaced the one erected in 1676. This new chapel will collapse in 1856.
At the Conquest,in 1760, British authorities pursued the reserved territory policy set up by Louis XIV and granted the same privileges and the same conditions to private companies.
In 1835, a petition signed by more than 1,800 residents of the Saguenay County asked that a certain portion of the territory, in the county, could be granted to them for settlement. On June 11th, 1838, 14 pioneers, coming from La Malbaie and from Baie-Saint-Paul, ventured on the Saguenay territory to begin the conquest of the land with colonization; their families will follow on October 20th, 1838. At that time, the Hudson's Bay Company owned the monopoly over the area and a renewable lease signed by the government which would expire only in 1842. Nevertheless, at that time, the government opened the territory to agriculture, reassured the residents on the territory and invited people to colonization the region. Its beginnings are marked by the arrival of businessmen such as William Price and Peter McLeod, the presence of the Hudson's Bay Company as well as by the nomination, on October 20th, 1842, of Fr Charles Pouliot as the first resident missionary.
The Jesuits served the region until 1782. After this date, a secular priest came, once a year, to spend some weeks in each community. On October 15th, 1844, The Oblates of Mary Immaculate fathers took over and Fr Jean-Baptiste Honorat was appointed resident priest in Chicoutimi where he built a chapel, dedicated to the Holy Name of Jesus, that was blessed on January 19th, 1845. In October 1846, Fr Honorat was replaced by Fr Jean-Baptiste Gagnon who became, on February 8th, 1847, the first parish priest of the newly established parish of St. François-Xavier as a memorial to the Jesuits who were the first to serve the region.
In January 1849, the L'Islet and Kamouraska Counties Association for the colonization of Saguenay, nicknamed « Mr. Hebert's », owing to the fact that Fr Nicolas Tolentin Hébert, parish priest in St. Pascal de Kamouraska, was established in St. Anne-de-la-Pocatière. The association aimed at encouraging residents of these counties to go and settle in the Saguenay region.
Chicoutimi's St. François-Xavier parish was canonically established on May 14th, 1859, by Archbishop Pierre-Flavien Turgeon, of Québec City. On September 17th, 1862, Fr Dominique Racine was appointed third parish priest with the title of forane vicar for the Saguenay region. He will become regional General Vicar on March 19th, 1871.
On May 19th, 1870, fire devastated, in a few hours, all the Saguenay-Lac-Saint-Jean territory, Ours River (in St. Félicien) to Grande-Baie; the village of Chicoutimi was spared. It is what they call the « large fire ». Five thousand persons were without shelter, without food, without clothes, having lost everything or almost
On August 15th, 1873, the Chicoutimi Seminary, including the Great and the Small Seminary, was canonically established. General Vicar Dominique Racine was appointed as the first superior.
In 1875, the church was considered too small and dilapidated. It was decided to build a new church. Plans were prepared by architect Joseph Ferdinand Peachy. On August 9th, 1876, Archbishop Elzéar-Alexandre Taschereau, of Québec City, blessed the cornerstone.
The Diocese and the Cathedrals
On May 28th, 1878, Pope Leo XIII decreed the canonical erection of the diocese of Chicoutimi. Its territory would be entirely taken from the Québec archdiocese. General Vicar Dominique Racine was appointed, on the same day, as the first bishop of the new diocese.
On the following August 7th, Archbishop Taschereau inaugurated and blessed the new church which had became the first cathedral of the diocese. The wooden building was built at the cost of $42,000. Its apse was east-west orientated according to the usual norm.
On October 1st, 1888, Fr Louis-Nazaire Bégin was appointed second bishop of Chicoutimi. He was blessed on the next October 28th by Cardinal Taschereau in the basilica-cathedral of Québec City. He took possession of the episcopal seat on November 7th. His mandate will be short-termed since, on December 22nd, 1891, he was appointed coadjutor to the archbishop of Québec. In the meantime, he completed the interior of the cathedral which he inaugurated and blessed on October 28th, 1891.
The cathedral burned down during the « Large Chicoutimi fire » on June 24th, 1912. This fire, which started in the kitchen of the Château Saguenay hotel in the morning at 8 am, spread and destroyed, in addition to the hotel itself, the cathedral, the Chicoutimi hotel, the Chicoutimi seminary, the Bon-Pasteur convent and 104 houses. Fire was finally controlled thanks to a dynamite-dug trench. More than 200 families lost their homes, but fortunately there was no death. Damage was assessed at 2 million $ with only half to be paid by insurance.
For the third cathedral, the architects, Armand Gravel and Alfred Lamontagne, mainly referred to the design worked out by René Pamphile Lemay for the second cathedral. Built upon the ruins of the previous one since the exterior walls survived fire, it was inaugurated on February 26th, 1922. It was consecrated on September 17th, 1972, by Bishop Marius Paré, sixth bishop of Chicoutimi. Fifty years separate the inauguration from the consecration since it is necessary that a church be entirely paid before its consecration. In this case, it was necessary to pay two buildings since the second cathedral burned shortly after its construction.
On November 24th, 1945, six parishes located on the North Shore and attached to the diocese of Chicoutimi, were transferred to the newly established diocese of Golfe Saint-Laurent. On June 23rd, 1951, while the St. Anne-de-la-Pocatière diocese was established, twenty parishes located in the Charlevoix County and attached to the diocese of Chicoutimi, were transferred back into the archdiocese of Québec.
The Building
The building uses a classical style which blends Italian Renaissance and Romanesque. It can accommodate 1,500 persons. It is oriented north-south which does not correspond to most cathedrals which are east-west oriented.
Exterior walls are covered with granite stone, a normally expensive noble material which was present in large quantity in the region at the time. It is probable that, thanks to the granite, the second cathedral was not a complete loss to the fire, this material being much more resistant. Normally, limestone would be found in this type of building.
The west bell tower houses the three bells melted by Paccard, in France. The pediment, sculpted by Rodolphe Goffin (1890-?), is dedicated to St. François-Xavier, the patron saint of the cathedral, the diocese and the parish.
Inside, the frescoes in the dome were executed in 1924 by painters Louis-Eustace Monti (1873-1933) and Matteo Martirano (1908-1996). The fresco of the dome represents Christ in the center with his feet on the earth, above him the Father, underneath the archangel St. Michael, surrounded by Mary, Joseph and the apostles carrying the instrument of their martyrdom. The four medallions represent the Evangelists.
Sculptor Lauréat Vallière (1888-1973) executed all the wooden sculptures found in the cathedral, among them the cathedra (bishop's throne) in the chancel to the left, and the pulpit, installed almost at mid-length of the name for acoustical reasons, at the time when there was no sound system.
The ciborium located above the main altar had been removed in 1968, on reason for liturgical adaptation. It is only during the 1990s that the Daniel Paiement Architect firm received the contract to restore it.
Cleaning and reconstruction works were carried out in the nave from February till May 1972, then, in November 1985, the crosses at the top of the bell towers were restored. The roof was completely replaced in 2002.
A small-dimension chapel is set up for marriage and funeral celebrations to be used by smaller groups as well as by families who want a more private and more adapted place to their situation than the large cathedral. It can also be used for christenings. The chapel houses a St. François-Xavier triptych, painted in 2003 by Alain Thériault from St. Ambroise. The chapel can also serve as a concert venue for small ensembles.
The Organs
The Gallery Organ
Even if the construction of the first parish church was completed in 1847, the first organ was installed only in 1860-62. It was a mechanical action one-manual and unified pedal instrument of 7 or 8 stops. It is presumed to be of European origin. Archives do not contain many details about this instrument. The Seminary's newspaper reports that it was sent to Fr Dominique Racine by his brother, Fr Antoine Racine, who was a parish priest at St. Jean-Baptiste in Québec City and who would, later, become the first bishop of Sherbrooke.
A new church and future cathedral was built in 1878 and the organ from the old church was transferred, on August 2nd 1878, into the new gothic-style church.
A project for a new organ came to life in 1892 but it is not until 1895 that Bishop Labrecque authorized the purchase of a new organ to be built by Napoléon Déry from Québec City. The mechanical-action instrument has 25 stops over two manuals and pedal. The inauguration of the instrument took place on September 29th, 1895, by a recital given by Ernest Gagnon, organist at Notre-Dame Basilica-Cathedral in Québec City.
On June 24th, 1912, a huge fire destroyed the downtown area of Chicoutimi. The first cathedral along with the organ burned down.
The construction of the second cathedral and of a new organ took place in 1915. This time, the organ was built by Casavant Frères. It was a 32-stop instrument over three manuals and pedal and bearing opus number 627. The organ was inaugurated on May 25th, 1916, by Joseph-Arthur Bernier, organist from St. Jean-Baptiste church in Québec City.
In January 1919, a fire again destroyed the cathedral and its organ. Early in March, a new organ was commissioned from Casavant Frères. From the start, it would be an electro-pneumatic instrument with 44 stops over three manuals and pedal.
During his American Tour, French organist and teacher at the Paris National Conservatory, Marcel Dupré recommended that the number of stops be increased to 55.
On February 26th, 1922, Joseph Bonnet, organist at St. Eustache church in Paris, inaugurated the organ. Bearing the opus number 916, it was blessed by Louis-Nazaire Cardinal Bégin, archbishop of Québec City and former bishop of Chicoutimi.
The organ is located above the main entrance in the second gallery. The dark oak organcase looks like a Greek temple with four pillars supporting a triangular pediment. It reminds the cathedral's exterior facade. Between the pillars, there are three flats of eleven gilded zinc pipes from Grand-Orgue Montre 16' and 8'. The console is detached and placed at 5 feet (1.5 meters) from the organcase. The organist faces the organcase.
In March 1957, Casavant Frères installed a new console and carried out minor repairs. Opus 916 became Opus 2400 in Casavant Frères' registry.
In 1960, several stops from the Positif (Grosse flûte 8', Viole d'orchestre 8', Viole céleste 8', Viole 4' and Hautbois d'orchestre 8') were replaced by the following ones: Bourdon 8', Principal 4', Nazard 2 2/3', Doublette 2' and Tierce 1 3/5'.
In 1988, opinions expressed by the cathedral's council, by several associations dedicated to organs and by many renown organists, unanimously recommended that the instrument be restored and oriented toward the new tonal aesthetics advocated by the neo-classical movement which takes place in Québec since the 1960s. The large instrument would be completely redefined, re-voiced with addition of new stops or removal of others, etc. The works were commissioned to Guilbault-Thérien of St. Hyacinthe and Guy Thérien will rework the specifications. The number of stops increases to 60.
All divisions have been tonally reconstructed. There are 16', 8' and 4' foundation and reeds stops on all manuals. The Grand-Orgue reeds stops are in the French tradition. The Récit division has kept its romantic character while the Pedal division received six new stops including three reed stops. The Fourniture, Mixture and Cymbale stops are new. At the same time, an 8-level memory electronic combinator was added.
This organ was purchased at the cost of $20,000 while the restoration works have cost $185,000.
In March 1989, the instrument is re-inaugurated by Pierre Grandmaison, organist at Notre-Dame Basilica in Montreal.
Today, the instrument, on top of its liturgical functions, has become a concert instrument suitable to diversified literature. Since 1988, it appeals to more and more organists and music lovers to concerts organized during the summer.
Many concerts have been recorded by the FM network of Radio-Canada and then broadcast from coast to coast.
The Chancel Organ
In June 1994, a choir organ was added as a complement to the main organ. The completely enclosed unified instrument is located in the sanctuary behind the main altar.
The Chapel Organ
The organ comes from the chapel of the Great Seminary which became the Small Seminary/Chicoutimi Seminary. In that chapel, the electro-pneumatic action unified instrument had 18 stops on 7 ranks and 499 pipes. At the time of its transfert, it was silent and out of order due to lack of repairs.
Organbuilder Luc Lessard carried out the dismantling, the reinstallation and the required voicing necessary to meet the chapel acoustics. The instrument went from 7 to 5 ranks : the Flûte à cheminée and the Hautbois pipework was removed. In its new format, the unified instrument uses a direct electric action and does not have any swell box.
It was inaugurated in September 2006.
Grand-Orgue |
||||
---|---|---|---|---|
1922 |
1988 |
|||
Montre | 16' | Montre | 16' | |
Montre | 8' | Montre | 8' | |
Principal | 8' | Principal | 8' | |
Flûte ouverte | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
Bourdon | 8' | Bourdon | 8' | |
Gemshorn | 8' | Prestant | 4' | |
Prestant | 4' | Flûte | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Quinte | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | Doublette | 2' | |
Mixture | IV | 1Cornet 1 1/3' | V | |
Bombarde | 16' | Fourniture 2' | IV | |
Trompette (française) | 8' | Cymbale 2/3' | IV | |
Clairon | 4' | Bombarde | 16' | |
Trompette | 8' | |||
Clairon | 4' |
Positif |
||||
---|---|---|---|---|
1922 |
1988 |
|||
Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
Diapason | 8' | Diapason | 8' | |
Grosse flûte | 8' | Gemshorn | 8' | |
Viole d'orchestre | 8' | Bourdon | 8' | |
Viole céleste | 8' | Principal | 4' | |
Mélodie | 8' | Flûte à cheminée | 4' | |
Dulciane | 8' | Nazard | 2 2/3' | |
Viole | 4' | Doublette | 2' | |
Flûte douce | 4' | Tierce | 1 3/5' | |
Hautbois d'orchestre | 8' | Larigot | 1 1/3' | |
Clarinette | 8' | Plein Jeu 1 1/3' | V | |
Tuba Magna | 16' | Basson | 16' | |
Tuba Maribilis | 8' | Trompette | 8' | |
Tuba Clairon | 4' | Cromorne | 8' | |
Trémolo | Clairon | 4' | ||
Trémolo |
Récit |
||||
---|---|---|---|---|
1922 |
1988 |
|||
Bourdon | 16' | Bourdon | 16' | |
Principal | 8' | Principal | 8' | |
Bourdon | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Voix céleste | 8' | |
Voix céleste | 8' | Bourdon | 8' | |
Prestant | 4' | Octave | 4' | |
Flûte traverse | 4' | Flûte traverse | 4' | |
Piccolo | 2' | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Cornet | IV | Piccolo | 2' | |
Trombone | 16' | Mixture 2' | IV | |
Trompette | 8' | Trombone | 16' | |
Hautbois | 8' | Trompette | 8' | |
Voix humaine | 8' | Hautbois | 8' | |
Clairon | 4' | Voix humaine | 8' | |
Clairon | 4' | |||
Tremolo |
Pédale |
||||
---|---|---|---|---|
1922 |
1988 |
|||
Flûte ouverte | 16' | 5Montre | 16' | |
Bourdon | 16' | Flûte ouverte | 16' | |
Violon | 16' | Bourdon | 16' | |
Bourdon doux | 16' | 2Bourdon doux | 16' | |
Quinte ouverte | 10 2/3' | 8Quinte | 10 2/3' | |
Flûte | 8' | Montre | 8' | |
Bourdon | 8' | 3Bourdon | 8' | |
Bombarde | 16' | 6Flûte | 8' | |
Trompette | 8' | 7Prestant | 4' | |
Mixture 2 2/3' | IV | |||
4Contre-Bombarde | 32' | |||
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 16' | |||
Trompette | 8' | |||
9Clairon | 4' |
1 | 39 notes (deuxième FA / second F) |
2 | Du Bourdon 16' du Récit / From Récit Bourdon 16' |
3 | Du Bourdon 16' / From Bourdon 16' |
4 | Résultante (Bombarde 16' + Quinte 10 2/3' de la Trompette 16') / Résultante (Bombarde 16' + Quinte 10 2/3' of Trompette 16') |
5 | De la Montre 16' du Grand Orgue/ From GO Montre 16' |
6 | De la Flûte 16' / From Flûte 16' |
7 | De la Montre 8' / From Montre 8' |
8 | Du Bourdon 16' / From Bourdon 16' |
9 | Extension de la Trompette 8' / Extension of Trompette 8' |
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Principal | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Dulciane | 8' | |
Dulciane | 8' | Prestant | 8' | |
Prestant | 4' | Violon | 4' | |
Flûte bouchée | 4' | Flûte | 4' | |
Nazard | 2 2/3' | Quinte | 2 2/3' | |
Piccolo | 2' | Doublette | 2' | |
Tremolo |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon | 16' |
Violoncelle | 8' |
Bourdon | 8' |
Montre | 4' |
Violon | 4' |
Flûte | 4' |
Grand-Orgue |
Récit |
|||
---|---|---|---|---|
Bourdon | 16' | Salicional | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Bourdon | 8' | Salicet | 4' | |
Flûte célinoise | 8' | Nazard | 2 2/3' | |
Prestant | 4' | Piccolo | 2' | |
Nazard | 2 2/3' | Tremolo | ||
Doublette | 2' |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon | 16' |
Octave-basse | 8' |
Bourdon | 8' |
Basse-chorale | 4' |