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Casavant, Opus 71, 1896
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Saint-Stanislas est une municipalité située dans la municipalité régionale de comté Les Chenaux, en Mauricie. La municipalité s'est établie de part et d'autre de la rivière Batiscan, au confluent de la rivière des Envies, à environ 20 km (12 milles) sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à 49 km (30 milles) au nord-est de Trois-Rivières, 20 km (12 milles) au nord-ouest de Sainte-Anne-de-la-Pérade, 103 km (64 milles) à l'ouest de Québec et à 186 km (115,5 milles) à l'est de Montréal. La paroisse est considérée comme l'une des plus anciennes du diocèse de Trois-Rivières.
Historique
La seigneurie de Champlain est concédée le 8 août 1664 à Étienne Pézard de la Tousche (1621-1696) par le gouverneur Augustin de Saffray de Mésy (1598-1665) et François de Montmorency-Laval (1623-1708), alors Vicaire apostolique (1658-1674) de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, entre Trois-Rivières et Québec, et plus précisément entre les seigneuries de Batiscan et de Cap-de-la-Madeleine. L’acte de concession ne donne pas de nom à la seigneurie. Il mentionne seulement la quantité de terre concédée.
Une première tentative de colonisation remonte au 16 août 1643 sur une terre concédée à Jacques Aubuchon (1617-1701) de Trois-Rivières. Le projet échoue à cause de l’éloignement et la menace iroquoise. Aubuchon revend son lot en 1645 à Jean de Laborde. Malgré une nouvelle tentative, en 1645, par Jacques Hertel (1604-1651), il faudra attendre le début de l'établissement permanent en 1664 ou 1665 alors qu'un fort et une chapelle sont construits.
En 1684, Mgr François de Montmorency-Laval, évêque (1674-1688) de Québec, octroie les titres officiels à la paroisse catholique de Champlain, vingt ans après la création de la seigneurie. Une première augmentation du territoire de la seigneurie est accordée, avant 1721, par les Jésuites, au seigneur La Tousche. Une autre augmentation est concédée le 28 avril 1697 à l'épouse du seigneur La Tousche, par le gouverneur (1672-1682 et 1689-1698) Louis de Buade de Frontenac (1622-1698) et l'intendant (1686-1702) Jean Bochart de Champigny (1643-1720).
Au décès d'Étienne Pézard, la seigneurie passe aux mains de son épouse, Madeleine Mullois (1633-1704) et de son fils aîné, Étienne Pézard de Latouche et Champlain (1674-1723). Il est suivi par son fils, Joseph-Antoine (1706-1761) et la fille de ce dernier, Marie-Anne (1751-1800). Le fils aîné de cette dernière, Jean-Baptiste Pézard de Champlain cède, le 10 septembre 1783, ses droits à Jean-Pierre Dupéré, époux de Marie-Josèphe Pézard de Champlain (1750-1808).
Le 21 février 1789, Joseph Drapeau (1752-1810) un marchand et un homme politique acquiert la seigneurie puis la vend, le 30 décembre 1797, à Alexander Ellice (1743-1805) afin d'acheter, le 24 mai 1800, la moitié de celle de l'île d'Orléans appartenant à Olivier Durocher (1771-1859). Ellice la vend le 28 mai 1803 à Joseph Frobisher (1740-1810). Le régime seigneurial est aboli le 18 décembre 1854.
Une municipalité de paroisse est constituée le 8 juin 1845 sous le nom de Saint-Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies laquelle est abolie le 1er septembre 1847 pour être reconstituée le 1er juillet 1855. Le 27 octobre 1915, une municipalité de village est constituée sous le nom de "village des Deux-Rivières" par détachement de la municipalité de paroisse. Le 21 avril 1962, la municipalité du village modifie son nom pour adopter celui de Saint-Stanislas. La municipalité de paroisse fera de même le 15 mars 1969. Enfin, le 17 avril 1976, les deux municipalités fusionnent. Le 1er janvier 2002, la municipalité passe de la municipalité régionale de comté de Francheville à Les Chenaux.
L'église
En 1665, une mission est établie au confluent des rivières Batiscan et des Envies et une première chapelle est érigée entre 1666 et 1671, afin de remplacer celle du fort La Tousche. Les premiers colons s'établissent dans la région à partir de 1730. En 1770, les habitants du territoire présentent une pétition à Mgr Jean-Olivier Briand (1715-1794), évêque (1766-1784) de Québec, dans le but d'obtenir la permission de construire une chapelle. L'autorisation est accordée la même année, mais les travaux ne peuvent débuter que 16 ans plus tard, soit en 1786, en raison, peut-on croire, de l'extrême pauvreté des colons. Une mission, desservie à partir de la paroisse Sainte-Geneviève-de-Batiscan, est établie sous la dénomination de Saint-Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies. Si le motif d'attribution de l'appellation Rivière-des-Envies n'a pas encore livré son secret, le nom du saint évoque Stanislas Kostka (1550-1568), un jésuite polonais. Étant donné que le territoire faisait partie de la seigneurie de Batiscan (1639) dont les Jésuites étaient propriétaires, ce choix dénominatif se veut un hommage à leur endroit. L'Église du temps a peut-être voulu discrètement honorer les Jésuites, assez malmenés par le nouveau Régime, de telle sorte qu'en 1764, il n'en restait qu'un seul sur le territoire administratif de Trois-Rivières. Les autorités religieuses pouvaient ainsi, dans un domaine de leur juridiction, célébrer la mémoire d'un jésuite, sans offenser l'autorité britannique. Cette chapelle est construite près de la rivière Batiscan à près de 9 mètres (30 pieds) de la rive. De dimensions assez réduites, elle est entièrement construite en planches.
La construction d'un moulin seigneurial en 1781 joue un rôle important, en attirant d’autres familles pour former un rudimentaire canton agricole. Pour tout service religieux, tout comme pour les offices législatifs, les colons devaient se rendre au village voisin de Sainte-Geneviève. Des registres religieux et civils distincts sont établis en 1787. Les distances à parcourir ont tôt fait de susciter de vives ambitions d’indépendance par rapport à la paroisse mère. À cette époque, le Séminaire de Québec, l'unique dans tout le Canada, ne peut répondre à toutes les demandes de prêtres pour desservir les nouvelles petites paroisses. C'est alors que l'évêque de Québec instaure le régime des paroisses et des dessertes où un curé, qui réside dans le village où la population est plus nombreuse, est tenu à desservir toutes les chapelles des agglomérations qui prennent naissance aux limites de la paroisse mère.
Malgré l'insistance des résidents, Mgr Jean-François Hubert (1739-1797), évêque (1788-1797) de Québec, refuse, le 17 mars 1790, de considérer la chapelle comme église paroissiale, mais permet que les argents de la petite fabrique soient administrés par un groupe local. À partir du 30 mars 1790, la communauté est autorisée à enterrer ses morts localement au lieu d'avoir à se rendre à Sainte-Geneviève. Dans les années 1820, plusieurs scieries s'installent dans la région et contribuent à l'accroissement de la population. Devant ce fait, une requête d'érection en paroisse est adressée le 17 avril 1825 mais, devant l'opposition de certains résidents, l'érection canonique est remise à une date postérieure.
Entre temps, la chapelle de 1786 étant devenue vétuste, les paroissiens décident, en 1829, de se cotiser afin d'ériger une église en pierre et, en 1831, ils obtiennent la présence d'un prêtre-résident, l'abbé Élie-Sylvestre Sirois-Duplessis (1795-1878), marquant ainsi une certaine indépendance envers la paroisse Sainte-Geneviève, et ce, tout en demeurant une mission. En 1833, une nouvelle pétition d'érection en paroisse est expédiée à Mgr Joseph Signay (1778-1850), archevêque (1833-1850) de Québec, qui, devant la situation, n'a d'autre choix que d'approuver la requête. L'érection canonique est datée du 14 août 1833 et son territoire provient des paroisses Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade et couvrait les trois quarts du comté de Champlain avec la seule desserte à Saint-Tite jusqu'en 1858. L'abbé Sirois-Duplessis est nommé comme premier curé (1831-1846).
Le territoire de la paroisse est amputé au cours des ans pour former d'autres paroisses : le 11 juillet 1863 pour former Saint-Tite, le 1er janvier 1875, pour former Sainte-Thècle, le 10 août 1885 pour former Saint-Jacques-des-Piles, le 11 avril 1890 pour former Saint-Séverin, le 2 juillet 1891 pour former Saint-Adelphe.
Dans la nuit du 1er avril 1870, l'église devient la proie des flammes. Comme le presbytère et l'église ne forment qu'un seul édifice, les deux bâtiments sont une perte totale mis à part quelques pièces provenant du presbytère. Dès que Mgr Louis-François Richer Laflèche (1818-1898), évêque (1867-1898) de Trois-Rivières, émet la permission officielle, les travaux de reconstruction se mettent en marche au cours de l'été 1870. Les plans de la nouvelle église sont préparés par l'architecte Gédéon Leblanc (1832-1905) alors que les travaux de construction sont confiés à l'entrepreneur Élie Trépanier. Contrairement aux anciens édifices, la nouvelle église est complètement séparée du presbytère. L'édifice est rectangulaire avec chœur en saillie et abside en hémicycle. Les murs sont en pierre de rang et la devanture fait preuve d'une grande pureté artistique par l'union des pierres de rang aux pierres de taille. L'édifice mesure 42,6 mètres (140 pieds) de longueur et 54,9 mètres (180 pieds) si la sacristie est incluse. Des clochers de 45,2 mètres (150 pieds) de hauteur s'écartent sur une façade de 18,3 mètres (60 pieds) de largeur. Au moment où le coût total dépasse 20 000 $, une somme considérable pour l'époque et partiellement couverte par les assurances (10 000 $), les paroissiens acceptent de se cotiser et, pendant plus de deux ans, chacun se fait un devoir de fournir des matériaux et de participer à des corvées. Sous la direction du contremaître Thomas Allard, les corvées se succèdent et l'édifice est terminé en 1872. La finition intérieure, les clochers, les perrons et certains plafonds sont complétés en 1873 à un coût supplémentaire de 3 000 $. À l'intérieur, il y a une nef à trois vaisseaux avec tribunes latérales et deux tribunes arrière. Les murs intérieurs sont recouverts de plâtre alors que la voûte en plein cintre est en bois. La nouvelle église est bénite par Mgr Laflèche, le 11 août 1873.
Dans les années 1910, le peintre Louis-Eustache Monty (1873-1932) de Trois-Rivières réalise les grandes toiles marouflées qui ornent les murs du chœur.
Un carillon de trois cloches, coûtant 847 $, est installé en 1878. Celles-ci sont descendues et restaurées en 1951. Après de travaux de réfection aux clochers en 1962, l'église est endommagée lors d'une tornade le 2 juillet 1967. Un grand ménage de l'église est exécuté en 1972 lors de corvées de bénévoles. De nouveaux bancs sont installés en 1989.
Depuis le 1er janvier 2018, la paroisse est réunie avec celles de Sainte-Anne-de-la-Pérade, Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Saint-Prosper pour former la paroisse Sainte-Élisabeth de l'unité pastorale Des Chenaux.
L'orgue
Un harmonium est acheté en 1883. Il est remplacé, en 1896, par un orgue, l'Opus 71, de la maison Casavant Frères. L'instrument est complètement restauré par la maison Orgues Létourneau en 1985.
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St. Stanislas is a municipality located in the Les Chenaux regional county municipality, in Mauricie administrative region. The municipality is established on both sides of the Batiscan River, at the confluence of the Des Envies River, approximately 12 miles (20 km) on the north shore of the St. Lawrence River, 30 miles (49 km) northeast of Trois-Rivières, 12 miles (20 km) northwest of St. Anne-de-la-Pérade, 64 miles (103 km) west of Québec City and 115.5 miles (186 km) east of Montréal. The parish is considered one of the oldest in the Trois-Rivières diocese.
History
The Champlain seigniory was granted on August 8, 1664, to Étienne Pézard de la Tousche (1621-1696) by Governor Augustin de Saffray de Mésy (1598-1665) and François de Montmorency-Laval (1623-1708), then Apostolic Vicar (1658-1674) of New France, on the north shore of the St. Lawrence River, between Trois-Rivières and Québec City, and more precisely between the Batiscan and the Cap-de-la-Madeleine seigniories. The concession deed does not give a name to the seigniory. It only mentioned the quantity of land granted.
A first attempt at colonization dates back to August 16, 1643, on land granted to Jacques Aubuchon (1617-1701) of Trois-Rivières. The project failed because of the remoteness and the Iroquois threat. Aubuchon sold his lot in 1645 to Jean de Laborde. Despite a new attempt, in 1645, by Jacques Hertel (1604-1651), it was necessary to wait for the start of permanent establishment in 1664 or 1665 when a fort and a chapel were built.
In 1684, François de Montmorency-Laval, bishop (1674-1688) of Québec, granted official titles to the Champlain Catholic parish, twenty years after the establishment of the seigniory. A first increase in the territory of the seigniory was granted, before 1721, by the Jesuits to landlord La Tousche. Another increase was granted on April 28, 1697, to landlord La Tousche's wife, by Governor (1672-1682 and 1689-1698) Louis de Buade de Frontenac (1622-1698) and Treasurer (1686-1702) Jean Bochart de Champigny (1643-1720).
On Étienne Pézard's death, the seigniory was bequeathed to his wife, Madeleine Mullois (1633-1704), and his eldest son, Étienne Pézard de Latouche et Champlain (1674-1723). The latter was followed by his son, Joseph-Antoine (1706-1761) and the latter's daughter, Marie-Anne (1751-1800). Maris-Anne's eldest son, Jean-Baptiste Pézard de Champlain, ceded his rights on September 10, 1783 to Jean-Pierre Dupéré, husband of Marie-Josèphe Pézard de Champlain (1750-1808).
On February 21, 1789, Joseph Drapeau (1752-1810) a merchant and politician acquired the seigniory then sold it, on December 30, 1797, to Alexander Ellice (1743-1805) in order to buy, on May 24, 1800 , half of the Orléans Island seigniory belonging to Olivier Durocher (1771-1859). Ellice sold it on May 28, 1803 to Joseph Frobisher (1740-1810). The seignio,rial regime was abolished on December 18, 1854.
A parish municipality was established on June 8, 1845 under the name of St. Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies which was abolished on September 1, 1847, to be reestablished on July 1, 1855. On October 27, 1915, a village municipality was established under the name 'Deux-Rivières Village' by detachment from the parish municipality. On April 21, 1962, the village municipality changed its name to St. Stanislas. The parish municipality did the same on March 15, 1969. Finally, on April 17, 1976, the two municipalities merged. On January 1, 2002, the municipality was transferred from the Francheville regional county municipality to Les Chenaux.
The Church
In 1665, a mission was established at the confluence of the Batiscan and Envies rivers and a first chapel was erected between 1666 and 1671, to replace the one in Fort La Tousche. The first settlers arrived in the region by 1730. In 1770, the residents presented a petition to Jean-Olivier Briand (1715-1794), bishop (1766-1784) of Québec, to obtain permission to build a chapel. Authorization was granted the same year, but work could not begin until 16 years later, in 1786, because, it is believed, the settlers were extremely poor. A mission, served from the St. Geneviève-de-Batiscan parish, was established under the designation of St. Stanislas-de-la-Rivière-des-Envies. The reason why the mention of Rivière-Des-Envies was used in the designation has not yet been explained but the patron saint recalls Stanislas Kostka (1550-1568), a Polish Jesuit. Given that the territory was part of the Batiscan seigniory (1639) owned by the Jesuits, this designation was intended as a tribute to them. The Church perhaps wanted to discreetly honor the Jesuits, who were treated quite roughly by the new regime. In 1764, only one Jesuit remained in the Trois-Rivières administrative territory. Religious authorities could, under their jurisdiction, celebrate the memory of a Jesuit without offending the British authority. This rather small wooden was built near the Batiscan River about 30 feet (9 meters) from the river bank.
The construction of a seigniorial mill in 1781 played an important role in attracting other families and to establish a rudimentary agricultural region. For any religious service, as well as for administrative services, the settlers had to go to the neighboring St. Geneviève village. Distinct religious and civil registers were established in 1787. Distance to be traveled led to nourish deep ambition of independence from the mother parish. At that time, the Québec Seminary, the only one to serve all Canada, could not meet the need for priests to serve all new small parishes. The Québec bishop established a parish organization where a priest, while residing in the largest village, was required to serve all the chapels within the mother parish territory.
Despite of settlers' insistence, Jean-François Hubert (1739-1797), bishop (1788-1797) of Québec, refused, on March 17, 1790, to consider the chapel as a parish church, but allowed that money from the small congregation be managed by a local group. From March 30, 1790, the community was authorized to bury its dead in a local cemetery instead of having to go to St. Geneviève. In the 1820s, several sawmills were built in the region and contributed to the increase in the population. Given this fact, a request for a parish was sent on April 17, 1825, but, due to the opposition from certain residents, the canonical erection was postponed to a later date.
Meanwhile, the 1786 chapel having become dilapidated, the parishioners decided, in 1829, to get together and to build a stone church. In 1831, the arrival of a first resident priest, Fr Élie-Sylvestre Sirois-Duplessis (1795-1878), marked a step towards independence from St. Geneviève parish while remaining a mission. In 1833, a new request for the establishment of a parish was sent to Joseph Signay (1778-1850), archbishop (1833-1850) of Québec, who, considering the situation, had no other choice than to approve the request. The canonical erection was dated August 14, 1833, and its territory came from the St. Geneviève-de-Batiscan and St. Anne-de-la-Pérade parish territories and covered three quarters of the Champlain County with a mission in St. Tite until 1858. Fr Sirois-Duplessis was appointed as the first parish priest (1831-1846).
The parish territory was reduced over the years to form other parishes: July 11, 1863, to form St. Tite, January 1, 1875, to form St. Thècle, August 10, 1885, to form St. Jacques-des-Piles, April 11, 1890, to form St. Séverin, July 2, 1891, to form St. Adelphe.
On the night of April 1, 1870, a fire destroyed the church. As the presbytery and the church formed a single building, both were a total loss except for some rooms in the presbytery. As soon as Louis-François Richer Laflèche (1818-1898), bishop (1867-1898) of Trois-Rivières, was informed, he issued official permission and reconstruction work began during the summer of 1870. The plans for the new church were prepared by architect Gédéon Leblanc (1832-1905) while the construction work was entrusted to contractor Élie Trépanier. Unlike the old buildings, the new church is completely separated from the presbytery. The new church is rectangular with a protruding chancel and a semicircular apse. Exterior lateral walls are made of field stone while the facade shows great artistic purity by the union of row stones with dressed stones. The building measures 140 feet (42.6 meters) long and 180 feet (54.9 meters) if the sacristy is included. The 60-foot (18.3-metre) wide facade is flanked by two 150-foot (45.2-metre) high bell towers. When the total cost exceeded $20,000, a very large sum for the time and partially covered by insurance ($10,000), the parishioners agreed to come together and, for the next two years, each one made a duty to provide materials and to participate in chores. Supervised by foreman Thomas Allard, the chores succeeded one another and the building was completed in 1872. The interior decoration, the bell towers, the flights of steps and certain ceilings were completed in 1873 at an additional cost of $3,000. Inside, there is a three-vessel nave with lateral galleries and two rear galleries. The interior walls are covered in plaster while the semicircular vault is made of wood. The new church was blessed by Bishop Laflèche on August 11, 1873.
In the 1910s, painter Louis-Eustache Monty (1873-1932) from Trois-Rivières executed the large mounted canvases which adorn the chancel walls.
A three-bell carillon, purchased at the cost of $847, was installed in 1878. They were brought down and restored in 1951. After reconstruction work was executed on the bell towers in 1962, the church was damaged by a tornado on July 2, 1967. Volunteers organized chores and the church was completely cleaned in 1972. New pews were installed in 1989.
Since January 1, 2018, the parish has been united with those of St. Anne-de-la-Pérade, St. Geneviève-de-Batiscan and St. Prosper to form the St. Élisabeth parish within the Des Chenaux pastoral sector.
The Organ
A reed organ was purchased in 1883. It was replaced, in 1896, by a pipe organ, Opus 71, from Casavant Frères. The instrument was completely restored by the Orgues Létourneau firm in 1985.
Grand-Orgue |
Récit |
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Bourdon | 16' | Principal | 8' | |
Montre | 8' | Gambe | 8' | |
Mélodie | 8' | Bourdon | 8' | |
2Dulciane | 8' | 1Voix céleste | 8' | |
Prestant | 4' | Flûte octaviante | 4' | |
Flûte harmonique | 4' | Quinte | 2 2/3' | |
Doublette | 2' | Octavin | 2' | |
Mixture 1 1/3' | III | 3Hautbois | 8' | |
Trompette | 8' | Tremolo |
Pédale |
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Flûte ouverte | 16' | Bourdon | 16' |
Violoncelle | 8' |
1 | À partir du deuxième DO / From tenor C | |
2 | 1-12 de Mélodie / 1-12 from Mélodie | |
3 | 1-12 de Viole de gambe / 1-12 from Viole de gambe |