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Casavant, Opus 6/726, 1884/1917
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Saint-Louis-de-Gonzague est une municipalité de paroisse située dans la municipalité régionale de comté de Beauharnois-Salaberry dans la région du Suroît. Elle se trouve dans la région administrative de la Montérégie, à 52 km (32 milles) au sud-ouest de Montréal.
Historique
Au début de la colonisation, ce territoire est rattaché à la seigneurie de Beauharnois concédée le12 mars 1729 par le roi (1715-1776) Louis XV (1710-1774) à Charles de la Boische, marquis de Beauharnois (1671-1748), gouverneur (1726-1746) de la Nouvelle-France et, à son frère Claude de Beauharnois de Beaumont (1680-1738). Claude ne vint jamais en Nouvelle-France. Au décès de celui-ci, le 15 janvier 1738, Charles devient le seul titulaire de la seigneurie connue sous le nom de Beauharnois ou de Villechauve (en référence d'un domaine leur appartenant en France).
Lorsque Charles décède le 12 juillet 1749, veuf et sans enfant, son neveu et fils aîné de Claude, François de Beauharnois de Beaumont (1714-1800), hérite de la seigneurie, mais à cause de la négligence des propriétaires à procéder à son peuplement, elle retourne, en 1749, au domaine du Roi. Le 14 juin 1750, François récupère la seigneurie.
Le traité de Paris en 1763 confirme la cession du Canada à l'Angleterre et force François à vendre la seigneurie, le 7 juin 1763 pour 24 000 livres françaises, à Michel Chartier de Lotbinière (1723-1798). Face à des problèmes financiers, le seigneur est forcé de à se départir de ses propriétés foncières. C'est ainsi qu'il la vend, le 30 juillet 1795, pour 9 000 livres anglaises, à Alexander Ellice (1743-1805), un négociant d'origine écossaise.
En 1800, le seigneur fait arpenter la seigneurie et la divise le territoire en secteurs qu'il renomme en l'honneur de son épouse et de chacun de ses enfants. Le territoire de l'actuelle municipalité est nommé Annfield en l'honneur de son épouse, Ann Russell (1759-1847). Ce changement de nom ne parvient pas à s’imposer dans les documents officiels puisque la mention de la seigneurie de Beauharnois prédomine sur Annfield.
Lorsque Alexander Ellice décède le 29 septembre 1805, la seigneurie passe temporairement entre les mains de son fils George qui décède en 1810. C'est alors que les six autres frères deviennent co-seigneurs. L'un d'eux, Edward (1783-1863) rachète la part de chacun d'eux et devient, le 15 avril 1830, l'unique seigneur.
En 1842, la seigneurie est vendue, pour la somme de 100 000 livres, à la North American Colonial Association of Ireland. Ne pouvant pas acquitter le montant total de la vente, le seigneur Ellice reprend, en 1851, le contrôle de la seigneurie. Le régime seigneurial est aboli le 18 décembre 1854, mais les rentes seigneuriales seront rachetées en 1941.
Avant 1800, peu de colons s'établissent dans la seigneurie. Au début du XIXe siècle, le territoire se peuple avec des Canadiens français (les Leduc, Montpetit, Brière, Bougie, Hainault et Gagnier) puis par des familles d'immigrants écossais et irlandais, mais aussi des loyalistes provenant des États-Unis. Au milieu du XIXe siècle, un résident se démarque : Charles Larocque (1784-1849) qui devient le premier marchand. Il laisse son nom au village : Rocqueville, Rocque-ville ou Larocqueville.
Une municipalité de village est constituée le 20 janvier 1853. Elle est confirmée le 1er juillet 1855.
L'église
Le 15 février 1842, Charles Larocque envoie, à Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal (1840-1876), une pétition signée par 85 résidents demandant la permission d'ériger une chapelle. Le 12 mars suivant, Mgr Bourget annonce qu'il refuse la demande, mais qu'il juge acceptable l'offre d'une maison pour les offices religieux. À cette fin, il demande à l'abbé Jean-Zéphirin Carron (1797-1844), curé (1840-1844) de la paroisse Saint-Clément de Beauharnois, de pourvoir au service.
Le 19 avril 1845, une deuxième requête est expédiée à Mgr Bourget avec 81 signatures. Cette fois, Mgr Bourget délègue le grand vicaire (1841-1847) Alexis-Frédéric Truteau (1808-1872) pour y faire les vérifications d'usage. Le 15 mai 1845, les emplacements d'une église, d'une sacristie, d'un presbytère et d'un cimetière sont déterminés sur un terrain cédé par le seigneur. Or ce terrain ne plaît pas à l'ensemble des résidents qui, le 23 juin, en proposent un autre. Le terrain de 20 arpents est vendu par Étienne Montpetit pour la somme de 100 livres. Ce changement est accepté par Mgr Bourget le 24 septembre 1845.
Une église de bois, mesurant 27,2 mètres (90 pieds) sur 11 mètres (36 pieds), et haute de 4,3 mètres (14 pieds) au-dessus des lambourdes, est construite à partir de l'automne 1845 près du presbytère actuel, et est ouverte au culte fin avril ou début mai 1846. Le premier desservant est l'abbé Louis-David Charland (1809-), curé (1845-1881) de Beauharnois qui procède aussi à la bénédiction de l'église le 21 avril 1847. Le territoire de la paroisse est formé par détachement des paroisses voisines de Saint-Timothée et de Saint-Clément.
Le 22 août 1848, une nouvelle requête est adressée à Mgr Bourget, cette fois pour obtenir la présence d'un prêtre résident. L'abbé Nazaire Hardy (1823-1894) arrive en septembre 1849. Il loge dans un presbytère temporaire.
Au début de janvier 1851, sous la direction de l'abbé Patrick Burke, curé (1850-1853) en remplacement de l'abbé Charland, intercède, muni d'une requête signée par 166 résidents, auprès de Mgr Bourget pour obtenir l'érection canonique de la paroisse. Le décret est publié en date du 30 décembre 1851.
Dès le 23 novembre 1853, une partie du territoire de la paroisse est détachée pour former la paroisse Saint-Stanislas. Il en sera de même le 16 mars 1869 pour former la paroisse Saint-Étienne.
Le 24 janvier 1854, une requête signée par 200 résidents est expédiée à Mgr Bourget pour obtenir la permission de construire une nouvelle église vu que l'actuelle est devenue trop petite avec l'accroissement des résidents. La permission est accordée, le 8 mars suivant, au troisième curé (1853-1864), l'abbé Joseph-Clément Séguin (1827-1891). Les plans approuvés concernent une église en pierre de 38,4 mètres (126 pieds) de longueur sur 20 mètres (66 pieds) de large et 8,5 mètres (28 pieds) de hauteur, et une sacristie en pierre de 12 mètres (40 pieds) sur 9 mètres (30 pieds) et au moins 3,6 mètres (12 pieds) de haut.
La construction de l'église débute en 1857 selon les plans de Victor Bourgeau (1809-1888). Les travaux sont confiés à Narcisse Prévost, de Sainte-Geneviève, pour la maçonnerie, et à Jean-Baptiste Joly, de Sainte-Rose, pour la charpente. Mgr Bourget pose la première pierre le 30 juin 1857. Louis Béli, de Saint-Joachim de Châteauguay, obtient, le 17 mars 1859, le contrat pour la confection des bancs. Les travaux de construction traînent en longueur à cause de problèmes dus à la fragilité du terrain, ce qui entraîne la démolition et la reconstruction des murs. Ces travaux, qui font partie d'un nouveau contrat signé le 15 septembre 1862, sont confiés à l'entrepreneur François-Xavier Poitras, de Saint-Thimotée. L'église est bénite le 31 décembre 1863 par l'abbé Jacques-Janvier-Arsène Vinet (1833-1892), le curé (1862-1870) d'Ormstown, alors que l'intérieur n'est pas complété. Une tribune arrière est ajoutée le 17 avril 1864.
Comme la première église n'est pas démolie, elle est donnée, le 22 mai 1870, à la commission scolaire pour devenir une école.
C'est en 1880, au temps du curé (1861-1882)), l'abbé Jean-Baptiste Cousineau (1821-1883) qu'un contrat pour le parachèvement et la décoration intérieure de l'église et de la sacristie est signé avec l'entrepreneur Thomas Allard qui y réalise de belles sculptures. Les travaux se font selon les plans de Victor Bourgeau et Alcibiade Leprohon (1842-1902). Les travaux sont achevés en 1882 après l'arrivée de l'abbé Eugène Desmarais (1827-1901) comme curé (1882-1901). Un carillon de trois cloches est acheté le 21 janvier 1883 de la maison Chanteloup, de Montréal, pour la somme de 1 800 $. Elles sont bénites le 5 juillet 1883 par Mgr Édouard-Charles Fabre (1827-1896), archevêque (1876-1896) de Montréal.
En 1904, les toits de l'église et de la sacristie sont recouverts de fer blanc provenant d'Angleterre. En 1917, une deuxième tribune arrière est ajoutée alors que la première est agrandie d'environ deux mètres (six pieds) au centre et des tribunes latérales sont ajoutées. De 1920 à 1923, à l'initiative du curé (1916-1923), le chanoine Avila-Pierre Sabourin (1873-1949, )l'intérieur de l'église est transformé. Guido Nincheri (1885-1973) obtient le contrat de peinture et de la décoration. De plus, il réalise un chemin de la croix ainsi que deux fresques.
Cet édifice date de la première époque de Bourgeau qui présente une architecture néoclassique inspirée de l'art italien et de l'art anglais. Construite de pierre grise selon un plan traditionnel en récollet, l'église est pourvue de voûtes de bois en forme de berceau, de colonnes et d'arcs majestueux. Elle s'inscrit dans la vague des églises « triomphantes », mais à moindre échelle, car il conserve des éléments qui témoignent d'un caractère plus traditionnel et artisanal. À l'exception des clochers qui furent remplacés, car les anciens étaient trop lourds pour la structure, l'édifice est resté assez authentique et témoigne bien des efforts de la communauté pour la maintenir belle et propre. D'ailleurs, dans la région du Suroît, il ne reste plus beaucoup d'églises conçues par Victor Bourgeau encore en bon état.
L'orgue
Cet orgue, construit par Casavant Frères, est probablement l'un des plus anciens instruments construits par Joseph-Émile Pépin (1861-1934) et encore en fonction aujourd’hui. Il a été commandé le 25 septembre 1883, au coût de 2 000 $. Originalement à traction mécanique, il est inauguré le 21 février 1884. Des réparations sont effectuées en 1904.
En 1917, Casavant reconstruit l'instrument et le dote d’une traction pneumatique tubulaire et d’une nouvelle console détachée. À cette occasion, l'orgue est transféré à la deuxième tribune nouvellement construite et le buffet est divisé en deux parties afin de libérer la grande fenêtre centrale.
En 2019, des travaux sont exécutés par les Ateliers Bellavance, de Saint-Hugues. Ainsi, le distributeur et la boîte de tirants de jeux sont recuirés tandis que des réparations sont effectuées à la tubulure de plomb. Toutefois, une restauration complète serait nécessaire pour rendre à l'instrument tout son lustre.
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St. Louis-de-Gonzague is a parish municipality located in the Beauharnois-Salaberry regional county municipality in the Suroît region. It is located 32 miles (52 km) southwest of Montréal in the Montérégie administrative region.
History
At the early days of colonization, this territory was part of the Beauharnois seigniory granted on March 12, 1729, by King (1715-1776) Louis XV (1710-1774) to Charles de la Boische, Marquis de Beauharnois (1671-1748), governor (1726-1746) of New France and, to his brother Claude de Beauharnois de Beaumont (1680-1738). Claude never came to New France. When he died on January 15, 1738, Charles became the sole landlord of the seigniory which was known as Beauharnois or Villechauve (in reference to a family estate in France).
When Charles died on July 12, 1749, a widower and childless, his nephew and Claude's eldest son, François de Beauharnois de Beaumont (1714-1800), inherited the seigniory, but because of the owner's negligence to develop the area, land returned, in 1749, to the King's domain. On June 14, 1750, François recovered the seigniory.
The Treaty of Paris in 1763 confirmed the cession of Canada to England and forced François to sell the seigniory, on June 7, 1763, for 24,000 French pounds, to Michel Chartier de Lotbinière (1723-1798). Facing financial problems, the landlord was forced to sell his properties. He sold it, on July 30, 1795, for 9,000 English pounds, to Alexander Ellice (1743-1805), a Scottish-born merchant.
In 1800, the landlord had his seigniory surveyed and divided the territory into sections that he renamed in honor of his wife and each of his children. The actual municipality territory was named Annfield in honor of his wife, Ann Russell (1759-1847). This name change made its way into official documents: the Beauharnois name predominated over Annfield.
When Alexander Ellice died on September 29, 1805, the seigniory temporarily was inherited by his son George, who died in 1810. The six other brothers became co-landlords. One of them, Edward (1783-1863) bought his brothers' share and became, on April 15, 1830, the sole landlord.
In 1842, the seigniory was sold, for 100,000 pounds, to the North American Colonial Association of Ireland. Unable to pay the full amount of the sale, landlord Ellice regained control of the seigniory in 1851. The seigniorial regime was abolished on December 18, 1854, but the seigniorial rents were redeemed in 1941.
Before 1800, a few settlers were in the seigniory. At the beginning of the 19th century, the territory was populated by French Canadians (the Leducs, Montpetits, Brières, Bougies, Hainaults and Gagniers) then by Scottish and Irish immigrant families, as well as loyalists from the United States. In the middle of the 19th century, one resident stood out: Charles Larocque (1784-1849) who became the first storekeeper. He bequeathed his name to the village: Rocqueville, Rocque-ville or Larocqueville.
A village municipality was incorporated on January 20, 1853. It was confirmed on July 1, 1855.
The Church
On February 15, 1842, Charles Larocque sent, to Ignace Bourget (1799-1885), bishop of Montréal (1840-1876), a request signed by 85 residents asking permission to build a chapel. The following March 12, Bishop Bourget announced that he refused the request, but found the offer of a house for religious services acceptable. He then asked Fr Jean-Zéphirin Carron (1797-1844), parish priest (1840-1844) of the Beauharnois St. Clement parish, to provide the service.
On April 19, 1845, a second request with 81 signatures was sent to Bishop Bourget. This time, Bishop Bourget delegated Vicar (1841-1847) Alexis-Frédéric Truteau (1808-1872) to carry on the usual verification. On May 15, 1845, the locations for a church, a sacristy, a presbytery and a cemetery were selected on land donated by the landlord. But the chosen piece of land did not please all residents who, on June 23, offered another one. A 20-acre piece of land was sold by Étienne Montpetit for 100 pounds. This modification was accepted by Bishop Bourget on September 24, 1845.
A wooden church, measuring 90 feet (27.2 meters) by 36 feet (11 meters) and 14 feet (4.3 meters) high above the foundation, was built starting in the fall of 1845 near the actual presbytery, and was opened for worship in late April or early May 1846. The first minister was Fr Louis-David Charland (1809-?), parish priest (1845-1881) in Beauharnois who also blessed the church on April 21, 1847. The parish territory was taken from the neighboring St. Timothée and St. Clément parishes.
On August 22, 1848, a new request was sent to Bishop Bourget, this time to get the presence of a resident priest. Fr Nazaire Hardy (1823-1894) arrived in September 1849. He stayed in a temporary presbytery.
Early in January 1851, under the direction of parish priest (1850-1853) Fr Patrick Burke, who replaced Fr Charland, met Bishop Bourget to get the canonical erection of the parish, He submitted a request signed by 166 residents. The decree was published on December 30, 1851.
On November 23, 1853, part of the parish territory was taken away to establish the St. Stanislas parish. The same process occurred on March 16, 1869, to establish the St. Étienne parish.
On January 24, 1854, a request signed by 200 residents was sent to Bishop Bourget to get permission to build a new church, since the current one had become too small with the increase in residents. Permission was granted on March 8 to the third parish priest (1853-1864), Fr Joseph-Clément Séguin (1827-1891). The approved plans were for a stone church 126 feet (38.4 meters) long by 68 feet (20 meters) wide and 28 feet (8.5 meters) high, and a 40 feet (12 meters) by 30 feet (9 meters) and at least 12 feet (3.6 meters) high stone sacristy.
The church construction began in 1857, according to plans by Victor Bourgeau (1809-1888). Work was entrusted to Narcisse Prévost, from St. Geneviève, for the masonry, and to Jean-Baptiste Joly, from St. Rose, for the structure. Bishop Bourget laid the first stone on June 30, 1857. On March 17, 1859, Louis Béli, of St. Joachim of Châteauguay, was awarded the contract for the construction of the pews. The construction work was dragging on due to problems caused by the land fragility which led to the demolition and the reconstruction of the walls. This work, which was a new contract, was signed on September 15, 1862, and entrusted to contractor François-Xavier Poitras, of St. Thimotée. The church was blessed on December 31, 1863, by Fr Jacques-Janvier-Arsène Vinet (1833-1892), the parish priest (1862-1870) of Ormstown, even though the interior was not completed. A rear gallery was added on April 17, 1864.
As the first church had not been demolished, it was donated, on May 22, 1870, to the school board to become a school.
In 1880, the parish priest (1861-1882), Fr Jean-Baptiste Cousineau (1821-1883) signed a contract for the completion and the decoration of the church interior and of the sacristy with contractor Thomas Allard who created beautiful sculptures. The work was carried out according to plans prepared by architects Victor Bourgeau and Alcibiade Leprohon (1842-1902). The work was completed in 1882 after the arrival of Fr Eugène Desmarais (1827-1901) as the parish priest (1882-1901). A three-bell carillon was purchased, at the cost of $1,800, on January 21, 1883, from the Chanteloup firm, of Montréal. It was blessed on July 5, 1883, by Édouard-Charles Fabre (1827-1896), archbishop (1876-1896) of Montréal.
In 1904, the roofs of the church and of the sacristy were covered with British tinplate. In 1917, a second rear gallery was added while the first one was extended by approximately six feet (2 meters) in the center and side galleries were added. From 1920 to 1923, on the initiative of the parish priest (1916-1923), Canon Avila-Pierre Sabourin (1873-1949), the interior of the church was transformed. Artist Guido Nincheri (1885-1973) was entrusted with the painting and the decoration contract. In addition, he created a Way of the Cross as well as two frescoes.
This building belongs to Bourgeau's first work period which features neoclassical architecture inspired by Italian and English art. Built of gray stone according to a traditional Récollet floor plan, the church has wooden cradle vaults, columns and majestic arches. It belongs to the “triumphant” churches, but on a smaller scale, as it retains elements that bear witness to a more traditional and artisanal character. With the exception of the bell towers, which were replaced because the old ones were too heavy for the structure, the building has remained unchanged. It bears witness of the community's efforts to keep it beautiful and clean. Moreover, in the Suroît region, there are not many churches designed by Victor Bourgeau left and still in good condition.
The Organ
This organ is probably one of the oldest instruments built by organbuilder Joseph-Émile Pépin (1861-1934) and still in use today. It was ordered on September 25, 1883, at a cost of $2,000. Originally with mechanical action, it was inaugurated on February 21, 1884. Repairs were carried out in 1904.
In 1917, Casavant rebuilt the instrument and modified the action from mechanical to tubular. A new detached console was installed. At the same time, the organ was moved to the newly built upper gallery and the organcase was divided into two sections to free the large central window.
In 2019, releathering work was carried out by Ateliers Bellavance, of St. Hugues. The distributor and the stop action box were releathered while repairs were carried out to the lead tubular action. A complete restoration would still be necessary go bring the instrument back to its original luster.
Grand-Orgue |
Récit |
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Montre | 8' | Principal | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
Dulciane | 8' | Viole de gambe | 8' | |
Prestant | 4' | Voix céleste | 8' | |
Flûte harmonique | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Doublette | 2' | 1Violina | 4' | |
Mixture | III | 1Basson-hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | Voix humaine | 8' | |
Tremolo |
Pédale |
|
---|---|
Bourdon | 16' | Flûte | 8' |
1Bourdon (ext) | 8' |
1 | Ajouts en 1917 / Added in 1917 |