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Bélanger / Baumgarten 2013 / Laliberté-Payment 2023
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Sainte-Anne-de-Sorel est une municipalité située dans la municipalité régionale de comté Pierre-De Saurel en Montérégie sur la rive droite du fleuve Saint-Laurent, à l’embouchure de la rivière Richelieu, à 65 kilomètres (41 milles) au sud-est de Montréal. Son territoire a le privilège d'être parmi les rares lieux qui furent remarqués par les premiers explorateurs à arriver dans le Nouveau Monde: Jacques Cartier (25 septembre 1535), Samuel de Champlain (1609) et le frère Gabriel Sagard (1624), les jésuites Paul LeJeune et Anne de Nouë et le frère Gabriel Burel (avril 1632).
Historique
Un premier fort, le fort Richelieu, est construit et béni le 20 août 1642 par le jésuite Anne de Nouë (1587-1646) qui le dessert. Abandonné à l'automne 1646, il est brûlé, en avril 1647, par les Iroquois. Il est reconstruit en juillet 1665 et est placé sous la direction du capitaine Pierre de Saurel (1626-1622) du Régiment de Carignan-Salières commandé par Alexandre de Prouville de Tracy (1603-1670). De Saurel se verra octroyer par l'intendant (1665-1668, 1670-1672) Jean Talon du Quesnoy (1626-1694) le territoire en tant que seigneurie le 29 octobre 1672. La même année, une première église (30 pieds de long sur 12 pieds de large) dédiée à Saint-Pierre est construite en bois équarri par le charpentier Jean Vanet.
Au décès de Pierre de Saurel, le 26 novembre 1682, la seigneurie passe à sa veuve, Catherine Legardeur (1650-1732). Afin d'aider la paroisse à s'implanter, la seigneuresse accorde à la fabrique le 6 mars 1708 des terrains, dont ceux où s'élèvent l'église et le presbytère.
Face à des difficultés financières, la seigneurie est saisie à la demande de Charles Aubert de La Chesnaye (1632-1702) et vendue aux enchères, le 14 février 1713, à Claude de Ramezay (1659-1724).
Le 20 septembre 1721, la paroisse Saint-Pierre, dont fait partie le territoire de Sainte-Anne, est officiellement créée par Mgr Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), évêque (1688-1727) de Québec. Elle a fait partie de ce diocèse jusqu'à la fondation du diocèse de Montréal en 1836 puis à celui de Saint-Hyacinthe en 1852.
Au décès de Claude de Ramzay, le 1er août 1724, la seigneurie passe à son fils, Jean-Baptiste-Nicolas-Roch (1708-1777) qui doit retourner en France à la suite de la capitulation de Québec en 1759. La seigneurie revient alors à ses sœurs (Louise, Angélique, Élisabeth) et sa mère, Louise Godefroy de Tonnancourt (1706-1791). Le 9 mars 1764, Louise-Geneviève vend la seigneurie pour 24 000 livres, à John Bonfield (avant 1760-après 1775), un marchand de Québec qui la revend, le 6 mars 1765, à John Bestwreck qui décède un peu plus tard la même année. La succession de John Bestwreck vend la seigneurie à messieurs Greenwood et Higginson, des marchands de Londres.
Le 13 novembre 1781, la seigneurie est vendue pour la somme de 3 000 louis par messieurs Greenwood et Higginson au gouverneur (1778-1786) Frederick Haldimand (1718-1791) qui veut transformer Sorel en ville anglaise.
Au mois de septembre 1787, le Canada reçoit la visite de Son Altesse royale, le prince William Henry (1765-1837) et futur roi (1830-1837) William IV (1765-1837). Lors de son passage à Saurel, le 18 septembre, l'honorable Samuel Holland (1728-1801), arpenteur général de la province, reçoit du célèbre visiteur la permission de donner son nom à la ville après lui en avoir présenté les plans. Dès lors, Saurel devient William-Henry, nom qu'elle conserve jusqu'en 1862.
Le 10 juin 1791, le gouverneur (1786-1791), Guy Carleton, baron Dorchester (1724-1808), accorde à une partie de la seigneurie de Saurel une charte de ville sous le nom de William-Henry et à ses habitants le pouvoir d'élire un membre à la Chambre d'Assemblée.
Le 8 juin 1845, une municipalité de paroisse est constituée sous le nom de Saint-Pierre-de-Sorel laquelle sera abolie le 1er septembre 1847. Le 10 mai 1848, une municipalité est constituée sous le nom de William-Henry par détachement de celle de la paroisse de Saint-Pierre-de-Sorel. Le 18 décembre 1854, le régime seigneurial est aboli. Le 1er juillet 1855, la municipalité de la paroisse Saint-Pierre-de-Sorel est reconstituée. La ville de Sorel obtient le statut de cité le 1er juillet 1859. Quant au territoire de Sainte-Anne, il est constitué en municipalité de paroisse le 14 mai 1877.
L'église
Le 4 mars 1874, l'abbé Hilaire Millier (1823-1889), curé (1861-1874) de Saint-Pierre, invite les paroissiens du secteur à signer une requête pour la formation d'une nouvelle paroisse. En 1875, un vicaire de Saint-Pierre vient célébrer la messe dans la maison de René Latraverse, en face de l'église actuelle. La requête en vue de la constitution d'une nouvelle paroisse est remise le 1er octobre 1876 à Mgr Louis-Zéphirin Moreau (1824-1901), évêque (1875-1901) de Saint-Hyacinthe qui, le 4 novembre suivant, érige canoniquement la paroisse Sainte-Anne par détachement de celle de Saint-Pierre. Le 1er novembre 1877, un décret permet la construction de l'église et du presbytère sur un terrain appartenant à Pierre Latraverse, mais le 20 février suivant, un nouveau décret fixe le site de l'église à l'endroit actuel, un terrain appartenant à Magloire Paul.
Les plans sont confiés à l'architecte Louis-Zéphirin Gauthier (1842-1922) qui conçoit un plan au sol rectangulaire avec chœur en saillie avec abside à pans coupés ainsi qu'une nef à un vaisseau et une tribune arrière. La voûte forme un arc à plein cintre. Le contrat de construction est accordé à Pierre Thibus Cantara, maçon et entrepreneur local qui promet d'ériger, construire et parachever d'ici à la fin d'août 1879, une église, une sacristie, un presbytère et ses dépendances pour un montant de 16 985 $. Le contrat de charpenterie est confié à Jean Phialcofsky. Le 25 septembre 1878, l'abbé François-Xavier Vanasse dit Vertefeuille (1832-1913), curé (1870-1878) d'Acton est nommé premier curé (1878-1894). La première messe est célébrée dans la sacristie le 9 mars 1879 alors que la construction de l'église se termine par la bénédiction de celle-ci, le 9 juillet 1879, par Mgr Moreau. Le 29 juillet suivant, le contrat pour la confection des bancs est accordé à Paul Cournoillier pour la somme de 600 $.
Le 12 juin 1881, une cloche est bénite. Elle sera remplacée et bénite le 28 juillet 1901. En mars 1890, les syndics de la paroisse approuvent le parachèvement de l'intérieur de l'église. Le contrat est accordé à la firme Paquet & Godbout, de Saint-Hyacinthe, pour la somme de 10 725 $. En septembre 1980, le peintre Joseph-Thomas Rousseau (1852-1896) accepte de décorer la voûte. Celui-ci confie le travail à son apprenti, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté (1869-1937) qui y réalise 14 magnifiques fresques illustrant la vie de Sainte-Anne. L'église possède aussi des toiles de Joseph-Thomas Rousseau et Louis-Eustache Monty 1873-1933). Les dorures datent de 1925 et ont été exécutées par Émile Sénéchal. Le premier chemin de croix est installé en décembre 1890 et il sera remplacé en 1926.
En octobre 1925, des réparations sont effectuées sur l'extérieur de l'église. En mai 1929, un ouragan endommage le toit de l'église. Les réparations sont effectuées par l'entrepreneur Wilfrid Galien pour la somme de 500 $. L'électricité est installée pour la messe de minuit 1935 par l'entrepreneur Olitor Ménard.
Le 24 octobre 1954, un contrat de rénovation est accordé à l'entrepreneur Réal Lacasse, de Magog, pour le lavage, la réparation des fissures et la peinture sur les murs intérieurs, de la voûte, des autels et des boiseries ainsi que le nettoyage de la dorure et des tableaux de la voûte. C'est à cette occasion que la chaire est enlevée.
De 1957 à 1959, la Société Radio-Canada utilise le décor extérieur de l'église pour le tournage des séries télévisées du " Le survenant " et de " Marie-Didace " de Germaine Guévremont.
En octobre 1967, à la suite du concile Vatican II, le sanctuaire est réaménagé : la balustrade est enlevée de même que le banc du célébrant et autres accessoires, un autel de célébration est installé afin que la messe soit célébrée face aux fidèles. En août 1966, une demande est faite à Mgr Arthur Douville (1894-1986), évêque (1942-1967) de Saint-Hyacinthe, pour obtenir la permission d'ouvrir une desserte dans le bas de la paroisse pour les mois d'été. Cette requête est accordée et une chapelle est construite et ouverte le 4 mai 1969.
Le 19 septembre 1974, le ministère des Affaires culturelles du Québec classe les peintures de Suzor-Côté de la voûte comme biens culturels.
L'orgue
Un premier orgue est installé, en essai, le 26 juillet 1882, par la maison L. & N. Pratte. L'organiste de l'époque est Ovide Morasse. En 1905, un nouvel orgue est acheté du facteur Eusèbe Brodeur, de Saint-Hyacinthe, alors que l'organiste est Anastasie Millette.
En 1945, Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, vend et installe, pour la somme de 2 200 $, un orgue de 12 jeux fabriqué par le facteur Joseph-Émile Pépin (1861-1934). Lorsque l'instrument rend l'âme en juillet 1973, un instrument électronique, acheté au coût de 7 000 $, le remplace et est installé dans le sanctuaire.
L'orgue actuel
Vu l'âge avancé de l’ancien orgue et le fait qu'il était muet depuis des dizaines d’années, une remise en fonction étais possible, mais la facture aurait été très élevée. En 2013, Philippe Bélanger, le directeur musical de l'église, décide alors de faire don à la paroisse de son orgue de pratique personnel. Il ne reste plus qu’à payer pour le démonter, le déménager et le réinstaller. Ces travaux sont confiés au facteur d’orgues Alain Baumgarten et à l’harmoniste belge Thomas Desserano.
À l'origine, l’instrument est une combinaison de six orgues différents que Philippe Bélanger a achetés en raison de la compatibilité de leurs attributs et qu’il a utilisés comme matière première à un design nouveau d’un unique instrument. Il y a donc, en cet orgue, de la tuyauterie en provenance de facteurs d’orgues variés tels Casavant Frères (Québec), Harrison & Harrison (Angleterre), Hill Normand & Beard (Angleterre), Laukhuff (Allemagne) et Charles Mutin (France). Cet instrument comptait alors 1 400 tuyaux et résidait dans la maison familiale en Outaouais.
En raison des propriétés physiques de l’église qui sont bien plus grandes que la maison où résonnait cet orgue, des modifications considérables ont dû être apportées au système d’alimentation en vent, à la disposition des composantes de l’orgue et à sa composition sonore pour assurer un résultat satisfaisant, poétique, homogène et optimal à son impact dans la salle.
L'orgue est inauguré lors de la messe de minuit à Noël 2014 même si celui-ci présentait plusieurs lacunes techniques et n'avait pas été complété.
En 2023, les facteurs Laliberté-Payment reçoivent le mandat de compléter l'instrument et d'y apporter les correctifs nécessaires. Ainsi les travaux suivants furent réalisés :
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St. Anne-de-Sorel is a municipality located in the Pierre-De Saurel regional county municipality in the Montérégie region on the right bank of the St. Lawrence River, at the mouth of the Richelieu River, 41 miles (65 kilometers) southeast of Montréal. Its territory has the privilege of being among the rare places that were noticed by the first explorers to arrive in the New World: Jacques Cartier (September 25, 1535), Samuel de Champlain (1609) and Br Gabriel Sagard (1624), Jesuit Fr Paul LeJeune and Anne de Nouë and Br Gabriel Burel (April 1632).
History
A first fort, Fort Richelieu, was built and blessed on August 20, 1642, by Jesuit Fr Anne de Nouë (1587-1646) who served it. Abandoned in the fall of 1646, it was burned in April 1647 by the Iroquois. It was rebuilt in July 1665 and was placed under the authority of Captain Pierre de Saurel (1626-1622) of the Carignan-Salières Regiment commanded by Alexandre de Prouville de Tracy (1603-1670). De Saurel was granted the territory as a seigniory by Treasurer (1665-1668, 1670-1672) Jean Talon du Quesnoy (1626-1694) on October 29, 1672. The same year, a first log church (30 feet long by 12 feet large) dedicated to St. Peter was built by carpenter Jean Vanet.
When Pierre de Saurel died on November 26, 1682, the seigniory went to his widow, Catherine Legardeur (1650-1732). To help the establishment of a parish, on March 6, 1708, the landlord donated land, including where the church and the presbytery were built.
Faced with financial difficulties, the seigniory was seized at the request of Charles Aubert de La Chesnaye (1632-1702) and sold at auction, on February 14, 1713, to Claude de Ramezay (1659-1724).
On September 20, 1721, the St. Pierre parish, which included the St. Anne territory, was officially established by Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), bishop 1688 -1727) of Québec. It was part of that diocese until the Montréal diocese was established in 1836 and then from the St. Hyacinthe diocese in 1852.
When Claude de Ramzay died on August 1, 1724, the seigniory went to his son, Jean-Baptiste-Nicolas-Roch (1708-1777) who had to return to France following the capitulation of Québec in 1759. The seigniory then went to his sisters (Louise, Angélique, Élisabeth) and his mother, Louise Godefroy de Tonnancourt (1706-1791). On March 9, 1764, Louise-Geneviève sold the seigniory for 24,000 pounds to John Bonfield (before 1760-after 1775), a merchant in Québec City who sold it, on March 6, 1765, to John Bestwreck who died shorty after in the same year. John Bestwreck's estate sold the seigniory to Messrs. Greenwood and Higginson, merchants in London.
On November 13, 1781, the seigniory was sold for the sum of 3,000 louis by Messrs. Greenwood and Higginson to Governor (1778-1786) Frederick Haldimand (1718-1791) who wanted to transform Sorel into an English town.
In September 1787, Canada received a visit from His Royal Highness, Prince William Henry (1765-1837) and future King (1830-1837) William IV (1765-1837). During his visit to Saurel, on September 18, the honorable Samuel Holland (1728-1801), surveyor general of the province, received permission from the visitor to give his name to the town after having presented the plans to him. From then on, Saurel became William-Henry, a name used until 1862.
On June 10, 1791, Governor (1786-1791) Guy Carleton, Baron Dorchester (1724-1808) granted the town status to part of the Saurel seigniory under the name of William-Henry and to its residents were granted the power to elect a member to the Assembly House.
On June 8, 1845, a parish municipality was established as Saint-Pierre-de-Sorel which was abolished on September 1, 1847. On May 10, 1848, a municipality was established as William-Henry with territory taken from Saint-Pierre-de-Sorel parish municipality. On December 18, 1854, the seigniorial regime was abolished. On July 1, 1855, the parish municipality of Saint-Pierre-de-Sorel was re-established. The town of Sorel obtained the city status on July 1, 1859. As for the St. Anne territory, it was established as a parish municipality on May 14, 1877.
The Church
On March 4, 1874, Fr Hilaire Millier (1823-1889), St. Pierre parish priest (1861-1874), invited the area parishioners to sign a request for the establishment of a new parish. In 1875, a vicar from St. Pierre came to celebrate mass in René Latraverse's house, facing the actual church. The request for the establishment of a new parish was submitted on October 1, 1876, to Louis-Zéphirin Moreau (1824-1901), bishop (1875-1901) of St. Hyacinthe who, on the following November 4, canonically established the St. Anne parish by detachment from St. Pierre. On November 1, 1877, a decree authorized the construction of a church and a presbytery on land belonging to Pierre Latraverse, but on the following February 20, a new decree fixed the site of the church at its actual location, on land belonging to Magloire Paul.
The church design was entrusted to architect Louis-Zéphirin Gauthier (1842-1922) who went for a rectangular floor plan with a protruding chancel with a canted apse along with a single-vessel nave and a rear gallery. The vault presents a semicircular arch. The construction contract was awarded to Pierre Thibus Cantara, a local mason and contractor who promised to build and to complete by the end of August 1879, a church, a sacristy, a presbytery and its outbuildings for an amount of $16,985. The carpentry contract was entrusted to Jean Phialcofsky. On September 25, 1878, Fr François-Xavier Vanasse dit Vertefeuille (1832-1913), parish priest (1870-1878) in Acton, was appointed as the first parish priest (1878-1894). The first mass was celebrated in the sacristy on March 9, 1879, while the construction of the church was completed with its blessing on July 9, 1879, by Bishop Moreau. The following July 29, the contract for construction of the pews was awarded to Paul Cournoillier for the amount of $600.
On June 12, 1881, a bell was blessed. It will be replaced and blessed on July 28, 1901. In March 1890, the parish trustees approved the completion of the church interior. The contract was awarded to the Paquet & Godbout firm, of St. Hyacinthe, for the amount of $10,725. In September 1980, painter Joseph-Thomas Rousseau (1852-1896) agreed to decorate the vault. He entrusted the work to his apprentice, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté (1869-1937) who created 14 magnificent frescoes illustrating the life of St. Ann. The church also houses paintings by Joseph-Thomas Rousseau and Louis-Eustache Monty (1873-1933). The gilding dates from 1925 and was executed by Émile Sénéchal. The first Way of the cross was installed in December 1890 and was replaced in 1926.
In October 1925, repairs were carried out on the exterior of the church. In May 1929, a hurricane damaged the roof of the church. The repairs were carried out by contractor Wilfrid Galien for the amount of $500. Electricity was installed for the midnight mass in 1935 by contractor Olitor Ménard.
On October 24, 1954, a renovation contract was awarded to contractor Réal Lacasse, from Magog, for washing, repairing cracks and painting of the interior walls, the vault, the altars and the woodwork as well as cleaning the gilding and the vault paintings. It was on this occasion that the pulpit was removed.
From 1957 to 1959, the Canadian Broadcasting Corporation/Société Radio-Canada used the church exterior setting for the television production of 'Le survenant' and 'Marie-Didace' series by Germaine Guévremont.
In October 1967, following the Second Vatican Council, the sanctuary was reorganized: the communion rail was removed as well as the celebrant's bench and other accessories, a celebration altar was installed so that mass could be celebrated facing the faithful. In August 1966, a request was made to Arthur Douville (1894-1986), bishop (1942-1967) of St. Hyacinthe, for authorization to set up service in the lower part of the parish during the summer months. This request was granted and a chapel was built and opened on May 4, 1969.
On September 19, 1974, the Québec Ministry of Cultural Affairs classified the Suzor-Côté's vault paintings as cultural assets.
The Organ
A first organ was installed, on a trial basis, on July 26, 1882, by the L. & N. Pratte firm. The organist of the time was Ovide Morasse. In 1905, a new organ was purchased from the organbuilder Eusèbe Brodeur, of St. Hyacinthe, while the organist was Anastasie Millette.
In 1945, Casavant Frères, of St. Hyacinthe, sold and installed a 12-stop organ built by organbuilder Joseph-Émile Pépin (1861-1934) at a cost of $2,200. When the instrument failed in July 1973, an electronic instrument, purchased at a cost of $7,000, replaced it and was installed in the sanctuary.
The Actual Organ
Given the advanced age of the old organ and the fact that it had been silent for decades, putting it back into operation was possible, but the cost would have been very high. In 2013, Philippe Bélanger, the church's musical director, decided to donate his personal practice organ to the parish who had to pay for its dismantling, its transport and its reinstallation. This work was entrusted to organbuilder Alain Baumgarten and to Belgian voicer Thomas Desserano.
Originally, the instrument is a combination of six different organs that Philippe Bélanger purchased because of the compatibility of their attributes and which he used as base material for a new design of a single instrument. There is therefore, in this organ, pipework coming from various organbuilders such as Casavant Frères (Québec), Harrison & Harrison (England), Hill Normand & Beard (England), Laukhuff (Germany) and Charles Mutin (France). This instrument then had 1,400 pipes and was installed in the family residence in Outaouais.
Due to the church's physical properties of the church which are much larger than the residence where this organ was installed, several modifications had to be made to the wind supply system, the layout of the organ components and to its tonal structure to ensure a satisfactory, poetic, homogeneous and optimal result for its impact in the room.
The organ was inaugurated at midnight mass at Christmas 2014 even though it had several technical deficiencies and had not been completed.
In 2023, organbuilders Laliberté-Payment received the mandate to complete the instrument and to make the necessary corrections. Thus the following work was carried out:
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon (ext) | 16' | Bourdon | 8' | |
Principal (ext) | 8' | Principal | 4' | |
Flûte à cheminée | 8' | Flûte | 4' | |
Prestant | 4' | Nasard | 2 2/3' | |
Flûte douce (ext) | 4' | Quarte de nasard | 2' | |
Doublette (ext) | 2' | Tierce | 1 3/5' | |
Trompette | 8' | Régale | 8' |
Pédale |
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Bourdon | 16' |
Octave | 8' |
Bourdon (ext) | 8' |
Basse chorale (ext) | 4' |
Bombarde (ext) | 16' |
Trompette | 8' |