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La cathédrale anglicane St. John the Baptist est l'église mère du diocèse de l'est de Terre-Neuve-et-Labrador. L'actuelle cathédrale est construite sur le site de deux églises précédentes et sur un terrain qui, jusque vers 1750, était utilisé comme lieu public de pendaison.
Historique
Les membres du clergé anglican sont les premiers religieux à débarquer à Terre-Neuve, car ils accompagnent les convois navals et les explorateurs d'obédience royale telle l'expédition de Sir Humphrey Gilbert (c1539-1583) qui réclame Terre-Neuve au nom de la couronne britannique en 1583. Un de ces premiers membres est Erasmus Stourton (1603-1658) qui est établi à Ferryland vers 1627-1628. À la suite de plusieurs querelles avec ses voisins catholiques romains, Stourton est renvoyé, à cause de sa conduite, par Sir George Calvert (1605-1675). Après cet incident, et ce pour plusieurs décennies, les membres du clergé anglican sont très peu présents à Terre-Neuve. Un missionnaire français catholique affirme que des 20 villages anglophones qu'il a visités, aucun ne bénéficiait de la présence d'un membre du clergé. Cette tendance commence à changer vers la fin du XVIIe siècle.
la paroisse anglicane St. John the Baptist est fondée en 1699 en réponse à une pétition émanant des résidents de foi anglicane de St. John's et expédiée à Henry Compton (1632-1713), évêque (1675-1713) de Londres. Dans cette pétition, les résidents demandent aussi de l'aide pour la reconstruction de leur église, laquelle a été détruite avec une partie de la ville, en 1699, par des troupes françaises sous la direction de Pierre Le Moyne d'Iberville (1661-1706). Le premier recteur, un ancien aumônier naval, John Jackson (?-1717), arrive sur l'île en 1701. La construction, en 1702, d'une nouvelle église marque le début de la paroisse anglicane, laquelle est l'une des plus anciennes au Canada.
La première église sur le site actuel est un édifice en bois construit en 1758 par le révérend Edward Langham, laquelle est subséquemment détruite lors d'une invasion de la ville par des troupes françaises. En 1800, l'église originale est remplacée par un plus grand édifice tout près de l'ancien.
Un diocèse est créé pour Terre-Neuve en 1839, et Aubrey George Spencer (1795-1872) est nommé comme premier évêque (1839-1843). Peu après son arrivée, il lance une souscription dans le but de construire une grande cathédrale. En 1843, il commande des plans à un M. Purcell. La pierre pour sa construction provient de Cork, en Irlande. La pierre angulaire est insérée le 24 août 1843. Peu de travaux sont réalisés sur ce modeste édifice avant que l'évêque Spencer démissionne pour des raisons de santé. La construction subit un important revers lorsque, en 1846, un incendie majeur rend inutilisable la pierre importée.
Refusant de se laisser décourager malgré ce contretemps, le successeur de Spencer, Edward Feild (1801-1876), en tant que second évêque (1844-1876) de Terre-Neuve, continue d'amasser des fonds pour construire une cathédrale digne de ce nom et demande des plans à un architecte reconnu comme chef de file du style du renouveau gothique, George Gilbert Scott (1811-1876). Celui-ci envisage une structure cruciforme décorée dans le style anglais du XIIe siècle. La pierre angulaire de 1842 est à nouveau consacrée le 29 septembre 1847. Les travaux de construction sont sous la direction de William Hay (1818-1888), d'Édimbourg (Écosse).
La nef, construite entre 1847 et 1850, est consacrée le 21 septembre 1850. Elle sert de cathédrale pendant 35 ans soit jusqu'à ce que le transept et le chœur, conçus par George Gilbert Jr (1839-1897), le fils de Sir Gilbert Scott, soient ajoutés entre 1880 et 1885. La cathédrale est un exemple typique de l'œuvre religieuse de Scott qui est selon les enseignements de la Société Camdem de Cambridge. Cette société se dédie au retour de l'esprit et des formes de l'architecture anglaise du XIIIe siècle. Les ajouts apportés à la nef donnent à la cathédrale la forme d'une croix latine, ce qui marque un retour au renouveau gothique pour la construction des églises anglicanes de Terre-Neuve-et-Labrador au XIXe siècle.
Les plans originaux prévoient la construction d'une tour au-dessus de l'intersection du transept et de la nef, mais, le 8 juillet 1892, l'édifice est considérablement endommagé par le Grand Feu. Les poutres de la voûte ont pris feu entraînant la chute du toit qui à son tour emporte la partie supérieure des murs et les colonnes de la nef. L'intense chaleur fait fondre le plomb des verrières, lesquelles sont toutes détruites à l'exception de deux situées dans la sacristie. Tout ce qui reste sont les murs extérieurs, les piliers et la base de la tour projetée.
La difficile tâche de reconstruction débute trois ans plus tard. Les travaux se déroulent sous la supervision du quatrième évêque (1878-1917) du diocèse, Llewellyn Jones (1841-1918). Comme les plans originaux de Scott ont été détruits dans l'incendie, c'est en mesurant la structure restante et en analysant les débris, qu'il a été possible de procéder à la reconstruction de la cathédrale de la manière la plus précise possible. Les travaux sont dirigés par un autre fils de Sir Gilbert Scott, John Oldrid (1841-1913). En 1895, la reconstruction du chœur et des transepts est complétée tandis que la nef le sera en 1905. L'édifice est consacré lors d'un office religieux le 21 septembre 1905.
La cathédrale est encore aujourd'hui incomplète puisque la structure est toujours privée de la tour prévue par son concepteur. Bien qu'une équipe d'ingénieurs ait déterminé que la construction d'une tour couronnée d'une flèche, le tout mesurant 46 mètres (150 pieds) de hauteur, est structurellement réalisable, son coût est exorbitantet est évalué à 3 000 000 $. Les sommes accumulées dans le fonds créé à cette fin il y a déjà plusieurs décennies sont toujours largement insuffisantes. Le clergé et les paroissiens continuent de souhaiter que les plans originaux de Scott soient exécutés et ils sont confiants de voir un jour la tour et sa flèche s'élever vers le ciel.
Tout au long du XXe siècle, des améliorations et des ajouts sont apportés à la cathédrale. Elle est, depuis, le 15 novembre 1979, désignée comme « site historique national » par la Commission des sites et monuments historiques du Canada et, le 2 novembre 1991, comme « immeuble patrimonial » par le Fondation du patrimoine de Terre-Neuve-et-Labrador.
L'édifice
L'édifice mesure 61 mètres (200 pieds) de long depuis les portes principales de l'ouest jusqu'au chœur, 18 mètres (60 pieds) de large dans la nef avec une largeur maximum de 29 mètres (99 pieds) aux transepts. À la croisée du transept et de la nef, la hauteur atteint 17 mètres (57 pieds). À l'extérieur la hauteur est de 24 mètres (80 pieds). Environ 7 500 tonnes de pierre extraite du sol terre-neuvien ont été utilisées pour la construction des murs.
Parmi les améliorations apportées au cours du XXe siècle, il faut noter le montage de la voûte et le réaménagement de la chapelle de la Vierge en septembre 1972, et la restauration et l'inauguration de la crypte en 1979. De plus, de nombreux ajouts sont effectués à la collection de verrières de la cathédrale.
L'intérieur
La chapelle de la Vierge
Le contenu de ses deux fenêtres s'inspire de tableaux de la Renaissance. Le premier (1898) dépeint une Annonciation alors que le second, une Adoration des mages, lequel a été reçu en cadeau en 1887, en souvenir du jubilé de diamant de la reine Victoria. Exécutées par Charles Eamer Kempe (1837-1907), de Londres, elles sont les premières à être installées après le Grand feu de 1892. Kempe est aussi responsable pour 14 autres verrières de la cathédrale, d'un contenu hautement minutieux et ne contenant que du verre coloré même si certains peuvent apparaître incolores, ils ont été traités au nitrate d'argent.
Le chœur
Le maître-autel, avec sa base sculptée dans du chêne brun d'Angleterre, présente, au niveau de la table, un seul bloc de marbre rouge de 3 x 1 mètre (9 par 3 pieds) et d'une épaisseur de 3 pouces (0,8 mètre) provenant de Belgique et extrait dans les Ardennes.
Le retable derrière l'autel, installé en 1923, est un don de la famille de l'évêque Llewellyn Jones. Sculpté utilisant deux sortes de pierre, il a été conçu par Giles Gilbert Scott (1880-1960), petit-fils de Sir George Gilbert Scott, l'architecte de la cathédrale originale. Il comporte 11 statues dont un Christ, en son centre et aux extrémités, deux anges. Au-dessus du retable, la fenêtre de l'est, installée en 1911, « L'arbre de l'Église » comprend cinq lancettes et cinq rosaces.
Du côté droit du chœur se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, qui, comme l'ensemble de l'ameublement du chœur et le lutrin à l'aigle, sont des conceptions de Gilbert Scott et exécutés par Harry Hems (1842-1916), d'Exeter.
Du côté gauche se retrouve la console de l'orgue installé par la firme Casavant en 1927. Les buffets de l'orgue sont de style Carnagie. Les tuyaux foncés de la façade proviennent de l'orgue de 1904. Des anges ornent la boiserie.
À l'origine, la voûte entière de la cathédrale devait être de pierre et de même hauteur dans toutes les sections. Lors de la reconstruction, la voûte des transepts et du chœur est surélevée quant à celle de la nef, elle présente la structure de bois originale. La pierre utilisée est du grès blanc importé d'Écosse.
La nef
Il y a six piliers de chaque côté pour un total de 12 représentant les 12 apôtres. Typiques de l'architecture gothique, les chapiteaux sont différents à chaque colonne; le plus différent est le troisième de l'allée sud, lequel est surnommé le "pilier de Judas". La présence d'un motif de dents dans la partie supérieure fait penser à une couronne d'épines. Il est aussi surnommé le « pilier du Christ ».
Les figures apparaissant sur les piliers appartiennent à des personnages importants du diocèse, du pays et de l'empire au moment de la construction. La pierre ornementale blanche utilisée pour les piliers, les arches et les fenêtres provient des carrières Giffnock près de Glasgow, en Écosse. La pierre plus foncée des murs est une pierre bleue provenant des carrières situées à Southern Hills dans la ville de St. John's.
Les verrières de la nef ont été installées entre 1909 et 1969. La verrière "Te Deum", installée en 1962, orne la façade ouest. Elle est la verrière la plus impressionnante réalisée par la firme James Powell & Sons, de Londres. Elle est un don de la famille Outerbridge en mémoire de Sir Joseph Outerbridge (1843-1933) et de son épouse, Maria (1863-1943).
Le baptistère
Situé dans le coin nord-ouest, il contient des fonds baptismaux exécutés en marbre poli Rosso Levanto, un marbre rouge foncé avec des marques vertes et grises provenant de Turquie. Comme pour l'ensemble de l'ameublement de la cathédrale, les fonts baptismaux sont une création de Gilbert Scott et exécuté par Harry Hems, d'Exeter.
L'orgue
Le premier orgue à être installé dans la cathédrale a été construit à Londres en 1853 par Thomas J. Robson. C'était un instrument de 46 jeux répartis sur trois claviers et pédalier avec environ 2 800 tuyaux. Il a été détruit lors du Grand feu de 1892.
Lors de la reconstruction de la cathédrale en 1903, la firme Ingram-Hope-Jones, de Londres, est sélectionnée pour construire un nouvel orgue. Cette firme a été fondée en 1900 par Euatace Ingram (1839-1924) et Robert Hope-Jones (1859-1914). En 1903, la firme est dans le trouble et doit fermer ses portes à la suite de la fuite de Hope-Jones vers les États-Unis dans le but d'échapper à un procès criminel. L'orgue est tout de même livré, mais il est de piètre qualité.
En 1915, la firme Norman and Beard, fondée en 1897 par Ernest William Norman (1851–1927), Herbert John Norman (1861–1936) et George A. Wales Beard, exécutent des travaux importants, mais l'instrument demeure insatisfaisant.
En 1927, la firme Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe (Québec), reconstruit entièrement l'instrument et l'agrandit. C'est essentiellement l'orgue toujours en place. Il possède 4 claviers, 52 jeux et 3 564 tuyaux.
The Anglican Cathedral of St. John the Baptist is the mother church for the Diocese of Eastern Newfoundland and Labrador. The present-day cathedral is built on the site of two previous churches and on land that was once used for public hangings up until the 1750s.
History
Anglican clergymen were some of the first religious leaders to set foot in Newfoundland, accompanying naval convoys and explorers with royal sanctions, such as the expedition led by Sir Humphrey Gilbert (c1539-1583) in which he claimed Newfoundland for England in 1583. One of the first resident Anglican clergymen was Erasmus Stourton (1603-1658) who was stationed in Ferryland around 1627-1628. Following several quarrels with neighboring Roman Catholics, Stourton was expelled by Sir George Calvert (1605-1675) for his behavior. For several decades after this incident, there were very few permanent Anglican representatives in Newfoundland, with one French Catholic missionary noting that of the 20 English settlements he had visited, not one had a missionary of its own. This trend began to change at the end of the 17th century.
The St. John the Baptist Parish was established in 1699 in response to a petition drafted by the Anglican residents of St. John's and sent to Henry Compton (1632-1713), bishop (1675-1713) of London (England). In this petition, the people also requested help in the rebuilding of their church, which had been destroyed, along with the rest of the city, in 1696 by French troops under the command of Pierre Le Moyne d'Iberville (1661-1706). The first rector, a former Royal Naval chaplain, John Jackson (?-1717), arrived on the island in 1701. The construction of a new church in 1702, marked the beginning of the Anglican parish, making it one of the oldest in Canada.
The first church on the site was a wooden structure built in 1758, by Rev Edward Langham and subsequently destroyed in a French raid of the city. In 1800, the original church was replaced by a larger structure near the same location.
A diocese was established for Newfoundland in 1839, and Aubrey George Spencer (1795-1872) was appointed as its first bishop (1839-1843). Soon after his arrival, he began to raise funds to build a large cathedral. In 1843, he commissioned the design of a cathedral from a Mr. Purcell. Stone was cut and shipped from Cork, Ireland. The original cornerstone for the present structure was laid on August 24, 1843. Little progress was made on this relatively modest edifice before Bishop Spencer resigned due to ill health. The construction suffered a serious blow when, in 1846, a major fire rendered unusable the imported stone.
Undaunted by the setback, Spencer's successor, Edward FeiId (1801-1876), as second bishop (1844-1876) of NewfoundIand, continued the fund-raising efforts to build a proper cathedral and commissioned plans from the leading Gothic Revival architect George Gilbert Scott (1811-1876), who envisioned a more impressive cruciform structure with varied ornamentation in the 12th-century English style. The 1842 cornerstone was re-dedicated on September 29, 1847, and the construction work began under the direction of well-known builder, William Hay (1818-1888), of Edinburgh (Scotland).
The nave, built between 1847 and 1850, was finally consecrated on September 21, 1850. It served as the entire cathedral church for 35 years until the transepts and chancel, designed by Scott's son, George Gilbert Jr (1839-1897), were added in the period 1880-1885. The cathedral is a faithful example of Scott’s ecclesiastical work, which conformed to the tenets of the Cambridge Camden Society. The Society was dedicated to recapturing the spirit and form of 13th-century Gothic church architecture. The additions to the nave gave the cathedral the shape of a Latin cross and began the era of Gothic Revival architecture in the construction of 19th-century Anglican churches in Newfoundland and Labrador.
A tower was intended to be added above the intersection of the transepts and the nave, but on July 8, 1892, the cathedral was extensively damaged during the Great Fire. The roof timbers ignited, which caused the roof to collapse, bringing the clerestory walls and piers in the nave down with it. The intense heat caused the lead to melt in the glass windows, resulting in the complete destruction of all but two still located in the sacristy. All that remained were the exterior walls, pillars, and the base of the intended tower.
Three years later the difficult task of reconstruction began. Work continued under the guidance of the diocese's fourth bishop (1878-1917), Llewellyn Jones (1840-1918). The original Scott design was lost during the fire, but by measuring the surviving structure and making detailed notes of the debris, the cathedral was rebuilt as accurately as possible. Work was carried out under Scott's other son, John Oldrid (1841-1913). By 1895, the chancel and transepts had been rebuilt, while the nave reached completion in 1905. The church was re-consecrated in a service on September 21, 1905.
The cathedral remains incomplete as the structure still lacks the tower and its spire which its designer had envisaged. Although an engineering team has established that the proposed 150-foot (46-meter) tower and steeple is structurally feasible, the cost was estimated to be a prohibitive $3,000,000. The money in a decades-old fund established to complete the tower is still well short of the required amount. The clergy and parishioners remain committed to completing Scott's plans and are hopeful that they will see the tower and its spire erected.
Throughout the 20th century, there have been improvements and additions made to the cathedral. The cathedral was designated, on November 15, 1979, as a "national historic site" by the Historic Sites and Monuments Board of Canada, and was designated, on November 2, 1991, as a "registered heritage structure" by the Heritage Foundation of Newfoundland and Labrador.
The Building
The building stretches 200 feet (61 meters) from the great west doors to the sanctuary, with a 60-foot (18-meter) wide nave and a maximum width of 99 feet (29 meters) at the transepts. Where the nave and the transepts cross, the floor-to-ceiling height is 57 feet (17 meters). Outside, the roof stands 80 feet (24 meters) high at the ridge. Approximately 7,500 tons of Newfoundland quarried bluestone was used in the building of the walls.
Among other improvements in the 20th century were the vaulting and refurnishing of the Lady Chapel in September 1972, and the restoration and opening of the crypt in 1979. In addition, there have been numerous additions made to the cathedral's extensive stained-glass collection.
The Interior
The Lady Chapel
Its two windows are inspired by Renaissance paintings. The first (1898) depicts the Annunciation, the second (1898) the Adoration of the Magi, and was received as a gift, in 1897, as a memorial of Queen Victoria's Diamond Jubilee. Made by Charles Eamer Kempe (1837-1907) of London, they were the first to be installed after the Great Fire of 1892. Kempe is also responsible for 14 other windows in the cathedral, all highly detailed and containing no colorless glass; even glass that appears to be white is actually treated with silver nitrate.
The Chancel
The main altar, with its English brown oak carved base, presents, as a table, a single 9 x 3 feet (3 x 1 meters), 3-inch (0.8-meter) thick slab of red Belgian marble quarried in the Ardennes.
The reredos behind the altar, installed in 1923, is a gift from the family of Bishop Llewellyn Jones. Carved from two kinds of freestone, it was designed by Giles Gilbert Scott (1880-1960), grandson of Sir George Gilbert Scott, the cathedral's original architect. This screen includes eleven pieces of statuary, with Christ in the center and two angels at each end. Above the reredos is the east window, installed in 1911, "The Tree of the Church," which is comprised of five lancets and five rose windows.
On the right side of the chancel stands the ornately carved bishop's cathedra. which, as well as all other woodwork in the chancel and the eagle lectern, was designed by Gilbert Scott and executed in oak by Harry Hems (1842-1916), of Exeter.
On the left of the chancel is the console for the Casavant organ installed in 1927. The organ cases are a Carnegie benefaction. The dark pipes on either side of the chancel were part of the 1904 organ. Herald angels grace the ornate casing.
Originally, the vault would have been of stone and of equal height throughout the church. In the rebuilding process, the vaulting in the transept and chancel ceilings was raised beyond that of the nave which still shows timber. The stone used is white, fine-grained sandstone which was imported from Scotland.
The Nave
There are six pillars on each side, twelve in all, representing the twelve apostles. Typical of Gothic architecture, the capitals of each column vary; the most obviously different is the third small pillar of the south aisle, which is known as the "Judas Pillar". Because the dog-tooth pattern of the upper molding can be considered a crown of thorns, it has also been called the "Christ Pillar".
The sculpted heads on the pillars represent individuals prominent in the diocese, nation and empire during the cathedral's construction. The white, fine-grained, ornamental rock used for the pillars, arches and windows is sandstone from the Giffnock quarries near Glasgow, Scotland. The darker, coarser stone of the walls is Newfoundland bluestone quarried from the Southside Hills of the city of St. John's.
The nave stained glass windows were installed between 1909 and 1969. On the west facade wall is the great "Te Deum window" installed in 1962. It is the most impressive window executed by the James PoweLL & Sons firm based in London (England). It was donated by the Outerbridge family in memory of Sir Joseph Outerbridge (1843-1933) and his wife Maria (1863-1943).
The Baptistry
Located in the northwest corner, it contains the magnificent font of polished Rosso Levanto marble, a dark red marble with green and gray markings, quarried in Turkey. Like many of the cathedral's furnishings, the font was designed by Gilbert Scott and supplied by Harry Hems, of Exeter.
The Organ
The first organ installed in the cathedral was built in London (England) in 1853 by Thomas J. Robson. It was a 46-stop, 3-manual instrument with approximately 2,800 pipes. It was destroyed in the Great Fire of 1892.
When the cathedral was rebuilt in 1903, the Ingram-Hope-Jones firm of London (England) was entrusted to build a new organ. This firm had been founded in 1901 by Euatace Ingram (1839-1924) and Robert Hope-Jones (1859-1914). In 1903, the firm was in turmoil and closed after Hope-Jones fled to America to avoid criminal prosecution. The organ was eventually delivered, but its quality was poor.
In 1915, the Norman and Beard firm, founded in 1897 by Ernest William Norman (1851–1927), Herbert John Norman (1861–1936) and George A. Wales Beard, executed extensive repairs, but the instrument remained unsatisfactory.
In 1927, the Casavant Frères firm, of St. Hyacinthe (Québec), carried out a complete rebuild and enlargement. It is basically the organ heard today. It features four manuals, 52 stops and 3,564 pipes.
I. Great |
III. Swell |
|||
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Doule Open Diapason | 16' | Lieblich Gedact | 16' | |
1Diapason I | 8' | Diapason I | 8' | |
Diapason II | 8' | Diapason II | 8' | |
1Doppel Flute | 8' | 1Clarabella | 8' | |
Hohl Flute | 8' | 1Bourdon | 8' | |
1Gemshown | 8' | 1Viola di Gamba | 8' | |
1Octave | 4' | 1,2Voix céleste | 8' | |
1Flûte harmonique | 4' | Principal | 4' | |
1Twelfth | 2 2/3' | 1Traverse Flute | 4' | |
1Fifteenth | 2' | 1Piccolo | 2' | |
1Mixture 2' | IV | 1Cornet 8' | IV | |
Tromba | 8' | 1Double Trumpet | 16' | |
1Clarion | 4' | 1Cornopean | 8' | |
1Oboe | 8' | |||
1Vox humana | 8' | |||
Tremulant |
II. Choir |
IV. Solo |
|||
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1Dulciana | 16' | 1Stentorphone | 8' | |
1Violin Diapason | 8' | 1Grosse Flûte | 8' | |
1Chimey Flute | 8' | 1iole d'orchestre | 8' | |
1Spindle Flute | 4' | 1Viole céleste | 8' | |
1Nazard | 2 2/3' | 1Harmonic Flute | 4' | |
1Flageolet | 2' | 1Tuba mirabilis | 8' | |
1Tierce | 1 3/5' | Tremulant | ||
1Clarinet | 8' | |||
Tremulant |
Pedal |
|
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Double Open Diapason (RES) | 16' |
Tibia Profunda | 16' |
Double Open Diapason (GT) | 16' |
1Bourdon | 16' |
Dulciana (CH) | 16' |
Lieblich Gedact (SW) | 16' |
Tibia Plena (ext) | 8' |
1Stopped Flute (ext) | 8' |
Tromba | 16' |
Trumpet | 8' |
1 | nouveau jeu / new stop | |
2 | à partir du deuxième DO / from tenor C |