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Casavant, Opus 1090, 1925
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Historique
L'origine du nom Outremont provient de la langue populaire. À l'époque où Ville-Marie (Montréal) n'était qu'une petite bourgade, les déplacements devaient se faire par charrettes et généralement un voyage périlleux. Les gens désireux de se rendre en campagne, au bord de la rivière des Prairies, au nord de Montréal, devaient passer par le Mont-Royal, donc outre le mont. C'est ainsi que l'on désignait ce territoire « outre-le-mont ».
Ce territoire, aussi connu sous l'appellation de Côte-Sainte-Catherine, reste plutôt agricole pendant un certain temps. Les Clercs de Saint-Viateur une communauté religieuse, arrivent en 1847 à la suite d'une invitation à venir y enseigner reçue de la part de l'évêque (1840-1876) de Montréal, Mgr Ignace Bourget (1799-1885). Entrevoyant l'expansion des banlieues, la jeune communauté religieuse pressent que les terrains adjacents à leurs installations intéresseraient bientôt les gens de la ville alors portés à monter vers le nord. Ils achètent alors bon nombre de terres dans le but de les diviser en lotir et de les vendre à profit. Ces profits serviront au financement de leurs œuvres. L'avenir leur donnera raison.
Une municipalité de village est constituée le 23 février 1875 grâce à l’initiative de Louis Beaubien (1837-1915), alors député fédéral et de son fils, Joseph Beaubien (1865-1939). Ils ont recours à l’astuce de compter les granges et autres bâtiments agricoles pour des habitations dans le but d’atteindre le nombre minimum requis de maisons.
Le village obtient le statut de « ville » le 12 janvier 1895, et en tant que « cité » le 5 mars 1915. Le 23 décembre 1969, Outremont devient partie intégrante de la Communauté urbaine de Montréal laquelle entre en vigueur le 1er janvier 1970. Le 20 décembre 2000, toutes les municipalités sises sur l'île de Montréal fusionnent pour devenir la nouvelle ville de Montréal qui entrera en vigueur le 1er janvier 2002. Outremont devient un arrondissement de cette nouvelle ville.
L'église
À partir du 28 février 1902, le territoire d'Outremont devient une paroisse distincte. Elle est confiée aux Clerx de Saint-Viateur et l'église est dédiée à leur saint patron. Rapidement, la formation du conseil de fabrique met en évidence le clivage de classes qui existait : d'une part, les petits propriétaires ouvriers du quartier nord et, d'autre part, la bourgeoisie des quartiers sud et ouest dont les intérêts sont servis par de notables marguilliers. Le 1er avril 1907, à l'instigation de Joseph-Pierre Lévesque, quelques résidents du quartier nord adressent une requête à Mgr Paul Bruchési (1855-1939), archevêque (1897-1939) de Montréal, demandant la création d'une nouvelle paroisse en invoquant « l'éloignement et l'exiguïté de l'Église paroissiale actuelle » pour justifier leur demande qui demeure sans réponse. Une deuxième requête est acheminée le 29 février 1908.
En réponse, et malgré l'opposition du curé de Saint-Viateur, Mgr Bruchési érige canoniquement, le 22 juillet 1908, la paroisse Sainte-Madeleine. Le 6 août suivant, l'abbé Zénon Thérien (1875-1950) est nommé comme premier curé (1908-1916). Pour débuter, la messe est célébrée dans la salle de l'école. En novembre 1908, la fabrique achète un terrain en vue de la construction d'une église et d'un presbytère. Dès le printemps suivant, une chapelle est construite selon les plans des architectes Louis-Zéphirin Gauthier (1842-1922) et Joseph-Égide-Césaire Daoust (1881-1946), au coût de 7 680 $. Jusqu'à la construction d'un premier presbytère en 1919, le curé loge chez un paroissien. Le climat économique de l'époque et la guerre éloignent la possibilité de construire une église.
En 1924, alors que la situation économique est plus favorable, le curé (1916-1934), l'abbé Joseph-Clovis Lacasse (1873-1934), entreprend le projet de construction d'une église. Les travaux de construction débutent au cours de l'été selon les plans des architectes Donat-Arthur Gascon (1886-19656) et Louis Parant (1890-1958) par les entrepreneurs Aristide et Damien Boileau. Les coûts sont estimés à 260 000 $ et sont financés sur une période de 30 ans. Alors que l'intérieur n'est pas complété, l'édifice est bénit le 15 novembre 1925 par Mgr Georges Gauthier (1871-1940), évêque auxiliaire (1912-1921) et administrateur apostolique (1921-1939) de l'archidiocèse de Montréal.
La dette s'éteint en 1954, mais un incendie au clocher de l'église survient le 13 août nécessitant des réparations majeures retardant ainsi la consécration de l'église qui aura lieu le 10 juin 1959 parle cardinal Paul-Émile Léger (1904-1991), archevêque (1950-1968) de Montréal.
L'édifice
L'édifice, de style néo-roman, est en forme de croix latine avec chœur en saillie et une abside en hémicycle. L'extérieur est revêtu de pierre alors que les murs intérieurs sont recouverts de plâtre. La nef est à trois vaisseaux avec tribune arrière tandis que la voûte forme un arc en plein cintre.
L'étroite façade, couronnée par le clocher, comporte deux registres. D'abord, un porche peu profond, mais dégagé, abrite un portail dont les deux portes sont séparées par un trumeau. Une verrière, couronnée par un grand arc en plein cintre, ferme le tympan au-dessus des deux portes. Au-dessus du porche, trois longues baies en plein cintre éclairent la tribune de l'orgue. Les arches des trois baies reposent sur des colonnettes. Un bandeau de pierre, décoré d'une arcature aveugle, accentue l'aspect roman de la façade. Un grand triangle sert de base au clocher. Deux longs contreforts enserrent cette façade et en accentuent l'étroitesse.
Le portique est flanqué de chaque côté de deux tours engagées. Les deux premières, de forme polygonale, se terminent à la hauteur du toit et contiennent les escaliers qui donnent accès à la tribune de l'orgue. Les deux autres tours, plus larges et plus trapues, dépassent à peine la toiture des bas-côtés. De forme semi-circulaire et méprise pour des chapelles, ces tours contiennent, à gauche, les fonts baptismaux et, à droite, le bureau des registres.
Le clocher à huit pans couronne le portique et est le seul élément qui rapproche la silhouette de l'église du style gothique. Il contient quatre cloches fondues à Orléans (France) par la maison Louis Bollée. Elles ont été bénites le 15 décembre 1929 par Mgr Georges Gauthier, administrateur apostolique de l'archidiocèse de Montréal.
Les élévations latérales sont dominées par les façades du transept qui sont ornées par une magnifique rosace au motif cruciforme. Les murs latéraux de la nef sont divisés en quatre travées séparées par des pilastres formant des contreforts et chacune contient une grande fenêtre ornée d'un vitrail.
L'intérieur
L'architecture intérieure répond au style néo-roman de l'extérieur. La nef centrale eet les nets latérales sont couvertes de fausse coûtes en plein cintre dont les arcs en doubleaux viennent reposer sur huit lourds piliers.
En 1926, les architectes Gascon et Parant présentent les plans d'une partie de l'ameublement : bancs, chaire, confessionnaux, stalles du chœur et vestiaires de la sacristie. Les travaux sont confiés aux entrepreneurs Barri et Charron, de Granby, au coût de 16 500 $. Le sculpteur Philibert Lemay exécute les trois autels pour un montant de 2 700 $ tandis que Arthur Allursi exécute les lampadaires pour 997 $. En 1930, la chaire est ornée de six petites statues fournies par la maison Carli Petrucci, de Montréal.
En 1930, l'église se dote d'un grand crucifix, œuvre du sculpteur Joseph-Olindon Gratton (1855-1941). Les stations du Chemin de croix, en terre cuite, sont importées de France par la firme Dominique Cogné au coût de 700 $. En 1932, la firme Da Prato, de Chicago, orne chaque station d'un délicat cadre de bois.
En 1931, la fabrique fait appel à l'artiste Guido Nincheri (1885-1973) pour décorer murs et plafonds de nombreuses peintures et installer des vitraux. Les travaux majeurs entrepris au lendemain de l'incendie du 13 août 1954 entraîne de repeindre l'intérieur de l'église. Ces travaux sont exécutés en prenant grand soin de ne pas toucher aux peintures de Nincheri. En 1955, celui-ci restaure ses peintures et nettoie les vitraux.
En 1948, l'artiste Oliviero Marchi, de Montréal, sculpte, au coût de 1 200 $, un panneau en haut-relief représentant la Dernière Cène d'après un tableau d'Andrea Del Sarto. Cette sculpture, en bois de merisier mesurant 1,57 mètre (5 pieds) sur 56 centimètres (2 pieds), est destinée à être placée devant le tombeau du maître-autel.
Au moment du renouveau liturgique, la fabrique décide, en 1966, de réaménager le sanctuaire. Les travaux durent trois ans et coûtent 60 000 $. Le maître-autel est enlevé et remplacé par un autel de célébration en travertin placé au centre du sanctuaire de façon à célébrer la messe face aux fidèles et par un ciborium au dôme décoré de mosaïques couronne le tabernacle. Le panneau sculpté de Marchi est relégué dans un placard. Disparaissent aussi la lampe du sanctuaire, la balustrade, la chaire, et les autels latéraux. Toutes les toiles de Nincheri, sauf celle représentant sainte Madeleine, sont recouvertes d'une peinture uniforme. Les fonts baptismaux quittent leur emplacement original pour se retrouver à la place de l'autel latéral gauche.
En 2019, devant la dégradation de Nincheri est très avancée. Faute d'agir tout de suite, il sera bientôt trop tard. Un appel est lancé à tous afin d'amasser les sommes nécessaires aux travaux, car aucun financement n'est disponible au niveau gouvernemental. Le montage financier a été réalisé grâce à la générosité de nombreux donateurs et la tenue de cinq évènements-bénéfices.
Les premiers travaux, d'une valeur de 175 000 $, sont lancés dans le transept nord-ouest où trois peintures ont repris vie. Les travaux de restauration ont connu trois étapes : installation des échafaudages, nettoyage des surfaces et des plafonds (Atelier Isabelle Leclerc) et restauration (Legris Conservation). L’étude Louis Brillant a été l’architecte responsable du projet. Les résultats ont été dévoilés le 7 mai 2023. Une phase II, qui vise à restaurer trois autres œuvres du transept sud-ouest, sera lancée dans quelques mois.
L'orgue
Le contrat, d'une somme de 12 000 $, pour l'achat de l'orgue est signé le 5 novembre 1924 par C. Jules Laframboise (1887-1970) pour la maison Casavant Frères, et, pour la fabrique de la paroisse, par le marguillier Amédée Charbonneau et le curé, l'abbé Joseph-Clovis Lacasse. L'instrument est livré en juin 1925.
Le buffet, en frêne et d'une largeur de 6,1 mètres (20 pieds), avec tuyaux de façade est construit selon les plans soumis par les architectes de l'église.
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The origin of the name Outremont (Over the mount) comes from popular speech. At the time when Ville-Marie (Montréal) was only a small borough, travels were made by horse-drawn wagons and were considered perilous. People eager to get to the countryside, by the Prairies River, north of Montréal, had to pass over Mount Royal therefore besides the mount. That's why this part of the city was called "over the mount".
This territory, also known as Côte St. Catherine, remained mostly an agricultural district for a certain period. The St. Viator Clerics, a religious congregation, arrived in 1847 following an invitation received from Ignace Bourget (1799-1885), bishop (1840-1876) of Montréal, to come as school teachers. Anticipating the suburb expansion, the religious community foresaw that the land next to their facilities would soon be of interest to city dwellers then inclined to move north. They then bought a good number of farmlands with the aim of dividing them into lots and selling them at a profit. These profits would then be used to finance their activities. The future will prove they were right.
A village municipality was established on February 23, 1875 upon the initiative of Louis Beaubien (1837-1915), then a member of the federal parliament and of his son, Joseph Beaubien (1865-1939). They counted barns and other agricultural buildings as houses to reach the minimum number of buildings required to get the status.
The village was granted the city on January 12, 1895, and the town status on March 5, 1915. On December 23, 1969, Outremont became an integral part of the Montréal Urban Community which became effective on January 1, 1970. On December 20, 2000, all the municipalities located on the island of Montréal merged to establish the new City of Montréal, which became effective on January 1, 2002. Outremont is a borough of this new city.
The Church
Starting on February 28, 1902, the Outremomnt territory became a separate parish. It was entrusted to the St. Vistor Clerics and the church was dedicated to their patron saint. Soon, the formation of the churchwardens’ council highlighted the class segregation that existed: on the one hand, the small working-class owners in the northern district and, on the other hand, the bourgeoisie in the southern and western districts whose interests were served by wealthy wardens. On April 1, 1907, at Joseph-Pierre Lévesque's instigation, some residents of the northern section sent a request to Paul Bruchési (1855-1939), archbishop (1897-1939) of Montréal, asking for the establishment of a new parish invoking “the remoteness and smallness of the current parish church” to justify their request which remained unanswered. A second request was sent on February 29, 1908.
This time, and despite the St. Vistor's parish priest opposition, Archbishop Bruchési canonically established, on July 22, 1908, the St. Madeleine (Magdalene) parish. On the following August 6, Fr Zénon Thérien (1875-1950) was appointed as the first parish priest (1908-1916). To begin with, mass was celebrated in the school hall. In November 1908, the churchwardens purchased land for the construction of a church and a presbytery. The following spring, a chapel was built according to plans by architects Louis-Zéphirin Gauthier (1842-1922) and Joseph-Égide-Césaire Daoust (1881-1946), at a cost of $7,680. Until the construction of a first presbytery in 1919, the parish priest stayed with a parishioner. The economic climate of the time and the war ruled out the possibility of building a church.
In 1924, when the economic situation was more favorable, the parish priest (1916-1934), Fr Joseph-Clovis Lacasse (1873-1934), set out the project of building a church. Construction work started in the summer by contractors Aristide and Damien Boileau according to plans by architects Donat-Arthur Gascon (1886-19656) and Louis Parant (1890-1958). Costs were estimated at $260,000 and were to be paid for over the next 30 years. While the interior was not completed, the building was blessed on November 15, 1925 by Georges Gauthier (1871-1940), auxiliary bishop (1912-1921) and apostolic administrator (1921-1939) of the archdiocese of Montréal.
The debt was extinguished in 1954, but a fire in the church steeple occurred on August 13, requiring major repairs, thus delaying the consecration of the church, which would take place on June 10, 1959, by Paul-Émile Cardinal Léger (1904-1991), archbishop (1950-1968) of Montréal.
The Building
The neo-Romanesque styled building, presents a Latin cross floor plan with a protruding chancel and a semicircular apse. The exterior is covered with stone while the interior walls are covered with plaster. The three-vessel nave has a rear gallery and its vault is semicircular.
The narrow facade, topped by the bell tower, has two sections. The first one, a shallow but open porch shelters a portal whose two doors are separated by a trumeau. A stain glass window, topped by a large semicircular archway, closes the tympanum above the two doors. Above the porch, three long semicircular bays bring light into the organ gallery. The archways of the three bays rest on small columns. A stone band, decorated with blind archways, accentuates the Romanesque aspect of the facade. A large triangle serves as the base for the bell tower. Two long buttresses encase the facade and accentuate its narrowness.
The portico is flanked on each side by two encased towers. The first two, polygonal in shape, and rising to the roof, houses the stairs leading to the organ loft. The other two towers, wider and stockier, barely exceed the roof of the side aisles. Semicircular in shape and often mistaken for chapels, these towers house, on the left-hand side, the baptistry and, on the right-hand side, the registry office.The eight-sided bell tower crowns the portico and is the only element bringing the Gothic style to the church. It contains four bells cast in Orléans (France) by Louis Bollée. They were blessed on December 15, 1929 by Georges Gauthier, apostolic administrator of the archdiocese of Montréal.
The side elevations are dominated by the transept facades which present a magnificent cross-shaped rose window. The side walls of the nave are divided into four bays separated by pilasters forming buttresses and each contains a large stained glass window.
The Interior
The interior architecture responds to the neo-Romanesque style of the exterior. The central nave and the side aisles vaults are covered with semicircular false ribs whose transverse archways rest on eight heavy pillars.
In 1926, architects Gascon and Parant submitted plans for part of the furnishings: pews, pulpit, confessionals, chancel stalls and sacristy cabinets. The work was entrusted to contractors Barri et Charron, of Granby, at a cost of $16,500. Sculptor Philibert Lemay executed the three altars for an amount of $2,700, while Arthur Allursi executed the lighting fixtures for $997. In 1930, the pulpit was decorated with six small statues provided by the Carli Petrucci firm, of Montréal.
In 1930, the church acquired a large crucifix, the work of sculptor Joseph-Olindon Gratton (1855-1941). The Stations of the Cross, in terracotta, were imported from France by the Dominique Cogné firm at a cost of $700. In 1932, the Da Prato firm, of Chicago, encased each station in a delicate wooden frame.
In 1931, the churchwardens called upon artist Guido Nincheri (1885-1973) to decorate the walls and ceilings with numerous paintings and to install stained glass windows. The major work undertaken the day after the August 13, 1954 fire, called for the repainting of the church interior. This work was carried out with great care not to touch Nincheri's paintings. In 1955, Nincheri restored his paintings and cleaned the stained glass windows.
In 1948, Montréal artist Oliviero Marchi carved, at the cost of $1,200, a high-relief panel depicting the Last Supper from a painting by Andrea Del Sarto. This sculpture, in cherry wood measuring 5 feet (1.57 meters) by 2 feet (56 centimeters), was intended to be placed in front of the main altar tomb.
As part of the liturgical renewal, the churchwardens decided, in 1966, to rearrange the chancel. The work lasted three years and cost $60,000. The main altar was removed and replaced by a travertine celebration altar placed in the center of the chancel so as to celebrate mass facing the faithful, and by a domed ciborium decorated with mosaics crowning the tabernacle. Marchi's sculpted panel was stored in a closet. The sanctuary lamp, the communion rail, the pulpit, and the side altars also disappear. All Nincheri's paintings, except the one representing St. Magdalene, were covered with uniform paint. The baptismal font left its original location to be relocated where the left side altar used to be.
In 2019, Nincheri's paintings were facing rapid degradation. If no work was done right now, it will soon be too late. A call was made to everybody to raise the funds needed for the work, because no governmental funding was available. The financial arrangement was set up thanks to the generosity of many donors and the organization of five fundraising events.
The first work, estimated at $175,000, was launched in the northwest transept where three paintings have come to life. The restoration work went through three stages: installation of scaffolding, cleaning of surfaces and ceilings (Atelier Isabelle Leclerc) and restoration (Legris Conservation). The Louis Brillant firm was the architect responsible for the project. The results were unveiled on May 7, 2023. A phase II, which aims to restore three works in the southwest transept, will be launched in a few months.
The Organ
The organbuilding contract, for the amount of $12,000, was signed on November 5th, 1924 by C. Jules Laframboise (1887-1970) for Casavant Frères, and by churchwarden Amédée Charbonneau and parish priest Joseph-Clovis Lacasse for the parish. The instrument was delivered in June 1925.
The 20-feet (6.1 meters) wide ash organcase with facade pipes was built according to plans prepared by the church architects.
I. Positif |
II. Grand-Orgue |
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Principal | 8' | Montre | 16' | |
Mélodie | 8' | Montre | 8' | |
Viole d'orchestre | 8' | Flûte ouverte | 8' | |
Dulciane | 8' | Salicional | 8' | |
Flûte douce | 4' | Prestant | 4' | |
Clarinette | 8' | Flûte harmonique | 4' | |
Tremolo | Doublette | 2' | ||
Mixture | III | |||
Trompette | 8' |
III. Récit |
Pédale |
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Bourdon | 16' | Flûte ouverte | 16' | |
Principal | 8' | Bourdon | 16' | |
Bourdon | 8' | Flûte (ext) | 8' | |
Viole de gambe | 8' | Bourdon (ext) | 8' | |
1Voix céleste | 8' | Bombarde | 16' | |
Flûte traverse | 4' | |||
Violon | 4' | |||
Octavin | 2' | |||
Cornet | III | |||
Trompette | 8' | |||
Hautbois | 8' | |||
Voix humaine | 8' | |||
Tremolo |
1 | à partir du deuxième DO / From tenor C |