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Casavant, Opus 408, 1910/1968 Bertrand, 1984
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Saint-Georges est une ville qui fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de Beauce-Sartigan dans la région de Chaudière-Appalaches. Elle est la deuxième ville en importance, après Lévis, dans la région de Chaudière-Appalaches et la plus grande de la Beauce ainsi qu'un centre économique régional important. S'étendant sur ;es deux côtés de la rivière Chaudière, elle est située à 105 km (65 milles) au sud-ouest de la ville de Québec et 125 km (67,7 milles) au nord-est de Sherbrooke.
Le nom Saint-Georges est premièrement donné à la paroisse catholique en 1835 puis à la municipalité en 1856 pour honorer le marchand de nationalité allemande Johann Georg Pfotzer, plus connu sous le nom de George Pozer, qui se porta acquéreur de la seigneurie Aubert-Gallion en 1808.
Historique
Aux environs de 1679,des Algonquins francophones et catholiques s'installent aux abords de la rivière Famine et fondent le village de Sartigan, qui est aujourd'hui un secteur de la ville de Saint-Georges. Le premier Européen à parcourir la Beauce est le missionnaire jésuite Gabriel Druillettes (16190-1671). Il fait trois voyages : en 1646, en 1650 et finalement en 1651. Cependant, aucun établissement colonial n'est créé à la suite de ses voyages, il faut attendre près d'un siècle avant qu'une véritable communauté ne soit créée.
Le 24 septembre 1736, le territoire actuel de la ville était divisé en deux seigneuries concédées par le gouverneur (1726-1747) Charles de Boische, marquis de Beauharnois (1671-1749) et l'intendant (1731-1748) Gilles Hocquart (1694-1783). La première va à Marie-Thérèse de la Lande-Gayon (1691-1738), veuve, en secondes noces, de François Aubert de la Chesnaye (1669-1725), qui la nomme Aubert-Gayon qui deviendra plus tard Aubert-Gaillon, et la seconde, à Nicolas-Gabriel Aubin de l'Isle (1698-1747).
Lorsque la seigneuresse de la Lande-Guyon décède, le 2 mai 1738, elle lègue la seigneurie à son fils, Ignace-François-Gabriel Aubert de la Chesnaye (1699-1766), qui, à son décès le 28 octobre 1766, la lègue à sa veuve, Marie-Anne-Josephte de l'Estringant de Saint-Martin (1696-1771), et à sa fille, Charlotte-Marie-Anne-Joseph Aubert de la Chesnaye (1737-1801), épouse du marquis François-Luc d'Albergatti-Vezza (?-1772). Ces dernières vendent la seigneurie en 1768 à William Grant (1743-1805). Au décès de ce dernier, le 5 octobre 1805, tous ses biens ne suffirent pas à rembourser ses dettes, et, en 1807, son légataire universel, Charles William Grant (1782-1848), renonce à ses droits sur la succession. C'est à cette occasion que Johann George Pfotzer se porte acquéreur de la seigneurie. À son décès, le 16 juin 1848, la seigneurie passe aux mains de son fils, William (1787-1861), qui fut le dernier seigneur, car le régime seigneurial est aboli le 18 décembre 1854.
Le 1er juillet 1845, la municipalité d'Aubert-Gallion est constituée pour être abolie le 1er septembre 1847 et être remplacée par la fusion de plusieurs entités municipales pour former le comté de Dorchester. Le 1er juillet 1855, la municipalité d'Aubert-Gallion est reconstituée alors que le comté de Dorchester est divisé en plusieurs entités municipales.
Le 11 décembre 1856, la municipalité d'Aubert-Gallion devient la municipalité de paroisse de Saint-Georges. Le 12 décembre 1907, le secteur Est de la municipalité se sépare pour devenir une entité indépendante en tant que municipalité de Saint-Georges-Est. Le 28 octobre 1933, le territoire de la paroisse est scindé afin de permettre la constitution de la paroisse de Saint-Jean-de-la-Lande.
Le 1er janvier 1943, le secteur Ouest de la municipalité se sépare pour devenir une entité indépendante en tant que municipalité de village de Saint-Georges-Ouest. Le 1er janvier 1947, la municipalité de Saint-Georges-Est est divisée en deux entités: la paroisse et le village qui deviendra, le 17 avril 1948, la ville de Saint-Georges. Le 18 septembre 1948, le village de Saint-Georges-Ouest devient la ville de Saint-Georges-Ouest.
Le 15 mars 1969, la municipalité de paroisse de Saint-Georges devient la municipalité d'Aubert-Gallion. Le 23 mai 1990, la ville de Saint-Georges-Ouest est annexée à la ville de Saint-Georges. Le 26 septembre 2001, la municipalité d'Aubert-Gallion, la paroisse de Saint-Georges-Est et la paroisse de Saint-Jean-de-la-Lande sont annexées à la ville de Saint-Georges.
L'église
Au début des années 1820, les paroissiens de Saint-Georges se rendent à la messe à Saint-François de Beauceville, paroisse située à 17 km (10 milles) en aval de Saint-Georges. Considérant que le trajet s'effectue difficilement, surtout en hiver, que le chemin n'est à peu près pas carrossable et que les moyens de transport sont relativement inexistants, le seigneur Johann George Pfotzer fait don, le 29 octobre 1820, d'un lot pour la future chapelle. Après des années de mésententes concernant son emplacement, la construction débute en 1823, puis les travaux sont suspendus pendant six ans, pour être parachevée en 1831.
Le 16 octobre 1835, Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque (1833-1850) de Québec, érige canoniquement la paroisse Saint-Georges qui sera desservie, par voie de mission de 1840 à 1841, année de l'arrivée d'un premier curé résident (1841-1845), l'abbé Moïse Fortier (1813-1845).
Après une vingtaine d'années, la chapelle est dans un bien triste état et menace de s'écrouler sur les fidèles. Le 29 octobre 1858, le curé (1857-1859), l'abbé Jean-Charles-Godefroy Gaudin (1827-1901) obtient de Mgr Pierre-Flavien Turgeon (1787-1867), archevêque (1850-1867) de Québec, un décret autorisant la construction de la première église de pierre. La chapelle est démolie et la construction est complétée pour Noël 1862.
Lors d'une visite du cardinal Elzéar-Alexandre Taschereau (1820-1898), archevêque (1870-1898) de Québec, le 14 juin 1888, il devient de plus en plus évident que l'église est devenue beaucoup trop petite pour le nombre toujours croissant de fidèles.
Les préparatifs sont suspendus en 1890 puisqu'il y a, une fois de plus, dissensions entre les résidents des deux rives de la Chaudière. Ces mésententes persistent pendant neuf ans si bien que le contrat est finalement signé le 13 juin 1899 et que la nouvelle église sera construite sur le site de l'église actuelle.
L'architecte David Ouellet (1844-1915), de Québec, est chargé de préparer les plans du nouvel édifice. Les travaux de la nouvelle église débutent par l'érection de la sacristie tout au côté de l'ancienne église. Elle sert au culte pendant que la grande église prend forme. Le 17 juin 1900, la dernière messe dominicale est célébrée dans l'ancienne église et le lendemain, sa démolition est entreprise. Le 3 juillet 1900, la construction de la grande église débute et se poursuit pendant deux ans. La pierre angulaire est bénite le 4 septembre 1900, et l'église, le 27 juillet 1902, par Mgr Louis-Nazaire Bégin (1840-1925), archevêque (1898-1925) de Québec.
L'extérieur
L'église est couverte de pierre de granit transportée par chemin de fer de Deschambault jusqu'à Beauceville. De là, le transport se fait par voitures tirées par des chevaux à raison d'une ou deux pierres par voyage, tout dépendant de leur grosseur et de leur pesanteur.
Joseph Couture s'occupe de la maçonnerie, son contrat de 32 845 $ est résilié le 27 novembre 1901. Joseph St-Hilaire, de Saint-Romuald, à partir du 8 décembre de la même année, parachève les travaux pour 8 434 $.
Les vingt grandes fenêtres de chaque côté de l'église sont fabriquées par les Évangéliste et Olivier Rodrigue. Pour ce qui est des fenêtres de la voûte, c'est l'affaire des frères Ludger et François Bérubé.
L'église est dotée de quatre clochers. Trois de ceux-ci surplombent la façade et le quatrième, la sacristie. Le clocher central fait une hauteur de 67,6 mètres (222 pieds). À son extrémité est fixée une croix de 3 mètres (10 pieds).
Cette œuvre architecturale est réalisée pour une somme totale de 125 000 $. Les paroissiens voient à l'acquittement entier de cette dette d'honneur dans une courte période de huit ans.
L'église possède un carillon de quatre cloches. Il est bénit par Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, le 27 juillet 1902. En 1951 et 1952, deux cloches sont remplacées.
Devant l'église, sur un socle, repose la superbe statue équestre de saint Georges terrassant le dragon. Il s'agit d'une réplique en fibre de verre recouverte de cuivre dont l'original a été réalisé par le sculpteur Louis Jobin (1845-1928) et installé en 1912. Elle est entièrement fabriquée de bois, plaqué de bronze et recouvert de feuilles d'or. Depuis 1995, la précieuse statue, classée à titre de monument artistique par le ministère de la Culture et des Communications du Québec en 1986, est exposée en permanence au Centre Marie-Fitzbach.
L'intérieur
L'architecture, la sculpture et la dorure font de cette église l'un des plus beaux monuments religieux du Québec. Le style architectural s'inspire des sources de la Grèce antique et de la période romaine. La sobriété, la symétrie et l'harmonie sont particulières à ce type d'architecture appelé : le Renouveau classique ou néoclassicisme (1790-1820).
La longueur de la nef est de 41,5 mètres (128 pieds), la largeur (incluant les nefs latérales) fait 24,5 mètres (75 pieds) et la hauteur 19,5 mètres (60 pieds). Deux mille deux cents personnes peuvent y trouver place. La voûte de la nef, de forme hémicycle, est soutenue par 24 colonnes agrémentées de plusieurs sculptures cousues de feuilles d'or et recouvrant l'ensemble des arches et des arcades supportant les tribunes.
La chaire est le résultat du travail méticuleux du sculpteur Henri Angers (1870-1963). Le Chemin de Croix, fait d'huile sur toile, est l'œuvre d'Édouard Cabane (1857-1942), peintre parisien. C'est une réalisation datée de 1904 et acquise au prix de 1 400 $. Le premier lustre de la nef est fait de cristal de Bohême. À l'origine, il était muni de chandelles et suspendu dans la nef de la première église de pierre. En 1956, la décision est prise de lui redonner sa place dans le temple, après plusieurs années d'entreposage. Il est redoré et électrifié. Le second, à l'arrière, est une réplique du premier.
Un ciborium (sorte de baldaquin sculpté) surplombe le maître-autel entièrement fabriqué de pin recouvert de feuilles d'or, au-dessus duquel est déposée la statue de saint Georges terrassant le dragon. Il est inauguré le 19 juillet 1908. Les autels latéraux, fabriqués, en 1890, par Louis Doyon, faisaient partie de l'ancienne église. Dans les années 1960, la sacristie, qui servit de chapelle temporaire pendant la construction de l'église, est réaménagée et le tombeau du maître-autel est transféré dans l'église en tant qu'autel de célébration.
L'église possède aussi cinq grandes toiles du peintre Vincenzo Pasqualoni (1819-1880) commandées, en 1875, par le curé (1859-1878), l'abbé Mathias-Ferdinand Catellier (1829-1880).
L'orgue
Acheté en 1910, au coût de 5 995 $, de la maison Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, son installation s'étale sur une période de trois semaines. Il possédait, à l'époque, 34 jeux répartis sur trois claviers et pédalier pour un total de 2 100 tuyaux, dont 520 en bois. Il est bénit le 17 juillet 1910, et un grand concert couronne cet événement.
En 1968, le conseil de fabrique décide de faire restaurer l'orgue au complet à un coût de 35 000 $. On ajoute deux jeux à la pédale, portant le nombre de jeux à 36. Une console neuve y est installée et le fonctionnement est désormais électropneumatique.
En 1983, la décision est prise de réharmoniser l'instrument sur les conseils de l'organiste Sylvain Doyon tout en prenant soin de réutiliser au maximum les éléments sonores de l'ancien devis. L'instrument comporte une vingtaine de jeux nouveaux, et ce, avec l'achat de seulement deux jeux neufs. Les travaux, confiés à la maison Marcel Bertrand, de Charlesbourg (Québec), durent onze mois et nécessitent un déboursé de 50 000 $.
L'orgue ainsi renouvelé est inauguré, le 9 décembre 1984, par Sylvain Doyon.
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St. Georges is a city within the Beauce-Sartignan County regional municipality in the Chaudière-Appalaches administrative region. It is the second-largest city, behind Lévis, in the Beauche-Appalaches region and the largest one in Beauce as well as an important regional economic centre. Spread over both sides of the Chaudière River, it is located 65 miles (105 km) southwest of Québec City and 67.7 miles (125 km) northeast of Sherbrooke.
The St. Georges name was first given, in 1835, to the Catholic parish, and in 1856, to the municipality to honor German-born trader Johann Georg Pfotzer, better known as George Pozer, who purchased the Aubert-Gallion seigniory in 1808.
History
Around 1679, French-speaking and Catholic Algonquins settled in the area around Famine River and established the village of Sartigan which is now a district in the City of St. Georges. The first European to go through Beauce was Jesuit missionary Gabriel Druillettes (16190-1671). He made three trips: in 1646, in 1650, and finally in 1651. However, no colonial settlement was established following his trips, a first one will come only a century later.
On September 24, 1736, the actual territory of the city was divided into two seigniories granted by Governor (1726-1747) Charles de Boische, marquis of Beauharnois (1671-1749) and Treasurer (1731-1748) Gilles Hocquart (1694-1783). The first one was granted to Marie-Thérèse de la Lande-Gayon (1691-1738), second wedding's widow of François Aubert de la Chesnaye (1669-1725), who named it Aubert-Gayon which will later become Aubert-Gaillon, and the second one, to Nicolas-Gabriel Aubin de l'Isle (1698-1747).
When landlord de La Lande-Guyon died, on May 2, 1738, she bequeathed the seigniory to her son, Ignace-François-Gabriel Aubert de la Chesnaye (1699-1766), who, when he died on October 28, 1766, bequeathed it to his widow, Marie-Anne-Josephte de l'Estringant de Saint-Martin (1696-1771), and to his daughter, Charlotte-Marie-Anne-Joseph Aubert de la Chesnaye (1737-1801), wife of Marquis François-Luc d'Albergatti-Vezza (?-1772). These two ladies sold the seigniory, in 1768, to William Grant (1743-1805). When he died on October 5, 1805, the value of all his properties was not sufficient to reimburse his debts, and, in 1807, his sole legatee, Charles William Grant (1782-1848), abandoned his rights on succession. This is when Johann George Pfotzer purchased the seigniory. When he died on June 16, 1848, the seigniory went to his son, William (1787-1861), which was the last landlord because the seigniorial regime was abolished on December 18, 1854.
On July 1, 1845, the municipality of Aubert-Gallion was established to be abolished on September 1, 1847, and be replaced with the fusion of several local entities to form the Dorchester County. On July 1, 1855, the municipality of Aubert-Gallion was reestablished while the Dorchester County was divided into several local entities.
On December 11, 1856, the municipality of Aubert-Gallion became the parish municipality of St. Georges. On December 12, 1907, the eastern area of the municipality became an independent entity as the municipality of St. Georges-Est. On October 28, 1933, the parish territory was divided to allow the establishment of the St. Jean-de-la-Lande parish.
On January 1, 1943, the western area of the municipality became an independent entity as the village municipality of St. Georges-Ouest. On January 1, 1947, the municipality of St. Georges-Est was divided into two entities: the parish municipality and the village municipality that will become, on April 17, 1948, the City of St. Georges. On September 18, 1848, the village municipality of St. Georges-Ouest became the City of St. Georges-Ouest.
On March 15, 1969, the parish municipality of St. Georges became the municipality of Aubert-Gallion. On May 23, 1990, the City of St. Georges-Ouest merged with the City of St. Georges. On September 26, 2001, the municipality of Aubert-Gallion, the parish municipality of St. Georges-Est and the St. Jean-de-la-Lande parish merged with the City of St. Georges.
The Church
By 1820, parishioners from St. Georges were obliged to attend mass in St. François Church in Beauceville, 10 miles (17 km) away. Considering the fact that the journey was difficult, mainly during winter months, due to unsuitable roads and nonexistent commuting system, landlord Johann George Pfotzer, donated land, on October 29, 1820, for the construction of a church. After years of disagreements about the location of the church, its construction began in 1823, then work was suspended for six years, to be finally completed in 1831.
On October 16, 1835, Joseph Signay (1778-1850), archbishop (1833-1850) of Québec, canonically established the St. Georges parish which will be served as a mission from 1840 till 1841, year the first resident priest (1841-1845), Fr Moïse Fortier (1813-1845) arrived.
After some 20 years, the chapel was in a very bad condition and threatened to fall on the worshippers. On October 29, 1858, the parish priest (1857-1859), Fr Jean-Charles-Godefroy Gaudin (1827-1901) was authorized by Pierre-Flavien Turgeon (1787-1867), archbishop (1850-1867) de Québec to build the first stone church. The chapel was demolished and the new church was completed for Christmas 1862.
When the Archbishop (1870-1898) of Québec, Elzéar-Alexandre Cardinal Taschereau (1820-1898), came to visit the parish on June 14, 1888, it was evident that the church was way too small for the ever-increasing number of parishioners.
Preparations were suspended in 1890, because there were, once more, disagreements about the location of the church between residents from both sides of the Chaudière River. These disagreements went on for nine years and finally the contract was signed on June 13, 1899. The new church will be built on the site of the actual church.
Architect David Ouellet (1844-1915), from Québec City, was commissioned to prepare the plans for the new church. Work began with the construction of the sacristy alongside the old church. It was used as a worshipping place while the new church was being built. June 17, 1900, was the last Sunday when mass was celebrated in the old church and, the very next day, its demolition began. The construction of the new church began on July 3, 1900, and will last two years. The cornerstone was blessed on September 4, 1900. The church was blessed on July 27, 1902, by Louis-Nazaire Bégin (1840-1925), archbishop (1898-1925) of Québec.
The exterior
The church is built from granite stone conveyed by railway trains from Deschambault to Beauceville. From there, the conveying was taken over by carriage towed by horses at the rate of one or two stones a trip depending on the size and weight of the stones.
Joseph Couture was responsible for the stonework. His $32,845 contract was canceled on November 29, 1901. From December 8th, Joseph St-Hilaire, from St. Romuald, completed the work for $8,434.
The twenty large windows on each side of the church were built by Évangéliste and Olivier Rodrigue while vault windows were built by Ludger and François Bérubé.
The church has four towers: three of them overhanging the facade and the fourth one, the sacristy. The main one is 222 feet (67.6 meters) high and is topped by a 10-foot (3-meter) cross.
This architectural work was built at a cost of $125,000. Parishioners repaid the whole amount in eight short years.
The church has a 4-bell carillon. It was blessed by Louis-Nazaire Bégin, archbishop of Québec, on July 27, 1902. In 1951 and 1952, two bells had to be replaced.
In front of the church, the magnificent equestrian statue of St. George striking down the dragon stands on a base. It is a copper-covered fiberglass replica of the original made by famous sculptor Louis Jobin (1845-1928) and installed in 1912. The original is a bronze-clad wooden statue and gilded with gold leaf. It is now permanently displayed in Marie-Fitzbach Centre.
The Interior
This church is one of the most beautiful religious buildings in Québec for its architecture, its sculpture and for its gilding. The architectural style is inspired by antique Greece and Roman eras. The bareness, the symmetry and the harmony are characteristics of this architectural style called: Classic renewal or neoclassicism (1790-1820).
The nave is 128 feet (41.5 meters) long, 75 feet (24.5 meters) wide (including the lateral naves) and 60 feet (19.5 meters) high. The seating capacity is 2,200 people. The nave's semicircle vault is supported by 24 pillars decorated with many gilded sculptures going way up to the arches and arcades of the galleries.
The pulpit was built by sculptor Henri Angers (1870-1963). The Way of the Cross, oil on canvas, was executed, in 1904, by Parisian painter Édouard Cabane (1857-1942) at the cost of $1,400. The first nave chandelier is made of crystal from Bohemia. Originally, it held candles and was hung in the first stone church. In 1956, it was decided to bring it back into the church after many years in storage. It was regilded and electrified. The second one, in the rear, is a replica of the first one.
A ciborium (sort of sculpted baldachin) overhang the gilded pine main altar above which there is a statue of St. George striking down the dragon. It was inaugurated on July 19, 1908. Lateral altars, executed by Louis Doyon in 1890, were transferred from the old church. In the 1960s, the sacristy, which served as temporary chapel during the church construciton, was reconfigured, the main altar's tomb was moved into the church's chancel as celebration altar.
Five large paintings by Vincenzo Pasqualoni (1819-1880), commissioned by the parish priest (1859-1878), Fr Ferdinand Catellier (1829-1880), in 1875 are hung in the church.
The Organ
Bought in 1910, at the cost of $5,995 from Casavant Frères, of St. Hyacinthe, it was installed in the church over a three-week period. At the time, it was a 34-stop, three-manual and pedal instrument for a total of 5,100 pipes of which 520 were wooden pipes. It was blessed on July 17, 1910, and followed by a concert.
In 1968, the churchwardens decided to completely restore the organ at the cost of $35,000. Two new stops were added in the Pedal division, making it a 36-stop instrument. A new console was installed and the action was modified to electro-pneumatic.
In 1983, it was decided to revoice the instrument based on organist Sylvain Doyon's recommendations while preserving as much as possible the tonal elements from the old stoplist. Twenty new stops were generated with the purchase of only two new stops. The work was carried out over a period of eleven months by organbuilder Marcel Bertrand, from Charlesbourg (Québec), at a cost of $50,000.
The revoiced instrument was inaugurated on December 9, 1984, by Sylvain Doyon.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Bourdon | 8' | |
Principal | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Bourdon | 8' | Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Octave | 4' | |
Flûte | 4' | Flûte bouchée | 4' | |
Nazard | 2 2/3' | Flûte à bec | 2' | |
Doublette | 2' | Piccolo | 1' | |
Fourniture 1 1/3' | IV | Sesquialtera 2 2/3' | II | |
Trompette | 8' | Plein Jeu 1' | III | |
Hautbois | 8' | |||
Trompette | 8' | |||
Tremblant |
Positif |
Pédale |
|||
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Bourdon | 8' | Bourdon | 32' | |
Principal | 4' | Contrebasse | 16' | |
Flûte des bois | 2' | Bourdon | 16' | |
Larigot | 1 1/3' | Principal | 8' | |
Cymbale 1/2' | III | Bourdon | 8' | |
Cromorne | 8' | Basse chorale | 4' | |
Bombarde | 16' | |||
Trompette | 8' |