![[Cathédrale Saint-Jean-Baptiste, Nicolet]](nicolet14.jpg)
Bellavance 2016
- 3 claviers et pédalier / 3 manuals and pedal
- 44 jeux / stops, 43 rangs / ranks
- Traction électropneumatique / Electro-pneumatic action
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| Description [Français / English] |
Composition sonore Stop List |
Références References |
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Casavant, Opus 381, 1909 / Jacques 1963 Bellavance 2016
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La ville de Nicolet doit son nom à Jean Nicolet ou Nicollet de Belleborne (vers 1598-1642), explorateur, interprète, commis de la Compagnie des Cent Associés, venu de Normandie au Canada avec Samuel de Champlain. Il n'a jamais habité le territoire qui porte son nom. Il a toutefois procédé à son exploration à l'occasion de son séjour de sept ans à Trois-Rivières.
Pierre Mouet, sieur de Moras (1637-1693), s'établit en 1668, sans titre de propriété, avec quelques-uns de ses soldats sur l'île qui porte aujourd'hui son nom et y bâtit un manoir. En 1669, quelque cinquante soldats menés par le capitaine Arnoult Tarey de Laubias (Arnault de Laubia) et quelques jeunes hommes de Trois-Rivières viennent s'établir dans les forêts vierges de Nicolet qui seront érigées en seigneurie le 29 octobre 1672 laquelle sera octroyée à Laubias. Le récollet Claude Moireau (v1637-1703), de Trois-Rivières, devient, en 1671, le premier missionnaire de Nicolet. La première messe est célébrée le 17 août 1672 dans le manoir seigneurial. Laubias retourne en France en 1673 et le sieur Michel Cressé (v1641-v1688) lui succède le 27 février 1673.
À la mort de Cressé en 1688, une première chapelle, construite par le seigneur de la Baie-Saint-Antoine, Jacques Lefebvre (1647-1720), est érigée pour l'usage des seigneuries de Nicolet de la Baie-Saint-Antoine et est utilisée jusqu'à la formation des paroisses le 27 octobre 1702 par le récollet Luc Filiastre (1646-1721), en présence des seigneurs Jean-Baptiste Poulin de Courval (v1657-1727), de Nicolet, et de Jacques Lefebvre, de la Baie-Saint-Antoine.
Les églises et les cathédrales
Une première église est bâtie à La Baie en 1703, mais une partie des habitants de Nicolet préfère se rendre à l'église de Trois-Rivières. Toutefois, en 1710, les résidents de Nicolet érigent, sur un terrain cédé par Jacques Daniau, une chapelle en bois avec un toit de chaume et contenant huit bancs. En 1722, un presbytère est construit et le récollet Gélase de l'Estage (?-1757), devient, en 1729, le premier missionnaire résident.
La construction de la deuxième église de Nicolet est entreprise en 1734 et est achevée en juillet 1740. En pierre des champs, elle est voisine de la première chapelle.
La troisième église est mise en chantier en 1781 sur la rive droite de la rivière Nicolet. Inaugurée en 1784, cette église reçoit un portique et deux tours avec clochers en 1820. Une première école élémentaire est ouverte en 1801 par le curé Louis-Marie Brassard (1726-1800). Une classe latine est ajoutée en 1803 et marque le début du Séminaire de Nicolet, troisième collège classique du Bas-Canada. Le curé Jean Raimbault (1770-1841) en est le premier supérieur en 1806.
L'érection canonique de la paroisse de Nicolet est émise par Mgr Bernard-Claude Panet (1753-1833), archevêque (1825-1833) de Québec, le 29 septembre 1831.
Une quatrième église est érigée et bénite le 2 février 1873. En novembre 1873, le clocher s'effondre et ne peut être reconstruit en raison de la faiblesse de la structure de cette église. Lorsque le diocèse de Nicolet est érigé le 10 juillet 1885 et que Mgr Elphège Gravel (1838-1904) en devient le premier évêque, cette église devient la première cathédrale.
Comme l'édifice avait grandement besoin de restaurations, une cinquième église et deuxième cathédrale est mise en chantier en avril 1897, mais elle s'effondre le 3 avril 1899 alors qu'elle est presque terminée à la suite d'un vice de construction. Un second effondrement se produit le 11 mai 1899 réduisant à néant la construction.
Une sixième église et troisième cathédrale, mise en chantier en 1904, mais au moment où l'on termine l'extérieur, un incendie se déclare le 21 juin 1906 détruisant en même temps la première qui était hors d'usage et la maison mère des Soeurs de l'Assomption.
Une pro-cathédrale sert au culte jusqu'à ce que la septième église et quatrième cathédrale soit inaugurée le 11 mai 1911 par Mgr Hermann Brunault (1857-1937), évêque (1904-1937) de Nicolet. Elle servira au culte jusqu'au 12 novembre 1955 alors qu'un glissement de terrain détruit une station de service, l'Académie commerciale des garçons, des maisons privées et presque tout l'évêché. La cathédrale demeure intacte, à 15 mètres (50 pieds) du cratère. Il devient alors risqué de l'utiliser puisque l'édifice repose sur un sol pouvant être instable. Son contenu en est vidé et l'édifice est démoli.
L'église paroissiale de Saint-Grégoire, un village situé à quelques kilomètres de Nicolet, est désignée pro-cathédrale. Les travaux de construction de la huitième église et cinquième cathédrale débutent en mars 1961 selon les plans de l'architecte Gérard Malouin (1927-1966), de Nicolet. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur Roger Désilets. Elle est ouverte au culte et consacrée le 23 juin 1963 par Mgr Albertus Martin (1913-1990), évêque (1950-1989) de Nicolet. L'édifice prend la forme d'une croix latine ayant 74,7 mètres (245 pieds) de longueur et 51,8 mètres (170 pieds) aux transepts. La structure de l'édifice est en béton armé (murs et voûte) comportant des arches avec tirants en béton précontraint à post-tension. La hauteur de la voûte varie entre 21,3 mètres (70 pieds) et 10,7 mètres (35 pieds). Le campanile, haut de 36,6 m (120 pieds), est détaché de l'édifice.
La façade est fermée par une verrière longue de 50,4 mètres (165 pieds) et haute de 21,3 mètres (70 pieds). Réalisée aux ateliers Max Ingrand, de Paris, elle est l'oeuvre originale du peintre Jean-Paul Charland (1926-2015), de Nicolet. Saint Jean-Baptiste, patron du diocèse, figure en son centre. L'abside est ornée d'un vitrail « le Christ en gloire », oeuvre du frère Éric de Thierry, moine de l'abbaye de Taizé.
La nef forme un immense vaisseau de 1 400 places disposées en ligne courbe autour de l'autel. Le parquet, avec une dénivellation de 53,3 cm (21 pouces,) assure à chacun une vue parfaite du choeur. L'autel, de granit noir, est placé au point de convergence des lignes architecturales. Les stalles du choeur forment un demi-cercle autour du siège de l'évêque. Elles sont fermées à droite par l'orgue et à gauche par l'autel du Saint-Sacrement. Le mobilier et le claustra qui entoure le choeur sont en chêne blanc et en noyer.
L'orgue
L'orgue, construit par Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, a été d'abord installé dans la quatrième cathédrale en 1909. La tuyauterie était placée dans deux buffets identiques aménagés de chaque côté de la fenêtre principale de la façade. Cet orgue est un exemple remarquable de la finesse avec laquelle les frères Casavant ont su allier les sonorités symphoniques françaises avec celles des orgues d’Amérique. On remarquera des fonds ronds et éloquents, des anches bien équilibrées à l’ensemble, un magnifique Tuba Mirabilis, un Hautbois d’orchestre et une fine Voix humaine (de facture française).
Après le glissement de terrain de 1955, l'orgue est démonté et entreposé puis réinstallé dans la nouvelle cathédrale, en 1963, par le facteur Odilon Jacques. L’instrument est alors dépouillé de son buffet et placé derrière une rangée de tuyaux de Montre, la plupart purement décoratifs. Pour une raison que l'on ignore, une console électrique de fabrication américaine replace la console en terrasse de quatre claviers de 1909. De même, on décide de placer sur un même clavier les jeux des sections Positif et Solo.
Comme cette réinstallation se fait durant la réforme liturgique prônée par le Concile Vatican II, l’orgue est installé dans le transept droit du chœur. Le sanctuaire de la cathédrale étant ceinturé d’un claustra ajouré, la console est placée derrière lui, à l’abri des regards de l’assemblée, mais devant l’autel. Toutefois, quelques années plus tard, elle est déplacée près des stalles et, avec l’âge et l’usure, son fonctionnement devient de plus en plus erratique et une intervention est souhaitée depuis plus d’une dizaine d’années.
Après 100 ans de service, dont 50 dans la cathédrale actuelle, l’instrument a besoin d’un relevage complet, car il est à bout de souffle. Ces travaux incluent une révision de l’apport en vent par une modification des réservoirs de 1963, la construction d’une nouvelle console, un recuirage complet des composantes et une remise en état de toute la tuyauterie.
Par appel d’offres, le contrat est adjugé aux Ateliers Bellavance , de Saint-Hugues, sous la direction de Jean-Félix Bellavance. Le Conseil du patrimoine religieux du Québec contribue à une partie du coût total tandis que la différence est comblée par des dons recueillis lors d’une campagne de financement lancée le 27 septembre 2014.
Une proposition de déplacement de l’orgue plus près du claustra est également avancée. Une problématique de diffusion sonore vers la nef nuit grandement à l’appréciation de la musique par l’assemblée et même au soutien du chant de l’assemblée. À la suite d’une consultation avec un acousticien, la décision est prise de construire un nouveau buffet pour une meilleure diffusion du son dans l’ensemble de la cathédrale.
Le nouveau buffet aux lignes contemporaines, conçu par le designer Louis-François Grondin et qui fait écho à des éléments de la cathédrale, a été réalisé par les soins des Ateliers Bellavance. La nouvelle console, réalisée par l’ébéniste Christian St-Pierre, reprend une disposition en terrasse, comme la console originale. De plus, la décision est prise de conserver une console à trois claviers et de permettre à la section Solo d’être jouée sur différents claviers.
L’égalisation des jeux est réalisée par l’harmoniste Jean-Sébastien Dufour qui redonne aux jeux d’origine de l’instrument toute leur subtilité et leur logique. Les travaux de restauration se sont terminés au printemps 2016. L'instrument a été béni le 19 juin par Mgr André Gazaille, évêque de Nicolet, et le concert d’inauguration, qui a eu lieu le 29 juin, regroupait les organistes Gilles Fortin, Martin Brossard et Marc Senneville ainsi que la soprano France Caya et la Chorale de Saint-Frédéric de Drummondville, dirigée par Pierre Bessette et accompagnée par Françoise Gélinas à l'orgue.
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The city of Nicolet owes its name to Jean Nicolet or Nicollet de Belleborne (ca 1598-1642), explorer, interpreter, clerk for the Compagnie des Cent-Associés, who came from Normandy to Canada with Samuel de Champlain. He never resided in the territory which carries his name but he nevertheless explored the region during his seven-year stay in Trois-Rivières.
Pierre Mouet, sieur de Moras (1637-1693), settled in 1668, without title deeds, with some of his soldiers on the island which today carries his name and built a manor there. In 1669, about fifty soldiers led by Captain Arnoult Tarey de Laubias (Arnault de Laubia) and some young men from Trois-Rivières settled in the virgin forests of Nicolet which will be established as a seigniory on October 29th, 1672, and granted to Laubias. Fr Claude Moireau (c1637-1703), of Trois-Rivières, became, in 1671, the first missionary of Nicolet. The first mass was celebrated on August 17th, 1672, in the seigniorial manor. Laubias went back to France in 1673 and was succeeded by Sieur Michel Cressé (c1641-c1688) on February 27th, 1673.
After Cressé's death in 1688, a first chapel, built by St. Antoine Bay landlord, Jacques Lefebvre (1647-1720), was erected to serve both the Nicolet and the St. Antoine Bay seigniories and was used until the parishes were established on October 27th, 1702, by Fr Luc Filiastre (1646-1721) in the presence Jean-Baptiste Poulin de Courval (c1657-1727), landlord of Nicolet, and Jacques Lefebvre, landlord of St. Antoine Bay.
The Churches and the Cathedrals
While part of Nicolet residents preferred to travel to Trois-Rivières church, a first church was built in St. Antoine Bay in 1703. In 1710, a wooden chapel with a stubble roof and containing eight pews was erected in Nicolet on a lot donated by Jacques Daniau. In 1722, a presbytery was built and, in 1729, Fr Gélase de l'Estage (?-1757) became the first resident missionary.
The construction of the second church was undertaken in 1734 and was completed in July 1740. Made of field stone, it was built next to the first chapel.
The construction of the third church was undertaken in 1781 on the right bank of the Nicolet River. Inaugurated in 1784, a portal and two towers with steeples were added in 1820. A first primary school was opened in 1801 by the parish priest Louis-Marie Brassard (1726-1800). A Latin class was added in 1803 and marked the beginning of Nicolet Seminary, the third classical college in Lower Canada. Parish priest Jean Raimbault (1770-1841) was its first superior in 1806.
The canonical establishment of the Nicolet parish was signed by Bernard-Claude Panet (1753-1833), archbishop (1825-1833) of Québec City, on September 29th, 1831.
A fourth church was built and blessed on February 2nd, 1873. In November 1873, the steeple collapsed and could not be rebuilt due to weaknesses in the church structure. When the diocese of Nicolet was established on July 10th, 1885, and Fr Elphège Gravel (1838-1904) was appointed as the first bishop, this church became the first cathedral.
As the building needed major restorations, the construction of a fifth church and second cathedral was undertaken in April 1897, but it collapsed on April 3rd, 1899, while it was almost completed due to a construction defect. A second collapse occurred on May 11th, 1899, completely destroying the building.
The construction of a sixth church and third cathedral was undertaken in 1904, but as the exterior was completed, it was destroyed by fire on June 21st, 1906, along with the first cathedral which was out of use and the mother house of the Assumption Sisters.
A pro-cathedral was used for worship until the seventh church and fourth cathedral was inaugurated on May 11th, 1911, by Hermann Brunault (1847-1937), bishop (1904-1937) of Nicolet. It will be used for worship until November 12th, 1955, when a landslide destroyed a service station, the boys' Commercial Academy, private houses and major part of the bishop's residence. The cathedral remained undamaged, 50 feet (15 meters) from the crater. It became too risky to use it since the building was resting on unstable soil. Its content was removed and the building was demolished.
The parish church in St. Grégoire, a village located a few miles from Nicolet, was selected to serve as a pro-cathedral. The construction of the eighth church and fifth cathedral began in March 1961 on plans prepared by architect Gérard Malouin (1927-1966), of Nicolet. Construction works were entrusted to contractor Roger Désilets. It was completed and consecrated on June 23rd, 1963, by Albertus Martin (1913-1990), bishop (1950-1989) of Nicolet. The Latin cross-shaped building is 245 feet (74.7 meters) long and 170 feet (51.8 meters) at the transept. The structure is made of reinforced concrete (walls and vault) and includes archways with tie beams made of pre-stressed concrete. The height of the vault varies between 70 feet (21.3 meters) and 35 feet (10.7 meters). The 120-foot (36.6-metre) high campanile is detached from the building.
The facade features a 165-foot (50.4-metre) high by 70-foot (21.3-metre) high stained-glass window. Designed by painter Jean-Paul Charland (1926-2015), from Nicolet, it was executed by the Max Ingrand workshops, in Paris. St. John the Baptist, patron saint of the diocese, is the window's central figure. The apse is decorated with a stained-glass window, depicting Christ's Glory, designed and executed by Br Éric de Thierry, a monk from the Taizé abbey.
The huge nave houses 1,400 seats positioned around the altar. The floor, with a slope of 21 inches (53.3 cm), allows a perfect sight to the sanctuary. The altar, made of black granite, is located at the convergence of architectural lines. Chancel stalls are placed in a semicircle around the bishop's seat. The chancel is closed, on the right side, by the organ and, on the left side, by the Holy Sacrament altar. Furnishings and partitions surrounding the chancel are made of white oak and walnut.
The Organ
The organ, built by Casavant Frères, from St. Hyacinthe, was first installed in the fourth cathedral in 1909. This organ was a remarkable example of how Casavant brothers succeeded in combining French symphonic tonal structures with those from American organs. There were round and eloquent fundamentals, well-balanced reeds, a magnificent Tuba Mirabilis, a Hautbois d'orchestre and a fine Vox humana (from the French organbuilding school).
After the 1955 landslide, the organ was dismantled and stored then re-installed in the new cathedral, in 1963, by organbuilder Odilon Jacques. The instrument was taken out from its organcase and installed behind a row of display pipes most of which were dummies. However, for an unknown reason, an American-made electrical three-manual console replaced the 1909 four-manual console. Also, it was decided to include both the Positif and Solo divisions on the same manual.
As this reinstallation was carried out during the liturgical reform put forward by Vatican II Council, the organ was installed in the right chancel transept. The cathedral sanctuary being surrounded by an openwork trellis, the console was installed behind it, shy from the looks of the congregation, but in front of the altar. Nevertheless, some years later, it was brought forward near the stalls. Its functioning became, over time and wear, more and more erratic and repairs were requested for more than a decade.
After 100 years of service, among which 50 in the actual cathedral, the instrument needed a full overhauling, because it was out of breath. These works included a review of the wind system by modifications to the 1963 reservoirs, the construction of a new console, a full releathering and a reconditioning of the pipework.
By invitation to tender, the contract was entrusted to Ateliers Bellavance, of St. Hugues, managed by Jean-Félix Bellavance. The Québec Religious Heritage Council contributed to the total cost while the difference was assumed by donations gathered during a fund-raising campaign launched on September 27th, 2014.
A proposal for moving the organ nearer the trellis was submitted. Problems of sound dispersion in the nave affected the enjoyment of music by the congregation and even the support for congregational singing. Following a consultation with an acoustician, it was decided to build a new organcase for a better sound dispersion throughout the cathedral.
A new modern organcase, designed by the designer Louis-François Grondin, was built by Ateliers Bellavance. The new terraced console, executed by carpenter Christian St-Pierre, reminds the original console. Furthermore, it was decided to build a three-manual console but to allow the Solo division to be played on different manuals.
Voicing was executed by Jean-Sébastien Dufour who gave back to the original stops all their finesse and their coherence. Restoration works ended in the spring of 2016. The instrument was blessed on June 19th by Bishop André Gazaille, of Nicolet, and the inaugural concert, which took place on June 29th, regrouped organists Giles Fortin, Martin Brossard and Marc Senneville as well as soprano France Caya and the St. Frederic Church Choir of Drummondville, directed by Pierre Bessette and accompanied by Françoise Gélinas at the organ.
I. Grand-Orgue |
III. Récit |
|||
|---|---|---|---|---|
| Montre | 16' | Bourdon | 16' | |
| Montre I | 8' | Principal | 8' | |
| Montre II | 8' | Bourdon | 8' | |
| Gambe | 8' | Flûte harmonique | 8' | |
| Flûte double | 8' | Viole de gambe | 8' | |
| Gemshorn | 8' | 2Voix céleste | 8' | |
| Prestant | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
| Flûte harmonique | 4' | Violon | 4' | |
| Doublette | 2' | Octavin | 2' | |
| Mixture 1 1/3' | III | 3Cornet | III | |
| Trompette | 8' | Trompette | 8' | |
| Hautbois | 8' | |||
| Voix humaine | 8' | |||
| Tremolo | ||||
I. Positif |
1Solo |
|||
|---|---|---|---|---|
| Principal | 8' | Grosse flûte | 8' | |
| Mélodie | 8' | Violoncelle | 8' | |
| Dulciane | 8' | Flûte traversière | 4' | |
| Flûte traversière | 4' | Tuba mirabilis | 8' | |
| Piccolo | 2' | Hautbois d'orchestre | 8' | |
| Clarinette | 8' | |||
Pédale |
|
|---|---|
| Flûte (résultant) | 32' |
| Flûte ouverte | 16' |
| Bourdon | 16' |
| Violon | 16' |
| Flûte (ext) | 8' |
| Bourdon (ext) | 8' |
| Violoncelle (ext) | 8' |
| Bombarde | 16' |
| Trompette (ext) | 8' |
| 1 | dans la boîte du Positif / in the Positif swell box | |
| 2 | à partir du deuxième DO / from tenor C | |
| 3 | 2 2/3' + 2' + 1 3/5' |
